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On a rencontré Daniel Brühl, Jeanne Damas et Arnaud Valois au festival CanneSéries, ils ont tourné notre roue des anecdotes pour nous parler du casting de leur série Becoming Karl Lagarfeld !
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Interview : Romain Cheyron
Montage : Julie Fritah
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😹
AmusantTranscription
00:00Sérieusement ?
00:01Sérieusement ?
00:02Sérieusement ?
00:03Première mission accomplie.
00:08Wow.
00:09Quand elle est arrivée, c'était comme Marlene Dietrich.
00:12Interactif.
00:13Oui.
00:14Il y a une très belle scène,
00:17quand elle est très dure avec Karl, c'était...
00:23Daniel.
00:27Très mauvais acteur.
00:28Daniel, en fait, on ne le voyait pas beaucoup parce qu'il était souvent en train de se
00:31concentrer dans sa loge, contrairement à nous tous qui étions un peu...
00:35Bon, certains touristes, certains en colo, certains...
00:38Non, je rigole, mais on sentait la dimension internationale quand même.
00:43Je n'ai pas envie de tourner cette vidéo.
00:45J'ai cassé tout le monde, tu sais.
00:48Ana Piaggi, des costumes incroyables, des voilettes, hyper sympathiques.
00:56Les looks les plus extravagants, on pourrait dire.
00:59Oui, c'est elle.
01:00Une fois qu'elle est arrivée, c'était incroyable.
01:05Agnès Jaoui.
01:06La seule femme qui était sympa avec moi.
01:08Et toi aussi.
01:09Ah non, non, non.
01:10Et toi aussi.
01:11Mais Carlito, le pauvre, sa mère, c'était...
01:16De la part allemande, c'était plus dur.
01:21Dans chaque scène, beaucoup de sens d'humeur s'en fait rien.
01:25C'est comme le sens d'humeur anglais.
01:28C'était super.
01:29J'ai toujours ajouté quelque chose de comédie aussi, même dans les scènes sérieuses.
01:34Mais oui, oui, non, non, c'était super.
01:36Et c'est très touchant votre rapport dans la série.
01:38Oui.
01:39Il y a quelque chose de...
01:40Oui.
01:41On voit l'humanité de Carl à travers aussi ce rapport-là.
01:45C'est un peu notre animateur entre les prises.
01:48Je ne sais pas si c'est au Québec, sur les tournages,
01:51mais il avait ce truc de vouloir nous faire jouer à un jeu dont on ne comprenait pas les règles.
01:56Oui, mais on ne faisait pas beaucoup d'efforts pour les comprendre.
01:59Mon grand amour.
02:00Je disais à ma femme,
02:01excusez-moi, mais je vais être amoureux de cet homme pendant 4 ou 5 mois.
02:07Et après, je reviendrai, mais je suis complètement amoureux.
02:12Il y avait une tendresse, une générosité, un amour entre nous.
02:16C'était incroyable.
02:17Pour toi aussi, non?
02:18Oui, pour moi aussi.
02:19Nous, on avait à jouer des choses intimes, fortes et borderline souvent.
02:24Donc, il faut vraiment avoir confiance en la personne.
02:27Tout est faisable dans notre métier.
02:28On est là pour délivrer une performance.
02:31Mais quand en plus, il y a cet aspect humain et cette entente et cette confiance,
02:36là, ces scènes-là ne posent plus aucun problème.
02:38Et puis même, je pense qu'on peut aller beaucoup plus loin.
02:41Quand on a confiance en l'autre.
02:43Alors qu'il y a une espèce de réserve.
02:45Quand on n'est pas tout à fait à l'aise,
02:47quand on ne se sent pas tout à fait en espace de sécurité.
02:51Et avec Théodore, c'était vraiment le bonheur.
02:54C'est la première fois qu'on voit aussi un Jacques de Bachère
02:56qui a vraiment une histoire.
02:58Parce que d'habitude, c'est toujours un peu en soirée comme ça.
03:02Et là, il y a vraiment beaucoup de dimensions.
03:05Et une dernière petite anecdote.
03:07Le premier jour que je finissais,
03:09avec tous ces doutes et tout ça,
03:11je suis retourné à ma chambre pour me changer.
03:14Et je voyais un bouquet incroyable de 100 fleurs.
03:17C'était seulement 100 fleurs.
03:19Je n'ai vu pas de notes.
03:21Alors, dans la voiture, c'était presque impossible d'entrer dans la voiture.
03:24Et à la maison, finalement, j'ai mis les roses dans l'eau.
03:27Et finalement, j'ai vu.
03:29Dedans, il y avait une petite note.
03:31Il disait « Pour Carlito de Jaco ».
03:33Alors, c'était un cadeau de Théodore.
03:35Alors, ça, c'est le style, non?
03:37La classe!