En 2018, Françoise Hardy était l'invitée de l'émission de Mireille Dumas sur France 3 pour promouvoir son livre autobiographique "Tant que j'aurai cette ombre avec moi". Durant l'entretien, Hardy est revenue en détails sur sa longue histoire d'amour tumultueuse avec Jacques Dutronc, de leur rencontre en 1967 à leur séparation définitive en 1995 après de multiples ruptures et réconciliations. Elle a également évoqué ses débuts timides dans la chanson à 18 ans, son combat contre le cancer, ainsi que sa vision apaisée de la vieillesse et de la mort. Les archives de l'INA ont permis de replonger dans les premières apparitions télévisées d'Hardy au début des années 60, lorsqu'elle se produisait déjà sur le plateau de Mireille Dumas au "Petit Conservatoire de la Chanson". Au fil de l'émission, Mireille Dumas a ainsi retracé le parcours hors-norme de cette icône de la chanson française, entre gloire, amours passionnées et épreuves de santé. Un portrait intime et privilégié de Françoise Hardy, raconté avec pudeur et sincérité par la principale intéressée elle-même.
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00:00Un entretien en exclusivité avec la mystérieuse Françoise Hardy,
00:04une chanteuse atypique qui traverse le temps et les modes
00:07avec une grâce qui n'appartienne qu'à elle.
00:09Très discrète, elle a pourtant accepté de parler à cœur ouvert
00:13de son enfance si particulière, de ses chagrins et de ses amours.
00:18Quand vous entendez Jean-Marie Perrier dire
00:20« C'est cuit pour Jacques Dutronc et Françoise Hardy »,
00:23c'est un couple.
00:25Quoi qu'il fasse, c'est vraiment un couple pour moi.
00:28C'est vrai que ça paraît difficile d'envisager.
00:33Même s'il refaisait sa vie de son côté et moi du mien,
00:37en tout cas pour une partie du public,
00:40le public qui nous connaît, on est assez indissociables
00:44parce que ça fait tellement longtemps que nous sommes associés
00:50et sur le plan privé et de temps en temps autrement.
00:54Toujours ce que dit Jean-Marie Perrier.
00:56C'est-à-dire qu'il curseuse beaucoup plus bas
00:58puisqu'il dit qu'après 10 ans, un couple est déjà dans l'arrangement.
01:01C'est du compagnonnage.
01:03Oui, moi ça a duré un peu plus longtemps.
01:06Ça a duré plus longtemps parce que justement,
01:09il y avait ce mode relationnel qui était très particulier
01:14où Jacques n'était pas souvent là.
01:16Donc ça, ça fait durer les choses plus longtemps.
01:20Si on est dans une promiscuité permanente,
01:23effectivement 10 ans c'est le grand maximum
01:25mais à partir du moment où il y a une distance qui est tout le temps là,
01:28ça peut durer plus longtemps.
01:30Et d'ailleurs, j'ai souvent soupçonné Jacques
01:32d'avoir provoqué cette distance un petit peu,
01:37enfin pas seulement pour cette raison,
01:39mais en partie pour cette raison.
01:41C'est joli, cela dit.
01:43Oui.
01:45S'il l'a fait volontairement, c'est joli.
01:48Oui, enfin je ne crois pas que ce ne soit que cette raison-là.
01:51C'est aussi, comme il l'a dit, qu'il avait besoin de vivre sa vie,
01:55d'être avec ses copains,
01:57de déconner entre guillemets,
01:59ce qui n'était guère possible avec moi.
02:02J'imagine que ça ne devait pas être drôle du tout
02:06de vous retrouver rapidement seule.
02:09Non, je me souviens que Jean-Marie avait dit,
02:12je ne sais plus quelle occasion,
02:14qu'il y avait eu très peu d'hommes dans ma vie
02:17qui ne m'avaient tous fait attendre.
02:19C'est vrai que c'est un résumé de ma vie personnelle.
02:22C'est vrai.
02:23Quand Jacques Dutronc dit, justement,
02:25les premières années, je n'étais pas là,
02:27j'étais avec mes copains à faire la fête,
02:29et je suis revenue au moment de la tendresse.
02:32C'est joli d'ailleurs ce qu'il dit.
02:34Ce que je peux dire par rapport à ça,
02:36parce qu'il y a prescription et c'est quand même,
02:38c'est un côté presque cocasse,
02:41c'est-à-dire que lui dans sa tête,
02:43et cocasse et en même temps tout à fait original
02:45et même émouvant,
02:47c'est-à-dire que lui dans sa tête s'était dit
02:49qu'il allait commencer avec moi
02:51par le contraire de ce que faisaient les autres,
02:53c'est-à-dire être là au moment où en principe
02:56les autres s'en vont,
02:58où en principe le couple se défait.
03:00Mais là où il a fait un très mauvais plan, je dirais.
03:05Ce n'est pas calcul, plan.
03:07Oui, plan, voilà.
03:09Pas calcul.
03:10C'est qu'il ne m'a pas mise au courant
03:12de ses desideratas.
03:14S'il m'avait tenu au courant de ça,
03:16peut-être que j'aurais patienté plus facilement,
03:18peut-être que les choses se seraient usées moins...
03:22Enfin, elles ont mis du temps à s'user chez moi malgré tout.
03:25Elles se sont usées ?
03:27Oui, ça c'est ce que dit Jean-Marie.
03:29Effectivement, la vie qu'on a avec quelqu'un
03:33qu'on connaît depuis plus de 35 ans,
03:36parce que nous notre relation a commencé,
03:38c'était en 67.
03:40Donc ça va faire 40 ans.
03:42Ça va faire 40 ans.
03:44Vous imaginez bien que ce n'est plus du tout la même chose.
03:48C'est une photo du mariage ?
03:50Voilà, c'est ça.
03:51Notre mariage a été à l'image de notre relation d'ailleurs
03:54parce qu'on a failli se fâcher.
03:56On s'est fâchés juste avant d'aller à la mairie.
04:00Vous n'avez pas l'air content.
04:02Non, mais là on doit attendre ou écouter un speech.
04:07Et vous voyez tous les amis qui sont autour,
04:09ils étaient venus de Paris spécialement
04:11et Jacques voulait qu'on aille à la mairie
04:13avec nos témoins, sans tous les amis.
04:15Et c'est là où moi je me suis fâchée.
04:18Enfin bref.
04:19Et puis on a passé ensuite la soirée du mariage,
04:21lui avec ses amis, moi avec les miens.
04:23Donc on ne s'est pas vus du tout.
04:25Je me suis dit ça, c'est à l'image de notre relation.
04:29Un condensé de notre relation.
04:32Vous pensez que vous êtes allé chercher la difficulté ?
04:35Vous avez choisi un amour difficile ?
04:38Oui quand même.
04:41Il est quand même très particulier.
04:45C'est quelqu'un qui a du mal à s'exprimer,
04:50à parler de lui, à parler de ses sentiments profonds.
04:56Il est très secret.
04:57Non, moi j'ai beaucoup plus de facilité à en parler.
05:00Et puis chaque fois que les choses n'allaient pas entre nous,
05:02je lui écrivais des longuettes pour lui dire exactement ce que j'avais sur le cœur.
05:06Et lui était plus mystérieux.
05:09Il se cache beaucoup plus que moi, il me semble.
05:13Il était presque normal que vous choisissiez un compagnon différent ?
05:19Il était quand même très séduisant.
05:21Magnifique, toutes les femmes étaient à ses pieds.
05:23Je ne vous le fais pas dire.
05:25Je ne vous le fais pas dire.
05:27De toute façon, je n'avais pas le choix.
05:30Il y a très peu de choix.
05:31Pour vous, tous les hommes aussi étaient à vos pieds à l'époque ?
05:34Il n'y en avait aucun qui avait cette séduction.
05:36Oui d'accord.
05:37Ce qui est magnifique dans votre histoire...
05:38Quand je dis que je n'avais pas le choix, c'est qu'il y avait très peu d'hommes qui avaient ce qu'il avait lui.
05:43Ce qui est magnifique dans votre histoire, c'est que l'un et l'autre...
05:47Vous vous êtes tellement voulues finalement en ayant peur,
05:50puisque vous dites l'un et l'autre qu'on n'était pas à la hauteur de l'autre.
05:53On avait le trac.
05:54Il avait le trac par rapport à moi et moi j'avais le trac par rapport à lui.
05:57Vous voyez comme c'était agréable et confortable de se retrouver ensemble.
06:01Et c'est pour ça d'ailleurs qu'il y avait toujours des amis à lui, avec lui, qui faisaient diversion.
06:06Parce que le tête-à-tête était quelque chose qui lui faisait peur, que moi je rêvais d'avoir.
06:11Et finalement il m'a contaminée.
06:13Maintenant j'ai un peu peur du tête-à-tête.
06:16Avec lui ou en général ?
06:18Non, en général.
06:20Alors que pendant des années, il n'y avait que ça qui m'intéressait.
06:24Mais est-ce que maintenant vous avez parfois des tête-à-tête ?
06:27Ou vous vivez complètement séparément ?
06:29Non, pas vraiment.
06:31On vit dans un grand appartement où chacun a son espace et donc évidemment on se croise.
06:37Alors moi je lui dis pas mal de choses, je lui raconte pas mal de choses.
06:40Lui c'est très rare ou alors ça lui prend d'un seul coup pile à un moment où ce n'est pas le moment d'ailleurs.
06:50J'avais fait une chanson qui s'appelait « Jamais synchrone ».
06:53C'est ça, on n'est jamais synchrone.
06:55Ça me rappelle ça.
06:56Est-ce que vous étiez finalement fait pour vous rencontrer l'un et l'autre ?
07:00On ne peut pas faire couple avec n'importe qui.
07:05Il faut que votre problématique affective s'emboîte exactement avec celle de l'autre et la complète en même temps.
07:14Mais par exemple, est-ce que vous pensez, Françoise, que vous, votre enfance a finalement beaucoup compté dans le fait que vous soyez retrouvée avec Jacques qui n'est pas un autre ?
07:25En effet, beaucoup de personnes ont déjà fait par rapport à moi la connexion que je peux faire tout aussi bien, père absent.
07:35Donc tendance à se focaliser sur des hommes qui vont être absents aussi, il y a quelque chose comme ça.
07:41Vous êtes vraiment, vous, vous avez vécu le poids de ne pas avoir de père, d'être, vous disiez, bâtarde socialement ?
07:49Oui, c'est-à-dire que ma mère, d'une certaine manière, elle a fait, bien avant la chanson de Gell-Mann, elle a fait un bébé toute seule.
07:58C'est-à-dire que dans son esprit, il n'était pas question de vivre avec le père.
08:06Alors là, pour le coup, elle lui a donné très, très, très peu à mon père.
08:12J'ai compris ça beaucoup plus tard.
08:14C'est elle qui ne voulait pas ?
08:15C'est elle qui ne voulait pas.
08:17C'est votre mère, c'est ça ?
08:19Oui.
08:20Avec vous et votre sœur ?
08:21Oui.
08:22Donc elle a eu quand même deux enfants du même homme ?
08:25Oui, mais à l'époque, la contraception n'existait pas.
08:28Voilà, alors ce qui s'est passé, c'est qu'elle a d'abord, elle est tombée enceinte et elle n'en voulait pas, mon père non plus, j'imagine, et donc elle a avorté.
08:38Et puis bizarrement, le fait d'avoir avorté, elle a eu un désir d'enfant et c'est comme ça que je suis née.
08:44Quand elle est tombée enceinte de ma sœur, il n'était pas question d'avoir un autre enfant.
08:49Mon père n'en voulait à aucun prix.
08:51Et puis ma mère, finalement, a décidé de la garder.
08:55Mais disons que ma sœur était une enfant moins désirée que moi.
08:58Et je pense que beaucoup de problèmes terribles que ma sœur a connus tiennent en grande partie à ça.
09:09Et vous, vous vous êtes sentie désirée et aimée ?
09:12Moi, je me suis sentie aimée par mon père, même si je ne le voyais jamais.
09:18Enfin, on le voyait deux ou trois fois par an.
09:20C'est lui ?
09:21Oui, je savais qu'il avait beaucoup d'affection pour moi.
09:27Il n'en avait pas pour ma sœur, bizarrement.
09:29Et vous manquiez ?
09:32Et puis ma mère aussi avait de l'affection pour moi.
09:36Et à la fin de sa vie, elle m'a dit qu'elle ne s'était jamais sentie d'affinité avec ma sœur.
09:44Et donc ma sœur a vraiment eu un poids très lourd à porter, auquel elle n'a pas survécu, d'ailleurs.
09:52C'est terrible, ça.
09:54Vous pensez que c'est ça qui était le problème ?
09:56Oui, ma sœur était psychotique.
10:00Et je pense que le fait de n'avoir été désirée, aimée, ni par son père, ni par sa mère, a été déterminant là-dedans.
10:08En plus, ma sœur, avec qui je ne parlais pas beaucoup, parce qu'on ne s'entendait pas très bien.
10:12Vous voyez ? Ma sœur n'avait pas grand monde vers qui se tourner, parce que même avec moi, ça ne se passait pas très bien.
10:17Et donc, une des rares fois où elle m'avait fait des confidences,
10:22elle m'avait dit qu'elle n'avait jamais, elle, éprouvé d'affection pour notre mère.
10:27Et que le seul sentiment que notre mère lui avait inspiré, c'était la peur.
10:31Et ma mère était quelqu'un qui pouvait être assez effrayant.
10:34Aussi, même pour moi.
10:37Et pourquoi vous aviez peur, vous, de notre mère ?
10:40Parce qu'elle avait quelque chose de très autoritaire.
10:44C'était une femme de devoir, c'était une femme forte.
10:48Une femme assez dominatrice aussi.
10:53Et puis, qui se posait plus ou moins en exemple.
11:00C'était un modèle maternel assez masculin, finalement.
11:06Forcément, puisqu'elle devait jouer à la fois le rôle du père et de la mère.
11:10Et assez écrasant.
11:14Moi, je sais que je me suis sentie assez écrasée par elle.
11:18Il a fallu avancer dans la vie avec, quand même, toutes ces difficultés,
11:23dont vous venez de parler de l'enfance.
11:25Il a fallu se traîner tout ça.
11:28Oui, ce qui était difficile, ce qui m'a rendue les choses difficiles, et encore maintenant,
11:32c'est le fait d'avoir eu une enfance où on ne voyait personne.
11:37Ma mère n'avait quasiment pas d'amis.
11:40Enfin, on ne voyait jamais personne.
11:42Mais quand on passe une enfance comme ça, en vase complètement clos,
11:46à ne jamais voir personne, c'est pas bon pour la suite des événements.
11:51On a tendance à rechercher ce vase clos,
11:55parce qu'on n'a pas été habituée, assez jeune, à voir d'autres gens.
12:00Et finalement, on est assez mal à l'aise tout le temps par rapport à ça.
12:04C'est ce que vous avez fait, dans le fond, Françoise.
12:06Oui, je pense qu'en effet, la bulle familiale a été remplacée par la bulle discographique.
12:17Et du couple.
12:19Oui, et du couple aussi.
12:21Qu'est-ce que la vie vous a appris ?
12:23Il ne faut pas trop montrer ce qu'on ressent, ce qu'on éprouve.
12:27Je l'ai trop montré.
12:29C'est aussi la relation avec Jacques qui m'a appris ça.
12:32Il ne peut pas y avoir de désir s'il n'y a pas de distance.
12:34C'est tout.
12:35Ne pas tout dire, ne pas tout montrer, ne pas tout révéler.
12:38L'autre chose aussi, c'est qu'il ne faut pas tout accepter de l'autre.
12:42En tout cas, je l'ai cru pendant longtemps.
12:46J'ai cru que tout accepter, accepter l'autre tel qu'il est,
12:50accepter ses éventuelles turpitudes, si turpitudes il y a,
12:54ce n'est pas une bonne chose, ni pour la relation, ni pour l'autre.
13:02Parce que ça peut le maintenir dans une espèce de, je ne sais pas,
13:07de puérilité quelquefois.
13:10Je pense à un ami qui m'avait dit à propos de sa femme
13:15qui à un certain moment était partie,
13:17il m'avait dit, elle est ma soeur, elle est ma mère,
13:22elle est mon amie, elle est ma maîtresse.
13:24Quand on aime un homme, toute femme, je pense, a envie d'être tout ça à la fois.
13:30C'est beaucoup, c'est beaucoup.
13:33C'est-à-dire qu'on ne peut pas forcément tout assumer,
13:36et assumer tous les rôles, c'est ça ?
13:39On aimerait. En tout cas, c'est vrai que c'était mon ambition
13:43et que j'ai fait des efforts dans ce sens.
13:48Vous avez quel âge dans votre tête, là, maintenant ?
13:51Moi, j'ai une trentaine d'années.
13:56C'est vrai.
13:58En tout cas, quand on vous voit, franchement, vous avez l'air plutôt épanouie.
14:03Françoise, vous nous racontez un peu.
14:05Tout ça est loin derrière moi, vous comprenez ?
14:07Tout ça est loin derrière moi.
14:09C'est l'avantage d'avancer dans le temps,
14:12c'est qu'on est moins prisonnier de tous ces désirs qui vous tuent.
14:20Carrément.
14:22La passion, ça tue ?
14:24Ça détruit, ça détruit.
14:26Le désir amoureux, ça détruit ?
14:28Oui, ça détruit, ça rend effectivement stupide,
14:31puisqu'on a le contraire de l'attitude qu'il faut avoir,
14:34c'est l'attitude qu'on a.
14:36Je ne suis pas fâchée d'être débarrassée de tout ça.
14:40Comment ça, débarrassée ? Qu'est-ce que ça veut dire, débarrassée ?
14:44Oui, je suis débarrassée, c'est pour ça que je ris avec vous, maintenant.
14:50Vous arrivez à rire de tout cela, maintenant,
14:53mais pour autant, vous croyez à l'amour ?
14:55Bien sûr, j'y crois, bien sûr, j'y crois,
14:57mais si vous voulez, je suis partagée,
14:59c'est-à-dire que quand on regarde les choses avec le recul,
15:02et qu'on n'est plus tout à fait dans le même état d'esprit,
15:05on trouve dérisoire ces souffrances terribles dans lesquelles on se met.
15:09Je pense qu'à partir d'un certain âge,
15:12beaucoup moins de choses sont possibles, quand même.
15:16Même quand on a 30 ans dans sa tête ?
15:20Écoutez, rendez-vous dans quelques années.
15:25Merci beaucoup, Françoise Hardy.
15:27Merci de vous être confiée avec autant de sourire.
15:30Eh bien, je ne vous remercierai pas de m'avoir tiré les verres du nez.
15:35Et moi, si.
15:37Je vais concocter une petite figurine en scie,
15:40je vais planter des aiguilles dedans.
15:42Merci beaucoup, Françoise.
15:45Pour ne rien manquer sur ma chaîne Inam,
15:47abonnez-vous et activez la cloche.