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00:00Guillaume Riche et Brobus, bonjour.
00:09Vous êtes responsable de l'Observatoire des entreprises au sein de la Banque de France.
00:13Vous venez de réaliser un exposé très intéressant sur les prévisions de croissance d'inflation
00:19politique monétaire, d'investissement dans l'innovation dans le cadre de l'Operating
00:23Partners.
00:24Pour le public d'Investisseurs TV, est-ce que vous pouvez nous faire un résumé de
00:27votre intervention ?
00:29Bonjour Stéphane.
00:30Très rapidement, en termes de projection macroéconomique de la Banque de France, le
00:34gouverneur de la Banque de France, François Villard-Gallaud, a été très clair.
00:36Nous sommes en train de gagner la bataille contre l'inflation, et ceci sans récession.
00:41C'est-à-dire que même l'activité va repartir.
00:44A titre d'information, certes l'économie a ralenti en 2024, on projette à la Banque
00:49de France 0,8% de croissance pour cette année, mais 2025 ce serait 1,5%, et 2026 ce serait
00:561,7%.
00:57Ça c'est pour la partie croissance, pour la partie inflation, la cible semble être
01:02atteinte.
01:03A fin 2024, début 2025, l'inflation en France et en zone euro revient vers 2%, ce
01:08qui est la cible de la Banque de France et de la cible de la BCE.
01:11Alors dans ce tableau que vous avez dressé, il y a quand même quelques difficultés ?
01:13Oui, en effet, ceci n'aubère pas certaines difficultés conjoncturelles.
01:18Il y en a une première, c'est que les projections macroéconomiques c'est notre boussole.
01:24Maintenant, il y a un écart à peu près à cette boussole.
01:26Il y a des chefs d'entreprise qui sont dans les difficultés, et d'ailleurs il y a des
01:30mécanismes d'accompagnement, y compris à la Banque de France, pour les aider à sortir
01:33de ces difficultés.
01:34Dans l'absolu, si je dois reprendre un seul indicateur des difficultés, c'est l'évolution
01:39des défaillances.
01:40En nombre, on atteint à peu près 60 000 défaillances, ce qui est la référence 2010-2019.
01:47Il y a eu une très forte augmentation des défaillances.
01:50Nous, on appelle ça un rattrapage, c'est un rattrapage qui était attendu.
01:55Le premier point, c'est que pendant la crise Covid, avec les aides qui ont été fournies,
01:59il y a 50 000 défaillances qui n'ont pas eu lieu.
02:01Donc, il faut qu'elles soient rattrapagées.
02:04L'autre point, c'est qu'en effet, les défaillances sont corrélées à l'activité économique.
02:09La croissance est ralentie, 0,8% en 2024.
02:12Comme je l'ai dit, ça a un effet mécanique sur le nombre de défaillances.
02:16On va quand même conclure avec le verre à moitié plein.
02:19Il y a aussi des atouts que vous avez démontrés.
02:23Oui, alors j'évoque les défaillances, mais on parle rarement de le dynamisme entrepreneurial français.
02:29L'INSEE le documente très bien.
02:30Il y a quand même eu 2 millions d'entreprises qui ont été créées, 2022 plus 2023.
02:34De notre point de vue, c'est une très grande force, une très grande résistance du tissu productif
02:39qui arrive à créer des entreprises, créer de la valeur et éventuellement, à terme, de l'emploi.
02:44Ce sont des relais futurs de croissance.
02:46Ensuite, le tissu productif demeure bien financé.
02:49Les banques financent l'activité économique.
02:52On a des taux de croissance, des encours de crédit bancaire qui sont autour de 1, 1,5.
02:57Donc, très fort dynamisme du tissu productif et très bon financement de l'économie française.
03:04Yo, merci de nous avoir partagé votre expertise.
03:06Avec plaisir.
03:07Michel de Rovira, bonjour.
03:08Vous êtes le cofondateur de la célèbre marque Michel & Augustin.
03:12On vous retrouve aujourd'hui ici dans le cadre de l'Operating Partners Day, puisque vous êtes devenu investisseur.
03:17Alors déjà, première question, comment passe-t-on des yaourts à boire au monde de l'investissement ?
03:23Avec Augustin, on a consacré une quinzaine d'années à cette marque Michel & Augustin,
03:27les biscuits, les yaourts à boire, à vivre, penser, réfléchir juste à ces biscuits,
03:34à ces yaourts à boire matin, midi, soir et week-end.
03:37Et après avoir développé cette entreprise pendant une quinzaine d'années,
03:40on a eu tous les deux envie de passer à autre chose.
03:43Et dans mon cas, passer à autre chose, c'était passer côté investisseur,
03:47se donner l'occasion de rencontrer toujours plein d'entrepreneurs
03:51et se donner l'occasion de choisir les entrepreneurs avec qui on veut construire une très longue histoire.
03:55Parce que chez Créadev, l'objectif, c'est d'accompagner des leaders,
04:00d'accompagner des entreprises d'une dizaine de millions d'euros à une centaine de millions d'euros.
04:04Vous êtes devenu effectivement managing partner chez Créadev,
04:07qui est un des fonds d'investissement de la famille Mulias.
04:10C'est bien ça ?
04:11Exactement.
04:12Aujourd'hui, vous avez participé à une keynote sur le thème de l'alignement
04:18entre entrepreneur et investisseur pour les besoins opérationnels.
04:21Est-ce que pour Investisseur TV, vous pouvez nous faire un résumé de ce que vous avez dit ?
04:25Je crois que la première chose, c'est d'avoir en tête que l'investisseur,
04:31avant de souhaiter apporter de la valeur à l'entrepreneur,
04:36doit s'assurer qu'il balaide dans sa porte.
04:40Est-ce qu'il a une bonne gouvernance ? Est-ce qu'il décide quand il faut décider ?
04:43Est-ce qu'avant de créer la valeur, il s'assure de ne pas en détruire ?
04:46C'est le premier truc.
04:47Ensuite, je pense que l'une des bonnes pratiques dont on a parlé, c'est d'annoncer la couleur.
04:52Moi, investisseur, je vais proposer à un entrepreneur d'investir chez lui
04:58et je vais lui proposer un accompagnement.
05:00Plus vite je dis quel accompagnement je vais proposer,
05:04sur quel sujet je vais vouloir m'impliquer,
05:06peut-être les RH, peut-être la finance, peut-être le financement non-débutif,
05:09peut-être le développement commercial, etc.
05:11Mais si j'annonce la couleur très tôt, je m'engage, je mets ma responsabilité
05:16et derrière, il va falloir que je délivre.
05:18Et ça évite ce problème d'alignement dont vous parliez
05:21qui serait une forme d'incompréhension mutuelle
05:23sur quel va être le rôle de l'investisseur pour accompagner cette entreprise.
05:28Moi, je l'ai vécu comme entrepreneur d'avoir un peu cette frustration
05:33d'avoir entendu beaucoup de promesses,
05:35mais pas d'engagement ou ensuite d'être surpris
05:39parce que mon investisseur voulait s'impliquer dans tel ou tel sujet.
05:42Je vais aligner.
05:44Si je réussis à dire en avance, voilà ma feuille de route.
05:47Et bien sûr, cette feuille de route sera ajustée
05:49parce que la vie n'est pas un long fleuve tranquille.
05:52Pour conclure, je sais qu'aujourd'hui, vous êtes impliqué particulièrement
05:54sur un dossier qui s'appelle Foodoll.
05:56Peut-être deux mots pour mettre la lumière sur cette société.
06:00Foodoll, c'est une superbe boîte
06:02dans laquelle un investissement a été fait il y a plus de 5 ans maintenant.
06:06Superbe boîte qui vit un très, très beau développement
06:09qui va dépasser cette année la cinquantaine de millions d'euros de chiffre d'affaires,
06:12très largement d'ailleurs, et viser bientôt les 100 millions.
06:14Et je crois qu'il y a beaucoup de sujets autour de cette entreprise
06:18pour son développement à l'international, notamment en Angleterre,
06:21pour son intégration verticale, savoir fabriquer par elle-même
06:25les plats qui sont vendus dans ses frigidaires.
06:27Et sur chacun de ces sujets, on va essayer de leur apporter une expertise
06:32pour réussir ce déploiement au Royaume-Uni, par exemple,
06:36ou pour maîtriser un métier qu'ils ne connaissaient pas initialement,
06:39qui est véritablement la fabrication industrielle
06:41de plats cuisinés de très grande qualité.
06:43Et ce qui est sympa, c'est qu'on le fait dans un esprit de partenariat
06:48avec Michael et Clément,
06:50qui sont libres, en quelque sorte, de choisir cet accompagnement
06:54et qui vont nous saisir là où on va pouvoir être utiles, selon leurs yeux.
06:59– Michel, merci. – Merci beaucoup.
07:01– Mathieu Brocaire, bonjour.
07:02Vous êtes président de Cedrus et Partners.
07:04Vous venez d'intervenir dans le cadre d'une table ronde,
07:07et donc cadre de la partie Partners Day,
07:10dans le cadre d'une table ronde
07:12où vous avez évoqué les stratégies business des investisseurs familiaux.
07:16Pour le public d'Investisseurs TV,
07:17est-ce que vous pouvez résumer votre intervention ?
07:19– Oui, alors nous, chez Cedrus,
07:21on accompagne une soixantaine de grandes familles en Europe.
07:23dans leur programme d'investissement financier,
07:26principalement à travers du private equity.
07:28Et donc on les aide à construire une allocation d'actifs
07:31et sélectionner des gérants.
07:32Aujourd'hui, on est dans un contexte macroéconomique un peu plus compliqué,
07:37et les gérants, pour créer de la valeur, vont avoir des défis,
07:40et notamment celui de transformer profondément
07:43les business dans lesquels ils investissent.
07:45Ça, ça passe par des équipes d'operating partners internes.
07:49Et donc on est venu expliquer comment nous, on sélectionne
07:51les gérants qui utilisent le mieux les operating partners
07:54au service de la performance de nos clients.
07:56– Justement, comment vous les sélectionnez ?
07:58– À nouveau, on a une approche très normée,
08:00on rencontre à peu près 400 gérants par an.
08:02On a une équipe de 6 personnes qui fait ça toute la journée.
08:05Donc on a un process très institutionnel sur ce sujet-là.
08:09Et on va vraiment décomposer la performance qui est créée par les GPs,
08:12et on va surtout parler à leur participation,
08:15au président des entreprises qu'ils achètent,
08:17pour voir comment ils ont créé de la valeur,
08:19avec, pas les mots de l'investisseur,
08:21mais les mots de celui chez lequel ils ont investi,
08:24et essayer de déconstruire tout ça,
08:26et voir si c'est réplicable aussi dans le temps.
08:28– Très bien, merci Mathieu.
08:30Sandrine Grieg-Pratz, bonjour,
08:31vous êtes managing partner chez Deloitte Finance.
08:35Vous venez dans le cadre de l'operating par Thursday,
08:39participer à une table ronde
08:41dont le thème était la valeur créée par les operating partners.
08:45Pour Investisseurs TV,
08:46est-ce que vous pouvez nous faire un résumé de votre intervention ?
08:49– Alors, merci de cette question.
08:51En fait, les operating partners sont souvent perçus
08:54comme création de valeur opérationnelle.
08:56Nous, en ce qui nous concerne chez Deloitte,
08:58l'idée c'est de se dire,
08:59cette création de valeur opérationnelle,
09:00comment est-ce qu'on va la capter aussi d'un point de vue financier ?
09:03Et qu'à la fin, si je parle brutalement,
09:06comment ça se retrouve en trésorerie réellement ?
09:08Et donc, on va accompagner les dirigeants
09:11à mettre les outils en place pour capter cette valeur,
09:15et les assister à tout moment, je dirais, de la création de valeur,
09:19à soit accélérer cette création de valeur dans leurs opérations,
09:24opérations qui peuvent être larges,
09:26qui sont aussi sur les sujets IT,
09:28mais aussi dans la direction financière,
09:30de savoir s'équiper pour pouvoir avoir les bons reporting,
09:34les bons suivis de cette création de valeur,
09:36et à la fin, effectivement, avoir la joie
09:38de s'assurer que la création de valeur
09:40s'est bien réalisée concrètement,
09:42justement en trésorerie et en vraie création de valeur,
09:44et pas seulement sur un compte de résultats
09:46où on aurait mal évalué la création de valeur de marge industrielle, etc.
09:50Donc, c'est très pragmatique, on va dire,
09:53et je dirais que l'atout de ce type d'assistance,
09:56c'est de pouvoir, en toute humilité,
09:58accompagner le dirigeant,
10:00c'est-à-dire ne pas penser qu'on va le remplacer,
10:02c'est qu'en fait, on va vraiment l'aider
10:04à mettre en place ses sujets d'attention,
10:07mais en ayant conscience qu'à tout moment,
10:09on peut être débranché ou rebranché au besoin.
10:12Concrètement, vous avez un exemple
10:14de succès particulier,
10:16et puis à contrario, peut-être une opération
10:18qui aurait pu être mieux menée ?
10:20Là, aujourd'hui, on a, avec David Damuni,
10:23qui est donc patron de Keepcool,
10:25expliqué ce qu'on a vécu ensemble.
10:27Ça, c'est un vrai succès, puisque comme il le disait,
10:29il a repris une société qui n'était pas du tout
10:31structurée d'un point de vue comptable et financier.
10:33Donc, nous, on l'a accompagnée dans la structuration
10:35de tous ces outils,
10:37mais aujourd'hui, on le suit plus largement
10:39dans ses recherches de financement, dans son développement.
10:41Donc, en fait, c'est des aventures
10:43qui sont, je dirais,
10:45modulables dans le temps.
10:47Et pour l'instant, je touche du bois,
10:49je n'ai pas de mauvaises aventures
10:51à relater.
10:53Eh bien, on souhaite que ça continue.
10:55Merci, Sandrine.
10:57Pascal Coste, bonjour.
10:59Vous venez de participer à un workshop
11:01dans le cadre de l'Operating Partners Day,
11:03ici, dans les Sanoches, à Paris.
11:05Vous avez témoigné
11:07de ce qu'est
11:09la vie d'un entrepreneur, et surtout,
11:11la création de valeurs qu'il engendre.
11:13En deux mots,
11:15pour Unleasther TV,
11:17est-ce que vous pouvez faire un résumé de ce workshop ?
11:19Alors, pour moi, ça a été
11:21une découverte.
11:23C'est un métier que je ne savais pas qu'il existait,
11:25mais que j'ai utilisé
11:27toute ma carrière.
11:29Donc, ça a permis de voir
11:31qu'en fait, il y a des bases qui se mettent en place,
11:33des fondations, pour permettre à un chef d'entreprise,
11:35selon les étapes qu'il va passer,
11:37d'aller choisir un accompagnement
11:39qui pourra lui amener, certainement,
11:41là où sa faiblesse existe.
11:43Donc, j'ai découvert
11:45ce monde, au travers des fonds,
11:47au travers des private equity et autres,
11:49et je m'aperçois qu'en fait, il est très large
11:51et il va permettre, à certains niveaux,
11:53tout simplement, de compléter une équipe.
11:55C'est une équipe de sport qui va aller chercher
11:57l'attaquant qui lui manquait,
11:59ou le centre qui lui manquait, ou le goal qui lui manquait.
12:01Donc, j'ai trouvé ça
12:03hyper intéressant, d'échange,
12:05de conception,
12:07de vision de chef d'entreprise,
12:09derrière ce monde de la finance,
12:11du private, de l'ouverture,
12:13de capital et de tout ce qui va avec.
12:15Alors, si on reprend
12:17votre égorie, les directeurs sportifs ne choisissent pas
12:19toujours les bons joueurs au bon poste,
12:21vous, quel conseil donneriez-vous
12:23à un chef d'entreprise qui aurait besoin
12:25justement de se faire accompagner et de recruter
12:27à différents postes ?
12:29Comme il va y avoir un vrai échange,
12:31un véritable échange de partenariat,
12:33parce qu'il y a un engagement.
12:35Donc, il y a un engagement de réussite.
12:37Un sportif, quand il va chercher un joueur,
12:39il faut un engagement de réussite.
12:41Donc là, le chef d'entreprise, il va aller chercher
12:43l'engagement de réussite. Mais la réussite, elle va dépendre
12:45au départ, avant de parler de la technicité,
12:47du savoir, de l'expérience ou autre.
12:49Est-ce que ce chef d'entreprise va avoir envie
12:51tous les matins de boire le café avec cette personne ?
12:53Est-ce qu'il va être libre de change avec lui ?
12:55Est-ce qu'il va être à l'aise de discuter avec lui ?
12:57Est-ce qu'il va être capable de l'entendre
12:59pour lui dire qu'il ne fait pas bien ?
13:01Ça, c'est important. Est-ce qu'il va être capable de tout accepter
13:03de cette personne ? Et avec
13:05humilité, avec envie,
13:07avec la passion de son métier certainement,
13:09mais avoir une ouverture d'esprit
13:11le plus large possible. Sinon, il ne faut pas.
13:13S'il n'est pas capable d'accepter
13:15tous ces mondes-là, il ne pourra pas prendre
13:17une tierce personne. Moi, ça part du principe
13:19le café le matin. C'est simple finalement la vie.
13:21Pour conclure la minute promo,
13:23le groupe Cost pour ceux qui ne connaissent pas
13:25ou qui connaissent peu, c'est quoi ?
13:27Rapidement, c'est un groupe de salons de coiffure,
13:29350 salons de France, la moitié en succursale,
13:31l'autre moitié en franchise, et un site
13:33de vente en ligne e-business qui s'appelle
13:35Pascal Cost Shopping
13:37et qui permet d'avoir 18 000 références
13:39de produits capillaires, parfums,
13:41crèmes de beauté, pour les ongles,
13:43des séchoirs, des stylers et autres.
13:45On a développé, qui n'était pas du tout
13:47notre métier au départ, que l'idée nous a
13:49été amenée par une personne extérieure
13:51que nous avons au départ refusée, que nous avons
13:53accepté au final, que nous avons mis en place
13:55avec 15 ans d'expérience bien sûr, qui fait
13:57aujourd'hui 25% de notre chiffre d'affaires.
13:59Donc comme quoi, les idées extérieures sont
14:01toujours les bienvenues, faut-il savoir les accepter
14:03et après bien sûr, il y a un travail de mise en place et de suivi.
14:05Donc PascalCostShopping.com
14:07vous aurez 18 000 références de produits
14:09à votre disposition, code promo
14:11Deloitte on a dit, voilà, spécialement pendant 8 jours
14:13vous tapez le code promo Deloitte
14:15D-E-L-O-I-T-E
14:17et vous aurez
14:1920% de remise sur tous nos produits.
14:21Merci pour cette promotion, merci pour
14:23votre témoignage, bravo et à bientôt.
14:25A très vite, merci.
14:26David Amiouni, bonjour, vous êtes CEO
14:28de Keep Cool et Neoness.
14:30Vous venez dans le cadre de
14:32l'Operating Partners Day,
14:34participer à une table ronde
14:36où le thème était
14:38la création de valeur des Operating Partners.
14:40Vous avez témoigné
14:42de votre propre cas,
14:44pour votre entreprise. Est-ce que pour Investisseur TV,
14:46vous pouvez nous faire un résumé de votre intervention,
14:48de votre témoignage ?
14:49Avec plaisir. Écoutez, en substance,
14:51j'ai repris en 2019
14:53une marque de salles de sport qui s'appelle Keep Cool, qui était en grande
14:55difficulté financière. 300 salles de sport réparties
14:57dans toute la France. Et donc je me suis retrouvé
14:59plutôt dans un monde où j'étais plutôt un chef d'entreprise
15:01plutôt de PME et je me retrouve avec
15:03une structure avec plus de 1500 salariés et une taille
15:05importante. Donc je réalise qu'à ce moment-là,
15:07je manque et de compétences techniques
15:09et de temps pour pouvoir tout opérer
15:11et je fais la décision de décentrer un petit peu mon égo
15:13et de me dire qu'il y a des choses que je peux pas
15:15maîtriser, j'ai besoin d'aide et je me fais
15:17accompagner sur le volet financier
15:19plutôt dans une approche de structuration des capillas et de remise
15:21à niveau de la comptabilité et sur le volet opérationnel
15:23avec un expert du retail.
15:25Je construis une équipe et je garde
15:27à côté de moi ces deux personnes qui ont continué à m'accompagner
15:29et qui m'accompagnent encore aujourd'hui
15:31pour me permettre à la fois de
15:33rectifier un petit peu le tir quand c'est nécessaire et puis
15:35de prendre un peu de hauteur et de garder la vision et la trajectoire.
15:37Donc la valeur a été très importante.
15:39La valeur a été essentielle.
15:41David, merci pour votre témoignage.
15:43Philippe Defit, bonjour. Nous nous retrouvons
15:45ici dans les Salons Roche à l'occasion de
15:47l'Opérating Partners Day. Vous venez
15:49dans un workshop d'expliquer
15:51ce que c'est la vie d'un
15:53Operating Partner, ce que ça apporte
15:55donc on va le rajouter.
15:57Pour Investeur TV, en quelques mots, est-ce que vous pouvez nous faire
15:59un résumé de votre intervention ?
16:01Je dirais que
16:03je la baserai sur mon expérience personnelle
16:05à mon intervention, c'est de dire
16:07que finalement l'Operating Partner, c'est celui qui va
16:09mettre sa longue carrière
16:11sur les grandes expériences dans l'industrie
16:13au service de l'entreprise ou du groupe
16:15ou du fonds d'investissement
16:17qu'il a contracté et qui va
16:19permettre de créer une réelle
16:21valeur ajoutée à ces
16:23entreprises, donc développer
16:25un lien entre l'actionnaire et
16:27le manager, créer
16:29de la convergence
16:31et
16:33déployer des talents diplomates pour
16:35créer cette convergence
16:37à tout niveau. Justement, souvent, on demande
16:39aux investisseurs ou aux entrepreneurs quels sont leurs critères
16:41de choix du Operating Partner
16:43mais de l'autre côté,
16:45un Operating Partner, sur quels critères
16:47il se base pour accepter
16:49ou refuser les missions qu'on lui propose ?
16:51Je pense qu'il y a une question très personnelle
16:53de confiance,
16:55il faut qu'elle soit réciproque, elle ne peut pas être
16:57à sens unique,
16:59il y a aussi une question de culture,
17:01il faut qu'il y ait, on parlait de convergence
17:03tout à l'heure, on a entendu
17:05parler dans le passé de fonds vautours,
17:07en ce qui me concerne, ça ne m'intéresse pas,
17:09je voudrais parler de valeur ajoutée
17:11authentique par rapport à une entreprise,
17:13créer quelque chose qui bénéficie à tous les autres.
17:15Il faut qu'il y ait
17:17une bonne convergence
17:19entre ces deux. Une bonne au smooth.
17:21C'est le premier critère.
17:23Plus que pour
17:25le dossier,
17:27le secteur.
17:29Ça fait partie de la convergence aussi,
17:31il faut être certain qu'on va apporter quelque chose.
17:33Le premier, c'est de bien...
17:35Je pense que les problèmes sont quasiment toujours
17:37les mêmes au sein des industries,
17:39et il n'y a pas besoin d'être spécialiste d'une industrie donnée
17:41pour aider
17:43une autre industrie.
17:45Il suffit de beaucoup de bon sens et de prendre du recul.
17:47Je pense que ce recul est fondamental
17:49pour pouvoir analyser une situation,
17:51juger la cohérence
17:53de la stratégie
17:55et porter un regard extérieur
17:57qui va finalement
17:59ajouter beaucoup de valeur.
18:01La conférence reprend,
18:03donc merci Philippe.
18:09Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org