• il y a 6 mois
Avant ses derniers JO pour France Télévision, Nelson Monfort est revenu sur les moments cultes de sa carrière.

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Transcription
00:00 Avant probablement sa dernière finale de Roland Garros et ses derniers JO en tant que présentateur pour France Télévisions,
00:05 on a demandé à Nelson Monfort de nous raconter ses trois moments cultes.
00:08 "Cours numéro 7, où John Isner..."
00:10 "Excusez-moi monsieur..."
00:12 "Nelson !"
00:14 "I'm singing in the rain..."
00:16 "Oh non !"
00:18 "Merci !"
00:20 "Monsieur le journaliste, s'il vous plaît !"
00:22 "Nelson, s'il vous plaît !"
00:24 "Merci !"
00:26 Non, ce qui s'est passé, c'était l'année de la crise sanitaire.
00:31 Et donc ce que j'avais simplement oublié, c'est que Roland Garros était à huit clos.
00:35 Et que par conséquent, de commencer à entonner "Singing in the rain"
00:39 avec des milliers de personnes autour, ça passait très bien.
00:42 Mais là, il n'y avait personne.
00:44 Le tournoi était à huit clous, vous vous en souvenez.
00:47 Et donc évidemment, les joueurs et l'arbitre m'ont entendu,
00:50 parce que j'étais juste au-dessus d'eux.
00:52 Enfin voilà, je trouve que ce genre de...
00:54 Ça faisait un certain temps que je ne l'avais pas vu.
00:56 Je la trouve extrêmement drôle.
00:58 "Et enfin, et le plus important pour moi, je voudrais..."
01:00 "Ici, bien sûr."
01:02 "Je voudrais remercier le Seigneur Jésus,
01:04 parce que sans lui, je n'aurais pas eu le talent de jouer au tennis."
01:06 "Et puis j'aimerais également remercier Luigi,
01:08 me semble-t-il avoir compris, car sans lui, je ne serais pas un joueur de tennis.
01:11 Et Michael qui donne rendez-vous, bien entendu, à l'année prochaine."
01:14 "Nelson, il a remercié Jésus."
01:16 Alors...
01:18 Non, ça, c'est la plus mythique de toutes.
01:20 Puisque donc, Michael Chang...
01:22 Non mais ce qu'il faut préciser, c'est que...
01:24 Il y a 15 000 personnes sur le cours central de Roland-Garros,
01:27 qui font un bruit du diable.
01:29 Et je savais qu'ils remerciaient Lord Jesus, le Seigneur.
01:31 Donc après les quart de finale, demi-finale, finale.
01:34 Et je me suis passé...
01:36 "Lord Jesus, Luigi, le pizzaiolo du coin."
01:38 J'ai confondu effectivement Jésus avec un certain Luigi,
01:43 que j'avoue ne pas connaître.
01:45 Mais ça, bon, même lui,
01:47 parce que ça lui est revenu aux oreilles,
01:49 il en sourit beaucoup encore aujourd'hui.
01:51 "Michael, you've been dreaming of this for so long."
01:55 "And I mean now, this 1932..."
01:58 "Mais de rêver un temps de 19 secondes et 32 centièmes..."
02:05 "No, no, no, Michael, just an answer, just an answer."
02:08 "I felt good."
02:10 "Alors voilà, Mike, il faut faire très vite, excusez-moi."
02:12 "Il dit qu'il s'est senti vraiment merveilleusement bien."
02:15 Donc Michael Johnson,
02:17 qui venait de battre le record du monde du 200 mètres.
02:20 Et c'est vrai que, rempli d'admiration, d'enthousiasme,
02:23 il y avait peut-être un petit peu trop à un moment donné,
02:25 avec la traduction, la question, effectivement, n'en finit pas.
02:28 Et donc il se sauve, il parle en pédéthyamé.
02:30 Et là, ce que je dis souvent, c'est que le rédacteur en chef,
02:33 "Mais lui, il faut le rattraper."
02:35 Et surtout qu'il se sauve assez vite.
02:37 Rattraper le record du monde du 200 mètres,
02:39 c'était au-dessus de mes forces.
02:40 Mais après, cette séquence a fait qu'on a eu une vraie complicité,
02:43 parce qu'il a été au courant de cette séquence, il l'a vue.
02:45 Et il dit à chaque fois qu'il me voit, "Ah, mais grâce à toi, je suis très connu en France."
02:49 C'est un gentleman, Michael Johnson,
02:51 outre le fait que c'était un immense coureur.
02:53 [Musique]

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