Le débrief après France-Ukraine

  • il y a 3 mois

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00:00Olivier Giroud est à votre disposition, donc qui veut lui poser la première question ?
00:10Saber Defarge, Téléfoot.
00:15Bonsoir Olivier, question très simple, ça fait quoi d'être centenaire et deuxième meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France ?
00:22Vous connaissez ma réponse, c'est une immense fierté.
00:27J'ai commencé à me connaître aussi, j'étais très ému, très honoré d'avoir ce brassard ce soir.
00:34Le coach m'a fait un joli clin d'œil, un joli cadeau.
00:38Et forcément, cette soirée s'est passée comme j'aurais pu le rêver.
00:48Elle a bien commencé, on a été efficace, j'ai eu plusieurs opportunités.
00:55Je m'en voulais beaucoup de ne pas avoir mis la tête sur le but de Kama.
01:00Mais je pense que, comme les attaquants le disent parfois, je la prends trop bien et le gardien est au-dessus.
01:09Mais ce qui était bien, c'est que je suis resté encore très concentré, j'ai pris ma chance et c'est rentré.
01:17En plus, c'est une situation dans laquelle j'ai rarement l'occasion de me trouver en dehors de la surface,
01:26à pouvoir tenter ma chance.
01:29J'étais content de marquer un but un peu inédit, comme ça.
01:37Olivier, tu as dépassé Michel Platini, maintenant tu ne peux plus te cacher pour Thierry Henry.
01:43J'ai dit que vous me connaissiez, donc ce n'est pas du tout moi de dire que je vais aller dépasser une autre légende du foot qui est Titi.
01:53Je vais y aller étape par étape avec les sélections que j'aurai au fil des prochains mois.
02:02Mais bien sûr que si je reste sur cette même cadence, on m'a dit 10 buts sur les 13 dernières sélections.
02:12Je suis optimiste pour me rapprocher le plus possible de lui.
02:19Maintenant, on verra.
02:22Mais on parle de 9 buts à marquer encore.
02:31Oui Olivier, je suis à votre gauche.
02:35Bonjour Olivier, je vous en prie.
02:37Evidemment, dans un match, on est très concentré sur la performance sportive.
02:41Mais le fait d'avoir dépassé Thierry Henry, d'être arrivé à votre objectif,
02:45parce que ça fait plusieurs mois que vous nous disiez « je veux y arriver, être centenaire, marquer ces buts ».
02:50Est-ce que vous avez pensé un peu à ces moments plus difficiles, à ces moments de joie aussi, tout au long de cette carrière en équipe de France, Olivier ?
03:00Pour vous reprendre, c'est Platini, ce n'est pas Henry que j'ai dépassé.
03:05Lapsus, pas de souci.
03:07Non, écoutez, j'ai ressenti beaucoup de fierté.
03:11Bien sûr, j'ai pensé à Platini quand j'ai marqué.
03:17C'est surtout, encore une fois, l'événement qui fait que c'est encore plus beau.
03:23Comme je l'ai déjà dit, quand j'étais adolescent, l'un de mes joueurs préférés, c'était Shevchenko.
03:31Tout était réuni vraiment pour que ce soit une belle soirée.
03:40Je ne suis pas du genre à trop cogiter, même sur le terrain.
03:46Je ne vais pas penser aux négatifs ou aux moments difficiles.
03:50Quelqu'un de très positif, donc je pense que je ne garde que le meilleur.
03:55Et ça me donne envie encore d'avancer, de vivre de belles soirées comme celle-là.
04:02On va prendre encore deux questions. Julien Will, DNA.
04:06Bonsoir, Olivier. Il y avait une nouvelle animation ce soir.
04:10On est passé du 3-5-2 à un 4-4-2 en Los Angeles.
04:13Qu'est-ce que toi, tu as trouvé que ça a pu apporter sur le plan offensif à l'équipe de France ?
04:19J'ai trouvé qu'on avait beaucoup de solutions, beaucoup d'opportunités de combiner entre les lignes et dans l'axe.
04:28Mais du fait de ne pas avoir deux joueurs de couloir, on a un peu délaissé les côtés.
04:37Surtout un peu le côté droit, où on a eu moins de centre que le côté gauche.
04:44Après, c'est un équilibre. On ne peut pas non plus attaquer tout le match des deux côtés.
04:53Il faut trouver un équilibre.
04:56Je pense que ça a été concluant, satisfaisant.
05:01Beaucoup de motifs de satisfaction avec ces buts, ces occasions.
05:07Après, on prend ce but sur une frappe lointaine, une très belle chevauche de l'Ukrainien.
05:13On aurait pu l'éviter, mais ce qui est bien, c'est qu'après, on s'est vite ressaisis.
05:18On en a mis trois autres.
05:20Beaucoup de positifs, mais vous nous connaissez. Dans les bons moments, on ne va pas non plus s'enflammer.
05:26Ce sera un tout autre match ce week-end, donc on est prévenus.
05:31Je pense qu'aussi défensivement, il faut qu'on réajuste certaines choses.
05:36Il ne faut pas laisser sortir l'adversaire aussi facilement que ça, quelques fois.
05:43Ce sera peut-être à travailler, mais on ne va pas faire la fine bouche.
05:49On est très heureux ce soir.
05:51Est-ce qu'il y a une dernière question pour Olivier ?
05:54Oui.
05:59Bonjour Olivier, Antoine Grenier, RFI.
06:01On vous a vu à votre sortie du terrain, échanger un peu avec Didier Deschamps.
06:06Quelle a été la teneur de vos propos ?
06:09Et surtout, quelle est la part de Didier Deschamps dans votre réussite globale ?
06:19Figurez-vous que le coach m'a reproché de ne pas avoir mis le troisième sur le corner.
06:24Il est exigeant avec moi et tous ses joueurs.
06:30C'est quelqu'un de très protecteur, qui est beaucoup dans l'affectif, la communication.
06:39Quand il y a quelque chose qui ne va pas, il le dit.
06:42C'est transparent, c'est front du collier.
06:44Et quand il fait des choses bien, il n'a pas non plus tant censé,
06:49mais il a des petites attentions qui font plaisir.
06:53Dans son management, j'ai découvert une personne qui m'a fait confiance,
07:04qui m'a toujours soutenu.
07:06J'essaie de lui rendre sur le terrain.
07:10S'il est encore là aujourd'hui, c'est un bon sélectionneur.
07:17Merci Olivier.
07:23On va commencer tout de suite avec Didier Deschamps.
07:28On rentre tout de suite à Clairefontaine.
07:31Juste avant que vous commencez, pour vous annoncer que j'ai rappelé Kurt Zuma,
07:37qui nous rejoindra demain matin.
07:42Vous voulez savoir la raison ?
07:44Il y a un petit problème, un petit souci avec Daio, un mécano,
07:50qui ne s'est pas bien senti à la mi-temps.
07:55Donc au cas où, puisqu'après avec les problèmes que peuvent engendrer
08:00le protocole, le test et tout ce qui va avec,
08:04Kurt nous rejoindra demain en début d'après-midi.
08:08Également, pour préciser, Ferland Mendy et Adrien Rabiot,
08:12qui arrivent aussi demain.
08:14Le groupe sera au complet.
08:16Qui veut poser la première question ?
08:18Didier Deschamps, Dominique Sévrac, parisien.
08:21Bonsoir Didier.
08:22Est-ce que c'est une soirée parfaite ?
08:24On a oublié le souci au pas mécano,
08:26mais est-ce que ça ressemble à une soirée parfaite ?
08:29Je ne sais pas ce que c'est la perfection,
08:31mais en tous les cas, c'est une très belle soirée pour nous.
08:34Je ne veux pas enlever le mérite à mes joueurs
08:36d'avoir eu autant d'occasions, d'avoir marqué sept buts.
08:41Évidemment, mon ami Shevchenko avait quelques problèmes
08:45pour préparer ce match-là,
08:47mais ce n'est pas pour autant qu'il faut minimiser
08:49ce qu'on a bien fait.
08:51Les onze qui ont débuté, ceux qui sont rentrés aussi,
08:54c'est une belle soirée.
08:56Les joueurs ont pris beaucoup de plaisir
08:59avec un bon état d'esprit,
09:01qui est essentiel pour moi.
09:03Et entre ceux qui ont débuté,
09:05les plus anciens,
09:07il y a un bon amalgame.
09:10Il faut apprécier, savourer,
09:12ne pas se croire plus beau qu'on est non plus,
09:15mais ne pas minimiser non plus
09:17ce qu'on vient de réaliser ce soir.
09:30Bonsoir Didier, Alexandre Carré pour Binsport.
09:34Juste un petit mot sur Oupa Meccano.
09:37Il n'a joué que 45 minutes ce soir,
09:39mais c'était sa troisième titularisation d'affilée.
09:41Qu'est-ce qui vous plaît dans son profil
09:43et comment vous jugez sa progression
09:45sur ces trois matchs-là ?
09:48Sur les deux premiers,
09:50forcément c'est nouveau pour lui.
09:53Je lui ai reparlé en début de semaine
09:57pour qu'il soit un peu plus dans la sérénité.
10:01C'est quelque chose de nouveau.
10:03Aujourd'hui, il a mieux maîtrisé.
10:06Après, c'est quelqu'un qui est très bon dans le duel,
10:09qui va vite et qui a une aisance technique
10:12d'un très bon niveau,
10:15même si ça n'a pas été le cas.
10:17Il n'a pas montré ça sur les deux derniers matchs,
10:20mais c'est surtout lié au fait de venir là,
10:25qu'on n'y ait pas espéré et qu'on joue.
10:29Ce n'est pas toujours évident.
10:34Il y a d'autres défenseurs,
10:36mais il fait partie aujourd'hui.
10:38Il a un potentiel qui est très intéressant.
10:45Bonsoir Didier.
10:46Bonsoir.
10:47Emmanuel Gaugin de l'équipe.
10:49Est-ce que vous comprenez le désarroi d'Andreï Shevchenko,
10:52qui avait ici-même hier son immense respect
10:55pour votre travail de sélectionneur,
10:58mais qui a dû, en raison des 14 forfaits,
11:00aligner une équipe extrêmement rajeunie ?
11:04Oui, je comprends les difficultés qu'il a eues.
11:09Déjà avant, puisqu'il a eu les neuf joueurs de Donetsk
11:13qui n'ont pas pu se déplacer.
11:16Évidemment que ça a compliqué la préparation de son match,
11:21plus les tests positifs qu'il a eus en début de semaine.
11:26Oui, j'en ai bien conscience.
11:28On en a parlé après,
11:30mais aujourd'hui, on doit gérer des situations compliquées.
11:35On n'a pas toujours les réponses.
11:37Nous aussi, même si on n'a eu qu'un joueur,
11:39c'est Léo Dubois.
11:43C'est difficile, très difficile.
11:51Il faut faire avec, il faut s'adapter du mieux possible.
11:55Évidemment, il savait que ça allait être compliqué contre nous.
11:58En ayant des joueurs en moins,
12:00forcément, ça devient beaucoup plus difficile.
12:04Même s'il va récupérer tous ses joueurs
12:07pour le match le plus important pour lui,
12:09qui est samedi, lorsqu'il recevra l'Allemagne.
12:14Bonsoir Didier, Vincent Romain à Sud-Ouest.
12:16Est-ce que vous pouvez nous expliquer
12:18ce qui a motivé votre choix d'aligner un milieu en Lausange ce soir
12:21et ce qui vous a convaincu dans cette animation ?
12:27Je pensais que vous aviez compris
12:30par rapport à ce que j'avais dit depuis lundi.
12:35Après, c'est par rapport aux onze que je voulais faire débuter
12:39pour qu'ils se retrouvent dans la meilleure position.
12:42Et puis, je me retrouve retrouvé ce triangle d'attaque
12:46qui est toujours intéressant
12:48parce qu'il permet de créer du danger pour l'adversaire.
12:53C'est un autre système,
12:55mais à partir du moment où j'ai les joueurs pour le faire.
13:00C'est différent de ce que j'ai fait le mois dernier,
13:04mais c'est ce que je vous ai annoncé en septembre.
13:09Je profiterai jusqu'au mois de novembre
13:12pour sortir de ce qu'on a l'habitude de faire.
13:17Aujourd'hui, ça a bien marché,
13:19mais ce n'est pas parce que ça aurait moins bien marché
13:22que je ne vais pas le refaire.
13:25Et ce n'est pas pour autant que j'ai abandonné la défense à trois.
13:30C'est un choix que je fais et je sais pourquoi je le fais.
13:33Après, on a eu vraiment peu de temps pour le travailler,
13:37mais j'ai les joueurs qui sont dans leur registre.
13:40Après l'animation, on a mis une petite dizaine de minutes
13:44pour avoir un petit peu de repères.
13:46Et puis après, la machine a été lancée,
13:49avec des options différentes,
13:51mais ça permet d'avoir une bonne maîtrise.
13:54Et surtout, ce qui est le plus important à mes yeux,
13:57c'est d'être dangereux, d'avoir beaucoup d'occasions.
14:00Ce soir, on en a eu beaucoup.
14:02On a marqué sept buts, mais on aurait pu en marquer d'autres.
14:05C'est surtout mon objectif quand je choisis un système.
14:08C'est pour créer des problèmes à l'adversaire.
14:15Bonsoir Didier, Damien Degord, l'équipe.
14:18Ce soir, tu as ta 103e sélection.
14:20Tu égales ton record de sélection en tant que joueur.
14:23Est-ce que c'est quelque chose que tu aurais pu imaginer
14:26quand tu es arrivé à la tête de l'équipe de France en 2012
14:29et c'est quelque chose qui te guide finalement
14:32à toujours dépasser, aller plus loin, plus haut ?
14:35Imaginez, quand je suis venu,
14:37j'espérais faire la plus longue route possible.
14:40De là à penser qu'on allait faire ce parcours-là,
14:43ce que vous savez qu'on a réussi à obtenir,
14:46c'est différent.
14:48J'en suis fier, bien évidemment.
14:50C'est différent par rapport à ce que j'ai connu en tant que joueur.
14:53Parce que quand j'étais joueur dans ma première vie,
14:56c'était surtout mon mérite par rapport à ce que je faisais.
14:59Là, ce n'est pas minimiser ce que je fais avec mon staff,
15:02mais c'est la réalité. Je le dois à mes joueurs.
15:04C'est de part ce qu'ils font, ce qu'ils ont réalisé,
15:07moi et mon staff avec eux, mais c'est à travers eux.
15:11La seule chose, c'est que j'ai un avantage
15:14dans cette deuxième vie de sélectionnaire.
15:17Je ne suis pas limité par l'âge.
15:19Même si je sais que chaque jour,
15:21je me rapproche un peu plus de la dernière sélection,
15:24je ne me retourne pas.
15:26Je sais ce qu'on a fait,
15:28mais je sais qu'on a encore de belles choses
15:31à aller chercher avec les joueurs.
15:34Et quand je vois, à chaque fois,
15:37cet état d'esprit-là entre les jeunes,
15:40les plus expérimentés,
15:42c'est quelque chose qui me fait plaisir.
15:45Le compteur augmente,
15:47comme le compteur des joueurs aussi.
15:50Avec Olivier, 60e, deux buts de plus.
15:53Forcément, lorsqu'il y a à peu près
15:56dix matchs internationaux dans la saison,
15:59quand on va loin dans les grandes compétitions,
16:02le compteur augmente plus vite.
16:06Oui, c'est une fierté personnelle,
16:09mais sincèrement, je vous l'ai déjà dit,
16:12je ne suis pas là pour moi.
16:14Je ne suis pas là pour faire rigoler,
16:17pour m'amuser, j'ai envie de réussir.
16:20Mais cette réussite,
16:22elle passe par ceux qui sont sur le terrain,
16:25ce sont les joueurs.
16:27C'est grâce à eux.
16:29On va prendre rapidement les deux dernières questions.
16:32Oui Didier, juste comment vous avez vécu
16:35la formidable soirée d'Olivier Giroud ?
16:38Est-ce que vous avez préféré le premier but magnifique
16:41ou le deuxième de la tête
16:43qui vous permet de dépasser Michel Platini ?
16:46Le premier est fantastique.
16:48D'où je suis positionné,
16:50je vois bien la trajectoire.
16:52Je suis très content pour Olivier,
16:54au-delà que ce soit sa 60e sélection,
16:57même s'il n'a pas marqué des buts à chaque fois,
17:00c'est très important pour cette équipe de France.
17:03Il fait partie des joueurs
17:05qui ont commencé l'aventure en 2012 avec moi.
17:08Il a toujours cette envie,
17:10cette volonté, ce caractère.
17:13Bravo à lui.
17:15C'est pour ça aussi
17:17que je lui ai octroyé le brassard ce soir.
17:21C'est peut-être quelque chose de symbolique,
17:24mais je sais que c'est important pour lui.
17:27Voilà, c'est fait.
17:29Je ne vais pas lui faire de cadeau comme à d'autres.
17:32Il le sait bien,
17:34mais à lui de faire et de continuer comme ça.
17:37Mathis Desprez, Le Figaro.
17:39Bonsoir Didier.
17:41Quel avis tu portes sur Eduardo Camavinga,
17:43sa prestation de ce soir ?
17:45Est-ce qu'il va commencer à être difficile
17:47à sortir de l'équipe ?
17:49Je n'ai pas spécialement l'envie
17:51de le sortir non plus du groupe.
17:53Après de l'équipe, on verra.
17:55Il est jeune, je l'ai géré aussi
17:57et il va enchaîner des matchs
17:59tous les trois jours.
18:01Là, on en a d'autres.
18:03Bravo à lui.
18:05C'est un jeune joueur
18:07qui a énormément de qualité,
18:09de facilité.
18:11Il a eu le bonheur
18:13pour sa première sélection
18:15en tant que titulaire
18:17de marquer ce but-là.
18:19Après, je ne sais pas
18:21parce qu'il n'a pas encore 18 ans
18:23que je vais dire que c'est un jeune.
18:25C'est le mois dernier
18:27et je le reprends aujourd'hui.
18:29Si je le fais jouer,
18:31parce que j'estime qu'il est capable
18:33après à lui de démontrer sur le terrain,
18:35il ne faut pas en demander trop aussi,
18:37mais il est là.
18:39Je vous avoue, il le sait bien
18:41et vous le savez aussi,
18:43au milieu de terrain,
18:45il y a énormément de concurrence
18:47mais ce n'est pas les autres et lui.
18:49C'est lui avec les autres
18:51et j'aurai des choix.
18:53Il y a encore de la route
18:55mais il est capable de faire
18:57de très très belles choses.
18:59Merci.
19:01On se retrouve en visioconférence
19:03pour ceux qui pourront assister.
19:05Vous pouvez la suivre.
19:07De toute façon, demain à 16h,
19:09nous on sera à Clairefontaine.
19:11A samedi sinon.

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