• il y a 6 mois

Chaque jour dans la matinale de Dimitri Pavlenko, un éditorialiste vient au micro d'Europe 1 mettre la lumière sur un sujet de son choix. Ce jeudi, Jérôme Béglé s’attarde sur les mouvements politiques qui agitent le début de campagne pour les élections législatives, de la création d'un Front populaire à gauche à la guerre ouverte chez les LR et dans le parti d'Éric Zemmour.

Retrouvez "Le zapping d'Europe 1" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-zapping-deurope-1

Category

🗞
News
Transcription
00:00 7h, 9h, Europe 1 Matin.
00:02 Et voici le zapping politique d'Europe 1 avec le directeur général de la rédaction de Paris Match.
00:07 Bonjour Jérôme Begley.
00:08 Bonjour à tous, bonjour Dimitri, chers amis auditeurs.
00:11 Si vous n'avez pas tout compris de ce qui s'est passé en France depuis dimanche,
00:15 je vous propose un résumé succinct, précis, clair, informé du tourbillon politique qui s'est abattu sur la France.
00:20 L'explication allait signer Renaud Mugelier, président de la région Provence à la Côte d'Azur sur LCI.
00:25 Gabriel Attal en tant que Premier ministre, mais il n'est plus Premier ministre, va fixer une ligne, va travailler avec, va faire le travail.
00:31 Et puis chaque député va se lever la peau.
00:33 Si il ne se lève pas la peau, il gagne en Premier ministre.
00:35 Elle n'est pas déjà fixée la ligne en vrai ?
00:37 Si, si, mais il faut l'afficher.
00:39 Pardon, vous avez dit que vous étiez Premier ?
00:40 Pardon, il est encore Premier ministre Gabriel Attal ?
00:41 Non mais il est encore Premier ministre, parce qu'il est encore Premier ministre, mais il n'y a plus de Parlement.
00:44 Donc forcément, c'est un truc un peu compliqué quand même, parce que là on est dans une situation où il n'y a plus de ministre,
00:49 il n'y a plus de parlementaire, enfin il y a un gouvernement avec un Premier ministre.
00:52 Personne ne comprend rien en réalité.
00:55 Pour retrouver un peu de clarté, replongeons-nous dans la conférence de presse du Président,
00:58 son obsession de bien distinguer les partis de gouvernement des autres.
01:02 Avec Emmanuel Macron, pas de confusion possible, c'est clair comme de l'eau de roche.
01:06 On vit plus longtemps, il faut travailler un peu plus longtemps, en prenant en compte les carrières longues,
01:10 les chemins les plus difficiles.
01:12 Que proposent les deux autres forces de gouvernement ?
01:14 Pardon, les deux autres forces d'opposition ?
01:16 J'espère qu'elles n'accèdent pas au gouvernement.
01:19 Pas de lapsus pour Éric Zemmour, il sait ce qu'il a à dire, et la blessure, la tristesse, voire le dégoût pointent derrière chaque mot.
01:25 Il a l'impression d'être le dindon de la mauvaise farce qui s'est jouée sous ses yeux,
01:28 et il le dit sans fard hier soir sur BFM TV.
01:31 Je suis à la fois écœuré et blessé.
01:33 Ce qui a créé des tensions, c'est le comportement du clan de Marion Maréchal,
01:37 qui a toujours méprisé mon parti,
01:40 qui l'a toujours considéré, si vous voulez, comme une espèce de clan pain
01:43 qui n'avait pas leur expérience politique.
01:46 Je dis moi que c'est le record du monde de la trahison.
01:49 Au cas où on n'est pas bien compris, il se fait encore plus explicite et en remet une couche.
01:53 Elle accomplit le bout du chemin, c'est-à-dire qu'elle s'exclut d'elle-même de ce parti.
01:58 Mais donc vous voulez les excluer de votre parti ?
02:00 Bien sûr.
02:01 Autre leader politique qui passe un sale moment, Éric Ciotti.
02:05 Invité de CNews, le toujours président des LR,
02:08 a expliqué calmement son choix et ce qu'il avait poussé à franchir le Rubicon.
02:12 Un constat lucide, des mots choisis et sans colère.
02:14 Malgré tous les efforts que j'ai portés,
02:17 malgré la belle campagne qu'on a faite avec François-Xavier Bellamy,
02:20 eh bien on n'a fait que 7.
02:22 Les Français ne regardaient plus LR comme une force claire.
02:26 Eh bien j'ai voulu, oui, donner un coup de pied dans la fourmilière.
02:30 On le croyait porté disparu depuis l'annonce de la dissolution dimanche soir,
02:34 mais après deux jours de quasi-silence, le revoilà.
02:37 Jean-Luc Mélenchon, invité de France 2, a laissé entrevoir
02:39 ce que serait sa tactique politique dans les semaines à venir.
02:43 Il n'a vraiment pas renoncé à devenir Premier ministre.
02:45 Je m'en sens capable, je ne m'élimine pas, mais je ne m'impose pas.
02:49 Il y aura donc une discussion.
02:50 On va en rester à la formule que propose Olivier Faure.
02:53 C'est le groupe parlementaire le plus important qui propose.
02:56 Une méthode qui séduit déjà Sandrine Rousseau.
02:59 Elle est députée Europe Ecologie Les Verts de Paris,
03:02 mais elle a pour Jean-Luc Mélenchon, comment dirais-je, les yeux de chimène.
03:05 Il a fait acte de candidature d'une certaine manière en faisant ça.
03:09 Je pense qu'il y en aura d'autres qui feront acte de candidature.
03:12 Olivier Faure a proposé une règle qui me semble excellente.
03:14 C'est le groupe majoritaire qui proposera et ça se discutera avec les autres groupes.
03:18 Je trouve que c'est une très bonne formule.
03:21 - A gauche ils sont tous d'accord, c'est formidable.
03:23 Merci beaucoup.
03:24 - Vous allez vite.
03:25 - Merci beaucoup Jérôme Béglé.
03:27 Votre Zapping politique cette semaine, c'est à retrouver sur Europe 1.fr et sur les réseaux sociaux.
03:31 Vous avez rendez-vous à 9h30 avec Culture Média sur Europe 1 et Thomas Hédon.

Recommandations