Avant l'entrée en matière des Bleus à la Coupe du Monde 2018 en Russie face à l'Australie à Kazan (samedi à 12h, TF1), Hugo Lloris, le capitaine de l'Equipe de France, s'est confié longuement face caméra.
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00:00 Les deux premières semaines, c'était pour faire du volume, pour travailler physiquement
00:12 et puis pour reprendre les repères collectivement dans les séances collectives.
00:17 Et la troisième semaine, c'est pour faire du jus, pour faire un peu en explosivité
00:22 afin d'être prêt pour ce match d'ouverture.
00:25 Oui, mentalement, physiquement, je pense que tout a été revu.
00:32 Il y a eu également des bonnes choses dans les matchs de préparation, il y en a eu des
00:36 moins bonnes, mais on est là pour travailler, pour avancer.
00:39 Le principal, c'est d'être prêt afin de gagner ce premier match d'ouverture qui
00:47 s'annonce très important pour la suite.
00:48 On a un peu moins d'expérience que sur les éditions précédentes, mais il y a du talent,
00:56 il y a de la fraîcheur, d'enthousiasme.
00:58 Je pense que tout le monde a envie que ça commence, donc il y a une petite forme d'impatience
01:04 qui s'installe, mais on continue de bien travailler et de bien préparer l'Australie.
01:10 Avant tout, il faut penser à travailler ensemble pour l'équipe.
01:16 Être un groupe de 23, tout le monde aura son importance, qu'il soit sur le terrain
01:22 ou non.
01:23 Un regard, un mot dans les sens d'entraînement, d'être toujours prêt afin d'aider l'équipe.
01:33 Ensuite, je pense que l'enthousiasme, la fraîcheur, l'explosivité, parce qu'on a des joueurs
01:39 assez explosifs devant.
01:40 Il va falloir s'appuyer également sur un socle très solide, ne pas prendre beaucoup
01:45 de buts.
01:46 Ça nous laisse plus de chances de gagner les matchs.
01:48 Tout ça, c'est un travail d'ensemble, de garder un bon équilibre.
01:51 Après, je pense qu'on a un potentiel vraiment intéressant.
01:56 Il va falloir l'exploiter durant cette compétition.
01:58 Oui, on a un peu plus d'expérience.
02:02 On arrive en fin de saison, il faut redémarrer une préparation, donc on la gère également.
02:12 On a souvent l'habitude de dire que le plus important, c'est d'être prêt le jour J.
02:19 Les matchs de préparation pour se remettre en jambe, pour trouver des repères d'automatisme
02:25 avec ses partenaires.
02:26 Après, comme tous mes coéquipiers, on a hâte que ça commence, d'affronter les meilleures
02:34 équipes au monde et d'aller le plus loin possible.
02:36 Plus jeune, on avait besoin de se sentir bien très vite, très tôt dans la préparation.
02:43 Avec de l'expérience, on sait que ça ne sert à rien d'être prêt avant ni après.
02:50 C'est pour le premier match et également monter en puissance à travers la compétition.
02:58 Mais après, la compétition laisse place à cette agressivité, à cette envie de se
03:09 surpasser.
03:10 Et surtout avec ce sentiment de gagne.
03:15 On a tous envie de gagner tous les matchs, quel que soit l'adversaire en face.
03:20 C'est un grand événement, il faut en profiter au maximum, donner du plaisir aux supporters
03:27 de l'équipe de France et prendre du plaisir tous ensemble.
03:30 Ce ne sera pas toujours facile, il y aura des moments difficiles.
03:34 C'est là où il faudra montrer notre équipe, notre collectif.
03:40 Dans les moments un peu plus difficiles, on aura besoin de tout le monde.
03:48 Oui, je profite de chaque moment.
03:51 Ce premier match s'annonce très difficile, il n'y a pas de match facile à ce niveau-là.
04:00 Il faut bien l'avoir en tête, parce que d'entrée, il va y avoir de l'impact.
04:05 Ils ont leurs propres caractéristiques, avec un jeu assez direct, un peu britannique.
04:14 Il va falloir être bien présent dans les duels, et après bien utiliser le ballon
04:18 et commencer à le faire.
04:20 Oui, la France est peut-être favorite de ce groupe, mais à ce niveau-là, pour se
04:29 donner les chances de gagner, il faut tout mettre en œuvre.
04:34 Il faut être à 100% dans nos têtes, dans nos jambes, et être prêt à faire les efforts
04:40 tous ensemble.
04:41 Je peux également m'appuyer sur des anciens.
04:46 Je connais des joueurs comme Steve Mandanda, Raphaël Varane, Blaise Matuidi, Olivier
04:53 Giroud.
04:54 Il y en a d'autres également.
04:56 Chacun a un rôle et chacun a son importance au sein de l'équipe.
05:01 Ça ne se résume pas à un seul joueur.
05:04 C'est de communiquer, d'échanger avec ses partenaires, que ce soit à propos du terrain,
05:16 de l'équipe ou que ce soit pour autre chose.
05:18 L'important, c'est que tout le monde se sente bien.
05:21 Je crois que le staff essaie de nous mettre dans les meilleures conditions possibles,
05:26 afin de bien préparer les rencontres.
05:28 Ensuite, on a un devoir d'exemplarité, sûr, en dehors.
05:34 On a un rôle également de leadership aux entraînements et surtout pendant les matchs.
05:42 C'est ce qui est le plus beau pour un footballeur.
05:47 D'une part, de jouer pour son pays, mais en plus de le représenter lors d'une édition
05:51 de Coupe du Monde.
05:52 On le sait, ça a lieu tous les quatre ans.
05:54 On ne sait pas si demain l'occasion se représentera.
05:59 Il faut profiter au maximum.
06:00 Pas perdre d'énergie avec ce qui se passe autour, mais bien se concentrer et vivre cette
06:07 expérience à fond ensemble.
06:09 Il faut le vivre individuellement, mais surtout à travers le collectif et l'équipe, pour
06:16 prendre un maximum de plaisir.
06:18 [Musique]
06:23 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org