Raphaël Varane est au centre du quatrième volet d'une série en cinq épisodes, où les joueurs de l'Equipe de France se remémorent leurs meilleurs souvenirs en Coupe du monde et livrent leurs espoirs avant le Mondial 2018.
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00:00Les premiers souvenirs d'enfance Coupe du Monde, c'est 1998, donc c'est un bon premier
00:21souvenir.
00:22Je me souviens quand mon père a célébré les buts, j'avais 5 ans, mais je m'en souviens,
00:29ça m'a marqué.
00:30C'est mes premiers souvenirs de foot et de Coupe du Monde, donc voilà, que des bons
00:33souvenirs.
00:34Ronaldo, le Brésilien, il m'a marqué.
00:39Après, en équipe de France, forcément Zizou, ça nous a marqués, toute notre génération.
00:45Après, il y a eu 2006 aussi qui a été intense, en émotion, donc voilà, c'est les souvenirs
00:54les plus forts.
00:55La compétition à part, c'est une compétition qui est longue, c'est une expérience de
01:02groupe qui est forte, c'est aussi beaucoup d'émotion pour les supporters de l'équipe
01:07de France.
01:08Niveau médiatique, c'est aussi spécial, c'est particulier, c'est un moment où pendant
01:15un mois, c'est la Coupe du Monde, c'est une compétition très relevée, très difficile
01:21et qui permet de partager des moments de foot magnifiques.
01:25C'est difficile, il y a beaucoup de choses.
01:33Après, c'est vrai que les images qu'on a pu voir quand on a été éliminés sur
01:37le terrain, c'était aussi de l'émotion.
01:40On aurait voulu aller plus loin, mais on avait aussi le sentiment d'avoir tout donné.
01:45Donc, on a fini triste, mais fier à la fois.
01:52On est un peu dans notre bulle, on est vraiment concentré sur ce qu'on a à faire, on n'est
01:59pas forcément dans l'ambiance.
02:01Par contre, c'est vrai qu'on a aussi un retour qui est exceptionnel au niveau des
02:04familles, qui nous explique un peu comment ça se passe.
02:07Et puis nous, quand on voit les supporters qui font le déplacement, qui sont à fond
02:10derrière nous, on sent qu'il y a une vraie attente et on imagine comment c'est en France.
02:16À la fois, on le ressent, à la fois on ne le ressent pas, ça dépend les moments.
02:22Il y a forcément plus d'expérience, de vécu, que ce soit en club ou en sélection.
02:27J'aborde la compétition différemment, avec plus de sérénité.
02:32Sachant ce que c'est, on sait l'exigence que c'est, la difficulté.
02:39On sait à quoi s'attendre et on sait qu'il faudra être prêts.
02:46C'est toujours difficile d'avoir des favoris, surtout à ce niveau-là.
02:51Mais je pense que le Brésil, l'Espagne, l'Allemagne, ce sont des grosses nations.
02:56Et puis nous aussi, on a notre moitié.