Pour la deuxième saison consécutive, les lionnes du stade bordelais sont championnes de France ! Un titre qu'elles viennent fêter dans les studios de 100%UBB avec une partie du staff. Un titre qui consacre plusieurs années de travail pour structurer le club bordelais.
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00:00Je vous précise que l'émission est filmée et que vous la retrouverez donc sur France Bleu.fr.
00:20Je salue Annaëlle Dehé qui est avec nous. Bonsoir Annaëlle.
00:24Bonsoir.
00:25Merci beaucoup d'être là. Fabio Laforteza également et Gabriel Simst.
00:30Je le prononce bien Gabriel ? Non, je l'ai mangé.
00:32Bonjour.
00:33Merci à toutes les trois d'avoir interrompu quelques instants, une petite entente de minutes,
00:38la célébration de ce deuxième titre de championne de France avec votre manager François Rattier.
00:43Salut François.
00:44Bonsoir.
00:45Et le préparateur physique Frédéric Ouraba.
00:47Bonsoir Dominique.
00:48Bonsoir à tous.
00:49Frédéric qui est mis à genoux par le titre célébré depuis samedi.
00:54En tous les cas je vois que vous êtes nettement mieux organisé que l'année dernière.
00:58Parce que l'année dernière le bouclier était arrivé en deux morceaux.
01:01Là c'est beaucoup mieux.
01:03Il y a un diable pour le transporter.
01:05Il est en parfait état.
01:07Et François et Frédéric vont le soulever pour qu'on le voit un tout petit peu ce bouclier.
01:13S'il vous plaît messieurs.
01:14Ça y est, il y a la culture de la victoire Annaëlle Dehé maintenant.
01:17Donc tout est bien organisé.
01:19Je ne sais pas si on a la culture de la victoire.
01:21Mais au moins on a l'expérience et on a appris de nos erreurs de l'année dernière.
01:24Donc on a investi.
01:26Donc vous avez investi dans un diable pour transporter ce bouclier.
01:29Cette deuxième victoire, deuxième titre de championne de France consécutif.
01:34Pour vous Annaëlle qui est internationale française et pilier au stade Bordelais depuis quelques temps déjà.
01:42Il y a eu un très beau tweet d'Elsa Perras qui a dit
01:45qu'est-ce qu'on peut faire du mieux que le meilleur jour de sa vie ?
01:49C'est revivre le meilleur jour de sa vie.
01:51Est-ce que vous avez revécu le meilleur jour de votre vie aussi ?
01:54Je pense qu'on a toutes eu des étoiles dans les yeux.
01:57Personnellement j'ai eu du mal à croire qu'on avait encore gagné.
02:00À la fin du match j'étais en mode c'est pas possible.
02:03C'est juste un rêve qui se réitère.
02:06Donc c'est juste encore un vrai rêve.
02:09Encore une semaine et la semaine prochaine on va vraiment réaliser qu'on a vraiment gagné ce titre.
02:14Pourtant on pourrait dire que vous n'êtes peut-être pas tellement inquiétée.
02:22Tout au long de cette saison vous avez marché sur le rugby français.
02:26Il y a le manager qui secoue la tête donc on va le prendre à prévé.
02:29Vous avez marché me semble-t-il sur le rugby français.
02:31Sur le championnat en tous les cas il n'y a qu'une seule défaite sur la saison régulière et sur les phases finales.
02:39C'était un peu notre état d'esprit je crois l'année dernière et cette année.
02:43La sérénité. Je pense qu'on a de plus en plus confiance dans nos capacités et nos ressources.
02:50On l'a exprimé dans toute la saison comme vous l'avez dit.
02:55Jusqu'à la fin on est très fiers.
02:57Donc il n'y a pas eu d'inquiétude ?
02:59C'est sûr qu'il y a eu certaines inquiétudes et certains doutes.
03:04Pendant certaines périodes de doutes et en finale bien entendu on était mené à un certain point.
03:10Donc bien entendu qu'il y a de l'inquiétude.
03:12Mais on a un groupe de feu.
03:17C'est là-dessus qu'on bâtit.
03:19Je pense que c'est pérint aussi.
03:21Ça va se poursuivre pour la suite aussi.
03:25J'espère évidemment que ça va continuer.
03:27Quelques mots quand même de François Rattier, le manager.
03:31Merci de prendre le micro un tout petit peu plus près de toi François.
03:34Quand je dis qu'il n'y a pas eu d'inquiétude parce que les Lyonnes ont marché sur le rugby français toute la saison,
03:40j'ai vu la tête secouer un peu.
03:42Non mais ce n'est pas de l'inquiétude.
03:44Marcher sur le rugby français c'est quand même assez présomptueux.
03:48On a beaucoup beaucoup travaillé.
03:50Ce qui fait que ça nous a donné la possibilité d'avoir notre destin en main.
03:55On n'a pas marché sur le championnat.
03:57Elles ont beaucoup travaillé.
04:00C'est la juste récompense d'un travail.
04:02Ce n'était pas fait d'avance.
04:04Une seule défaite sur toute une saison.
04:06J'entends la modestie et j'entends le travail évidemment.
04:09Mais s'il ne s'est pas marché sur le rugby français...
04:12On a eu des bons résultats.
04:18Là effectivement c'est de la modestie et de l'effort au niveau de la com' le manager.
04:23Dans notre sport il faut garder un peu d'humilité quand même.
04:26Parce que c'est un sport de combat.
04:28On marche, on marche.
04:30Il faut aller chercher tout ça.
04:32C'est dur.
04:34Tant mieux que si ça fonctionnait.
04:36Je suis très heureux pour les filles.
04:38Encore une fois elles n'ont que ce qu'elles méritent.
04:40Il y a eu une inquiétude de ton côté en tant que manager.
04:44Quand on fait toute une saison régulière sans aucune défaite.
04:47Et que le dernier match avant les phases finales.
04:50C'est la réception de Lille.
04:52En plus à la maison il y a eu une défaite de deux points.
04:55On bascule dans une dynamique qui ne va pas être bonne pour les phases finales.
04:58C'est paradoxal.
05:00C'était un moment charnière où on venait de récupérer nos internationales françaises.
05:04Qui venaient de passer un tournoi, une semaine de vacances.
05:08Les internationales canadiennes qui étaient en compétition.
05:11Donc on ne peut pas dire qu'on avait l'équipe type.
05:14Ça n'excuse pas et ça ne nous a pas fait plaisir de perdre contre Lille.
05:18Qui sont venues elles chercher leur qualif.
05:21Mais on était moins inquiète que si on avait eu notre équipe complète à ce moment-là.
05:28Et si cette défaite avait été utile ?
05:31Bien sûr. Les défaites sont toujours utiles.
05:34Il ne faut pas qu'il y en ait trop par contre.
05:36Non mais là une ça va.
05:38Je prends.
05:40On a gagné en Coupe de France aussi.
05:42On va se nourrir de tout ça pour rebondir.
05:44Moi je me souviens très bien.
05:46François parce que c'était ta première année au club.
05:48Tu étais venu ici présenter ta façon de voir le rugby au féminin après plusieurs années au Canada.
05:54Et j'avais dit mais comment on peut faire mieux quand on arrive comme manager dans un club qui est déjà champion de France.
05:59C'était gagner la Coupe de France.
06:00Oui c'était faire un doublé.
06:02C'est passé à deux doigts.
06:05Oui mais pour le coup vraiment à deux doigts.
06:07Puisque je pense qu'on a fait tomber un ballon au dernier moment en Coupe de France.
06:11Franchement si on avait fait un doublé ça aurait été une consécration aussi pour tout un groupe de jeunes joueuses qui jouent moins avec l'élite.
06:21Mais qui auraient pu aller chercher ce trophée.
06:23Là ça aurait été vraiment le top top.
06:25Mais on est très content.
06:27J'espère.
06:29Ça va être compliqué.
06:31Le bouclier des Lyon du Stade Bordelais dans le suyau de 100% UBB jusqu'à 18h40.
06:36Avec Fabiola Forteza, Anna Eldé, Gabriel Simft et Frédéric Courabas le préparateur physique que l'on va entendre.
06:43Et également le manager François Rattier.
06:45Comme je n'ai qu'une parole on va boire un petit verre.
06:49Je ne pense pas que vous soyez trop déshydraté.
06:54On vient de surfer sur la vague toute l'après-midi.
06:58Je retire tous mes propos.
07:01Tout cela à consommer avec modération évidemment.
07:07A votre service sur France Bleu Gironde le magazine de votre quotidien Nicolas Fauveau.
07:12C'est l'animal qui tue le plus d'êtres humains avec 800 000 morts chaque année contre 6 pour les requins.
07:17Les moustiques sont de retour en force.
07:19Quels sont vos trucs pour les éliminer ?
07:21Et à 9h30 coup de zoom sur l'entretien de votre bicyclette à l'occasion de la fête du vélo qui se déroule samedi prochain à Bordeaux.
07:28A votre service sur France Bleu Gironde demain dès 9h.
07:32Du 27 au 30 juillet, Festival Tempo Latino à Vic-Fez-en-Sac dans le Gers.
07:38Trois jours et nuits de fêtes dans et autour des arènes avec parmi les têtes d'affiches Bernard Lavillier.
07:43Groupe au compagne Segundo.
07:46Lila Dance.
07:52Des stages de musique, de danse, des animations.
07:55C'est Tempo Latino du 27 au 30 juillet avec France Bleu Gironde.
07:59TempoLatino.com
08:10100% UBB avec les Lyon du stade Bordelais qui viennent fêter leur deuxième titre de championne de France.
08:16Un titre conquis contre l'ASM Romagna, Clermont-Ferrand.
08:21C'était à Bourgogne à lieu samedi en fin d'après-midi.
08:24Un match que vous devez pouvoir voir en replay sur France 4 si vous le souhaitez.
08:28Nos confrères de France 4 diffusaient ce match.
08:32Avec nous, trois joueuses des Lyon du stade Bordelais.
08:36On a des avants.
08:38Il faut dire que les avants ont fait un travail absolument remarquable au cours de ce match.
08:45François Rattier, le manager, tu ne vas pas me contredire sur le boulot des filles à l'avant.
08:52Notamment, il y a eu un énorme job.
08:55À un moment donné, l'ASM Romagna a pris deux points d'avance.
08:59On a senti que le match pouvait basculer.
09:02Les avants ont parlé.
09:04Le rugby commence toujours devant.
09:06Nous, on a la chance d'avoir un paquet d'avant extraordinaire.
09:11Une mêlée extraordinaire.
09:13Et des joueuses extrêmement dynamiques.
09:15Peut-être moins lourdes que Clermont.
09:17Mais beaucoup plus dynamiques.
09:19Je pense que c'est ça qui a fait la différence.
09:21Grâce aussi à leur préparation physique.
09:23Analyse technico-tactique d'Anaëlle Day, qui n'a pas l'air d'être tout à fait d'accord avec son manager.
09:28Moins lourde, je ne suis pas sûre François.
09:31Au poids de la première ligne et de la deuxième, je ne suis pas sûre.
09:34Les Lyon l'emportent sur l'ASM Romagna.
09:37Ça doit être kiff-kiff.
09:39Ça doit se tenir à pas grand-chose.
09:41Vous avez senti que c'est aux avant d'avoir fait le boulot à un moment donné, Anaëlle ?
09:48Je pense que c'est un match qui s'est joué devant comme derrière.
09:52Notre ligne de 3 quarts a très bien joué aussi.
09:55On a pu voir des essais de 3 quarts.
09:57Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas marqué.
09:59Ça fait toujours plaisir.
10:01Il y a eu aussi pas mal de jeux avec des offloads.
10:06Il y a eu des avant des 3 quarts qui étaient concernés.
10:09Je pense que c'était un match équilibré.
10:13Que ce soit deux lignes devant ou derrière.
10:15C'était un beau match.
10:17Il me semble même avoir vu Asiak Alphaoui s'envoler comme une 3 quarts sur le premier essai.
10:23Elle a pris des cours de plongeon à l'école.
10:29On va essayer un peu en français avec Gabriel Sanz.
10:32Il y a une belle délégation canadienne parmi les Lyon du Stade Bordelais.
10:36Merci d'essayer en français, Gabriel.
10:40Le sentiment avec ce deuxième titre de championne de France,
10:45qui avait beaucoup joué au Canada, c'est différent ?
10:49Cette saveur de titre et le rugby ?
10:53En France ?
10:55Championne de France.
10:57J'aime parler un peu français.
11:00J'adore la France.
11:02J'adore la fille.
11:06Et voilà.
11:10Fabiola, vous êtes canadienne.
11:13Vous accompagnez l'intégration de Gabriel dans cette belle aventure.
11:17Oui, tout à fait.
11:19Vous êtes canadienne francophone.
11:22Gabriel vient du côté anglophone.
11:24Exactement.
11:25Elle vient de Saskatchewan.
11:27On est 4 Québécoises dans l'équipe des Lyon.
11:32On vit ensemble.
11:34Toutes les Canadiennes vivent ensemble.
11:36D'accord.
11:39Il y a une colloque de Canadiennes des Lyon du Stade Bordelais.
11:43Exact.
11:44Ça doit être pancake tous les matins.
11:48Oui, souvent.
11:51Avec sirop d'érable, bien entendu.
11:53C'est une maison qu'on appelle le manoir.
12:00On est 4 Canadiennes.
12:03On a du plaisir à vivre ensemble.
12:08Le fait qu'on soit amis à l'extérieur,
12:12parce qu'on est amis en dehors du rugby,
12:21et qu'on est coéquipières dans l'équipe canadienne,
12:25ça renforce les liens.
12:28Pour un manager, François Rattier,
12:30qui a entraîné le Canada pendant de nombreuses années,
12:33ce type de situation,
12:354 joueuses en cohésion 24H,
12:38c'est du pain béni, j'imagine ?
12:41Oui, absolument.
12:42Elles se connaissent par cœur.
12:44En sport collectif, c'est un avantage.
12:47François Rattier commence à être au bout.
12:51On va donner le relais à Frédéric Couraba,
12:54le préparateur physique.
12:57Il a oeuvré largement pour ce type de Champion de France.
13:01Tu veux bien prendre le siège de François ?
13:04C'est bien carrément !
13:06Frédéric va revenir sur ce type de Champion de France.
13:11On s'est parlé avant la finale,
13:13si il n'y a pas de blessés,
13:16si l'effectif est au complet,
13:17parce que c'était le cas quasiment pour la finale,
13:20c'est que tout le boulot a été bien fait
13:22dans la préparation physique ?
13:24Oui, s'il n'y a pas de blessés.
13:25Après, comme je te le dis à chaque fois Dominique,
13:27et tu me le rappelles,
13:28je te dis que le risque zéro n'existe pas.
13:30Les incidences de blessures sont là.
13:32Elles sont toujours au coin de la porte
13:34entre les sollicitations internationales qu'on nous fie en club
13:37parce que je les pousse et on les pousse assez fort
13:39pour harmoniser finalement toute notre équipe
13:42pour qu'en fin de saison,
13:44quand on arrive sur les matchs importants,
13:46tout le monde puisse performer au meilleur de sa forme.
13:49Ça, c'est le but à chaque fois,
13:51c'est d'avoir une vision qui est assez globale
13:53sur une finalité
13:54et d'y mettre des détails au fur et à mesure.
13:56Avec un emploi du temps qui n'est jamais compliqué,
13:59rappelons-le pour ce rugby au féminin.
14:01Et là, on lance l'appel sur tout le monde économique girondin
14:06de venir dans le rugby au féminin
14:08parce qu'elles ont pour la plupart une double vie
14:12avec des études, des emplois
14:14et en plus l'exigence du sport de haut niveau.
14:16Oui, et surtout que tous ces gens-là
14:18qui peuvent nous rejoindre
14:19peuvent retrouver des valeurs
14:20et peuvent retrouver des valeurs d'entreprise
14:22ou en tout cas des valeurs humaines
14:24qu'elles transportent avec elles à chaque fois.
14:26Des valeurs de dépassement, de solidarité,
14:28d'abnégation, de don de soi.
14:30C'est quand même du positif et de belles vertus.
14:34Donc, c'est important d'être beaucoup,
14:37d'être soudé, d'être solidaire
14:39pour pouvoir soutenir tout ce projet
14:41pour aller encore plus loin
14:42et les élever au plus haut possible
14:44et rattraper un petit peu, combler ce gap
14:46qu'il existe avec le monde masculin.
14:48Parce que c'est important d'avoir une égalité
14:50ou en tout cas une équité
14:52sur tous ces efforts-là.
15:04En tous les cas, je peux vous dire
15:05qu'on sent la cohésion de groupe
15:07dans le studio de 100% UBB.
15:09Anna Eldé, il y a eu des mots très touchants
15:11de la capitaine Agathe Socha
15:13à la fin du match chez nos confrères de France 4
15:16où elle avait énormément d'émotions
15:19en disant on fait des trucs de dingue avec ce groupe,
15:21on se retrouve, on s'entraîne le soir.
15:23Manifestement, on part faire du camping le week-end,
15:26dormir sous la tente, etc.
15:28Manifestement, il y a eu une cohésion de groupe.
15:30Elle était hyper touchée.
15:32Vous pouvez arriver à nous faire toucher
15:34le fonctionnement de ce groupe ?
15:36A quel point vous êtes si bien toutes ensemble ?
15:39Je pense qu'on est avant tout une bande de potes
15:42et ça se ressent sur le terrain.
15:44Quand elles jouent contre nous,
15:46elles disent que ça se voit qu'on est soudés,
15:49qu'il y en a une qui part à la guerre
15:51et qu'il y a les 15 autres derrière qui suivent.
15:53Je pense que notre secret, c'est d'être des potes
15:56et que s'il y a un souci, on se le dit
15:58et on passe à autre chose après.
16:00Mais ça, ça ne se fabrique pas ?
16:02C'est quelque chose de très fragile,
16:04l'équilibre d'un vestiaire.
16:06C'est vraiment une communication permanente entre vous ?
16:08En fait, dès qu'il y a un petit couac,
16:10on essaie de communiquer, de parler
16:12et on le résoud assez vite pour éviter
16:14que ça prenne des ampleurs démesurées.
16:19Je pense que c'est ça qui fait la force de notre collectif,
16:22c'est que le moindre truc, on en parle
16:24et après on passe à autre chose.
16:26Du coup, c'est plus facile
16:28et au moins, on vit bien,
16:30on s'aime bien et puis voilà !
16:32C'est quelque chose que vous faites toujours avec le staff
16:35où il y a des paroles, des communications
16:39qui sont vraiment juste le groupe de joueuses ?
16:43Je ne sais pas, ou Annaëlle ou Fabiola,
16:45peut-être laquelle de vous deux veut répondre ?
16:48Il y a des trucs que les coachs ne sont pas forcément obligés de savoir.
16:53Il y a des choses qui se règlent en interne.
16:55Après, s'il y a besoin de faire intervenir le coach,
16:57on en parle à François, mais la plupart du temps,
16:59on n'a pas besoin de le faire intervenir
17:01sur des petits couacs qu'il peut y avoir
17:03entre deux ou trois joueuses.
17:05Ça se règle assez vite et c'est ça qui est bien
17:07parce qu'on est assez grandes toutes pour entendre les choses
17:09et les accepter aussi.
17:11La défaite contre Lille,
17:15qui a un peu chagriné François Rattier,
17:17le manager, il nous le disait tout à l'heure,
17:19dans le groupe, il y a eu une remise en question.
17:23Est-ce que cette défaite n'a pas été utile quelque part ?
17:27Je pense que tout le monde s'est remis en question
17:29et ça a aidé à faire avancer le groupe
17:31parce que sur la semaine après Lille,
17:35il y a eu plus de personnes qui ont regardé la vidéo
17:37et qui se sont engagées à travailler un peu plus.
17:41Je pense que c'était un mal pour un bien
17:43et puis que ça nous a fait du bien aussi
17:45de se remettre en question.
17:47Je pense qu'il ne faut jamais prendre pour acquis une victoire
17:49et travailler toujours sur ses faiblesses
17:51pour pouvoir progresser sur la suite.
17:53Progresser pour la suite,
17:55alors là, pour le coup, l'année prochaine,
17:57et la Coupe de France et le championnat alors ?
17:59Je le sais !
18:03C'est fini !
18:05C'est vrai que les formules changent.
18:07On va en parler d'ici 18h40.
18:11Est-ce qu'il y a une popularité du rugby au féminin ?
18:15Elle n'est pas suffisante encore chez nous en France.
18:17Est-ce que c'est différent du Canada ?
18:21Oh mon Dieu, c'est encore moins populaire au Canada.
18:25En général, le rugby est moins populaire au Canada
18:29parce que ça ne fait pas partie des sports nationaux.
18:31C'est pour cette raison que je suis venue en France pour jouer au rugby.
18:35Parce que pendant la Covid, il y avait un arrêt rugby au Canada.
18:39Je remercie la France de m'avoir accueillie.
18:43On espère que cette popularité va grandir.
18:47Cette année, par exemple,
18:49le fait qu'on ait battu un record d'attendance
18:53de spectateurs aux matchs contre Clermont à Clermont,
18:57c'est déjà grand pour cette Ligue.
19:01L'idée, c'est aussi d'améliorer la visibilité du rugby féminin.
19:05Je pense que c'est la priorité en ce moment pour nous.
19:09Vous êtes toutes les trois internationales.
19:11Deux au Canada et une en France en LDI.
19:152025, ça va être une année chargée.
19:17C'est une année de Coupe du Monde.
19:19C'est quelque chose auquel on pense déjà.
19:23On est en juin 2024.
19:25On est championne de France.
19:27Coupe du Monde, on verra plus tard.
19:29Pour ma part, on fait la fête et après on verra.
19:31Je range ma question sur la Coupe du Monde.
19:43En revanche, puisque vous êtes toutes internationales,
19:45et c'est la question, je ne vais pas la ranger,
19:47quand vous rentrez de vos performances en équipe nationale,
19:51il y a un job à faire de votre part pour apporter au groupe
19:55et aux filles qui sont restées au club,
19:57qui ont elles joué la Coupe de France cette saison.
20:01Vous apportez un peu de votre expérience internationale à chaque fois, Fabiola ?
20:05On essaie du mieux qu'on peut.
20:07On essaie de participer aux séances vidéo,
20:09donner un peu de feedback dans ces séances-là.
20:13Et sur le terrain aussi, apporter notre expertise.
20:16Par exemple, Gabriel et moi, on connaît bien la touche.
20:19On essaie d'apporter ce qu'on peut dans les technicalités de la touche,
20:24s'il y a des ajustements à faire.
20:26Mais d'être le plus bienveillante possible avec le groupe.
20:30Anna Heldé, qui était perturbée par son manager.
20:34Pareil, de ramener cette expérience internationale, ça compte ?
20:38Oui, forcément, ça compte beaucoup.
20:40Je pense qu'en plus, on a quand même pas mal de jeunes dans le collectif.
20:45Et d'amener des filles qui ont de l'expérience en plus dans notre effectif,
20:49ça apaise tout le monde et ça aide tout le monde à grandir.
20:53Je vois les petits hommes, Ailis, Nelsia, Marion,
20:56de travailler avec nous, ça les aide à progresser.
20:59Et on le voit, elles sont toutes convoquées en moins de 20,
21:02donc ça fait que la...
21:05J'ai pas trouvé le mot.
21:07Ça fait que l'expérience du club...
21:10La mayonnaise...
21:12La tarte aux pommes !
21:15Non, mais la formation, elle est bonne et c'est ça qui est encourageant.
21:18Et le projet global du club depuis 4 ans,
21:224-5 ans même.
21:244 ans.
21:254 ans, Frédéric Courrabat, 4 saisons.
21:27Sur 4 saisons, 2 projets, 2 titres, 2 champions de France.
21:31C'est une formation qui va bien également chez les jeunes.
21:34Tous les voyants sont au vert chez les Lyon du stade Bordelais.
21:37Après, le but, c'est de pouvoir donner l'opportunité,
21:40de créer un environnement pour ces jeunes-là,
21:42en tout cas pour les filles club,
21:43de pouvoir se développer et tutoyer ce qu'est le haut niveau, l'élite.
21:47Donc moi, par ma partie, par exemple, même François,
21:50c'est qu'on les pousse à avoir des niveaux d'entraînement
21:54qui tutoient le niveau international, pour tout le monde.
21:56Alors il y en a qui arrivent à prendre le wagon et d'autres non,
21:58parce qu'on a des qualités un peu intrinsèques
22:00ou des déclics aussi à avoir.
22:02Mais le but, c'est de donner l'opportunité à chacune
22:04parce que moi, je suis persuadé que chaque fille de ce club
22:07a l'opportunité d'aller en équipe nationale.
22:09Ça, c'est pour moi, déjà parce qu'elles ne sont pas beaucoup.
22:12Donc en termes de défectifs sur le territoire, elles ne sont pas beaucoup.
22:15Elles ont toutes des qualités.
22:17Donc si on n'arrive pas à les pousser, à leur donner
22:19100, 120, 130% de ce qu'elles sont capables de faire,
22:22alors jamais elles n'arriveront à toucher du doigt ce truc-là.
22:26Mais c'est vraiment un objectif.
22:27Et en 4 ans, on est arrivé à développer des filles club
22:30qui ont un rendement, finalement,
22:32en harmonie avec les internationales, qui est génial.
22:36Et qui pourraient avoir une opportunité à un moment de l'avoir.
22:38Après, elles le veulent ou elles ne le veulent pas,
22:40parce que c'est aussi quelque chose qui est individuel.
22:43Mais l'harmonie fait qu'on performe maintenant.
22:45Donc il n'y a plus ce gap qui commençait à être de plus en plus petit entre les filles.
22:50Et on se rappelle qu'à la dernière Coupe du Monde de Rugby féminine,
22:54les Lyon du Stade Bordelais, toutes nations confondues,
22:57étaient l'un des clubs les plus représentés,
22:58si ce n'est le club le plus représenté, Frédéric.
23:00Au monde, non ?
23:01Oui, au monde.
23:02Pas encore.
23:04Entre l'Ecosse, le Canada, la France.
23:07Et ce n'est pas gage d'être un club de mercenaires.
23:09C'est juste parce que je pense que les filles se reconnaissent dans ce club,
23:12dans ses valeurs.
23:13Elles sont contentes d'être entre elles.
23:15Elles sont contentes de travailler dans ce club.
23:17Et voilà, ça fait...
23:19On le sait, mais l'argent dans le rugby féminin n'existe pas.
23:22Pas encore.
23:23Donc ce n'est pas une histoire de contrat.
23:25C'est une histoire d'environnement de travail et d'environnement humain.
23:28Et puis c'est la coloc des quatre Canadiennes qui y participent.
23:32On en rigole, mais elles ont beaucoup participé à ça.
23:35Au début, sur les deux premières années,
23:37elles ont été moteurs en termes de développement athlétique,
23:40surtout pour les filles, et de rigueur aussi à l'entraînement.
23:44Et après, on a aussi nos Françaises.
23:46Tout le monde a suivi le wagon, donc c'est cool.
23:49Mais je suis convaincu que ce type d'histoire contribue effectivement à faire investir.
23:54On peut faire un livre et faire un film.
23:56Il nous reste dix minutes.
23:57Je ne sais pas si on va arriver à faire un film,
23:59mais on va continuer d'en parler en tous les cas.
24:02Aujourd'hui chez vous, France Bleu Gironde vient à votre rencontre,
24:06à votre rencontre,
24:07Olivier Cabroulier.
24:08Et demain, direction Blaye, la ville propose aux commerçants et aux particuliers
24:11de végétaliser leur façade.
24:13Il s'agit d'une campagne de végétalisation qui rencontre un grand succès.
24:17Nous allons vous expliquer ce dispositif sur place.
24:20Aujourd'hui chez vous, sur France Bleu Gironde,
24:22ici, on parle d'ici.
24:27FNIM Gironde.
24:29FNIM Gironde.
24:30Derrière le cube jaune, plus de 400 professionnels certifiés s'engagent
24:34pour réussir avec vous tous vos projets immobiliers.
24:37FNIM Gironde.
24:38Premier syndicat des professionnels de l'immobilier.
24:41Transaction, location, gestion, syndic, expertise.
24:44Faites le bon choix.
24:45Contactez les professionnels qui affichent le cube jaune de la FNIM Gironde.
24:51Quand vous écoutez France Bleu, vous n'êtes pas n'importe où.
24:54Vous êtes chez vous.
24:57France Bleu.
24:58Au cœur de nos régions, de nos villes, de nos villages.
25:01France Bleu Gironde.
25:03Ici, on parle d'ici.
25:05Je signale un poids lourd en panne sur la rocade extérieure.
25:07Vous êtes à hauteur de Villeneuve-Dornon.
25:10Il y a également un autre incident.
25:12C'est un bus qui est en panne rocade extérieure
25:14à hauteur de Bègle-Échangeur n°20 sur la voie de droite.
25:18Ces deux véhicules étant en panne en rocade extérieure,
25:21vous avez maintenant un ralentissement qui va de la sortie n°12
25:24de Saint-Jean-Diac jusqu'à la 62.
25:27La rocade intérieure est dense également
25:30lorsque vous êtes entre l'aéroport de Mérignac
25:33et votre arrivée au pont d'Aquitaine-Dumond-Dossier
25:36de l'échangeur n°23 de Floirac à la sortie n°20 de Bègle.
25:41Voilà pour vos principales difficultés.
25:47Les Lyon du stade Bordelais sont dans le studio de 100% UBB
25:50pour célébrer leur deuxième titre de champion de France.
25:54C'est une championne de France.
25:56Merci Anna Heldé de me reprendre au vol.
26:00C'est lors de la finale samedi dernier à Bourgoin-Jalieu
26:04contre l'ASM Romagna.
26:06Une très très belle victoire de l'équipe du stade Bordelais.
26:10Avec nous Fabio Laforteza, Gabriel Senth qui est également là,
26:14le manager François Rattier, le prépa physique Frédéric Ouraba
26:18et Anna Heldé, pilier international des Lyon du stade Bordelais.
26:23Qui a quand même été, je vous le rappelle, retenu par World Rugby
26:27dans la Dream Team féminine de l'année au poste de n°1 en 2021.
26:31Anna Heldé, voilà quand même.
26:36Ça s'en souvient même plus.
26:38On ne fait pas ça avec les bouteilles à consommer avec modération.
26:43Merci de fêter ce titre et la saison prochaine.
26:46Jamais 203, mais un rugby au féminin qui va changer un peu de formule
26:51la saison prochaine, Frédéric Ouraba...
26:53François Rattier plutôt.
26:55François Rattier.
26:56Essaye de te rapprocher François pour la caméra.
27:05Changement de formule la saison prochaine pour le rugby au féminin.
27:08Oui, top 10, une poule unique, plus lisible,
27:11avec forcément des matchs plus rapprochés,
27:14des séquences de 4 matchs, une petite pause, 2, 4...
27:18Une saison plus condensée, pour nous en tout cas,
27:21que ce soit Frédéric ou moi ou le staff,
27:24une meilleure capacité à programmer les choses.
27:2818 rencontres de phases régulières,
27:31ça équivaut à ce qu'elles ont connu cette année ?
27:35À peu près, les 4 premières se qualifient,
27:37donc après c'est demi et finale.
27:39Cette année on a joué 21 matchs,
27:41Coupe de France et championnat confondus.
27:44Donc là ça nous monte à 20 matchs en finale.
27:48Oui, c'est équivalent.
27:50C'est une formule qui te convient davantage,
27:53notamment par sa lisibilité.
27:55Puis à Naël, parce que je vois que vous secouez la tête.
27:58Alors, je ne sais pas, je n'ai pas vu secouer la tête.
28:00Elle a dit oui.
28:01Oui, d'accord.
28:02Parce que sinon j'aurais adapté ma réponse.
28:04Parce que je ne veux pas entrer en conflit avec l'équipe que j'entraîne.
28:09Mais oui, c'est plus facile pour nous de planifier les choses.
28:16Ce n'est pas une question de contrôle,
28:18mais cette année c'était compliqué.
28:20C'était très compliqué.
28:23Donc on s'enlève un peu cette pression
28:26d'avoir 3 saisons dans la saison.
28:28Heureuse que la formule change, Anna Elday.
28:31Ah oui, oui.
28:32Il y a un joker qui est autorisé.
28:34Il y a un joker pas d'avis si vous voulez.
28:36Je suis contente que ça change
28:38parce que je fais partie des plus anciennes du groupe
28:42et on a connu plusieurs types de compétitions.
28:44Et on va dire que quand il y avait le top 8 ou le top 10
28:47il y a quelques années maintenant,
28:49c'était quand même plus compétitif, plus engagé
28:52sur les différentes formes de championnats.
28:54C'est-à-dire qu'on se déplaçait par exemple,
28:56je n'en sais rien, à Caen, à Lille.
28:58On ne savait pas si on allait gagner ou pas.
29:00Je pense que ça va devenir plus attrayant
29:02pour les médias et tout.
29:04Parce qu'en plus une poule unique,
29:05ça aide plus à suivre les choses aussi.
29:07Parce que les gens ne comprennent pas forcément
29:08que ce soit l'élite et qu'il y ait deux poules.
29:11Je pense que c'est de bon augure pour la suite,
29:14pour nous, pour la médiatisation et tout.
29:16C'est cool.
29:17On retrouvera les grosses écuries qui sont
29:19Blagnac, Romagna, le Stade Toulousain.
29:22Toutes ces équipes-là seront au rendez-vous
29:24la saison prochaine, François Rattier.
29:26Oui, absolument.
29:27Ça va être un sacré championnat
29:30parce qu'il n'y a que quatre qualifiés.
29:32Il faut être dans les quatre premiers.
29:34Il n'y a pas beaucoup de droit à l'erreur.
29:36Donc il faut rentrer sur ce championnat
29:38directement fin septembre.
29:40Là, on fête.
29:41Mais après, on se préparera.
29:43Il y aura un peu de vacances quand même.
29:45Oui, bien sûr.
29:46Après, on a nos internationales françaises, canadiennes
29:49qui participent à ce qu'on appelle le W15
29:51qui est à l'automne.
29:52Mais ça, on le sait.
29:53Donc, ce n'est pas une surprise.
29:55On va se préparer en conséquence.
29:56Et après, quand on les récupère,
29:58on rentre dans une autre dimension de rugby.
30:01Il y a quelques sétistes qui vont travailler cet été.
30:03On pense à Médée Monserrat.
30:05Notamment, on va attendre la liste officielle
30:08de l'équipe de France de rugby à Sète.
30:10Elle a fait un boulot incroyable à Madrid
30:13le week-end avant la finale.
30:15Oui, franchement, elle a fait des bons matchs.
30:17C'est encourageant.
30:18Mais on a aussi Rona et Johanna
30:21qui sont engagés aussi à Sète.
30:23On espère les récupérer dans un bon état
30:25pour qu'on puisse bien entamer le championnat
30:27et bien partir.
30:28Avec une médaille olympique.
30:29On l'espère encore plus.
30:30Ce serait juste parfait.
30:35100% UBB, 100% Rugby
30:37sur France Bleu Gironde.
30:39Une médaille d'argent.
30:41Non, une médaille d'or.
30:43Pour Rona, elle est britannique.
30:46On ne peut pas souhaiter une médaille d'or en anglais.
30:48On est bien d'accord.
30:49Evidemment que c'est une médaille d'or
30:51et rien d'autre pour les Françaises.
30:53Pour conclure, la suite des festivités.
30:55Si vous souhaitez croiser les Lyon du stade Bordelais,
30:58à Arcachon demain, on peut le dire.
31:00Fabiola, Gabrielle, Annaëlle.
31:03Oui, on va à Arcachon demain.
31:04On va faire la fête un peu là-bas.
31:06Et puis après, jeudi, on va entamer notre marathon.
31:09Donc si vous voulez qu'on passe,
31:10vous écrivez à notre manager et on passera.
31:13Vous avez pris l'adresse sur le site web.
31:15Ce n'est pas moi.
31:16Ce n'est pas François Rattier qui va jusqu'à gérer
31:18effectivement la soirée de jeudi.
31:20Mais si vous avez envie d'accueillir les Lyon du stade Bordelais
31:23jeudi soir pour faire la fête dans les bars de Bordeaux,
31:26vous venez ici vers France Bleu Gironde.
31:28Moi, je serais ravi de...
31:30Non, je ne vais pas m'occuper de tout François non plus.
31:32Je serais ravi de donner tes coordonnées.
31:34Non.
31:36Surtout pas.
31:37Je voulais vous dire un grand, grand bravo d'abord
31:39et un grand, grand merci d'être passés
31:42parce qu'on a suivi votre saison avec beaucoup de passion,
31:45beaucoup de joie et beaucoup d'intérêt.
31:48Donc, on est vraiment très, très fiers
31:50que les Lyon du stade Bordelais soient à nouveau championnes de France.
31:54Jamais deux sans trois maintenant.
31:55Donc, rendez-vous l'année prochaine.
31:57On croise les doigts.
31:58En tout cas, merci beaucoup de nous avoir accueillis.
32:00C'est super cool.
32:01On n'a pas à mettre la pression en tous les cas.
32:03Gabrielle, Fabiola, Annaëlle, merci beaucoup à toutes les trois.
32:07Merci à vous.
32:08On se revoit mieux en français l'année prochaine, Gabrielle.
32:10Exactement.
32:13François Rattier, manager des Lyon, mille merci.
32:15Frédéric Courrabat, préparateur physique.
32:18Évidemment, vous laissez la photo
32:20et cette émission en image sur francebleu.fr
32:23et via notre application mobile.
32:25Ici, ICI par France Bleu et France 3.