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00:00 Bonjour Valérie Ayé, merci de répondre à mes questions ce matin dans ce studio.
00:03 Vous êtes la tête de liste Renaissance aux élections européennes,
00:07 les élections qui sont bien sûr dimanche.
00:09 Vous êtes déjà députée européenne.
00:13 Vous avez bien fermé la porte ?
00:15 La porte de ?
00:16 La porte du studio.
00:17 Pourquoi donc ?
00:18 Parce que je me dis qu'à tout moment, il peut débouler.
00:20 Ah, vous commencez par ça.
00:22 Non, mais en fait, je me dis, c'est vrai.
00:24 Qu'est-ce qu'on pense quand on est vous, Valérie Ayé,
00:26 quand on est sur cette scène lundi matin,
00:28 qu'on s'apprête à prendre la parole, à être interrogée sur sa campagne
00:32 et qu'en fait, on a tout d'un coup le Premier ministre qui déboule,
00:34 qui prend le micro et qui parle pendant quatre minutes sans vous laisser à parole ?
00:38 J'ai eu l'occasion de m'exprimer lundi, mardi et hier encore sur cette question.
00:41 Je vous le redis, moi, je suis très fière d'avoir Gabriel Attal à mes côtés.
00:45 C'est une chance.
00:46 Ensuite, qu'est-ce qu'on pense ?
00:48 Moi, je suis consternée par la manière dont mes adversaires font des polémiques sur RIRE.
00:55 Je vois particulièrement cette semaine Marine Le Pen très présente sur les plateaux.
00:59 Elle était chez vous hier soir, je crois.
01:01 Elle fera encore des médias d'ici à la fin de la semaine.
01:03 Personne ne se pose la question de savoir si Marine Le Pen,
01:06 elle ne prend pas du temps de parole à Jordane Verdella.
01:08 Là, on parle du Premier ministre.
01:10 Non, mais en fait, c'est juste...
01:10 Non, mais j'en ai assez de ces polémiques.
01:17 Moi, je suis là devant vous.
01:19 On est bien là.
01:20 Et quand mes adversaires essaient de faire des coups politiques sur des choses qui n'existent pas,
01:25 vous êtes là ce matin, vous allez répondre à mes questions.
01:28 Mais Valérie Réillet, en vrai, de vrai, vous n'avez pas ressenti de malaise.
01:31 C'est-à-dire qu'on le sent bien ce moment-là.
01:33 D'ailleurs, les journalistes eux-mêmes, à un moment, finissent par dire
01:35 « Vous allez peut-être nous laisser l'interroger ».
01:36 Je vous le redis, moi, je suis très fière et très heureuse d'avoir le Premier ministre à mes côtés.
01:40 Je veux qu'on parle du fond.
01:41 Pendant qu'on parle de la forme et qu'on répond aux polémiques des oppositions,
01:47 moi, on ne parle pas de la réalité des enjeux de ces élections-là,
01:51 de ce que moi, je porte pour les Français.