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00:00:00sur France 3 Occitanie.
00:00:08Ici, c'est France Bleu Héros, à la radio, sur l'appli ICI, tous les réseaux, et sur France 3.
00:00:15Bonjour, bonjour, bienvenue. Nous sommes aujourd'hui le 6 juin, il est 7 heures.
00:00:19Circulation normale, avec des embouteillages qui commencent à se former dans notre département, autour de Montpellier essentiellement.
00:00:32Si vous prenez le train, il n'y a pas de soucis particuliers. Ce matin, les trains sont à l'heure.
00:00:36Il y aura peut-être une mobilisation des VTC ce matin, même pas peut-être, c'est prévu à Montpellier, opération escargot, ou quand, quoi, comment.
00:00:44On se tient au courant, en tout cas, aux 04, 67, 58, 6000. Si vous voyez des difficultés sur la route, n'hésitez pas à nous donner vos infos.
00:00:51Bonjour Sébastien Garnier. Bonjour Vivian, bonjour à tous.
00:00:54La météo avec du soleil aujourd'hui encore ?
00:00:56Oui, pas de débarquement de nuages prévus en ce 6 juin 2024. C'est la chaleur qui est toujours au programme, notamment en pleine, avec des températures maximales prévues.
00:01:07À Lodève, 29 degrés, 27 à Béziers, 25 à Montpellier. C'est toujours un petit peu moins élevé en bord de mer, 23 degrés à 7.
00:01:15Bonjour Guillaume Rouland. Bonjour Vivian, bonjour Sébastien et bonjour à tous.
00:01:19Alors, la question du jour, à la lumière des conflits d'aujourd'hui en Ukraine ou au Proche-Orient, est-ce qu'on craint un nouveau conflit mondial ?
00:01:24Oui, c'est le dîner aujourd'hui, 80e anniversaire du débarquement. Une vingtaine de chefs d'État réunis aujourd'hui autour d'Emmanuel Macron,
00:01:31sauf Vladimir Poutine, évidemment en raison de la guerre en Ukraine. Contexte international très tendu cette année pour ces commémorations.
00:01:39Est-ce que ça vous fait craindre un nouveau conflit mondial ? Vous répondez oui à 73%. Maintenant, on attend vos appels.
00:01:4504, 67, 58, 6000.
00:01:50Et effectivement, une vingtaine de chefs d'État de gouvernement attendus aujourd'hui à Omaha Beach. C'est en Normandie pour la cérémonie de commémoration du D-Day Sébastien.
00:01:58Il y a tout juste 80 ans, les Alliés débarquaient sur les plages, écoutaient cet archive de la BBC.
00:02:04Les forces navales alliées ont commencé ce matin le débarquement des armées alliées sur les côtes nord de la France.
00:02:11Cette année-là, Odette Desplans arrivait à Montpellier, originaire de Nîmes. Elle arrivait à Montpellier pour faire ses études.
00:02:19Aujourd'hui, Odette est toujours vivante. Elle a 99 ans. Elle se souvient très bien de ce matin du 6 juin 1944.
00:02:25Elle se souvient aussi de la capitulation de l'Allemagne qui a suivi. À Montpellier, c'était la fête.
00:02:31La tradition des étudiants à cette époque, c'était les monnômes, des défilés en file indienne, en se tenant les épaules ou par la main et en faisant un peu les foufous.
00:02:40Il y a eu un énorme monnôme le soir. Ouh là là, une foule. On courait, on s'agitait tellement. J'avais une copine qui s'est cassée une cheville.
00:02:53Tellement on courait, on s'agitait qu'elle a glissé sur la place à la comédie. On se sent délibérés parce que les gens qui avaient été collabos,
00:03:04il y en avait, on va vous dire, mais ceux qui étaient collabos, ils n'osaient plus se manifester.
00:03:11Donc il n'y avait que des gens qui étaient prêts à s'exciter, à s'embrasser, même s'il faut brûler quelques chaises ou quelques fauteuils.
00:03:26L'ironie de l'histoire, la maison où vit Odette depuis les années 50 est située sur le terrain où était à l'époque le siège de la Gestapo dans le quartier des Beaux-Arts à Montpellier.
00:03:36Cette grande journée du 80e anniversaire sera retransmise dans le monde entier. Didier Charpin, quels sont les principaux temps forts ?
00:03:44Quatre grandes cérémonies. La première sera peut-être la plus forte en émotion tant on sait cette nation capable de grandes choses en termes d'hommage au son du God Save the King.
00:03:54Il s'agit de la cérémonie britannique à Vers-sur-Mer en présence du roi Charles III.
00:03:59Ce sera d'ailleurs sa première sortie internationale depuis l'annonce de son cancer.
00:04:03Deuxième cérémonie peut-être plus intime mais symboliquement très forte, la canadienne à Courcel-sur-Mer,
00:04:09avec là aussi un membre de la famille royale, le prince William, aux côtés de deux premiers ministres, Justin Trudeau et Gabriel Attal.
00:04:16Puis viendra l'incontournable cérémonie américaine, la plus grande en termes de public.
00:04:21Cinq personnes sont attendues devant les presque dix mille tombes du cimetière américain de Colville.
00:04:26Enfin la cérémonie internationale, la plus importante, la plus diplomatique.
00:04:30Elle débutera à 15h30 avec 24 chefs d'État tête couronnée et représentants autour d'Emmanuel Macron.
00:04:36Parmi eux, Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, mais pas Vladimir Poutine.
00:04:41Autant dire que la prise de parole du président de la République sera très surveillée et commentée.
00:04:46Et vous pourrez suivre ces commémorations sur francebleu.fr en direct.
00:04:52Et puis après les cérémonies, Emmanuel Macron donnera une interview ce soir à 20h sur TF1 et France 2
00:04:57pour parler aussi des questions internationales et des élections européennes qui se déroulent dimanche.
00:05:03Deux personnes blessées au couteau hier après-midi dans un hôtel à Lattes, près de Montpellier.
00:05:07Un marginal qui souffre de troubles mentaux a frappé au hasard, gratuitement,
00:05:14deux personnes donc, après une rixe, une bagarre, une querelle avec un autre SDF.
00:05:21Il a été interpellé après trois heures de recherche près de la gare Saint-Roch.
00:05:25Les jours des deux blessés ne sont pas comptés.
00:05:28Un militant de l'association BDS qui milite pour la cause palestinienne est convoqué devant la justice aujourd'hui
00:05:34pour diffamation publique. On lui reproche d'avoir publié sur les réseaux sociaux
00:05:38une photo de plusieurs dirigeants internationaux avec une banderole affichant le mot génocide.
00:05:44Quatre personnalités locales y sont associées, le maire de Montpellier, le président du département,
00:05:49la présidente de région Carole Delga et le sénateur Héraultais Hussein Bourji, socialiste lui aussi.
00:05:56Ces deux derniers ont porté plainte.
00:05:59À Saint-Jean-de-Vedas, on met les jeunes au boulot.
00:06:0130 jeunes de 14 à 17 ans vont travailler cet été pour la commune.
00:06:04Espaces verts, centres de loisirs, festivités, nettoyage.
00:06:0920 heures étalées sur cinq jours en juillet et en août contre quelques dizaines d'euros.
00:06:14Opération baptisée argent de poche. François Riau, le maire, avait déjà fait ça l'an dernier.
00:06:19Il y a encore une vingtaine d'années, on arrivait à trouver du boulot à partir de 14 ans, 15 ans, 16 ans.
00:06:23Et c'est vrai qu'aujourd'hui, les entreprises sont un petit peu frileuses.
00:06:26Et donc aujourd'hui, trouver du travail, c'est à partir de 18 ans.
00:06:28Peut-être dans l'agriculture, vous avez encore à partir de 16 ans, on prend des jeunes.
00:06:33C'est vrai que 14 ans, on doit être quasiment les seuls aujourd'hui à le faire.
00:06:36Après, c'est très encadré, c'est 20 heures par semaine.
00:06:39Pour ceux qui vont être dans les espaces verts ou autres en plein été, on aménage les horaires
00:06:43pour pas qu'ils soient en plein soleil, en pleine journée.
00:06:46Donc voilà, on fait quand même très attention aux agents et aux jeunes qu'on va accueillir.
00:06:51C'est le pied dans le monde du travail.
00:06:53Le médecin réveille le matin pour pas être en retard à son travail.
00:06:56C'est écouter son chef qui va lui donner des ordres.
00:07:00C'est aussi la tenue du travail.
00:07:02Parce que dans les espaces verts, vous n'êtes pas comme le maire en costume et cravate.
00:07:05Vous avez les chaussures de sécurité, donc on va aussi leur apprendre ça.
00:07:09Dans le monde du travail, il y a des règles.
00:07:11Enfin, Montpellier est candidate pour inscrire au patrimoine national de l'UNESCO Mémoire du monde
00:07:17les fonds liés à l'enseignement de la médecine, les archives anciennes,
00:07:2216 000 ouvrages de la bibliothèque liés à l'enseignement médical de l'Université de Montpellier,
00:07:28comme par exemple la grande chirurgie de Guy de Chauliac du XVe siècle.
00:07:45On ne change pas une équipe qui gagne.
00:07:47Encore du soleil aujourd'hui.
00:07:49Avec peut-être quand même des nuages bas ou des bandes de brume.
00:07:52Un petit peu de brouillard ce matin, c'était le cas au pied du Pic Saint-Loup apparemment.
00:07:56Ça va peut-être continuer encore un peu.
00:07:59Puis ensuite, c'est le soleil qui va s'imposer.
00:08:02Soleil pour tout le monde encore aujourd'hui ce jeudi.
00:08:05Avec des températures bien élevées.
00:08:08Surtout si vous êtes dans les plaines intérieures, avec des températures qui montent jusqu'à 29°C.
00:08:12C'est ce qu'on aura pour cet après-midi.
00:08:1422°C au Kellar, 23°C à Sette et Hague, de 25°C à Saint-Ponce et Montpellier.
00:08:1727°C si vous êtes vers Saint-Chignon, Béziers, Grange aussi.
00:08:2029°C à Lodève et Bédarieux.
00:08:23Voilà le maximum.
00:08:24Et puis un petit peu de vent, ça va souffler jusqu'à 45 km heure pour la brise marine.
00:08:28La qualité de l'air que nous respirons est dégradée.
00:08:303 sur 6 pour l'indice atmosphérique aujourd'hui.
00:08:33Si vous prenez soin de vos employés, ils prendront soin de votre entreprise.
00:08:37Voilà ce qui est marqué sur le site internet de Nathalie Farrujia, la fondatrice de Copen Team.
00:08:43Le but c'est de créer de la cohésion dans les entreprises avec des activités.
00:08:47Vous voyez par exemple Sébastien, c'est par exemple si notre chef arrivait aujourd'hui,
00:08:51on va ressouder tout ça, on va remettre une bonne ambiance.
00:08:54Admettons qu'il n'y ait pas une bonne ambiance.
00:08:55On va remettre une bonne ambiance.
00:08:56Allez, on va au Lunaré par exemple.
00:08:58On va aller voir le zoo par exemple.
00:09:00Pourquoi pas ?
00:09:01Tiens, on va faire un pique-nique à la plage.
00:09:02Je pense que ça doit être ça.
00:09:03Enfin, on en saura un petit peu plus dans quelques minutes.
00:09:05Ça vous branche ?
00:09:06Vous êtes disponible pour aller au zoo aujourd'hui ?
00:09:08Zoo, pas plus que ça.
00:09:10Mais c'est chouette, pourtant il y a les girafes et les rhinocéros.
00:09:12Oui, mais moi je préfère les animaux en liberté.
00:09:14Ah bah oui, d'accord.
00:09:15Vous voyez, ça peut créer des tensions.
00:09:17Il faut faire attention à ce qu'on propose.
00:09:18Je ne proposerai pas du coup.
00:09:19On ne proposera rien.
00:09:21Il y a toujours des rabats joies.
00:09:23La plage, ça me va très bien.
00:09:24Très bien, on en parle dans un instant sur France Bleu Héros.
00:09:32Des bons plans aussi, on en a à chaque matin.
00:09:34Bonjour Sylvie Marletta.
00:09:35Bonjour à tous.
00:09:36Un festival à noter dans l'agenda.
00:09:38Oui, première édition du Festival des Lunes Bleues
00:09:40dans l'amphithéâtre du Pont Vieux,
00:09:42au cœur du quartier du Faubourg.
00:09:45Ça se passe le week-end du 8 et 9 juin.
00:09:47C'est un jeune festival, avant tout familial,
00:09:50qui réunit la musique, le théâtre, le cirque et le vin.
00:09:54Beaucoup d'animations auront lieu pour les enfants
00:09:57dès les samedis après-midi.
00:09:58Des ateliers cirque, des initiations au théâtre,
00:10:01des chasses au trésor.
00:10:03Des spectacles sont également programmés en soirée.
00:10:05Puis tard dans la nuit, place à la musique
00:10:08avec un concert de rap, un DJ set électro
00:10:11et un concert de rock français pour le dimanche.
00:10:14A noter que dans ce festival,
00:10:16il y a des rendez-vous plutôt décalés,
00:10:18comme un one-man show autour du vin
00:10:20ou une projection de court-métrage
00:10:23et des rendez-vous humoristiques.
00:10:25Vous pourrez donc découvrir un spectacle
00:10:27avec les habitants du centre-ville de Béziers.
00:10:29La première édition du Festival des Lunes Bleues,
00:10:31c'est le samedi 8 et le dimanche 9 juin
00:10:34dans le quartier du Faubourg, à Béziers.
00:10:36Et on lui souhaite longue vie.
00:10:38C'est donc ce week-end.
00:10:39Merci en tout cas, Sylvie, pour ce bon plan.
00:10:41Samedi, il y a le Waya Festival au Parc Montcalm,
00:10:43à Montpellier aussi.
00:10:44Festival inspiré des fêtes latino-américaines.
00:10:47De midi à 1h du matin,
00:10:49plus de 30 artistes vont se succéder
00:10:51sur les deux scènes installées au Parc Montcalm
00:10:53avec le DJ Nicodémus.
00:10:55C'est la tête d'affiche de cette édition.
00:10:57Vous allez pouvoir aussi déguster des empanadas.
00:10:59Donc ça, c'est bon.
00:11:01Le Cop Live Festival,
00:11:02demain, samedi et dimanche, à Puy-Laché.
00:11:04Il y a plein de choses à faire, de toute façon, ce week-end.
00:11:06Alors là, on a une expo de photos et de BD,
00:11:08street art, ateliers, concerts.
00:11:10C'est le menu du Cop Live Festival
00:11:12dans la cave coopérative de Puy-Laché,
00:11:14près de Clermont-les-Ros.
00:11:15Ça se passe avec France Bleu Héros.
00:11:16Et pour la musique, on a le groupe V-Effect,
00:11:18tête d'affiche de cette cinquième édition.
00:11:20Musique toujours.
00:11:27Deux artistes viennent chez nous très prochainement.
00:11:29Enfin, prochainement.
00:11:30C'est-à-dire qu'il faut réserver les places un peu à l'avance.
00:11:32Jennifer, qui sera de passage le 9 février
00:11:34au Zingo Zango à Béziers.
00:11:35Oui, c'est loin.
00:11:36Oui, c'est loin, mais bon, il faut déjà y penser.
00:11:38Et le 3 avril à La Grande Motte au Pasino.
00:11:40Et puis Pierre Garnier, là, il faut encore plus se bouger
00:11:42parce que ça se vend comme des petits pèmes.
00:11:49C'est pas difficile.
00:11:50Le vainqueur de la Starac,
00:11:51à chaque fois qu'il annonce une nouvelle date,
00:11:53c'est complet très, très rapidement.
00:11:55Les autres dates sont complètes.
00:11:56Le 28 janvier, il sera au Zingo Zango à Béziers.
00:11:59Si vous voulez aller le voir et chanter avec lui,
00:12:01il faut réserver vos places tout de suite.
00:12:09Coucou tout le monde, votre émission, vous êtes formidables.
00:12:14C'est tous les matins à 9h35 avec des artistes,
00:12:18des chanteurs, des sportifs, des comédiens.
00:12:20Et on met en lumière les belles initiatives de la région.
00:12:23Alors, retrouvez-nous sur France Pro Occitanie.
00:12:39Il est 7h12.
00:12:40C'est l'heure de l'écho d'ici sur France Bleu Héro ce matin
00:12:43avec Nathalie Farruccia.
00:12:44Bonjour.
00:12:45Bonjour à toute l'équipe.
00:12:46Alors, comment ça va vous ?
00:12:47Ça va bien.
00:12:48Ça fait longtemps qu'on se disait
00:12:49mais quand est-ce qu'elle va venir Nathalie Farruccia ?
00:12:50C'est aujourd'hui alors ?
00:12:51Voilà, c'est le moment.
00:12:52Alors, vous vous déplacez comment ?
00:12:53Vous en voiture, en trottinette, en vélo ?
00:12:56En voiture, mais c'est vrai que je vais bientôt
00:13:00utiliser le vélo électrique comme tout le monde.
00:13:02Alors, attendez, attendez.
00:13:03Moi, je ne suis pas là pour juger.
00:13:05C'était juste une question.
00:13:06Vous venez comme vous voulez, il n'y a pas de problème.
00:13:07Et vous venez de quel endroit alors ?
00:13:08Moi, je suis sur Lattes.
00:13:09Lattes.
00:13:10Ok, très bien.
00:13:11Alors, vous créez de la cohésion dans les entreprises
00:13:13avec des activités.
00:13:14Ça, on va en parler, mais il faudra nous laisser une carte.
00:13:16Je vous expliquerai plus tard.
00:13:17Alors, Nathalie Farruccia, vous avez lancé il y a 6 ans, c'est ça ?
00:13:20Oui.
00:13:21Votre activité, comment on peut qualifier ça ?
00:13:24De conseil, d'accompagnement, de management ?
00:13:27Vous faites un petit peu tout ça ?
00:13:28C'est un petit peu tout ça, puisqu'en fait, c'est pas moi toute seule
00:13:31puisque je suis entourée de plus d'une cinquantaine de partenaires
00:13:34et j'accompagne les entreprises justement dans leur souhait
00:13:37d'améliorer leur management et leur cohésion d'équipe.
00:13:41Alors, ça s'appelle Copen Team ?
00:13:43Copen Team.
00:13:44Alors, Copen, vous savez, on le sait maintenant, j'adore en E-Play.
00:13:47Copen, C-O-P-E-N, Team, Team, Équipe.
00:13:50Copen, j'ai pas bien su.
00:13:51Copen comme Copenhague.
00:13:52Copenhague.
00:13:53Code avec Ensemble.
00:13:54Copenhague.
00:13:55Et pas Copenhague, c'est vrai que beaucoup me parlent de cette ville.
00:13:58Donc, Code avec Ensemble, rien à voir.
00:14:01C-O-P-E-N, Open, ouvrir l'entreprise sur les talents du territoire.
00:14:04C-O-P-E-N, Team, d'accord.
00:14:05Et Team, voilà.
00:14:06Tout à fait Team en équipe.
00:14:07Puisque le jeu collectif, l'équipe, c'est très important
00:14:10et ça fait partie des valeurs que je souhaite véhiculer
00:14:13et qui ont toujours fait partie de moi dès la plus tendre enfance.
00:14:16Puisque personnellement, moi, j'ai été dans le club historique du MHB
00:14:22puisque j'ai commencé avec le Cosmos quand j'étais toute gamine.
00:14:25Et donc, le jeu collectif, comme le handball,
00:14:29ça fait partie vraiment de mon ADN.
00:14:32Et je m'en suis rendue compte un peu tardivement
00:14:34que les entreprises aussi ne jouaient pas toujours très collectif.
00:14:37Et donc, c'est ça que je veux un petit peu instaurer avec Copenhague Team.
00:14:40Alors, cohésion, cohésion d'équipe, performance collective,
00:14:43bien-être, ça c'est un mot à la mode,
00:14:45à travers des séminaires, ce que vous appelez des Team Building Durables
00:14:50et des After Works.
00:14:52Il y a beaucoup d'anglicismes là.
00:14:54Beaucoup d'anglicismes parce qu'aujourd'hui,
00:14:56c'est vrai que les jeunes, ou moins jeunes même maintenant,
00:14:59aiment bien ces termes faciles.
00:15:02Mais en même temps, on va dire qu'au cœur de mon action,
00:15:09c'est vraiment recréer du lien, créer des histoires ensemble
00:15:12qui font qu'on va performer ensemble.
00:15:15Puisque moi, je suis très attachée à la performance
00:15:17puisque j'ai commencé déjà dans tout ce qui est finance, comptabilité,
00:15:20où je conseillais les entreprises dans leur bilan social.
00:15:24Et donc l'idée maintenant, c'est de ramener l'humain dans tout ça.
00:15:27Mais pardon de vous poser la question, c'est un mot là, Nathalie Farouli.
00:15:30Vous parlez de performance.
00:15:31C'est évidemment l'objectif que se fixe toute entreprise
00:15:34qui se respecte à tous les niveaux,
00:15:36quel que soit le produit, le service qu'on propose.
00:15:38Performance.
00:15:39Mais est-ce que performance, ça va toujours avec bien-être ?
00:15:41Justement.
00:15:43Justement.
00:15:44Performance doit rimer avec bien-être
00:15:47puisqu'on est des humains qui fonctionnons dans ces organisations
00:15:50et obligatoirement, on doit mieux vivre ensemble,
00:15:53mieux vivre ensemble doit venir en priorité.
00:15:55Et non pas la performance qui va user les personnes.
00:15:58C'est d'abord le bien-être qui va après vous donner de la performance.
00:16:02Tout à fait.
00:16:03Moi, je pars de ce constat
00:16:05et je pense qu'on est tous et toutes dans le même constat aujourd'hui.
00:16:10Le burn-out, le burn-out ou autres termes difficiles.
00:16:14Ou la mauvaise ambiance.
00:16:15Mauvaise ambiance, mauvais climat.
00:16:17Tout à fait.
00:16:18Vous proposez un certain nombre d'activités
00:16:21via un réseau de partenaires.
00:16:24Ce n'est pas vous qui les faites, ces activités.
00:16:26Vous vous faites le relais entre l'entreprise et vos partenaires.
00:16:29Moi, je coordonne.
00:16:30Vous coordonnez et vous participez.
00:16:31Et je crée.
00:16:32Et vous créez aussi.
00:16:33Je crée tout à fait.
00:16:34Puisque le Coop & Team Challenge, un team building durable
00:16:36où je crée avec mes partenaires qui ont l'habitude d'intervenir dans les entreprises.
00:16:39Ils sont qualifiés sur cette thématique.
00:16:42C'est quoi les activités ?
00:16:44Ça peut être diverses activités.
00:16:46On va être dans des séminaires
00:16:48où on va impliquer le matin toutes les équipes
00:16:51dans des questions de management.
00:16:53Résoudre une problématique ensemble.
00:16:55Toujours avec des outils collaboratifs.
00:16:57On va pouvoir travailler sur des outils comme le Codev, le MBTI, etc.
00:17:02Pour mieux se connaître ensemble et en équipe.
00:17:04C'est des mots que je ne suis pas sûr que tout le monde comprenne.
00:17:06Et l'après-midi, c'est des termes où les responsables de ressources humaines
00:17:11ou salariés même, comprennent bien.
00:17:14Tu ne penses pas que tous nos auditeurs
00:17:16soient responsables des ressources humaines ?
00:17:18Pour être concret, vous organisez des activités
00:17:21qui parfois n'ont strictement rien à voir avec l'entreprise ?
00:17:25Parfois, tout à fait.
00:17:27Quelques exemples ?
00:17:28Par exemple, la permaculture et les écogestes.
00:17:31S'initier un peu à ce retour à la terre.
00:17:35Savoir semer, planter, mais en équipe.
00:17:37C'est le côté collaboratif.
00:17:39Travailler et construire ensemble.
00:17:41On va créer des fresques collectives sur la peinture.
00:17:46On va créer une composition musicale.
00:17:48Tous ensemble, on va créer une chanson.
00:17:50Ça tombe bien, Vivian est en train d'apprendre le ukulélé.
00:17:53Voilà, des Olympiades, le sport.
00:17:55Au prochain seminaire, on va créer une chanson.
00:17:57C'est toujours tout autour de nos passions,
00:17:59qui sont le sport, l'agriculture et le bien-être.
00:18:02Mais également, nos souhaits d'engagement sociétaux.
00:18:04Il n'y a pas que les entreprises qui souhaitent s'engager.
00:18:07Et à travers des activités comme ça,
00:18:09vous constatez de visu que vous avez des retours
00:18:12qui vous disent que l'ambiance est nettement améliorée au sein de la boîte.
00:18:18Totalement.
00:18:19La multiplicité de moments, de cohésion,
00:18:22de création de liens ensemble,
00:18:24fait que l'ambiance va beaucoup mieux.
00:18:28On se connaît.
00:18:30À condition qu'il n'y ait pas trop de mauvais perdants dans l'équipe.
00:18:32Parce que lorsqu'on va faire les Olympiades et que les autres vont perdre...
00:18:34Justement, avec Open Team, tout le monde est un peu gagnant.
00:18:38C'est comme l'école des fans.
00:18:40Tout le monde a gagné à la fin.
00:18:42Alors, ça s'appelle Open Team.
00:18:44On vous trouve très facilement sur Internet.
00:18:46On tape en www.openteam.com
00:18:48Vous êtes à l'âte ?
00:18:50Oui, actuellement.
00:18:52J'ai des promotions quand même.
00:18:54Par exemple, j'ai 10% de réduction, même plus,
00:19:00selon les souhaits de cohésion que souhaitent les entreprises.
00:19:04Avec le World Café, on n'en a pas parlé.
00:19:07Peut-être qu'on n'a peut-être pas le temps.
00:19:08Rapidement alors.
00:19:09Justement, je propose de faire des réunions collaboratives d'une heure et demie,
00:19:14qui permettent de résoudre les problématiques ensemble.
00:19:18Le tarif est assez attractif, puisque c'est 400 euros pour une animation pour 15 à 20 personnes.
00:19:24D'accord.
00:19:25Moi, je vois le 13 mai, on m'a dévissé une roue de ma chaise de bureau.
00:19:28J'ai tout noté, je peux vous dire.
00:19:29Au niveau de la cohésion, il y a du boulot.
00:19:31Le 22 mai, on m'a vidé une boîte de raviolis sur mon bureau.
00:19:34Je mène une enquête.
00:19:35Pour l'instant, je ne sais pas qui c'est.
00:19:37Pour l'instant, c'est Bastien avec un peu de sauce tomate sur les mains.
00:19:39Je me suis dit que c'était peut-être lui.
00:19:41Il faut que vous nous laissiez une carte.
00:19:43Il faut qu'il y ait une meilleure ambiance chez nous.
00:19:44Ambiance, avec plaisir.
00:19:45On sait ce qu'il nous reste à faire.
00:19:47Merci beaucoup Nathalie Farrugia, copaine team, d'être venue nous parler de cela ce matin.
00:19:52Merci à vous.
00:19:53Les Codices, c'est chaque matin sur France Bleu.
00:19:55Et vous allez retrouver toutes ces infos sur notre site internet francebleu.fr.
00:19:58C'est vachement dangereux, une roue dévissée.
00:20:00On roule et tac !
00:20:02Accident de bureau.
00:20:03Accident de travail, ça peut arriver à n'importe quel moment.
00:20:06J'ai des collègues.
00:20:07Difficile.
00:20:08Michael Jackson avec Bad, ça c'est sur France Bleu Héros.
00:20:11Juste après, on part aller voir nos pêcheurs du côté de Palavas avec Virginie Vivès.
00:20:36C'est parti !
00:21:06C'est parti !
00:21:36C'est parti !
00:22:06C'est parti !
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00:23:58C'est parti !
00:23:59C'est parti !
00:24:00C'est parti !
00:24:01C'est parti !
00:24:03Michael Jackson, 7h24, sur France Bleu Héros, en ce jeudi matin !
00:24:07Le 6-9 de France Bleu Héros
00:24:11Direction Palavas, Palavas, on y passe la semaine, c'est pour de vrai, c'est notre rendez-vous
00:24:15quotidien avec Virginie Vivès, et depuis 50 ans, le métier de la pêche a beaucoup changé,
00:24:19et les anciens ont bien du mal à transmettre leur passion ! Virginie donc, et Mathis aussi,
00:24:24technicien du son à France Bleu Héros, sont partis à Palavas et vont donc aborder le sujet
00:24:29avec une des figures palavasiennes les plus connues de la ville, c'est l'épisode numéro 4 !
00:24:33Ça c'est une rascasse ça !
00:24:35C'est ça le petit métier ?
00:24:37De toute façon c'est un travail de passion, si on n'est pas passionné, on ne fait pas pêcheur !
00:24:40Ouais c'est la petite pêche du jour !
00:24:42Ça veut dire que dans 20 ans, il n'y a plus de pêcheur à Palavas ?
00:24:44Non !
00:24:45Moi j'ai 34 ans !
00:24:46Et oui, la pêche, ça a été toute ma vie !
00:24:48Au domaine les gambasses !
00:24:50C'est la télé F3 ?
00:24:51Non c'est la radio, c'est France Bleu !
00:24:52Ah la radio !
00:24:53Sur le Quai Paul V, tous les petits métiers se connaissent.
00:24:56Le tekel, la cigogne, chacun a son surnom, et chacun sait même ce que l'autre a pêché.
00:25:00Les anciens, officiellement retraités, sont toujours là et donnent la main à leur neveu ou leur fils.
00:25:05On l'a bien compris avec Mathis, le technicien du champ, la pêche, à Palavas, ça se transmet.
00:25:10On arrive au niveau de l'ancien bateau de Jean-Marie, dont tout le monde nous parle depuis notre arrivée.
00:25:15Une figure palavasienne surnommée la cigogne.
00:25:18Bonjour, Jean-Marie ?
00:25:20Non !
00:25:21Fanny !
00:25:22Fanny !
00:25:23Je t'appelle Jean-Marie s'il te plaît !
00:25:26Tout le monde nous avait aussi prévenu, s'il n'est pas sur le bateau, il boit le café au palavasien.
00:25:30On y va ! Il est assis avec trois autres copains retraités.
00:25:33Qu'est-ce qu'il se passe ?
00:25:34Est-ce qu'on peut s'asseoir ou pas ?
00:25:35Eh bien oui, assis, on peut s'asseoir.
00:25:36Je m'appelle Pardine.
00:25:37Je m'appelle Pardine.
00:25:38Je m'appelle Pardine.
00:25:39Pardine !
00:25:40Vous arrivez trop tard parce que vous n'avez pas vu les thons alors.
00:25:42Il a fait cinq thons.
00:25:43Il a fait sept thons.
00:25:44Il a fait cinq thons, ce qui est beaucoup aujourd'hui.
00:25:46Eh bien c'est de la pêche artisanale quoi.
00:25:48Parce que tout à l'heure on avait une dame qui avait 90 ans qui disait qu'à l'époque les thons ils venaient au bord de...
00:25:53Ils ne passaient pas au-dessus de la tête.
00:25:54Exactement.
00:25:55Affirmatif.
00:25:56On a fait le dernier coup en 64.
00:25:58Trois mille thons.
00:26:00J'avais 16 ans.
00:26:01Je les ai plongés pour les monter au bord du bateau.
00:26:04C'est vieux ça, 64.
00:26:0664 !
00:26:07C'était le dernier coup parce qu'après les sorties des bateaux que vous avez à Sète, les Seineurs,
00:26:11ces gros bateaux,
00:26:13nous il nous fallait être dix bateaux pour pêcher ces thons comme ça
00:26:16et 30 thons d'équipage.
00:26:18Et après l'évolution, avec un bateau et dix thons à bord,
00:26:22ils faisaient le même travail.
00:26:24On ne peut plus jouer.
00:26:25L'évolution, on ne peut plus jouer.
00:26:26Ça fait que 64 c'était le dernier coup et ils sortaient ces bateaux, c'était fini.
00:26:30Cette pêche-là qui s'appelait la Seine,
00:26:33c'est aboli.
00:26:35C'est ça qui a beaucoup changé, c'est les méthodes de pêche ?
00:26:37Eh bien naturellement.
00:26:38Les sardines, il n'y en a plus pourquoi.
00:26:40D'abord on les pêchait, mon père les pêchait au filet droit.
00:26:43Donc il arrivait avec 50, 80, 5 kilos de sardines.
00:26:46Et après, Yves Frémère et compagnie, on fait des recherches,
00:26:50on va chercher le lamparo.
00:26:52Alors là, c'est les lumières qui attirent les sardines,
00:26:55on enferme et on pêche tout.
00:26:57On arrivait 3, 4 tonnes, tous les bateaux.
00:26:59Mais là, après, il est sorti les pelagiques.
00:27:03Le chalutier pelagique.
00:27:05Un seul bateau, avec la caméra sur le filet,
00:27:08et on traînait ça à la mer.
00:27:11Sans les attirer, rien du tout.
00:27:13Mais au sondeur, au moment où il y a les bandes de sardines,
00:27:16on passe dans le bain, on lève le filet,
00:27:19et tu as 7, 8 tonnes de sardines, 2, 3 tonnes de sardines.
00:27:22Ils n'ont plus aucune chance de s'en sortir, là, pour le coup.
00:27:24On serait restés comme un vague, des sardines, toujours.
00:27:27Et tout ça, c'est l'évolution.
00:27:29Et on n'y peut rien.
00:27:30Donc il y a un peu de positif et beaucoup de négatif.
00:27:32Il y a du positif, c'est vrai que c'est mieux pour travailler.
00:27:36C'est moins compliqué, c'est moins dur.
00:27:39Vous savez combien il y a de pêcheurs ?
00:27:40Parce qu'il parait que vous savez tout.
00:27:41Mais il y a la predominance.
00:27:43Il y a Fontignan qui marche par la base, maintenant.
00:27:45Ah oui, c'est ensemble.
00:27:46Ça fait qu'il doit y avoir 70 ou 80 pêcheurs, en tout cas.
00:27:48Ça, c'est quoi ? C'est divisé par combien ?
00:27:50Eh bien, en 62, à 14 ans, parce que nous, on travaillait à 14 ans,
00:27:54quand j'ai commencé à faire la pêche,
00:27:57à La Réunion, on était 220.
00:27:59C'est tombé.
00:28:01Ça change pourquoi ? Parce qu'il n'y a plus assez de poissons et qu'il y a plus assez de clients ?
00:28:03Eh bien, oui.
00:28:04Et puis, il s'est resté beaucoup de pères en fils, aussi.
00:28:07C'est un métier difficile.
00:28:09Les gens, ils ne veulent pas.
00:28:10Voilà. Il faut travailler.
00:28:12Mais moi, le mien, à 18 ans, je l'ai pris.
00:28:14Je pensais qu'il allait faire la pêche et prendre de la suite,
00:28:16la société et le monde deveux.
00:28:18Il n'avait pas envie.
00:28:20Il m'a dit, vous êtes fous.
00:28:22J'ai dit, on est fous.
00:28:23Le dimanche, c'est la merde.
00:28:24Et je lui ai dit, mais si lundi et mardi, il fait mauvais,
00:28:26tu as deux jours de repos.
00:28:28S'il fait mauvais mercredi, jeudi et vendredi,
00:28:30tu as trois jours de repos.
00:28:32Mais si ça me dit dimanche et lundi de pas car il fait beau,
00:28:35il faut aller à la mer.
00:28:36C'est ça le beau du métier.
00:28:42On passe la semaine avec les pêcheurs de Palavas.
00:28:44C'est pour de vrai sur les quais avec les pêcheurs.
00:28:46Et vous retrouvez tous les épisodes, toutes les photos.
00:28:49Elles sont déjà sur notre site internet francebleu.fr.
00:28:51Il est presque 7h30.
00:28:53Il y a les infos qui arrivent.
00:28:54Les infos de 7h30 avec Sébastien Garnier.
00:28:56Puis ensuite, des invitations pour la cavalerie enchantée.
00:28:59Voilà ce que vous allez pouvoir gagner en nous écoutant ce matin.
00:29:01Samedi, dans les arènes de Lunel.
00:29:04Ça va être un magnifique spectacle qu'il ne faut pas manquer.
00:29:07C'est vrai grâce à nous.
00:29:25Pour réussir un petit plat savoureux, c'est très simple.
00:29:28Il faut de bons produits, bien sûr, beaucoup d'inventivité
00:29:31et surtout de la bonne humeur.
00:29:40La cuisine des mousquetaires, présentée par Caroline Estremaud et Fabrice Mignon.
00:29:44C'est samedi à 12h55.
00:29:46Sur France 3, Occitanie est déjà disponible sur france.tv.
00:29:52Tous les matins sur France 3, accompagnez-moi dans Outre-mer-le-Mag.
00:29:56En compagnie de mes nouveaux complices Sanji et Max,
00:29:59nous passerons des moments chaleureux pour une approche authentique
00:30:02des identités ultramarines qui ont tant à partager.
00:30:05Aujourd'hui, je t'emmène au bord de l'eau.
00:30:07J'adhère tout de suite.
00:30:08Des reportages de l'évasion, de la gourmandise
00:30:10et un portrait qui vous plongeront dans le quotidien des populations des Outre-mer.
00:30:14On est en parfaite harmonie avec la nature.
00:30:16C'est un voyage au cœur des Outre-mer qui vous attend.
00:30:19Présenté par Brice-Laurent Dubois, Outre-mer-le-Mag.
00:30:22Du lundi au vendredi à 11h15.
00:30:24Suivi de Outre-mer, l'info sur France 3 et sur la plateforme france.tv.
00:30:29...
00:30:48Niveau circulation, si vous prenez la voiture ce matin,
00:30:50il y a des embouteillages à Montpellier.
00:30:52Vous arrivez par la nationale 109, à hauteur de Saint-Georges d'Orc, ça bouchonne.
00:30:56Le rond-point de la Vérune, ça bouchonne.
00:30:58Lorsque vous arrivez vers Vendargue aussi par la nationale 113,
00:31:01c'est côté Est, après avoir passé Bayargues, ça bouchonne aussi.
00:31:05Lorsque vous êtes entre Castries et Vendargue, il va falloir être patient.
00:31:08Il y a une nouvelle mobilisation des VTC aussi ce matin à Montpellier
00:31:10avec une opération escargot, ne soyez donc pas surpris.
00:31:13Par contre, si vous prenez le train, il n'y a pas de problème,
00:31:15ils sont à l'heure ce matin et tous les trains passent aujourd'hui.
00:31:17Sébastien Garnier, pour la météo, le soleil sera là ?
00:31:19Oui, grand soleil, toujours de la chaleur, surtout en pleine intérieure.
00:31:25Les températures maximales prévues à Lodève 29, Montpellier 25,
00:31:30Béziers 27 et 23 à 7 en bord de mer.
00:31:36Les infos de ce jeudi-ci.
00:31:37Juin et une agression au couteau hier après-midi à Latte.
00:31:40L'auteur a été arrêté.
00:31:41Oui, ça s'est passé dans un hôtel près de la route de Palavas.
00:31:45Deux personnes ont été blessées sans trop de gravité.
00:31:50Heureusement, une agression totalement gratuite de la part d'un déséquilibré.
00:31:55qui a été interpellé quelques heures plus tard, Elisabeth Badigné.
00:31:59D'importants moyens ont été déployés dès le milieu de l'après-midi
00:32:02pour tenter de retrouver ce marginal.
00:32:04Police nationale et municipale avec des chiens,
00:32:06tout le quartier a été bouclé pendant plusieurs heures.
00:32:09Il faut dire que cet homme présentant manifestement des troubles psychiatriques
00:32:13s'est montré particulièrement violent.
00:32:15Sur la vidéosurveillance des hôtels,
00:32:17on le voit qui poursuit un autre marginal avec un couteau,
00:32:20mais ce dernier réussit à prendre la fuite à l'intérieur de l'hôtel.
00:32:24L'homme, très énervé, bouscule la patronne,
00:32:27tente de frapper une femme de ménage,
00:32:29ressort et se dirige vers un deuxième hôtel en face.
00:32:32Là, il frappe deux clients au hasard dans les coursives.
00:32:36Un homme qui est légèrement blessé et une femme plus gravement touchée.
00:32:40Il y a 80 ans, jour pour jour,
00:32:42155 000 hommes participaient au débarquement en Normandie.
00:32:47Décennies plus tard, les Alliés, sans la Russie,
00:32:49se retrouvent à 15h, cet après-midi,
00:32:51pour une cérémonie internationale sur la plage d'Omaha,
00:32:54dans le Calvados.
00:32:55Le président américain Joe Biden,
00:32:57le premier ministre canadien Justin Trudeau,
00:32:59le chancelier allemand Olaf Scholz,
00:33:01mais aussi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
00:33:05Ce 6 juin 2024, c'est une journée marathon
00:33:08pour l'héroltèse Patricia Miralles,
00:33:10secrétaire d'Etat auprès du ministre des Armées,
00:33:13chargée des anciens combattants et de la mémoire.
00:33:15Elle a quand même trouvé un petit peu de temps,
00:33:17quelques minutes, pour nous accorder une interview,
00:33:19donc à 8h moins le quart.
00:33:21Et pour accompagner cette interview,
00:33:24on vous pose une question à la lumière
00:33:26des conflits d'aujourd'hui en Ukraine et au Proche-Orient.
00:33:29Est-ce que vous craignez un nouveau conflit mondial ?
00:33:32Sur l'appli ici, vous êtes une large majorité à dire oui.
00:33:36Vous avez donc la parole maintenant aux 0467 58 6000,
00:33:40si vous souhaitez réagir.
00:33:42Certains facteurs des secteurs de Vindre,
00:33:44Béziers, Olonzac et CETS sont en grève depuis mardi.
00:33:47Ils dénoncent des réorganisations de tournées,
00:33:50des locaux insalubres également,
00:33:52notamment sur le site de Béziers Clémenceau.
00:33:54Et puis une surcharge de travail sans compensation financière
00:33:58avec la distribution des plis électoraux.
00:34:01Pour le scrutin de dimanche,
00:34:03ils demandent aussi des embauches en CDI.
00:34:05Ils devaient se retrouver en AG tôt ce matin
00:34:08pour décider de la suite de ce mouvement.
00:34:11Mobilisation aussi, vous l'avez dit Vivian,
00:34:13des VTC avec une opération escargot.
00:34:15Les chauffeurs qui réclament toujours un accès plus facile
00:34:18aux gares Saint-Roch et Sud de France,
00:34:21ainsi qu'à l'aéroport.
00:34:23Première réussie pour les Bleus sur le chemin de l'euro.
00:34:26L'équipe de France 2 Foot s'est imposée hier soir à Metz
00:34:29face au Luxembourg.
00:34:30Pas de but encaissé.
00:34:31Trois marqués, Colomboni, Klaus et Mbappé.
00:34:34Le sélectionneur Didier Deschamps est globalement satisfait.
00:34:38Il y a eu des choses intéressantes,
00:34:40notamment dans l'animation offensive,
00:34:43même si ça mènera à quelques corrections.
00:34:46Mais ajouter l'état d'esprit, l'envie,
00:34:49de mettre de l'enthousiasme,
00:34:51c'est une bonne première répétition
00:34:55par rapport à tout ce qu'on avait fait
00:34:57depuis le début du stage.
00:34:59Enfin, une conférence ce soir pour comprendre
00:35:01comment la voiture a envahi nos villes et nos campagnes,
00:35:05les lois et les esprits.
00:35:07Joseph Daluin, militant écolo,
00:35:09présente son livre « La bataille du vélo »
00:35:11et propose un débat sur la révolution à coup de pédale.
00:35:15Il est l'invité de l'association Montpellier Vélocité.
00:35:18C'est à 19h, si ça vous intéresse,
00:35:20au bar Le Dôme Avenue, Clémenceau.
00:35:25On passe à la météo.
00:35:26Vivian Cuguière, c'est du beau aujourd'hui.
00:35:28Peut-être encore un peu de brume du brouillard
00:35:30si vous êtes vers le Pic Saint-Loup,
00:35:31côté est de notre département.
00:35:32Mais ensuite, c'est le soleil qui va gagner.
00:35:34Le soleil sera là toute la journée.
00:35:36Il va faire beau dans notre département de Léron
00:35:38avec très peu de nuages apparemment.
00:35:40Avec un petit peu de vent,
00:35:41la brise marine qui va souffler jusqu'à 40-45 km.
00:35:44Avec des températures,
00:35:45on ne va pas dépasser la barre des 30 degrés,
00:35:46normalement aujourd'hui.
00:35:47Mais bon, on sera entre 22 et 29 degrés cet après-midi.
00:35:50On aura 22 sur le plateau du Larzac au Kellar,
00:35:5223 degrés à Agde, au Cap d'Agde,
00:35:54à Sète, à Frontignan, à Bouzy-Guémèze,
00:35:5725 degrés à Saint-Ponce de Taumière et à la Salveta.
00:35:59Pareil à Montpellier, 27 degrés à Ganges et Béziers,
00:36:0229 degrés à Lodève et Bédarieux.
00:36:05Est-ce que vous aviez de l'argent de poche
00:36:06lorsque vous étiez petit ?
00:36:07Est-ce que vos parents vous donnaient des sous comme ça ?
00:36:09Tiens, prends des sous un petit peu.
00:36:10Oui ? Oui, oui.
00:36:11Beaucoup ? Pas beaucoup ?
00:36:12Oui, mais il fallait que ce soit en contrepartie de la vaisselle.
00:36:15On refait la toiture.
00:36:16Non, la toiture quand même.
00:36:17Non, quand même pas.
00:36:18Non, moi j'avais 10 francs.
00:36:20J'avais une pièce de 10 francs par mois.
00:36:23Ah oui, d'accord.
00:36:24Oui, mais à l'époque, avec 10 francs,
00:36:26on achetait plein de trucs.
00:36:27On pouvait acheter une voiture presque.
00:36:28Presque par semaine, je crois, il me semble.
00:36:30Bon, en tout cas, l'argent de poche,
00:36:31c'est important pour les enfants,
00:36:32mais tous n'ont pas la même somme.
00:36:34Une récente étude de l'Institut CSA
00:36:36montre que les garçons touchent plus que les jeunes filles
00:36:38et ils ont de l'argent plus tôt en âge.
00:36:40Et lorsqu'ils ont de l'argent,
00:36:41c'est combien et pour quoi faire ?
00:36:42On les écoute.
00:36:43Est-ce que tu as de l'argent de poche
00:36:44et qu'est-ce que tu en fais ?
00:36:46Soit j'ai de l'argent de poche tous les mois,
00:36:49ou soit c'est ma grand-mère qui,
00:36:50à la fin de l'année, me donne de l'argent.
00:36:52Mais j'en ai plus que ma petite sœur
00:36:54parce que je suis la plus grande.
00:36:56J'ai 3 euros par mois
00:36:58et des fois, j'oublie de demander mon argent de poche.
00:37:01Moi, j'ai de l'argent quand j'aide ma mère à faire le ménage.
00:37:04Par exemple, mettre les assiettes sales au lave-vaisselle,
00:37:09étendre le linge, mettre le lit parfois
00:37:12pour bien mériter son argent de poche.
00:37:14On ne va pas prendre les billets comme ça gratuitement.
00:37:17Je gagne de l'argent, par exemple,
00:37:19si je travaille bien à l'école,
00:37:21je gagne de l'argent.
00:37:22Et aussi, si je suis sage à l'école,
00:37:25je gagne de l'argent.
00:37:26Je gagne 50 euros.
00:37:27Moi, je ne fais pas par semaine.
00:37:29C'est quand mon père a envie de me donner de l'argent,
00:37:31mais il m'en donne aussi.
00:37:32Tout le temps, quand j'ai de l'argent de poche,
00:37:34je le laisse chez mon père
00:37:35parce que ma sœur m'en prend beaucoup.
00:37:37J'ai 25 euros dans la banque
00:37:39et je ne sais pas combien j'ai d'euros dans ma tirelière.
00:37:41Je vais l'ouvrir quand j'aurai 11 ans.
00:37:43Moi, mon argent, je le garde pour la réparation de mon iPad
00:37:46parce que je l'ai fait tomber et l'écran s'est cassé.
00:37:49Ma mère m'a dit d'économiser jusqu'à...
00:37:51Je suis grand, pour que le permis de voiture, je le fasse.
00:37:54Avoir de l'argent de poche,
00:37:56c'est cool parce que tu peux t'acheter des trucs.
00:37:59Lundi soir, je prends 1 euro,
00:38:00comme ça, je m'achète 4 paquets de bonbons au foot.
00:38:04La personne qui a la buvette,
00:38:06parfois, elle me fait le Coca, c'est 2 euros.
00:38:09Et parfois, j'ai 1 euro,
00:38:10elle me le fait à moitié prix.
00:38:11Et parfois, je me rappelle,
00:38:14il y a 2 ans, j'avais environ 100 euros.
00:38:16J'ai donné 20 euros à quelqu'un qui avait besoin.
00:38:19Moi, je n'ai pas d'argent de poche
00:38:20parce que je pense que mes parents,
00:38:22ils veulent garder de l'argent pour autre chose.
00:38:25L'argent de poche, vu par les enfants ce matin
00:38:28sur France Bleu et Rond,
00:38:29à Saint-Jean-des-Dazs, près de Montpellier.
00:38:31On en parlera tout à l'heure dans les infos d'huit heures.
00:38:33On peut se faire un peu d'argent de poche.
00:38:34Il faut être un peu plus grand quand même.
00:38:35Oui, 14-17 ans.
00:38:36Mais c'est effectivement cet été,
00:38:38la commune qui renouvelle cette opération
00:38:40qui s'appelle Argent de Poche
00:38:42et qui propose à des jeunes de la commune
00:38:44de travailler quelques heures
00:38:45en échange d'un peu de sous.
00:38:47On écoutera le reportage dans le journal de 8 heures.
00:38:49En tout cas, si vous voulez réécouter,
00:38:51si vous voulez que les enfants prennent la parole
00:38:52chaque matin, ça s'appelle à hauteur d'enfant.
00:38:54Et c'est dispo sur notre site internet
00:38:55francebleu.fr
00:39:03Alors là, je m'adresse à ceux qui aiment les chevaux,
00:39:04à ceux qui aiment les beaux spectacles avec des chevaux.
00:39:06S'il vous plaît, la cavalerie enchantée,
00:39:08c'est samedi et après demain dans les arènes de Lunel
00:39:10à 21h30.
00:39:11Les fans de chevaux le connaissent,
00:39:13ce rendez-vous, c'est la sixième édition
00:39:15spectacle équestre.
00:39:16Rendez-vous des meilleurs artistes reconnus
00:39:18dans le monde entier avec une mise en scène spectaculaire.
00:39:20Bref, vous aimez les chevaux,
00:39:22mettez-vous dans les starting blocks,
00:39:24préparez-vous à nous appeler au 0467 58 6000.
00:39:27Question cheval ce matin.
00:39:29Combien de temps dure, en moyenne,
00:39:31la gestation chez le cheval ?
00:39:33Est-ce que c'est 5 mois ?
00:39:34Est-ce que c'est 11 mois ?
00:39:36Ou 17 mois ?
00:39:37C'est maintenant qu'il faut nous appeler au 0467 58 6000.
00:39:39Si on peut apprendre un petit truc ce matin,
00:39:41c'est pas mal, non ?
00:39:42Tout en jouant.
00:39:43« Ce que vous appelez la gestation,
00:39:44c'est la grossesse de la jumeau en fait. »
00:39:45Oui, voilà.
00:39:46« On va dire 5 mois. »
00:39:475 mois, vous êtes sur 5 mois.
00:39:48J'ai 11, sinon où 17 ?
00:39:50Moi, je dirais 11.
00:39:5211 pour Guillaume et 5 pour Sébastien.
00:39:56Vous nous appelez au 0467 58 6000.
00:39:58MOLI vous accueille au Standard de France Bleu Europe
00:40:00pour aller donc à Lunel samedi.
00:40:01À Lunel, ce soir,
00:40:03dans les arènes justement,
00:40:04devant les arènes, sur le parvis des arènes,
00:40:06il y a la terrasse du jeudi.
00:40:07Vous savez que ce sont les soirées avec musique,
00:40:09avec street food,
00:40:10avec les producteurs locaux.
00:40:12Rendez-vous à ne pas manquer, bonne ambiance.
00:40:13Donc ce soir, à partir de 19h.
00:40:15Et il y aura sûrement la petite culotte.
00:40:17Parce qu'en général, on chante cette chanson.
00:40:19Allez, c'est France Bleu Europe.
00:40:48Mais c'est qui ?
00:40:50Mais c'est qui ?
00:40:52Mais c'est qui ?
00:40:54Mais c'est qui ?
00:40:56Mais c'est qui ?
00:40:57C'est qui ?
00:40:58C'est qui ?
00:40:59C'est qui ?
00:41:00Mais c'est qui ?
00:41:04C'est Jérôme.
00:41:08C'est Jérôme.
00:41:09C'est Jérôme.
00:41:10C'est Jérôme.
00:41:11C'est Jérôme.
00:41:12C'est Jérôme.
00:41:13C'est Jérôme.
00:41:14C'est Jérôme.
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00:41:16C'est Jérôme.
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00:43:45C'est Jérôme.
00:43:46C'est Jérôme.
00:43:47C'est Jérôme.
00:43:48C'est Jérôme.
00:43:50La Petite Culotte, la Gofalolita sur France Bleu Héros à 7h43, Joël de Gijan est avec
00:43:57nous ce matin.
00:43:58Bonjour Joël.
00:43:59Bonjour.
00:44:00Ça va Joël ?
00:44:01Oui, bon merci.
00:44:02Vous allez chanter un petit peu La Petite Culotte là ou pas ? Vous allez chanter ?
00:44:06Ouais.
00:44:07Et bien voilà, c'était Loli, c'était Lolo, c'était Lola ! On la connaît la chanson
00:44:10hein.
00:44:11Il va y avoir encore de l'ambiance ce soir au Lunel pour la terrasse du jeudi.
00:44:13Il va y avoir aussi une ambiance, alors un peu différente évidemment, pour ce week-end,
00:44:18ce samedi, puisque dans les arènes, il y a un rendez-vous à ne surtout pas manquer.
00:44:22Si vous êtes fan de chevaux, la cavalerie enchantée, c'est à 21h30.
00:44:27Vous aimez ça les chevaux vous Joël ?
00:44:29Oui, oui, j'en ai eu.
00:44:30Vous montez à cheval un peu ou pas ?
00:44:32Oui.
00:44:33Moi j'ai un petit peu peur, mais enfin bon, c'est pas la question.
00:44:37Combien de temps dure en moyenne la gestation chez le cheval ? Est-ce que c'est 11 mois ? Est-ce
00:44:41que c'est 17 mois ? Ou est-ce que c'est beaucoup moins 5 mois selon vous ?
00:44:44Non, c'est 11 mois.
00:44:4611 mois effectivement, la jument donne naissance au printemps à un poulain qui peut marcher
00:44:51moins d'une heure après la naissance.
00:44:53Moi j'ai jamais vu de petit poulain naître, je ne savais pas ça.
00:44:56Au mois d'avril normalement.
00:44:57Oui, c'est ça, c'est ça, c'est ça, voilà.
00:44:59Eh bien écoutez, les places sont pour vous, vous y serez dans les arènes de Lunel samedi
00:45:02soir.
00:45:03Merci beaucoup.
00:45:04C'est gentil.
00:45:05Alors aujourd'hui, c'est quoi le programme ? Vous travaillez, vous faites quoi vous aujourd'hui
00:45:07?
00:45:08Non, je suis en retraite.
00:45:09Très bien.
00:45:10Donc on est tranquille aujourd'hui.
00:45:11Ah oui, tranquillou.
00:45:12Tranquillou, tranquillou, tranquillou.
00:45:13Voilà.
00:45:15Je vous souhaite une bonne journée en tout cas.
00:45:16Merci Joël d'avoir joué avec nous.
00:45:17Merci beaucoup également.
00:45:18À très bientôt.
00:45:19Au revoir et bonne journée.
00:45:21Jazz en Pic Saint-Loup avec Thomas Depourquerie.
00:45:24C'est samedi, c'est au Triadou.
00:45:25Les places se gagnent tout à l'heure avant 9h.
00:45:28Prochain jeu.
00:45:29Ici matin, reviens dans un instant.
00:45:45Bien dans le sens de bon, pas bien dans le sens de la perfe.
00:45:49Ça marche, c'est bien, t'en chie, c'est bien, je dois t'aider, c'est bien, t'y arrives
00:45:54tout seul, c'est bien.
00:45:55Pour la première fois de leur vie, 5 amputés équipés avec une toute nouvelle prothèse
00:46:00s'apprêtent à gravir un sommet de 3000 mètres dans les Alpes.
00:46:03Ils savent que leur volonté sera plus forte que la douleur.
00:46:06C'est fait les copains, c'est fait.
00:46:10Sur mes deux jambes, un documentaire à voir ce soir à 23h05 sur France 3, Occitanie.
00:46:30À la lumière des conflits d'aujourd'hui en Ukraine ou au Proche-Orient, est-ce que
00:46:33vous craignez un nouveau conflit mondial ?
00:46:35Ah, ça c'est la question qu'on vous pose ce matin.
00:46:37Est-ce qu'il y a beaucoup de réponses d'ailleurs ?
00:46:40Vous êtes 150.
00:46:41Oui, ça va, ça va.
00:46:42150 à avoir voté.
00:46:43Et alors ça donne quoi la tendance ?
00:46:45La tendance est toujours la même que tout à l'heure, c'est-à-dire que vous êtes
00:46:47une très très nette majorité, 73% à nous répondre oui qu'avec ce qui se passe en ce
00:46:52moment en Ukraine ou au Proche-Orient, vous craignez un nouvel embrasement mondial à
00:46:57l'heure où on va commémorer aujourd'hui le 80e anniversaire du débarquement en Normandie.
00:47:01Vous continuez à voter et puis on attend vos appels surtout maintenant.
00:47:040467 58 6000 puisqu'on vous donne la parole, mais prenez-la cette parole, prenez-la, exprimez-vous
00:47:10sur France, bleu héros.
00:47:11Pendant que vous nous appelez, tiens, on va accueillir Patricia Miralès qui est secrétaire
00:47:15d'État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire,
00:47:19Guillaume.
00:47:20Bonjour Patricia Miralès, bonjour madame la ministre.
00:47:21Bonjour.
00:47:22Vous êtes en Normandie, évidemment, vous allez participer aujourd'hui aux cérémonies,
00:47:28aux nombreuses cérémonies qui vont donc entourer ce 80e anniversaire du débarquement
00:47:34allié le 10 dé, comme on dit.
00:47:35Quand on est secrétaire d'État chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire,
00:47:40et de la Mémoire c'est important, une journée comme celle que vous vous apprêtez à vivre
00:47:44c'est une journée assez exceptionnelle, il faut quand même bien le dire, avec une
00:47:46vingtaine de chefs d'État présents.
00:47:48Écoutez, c'est un moment pour moi, je dirais que c'est une grande première parce que je
00:47:54n'ai jamais participé au débarquement de Normandie et ce que je note, c'est toute
00:48:02cette ferveur que je vois au bord de la route, toute la population qui est joyeuse, les
00:48:11cérémonies d'hier étaient extraordinaires, on rencontre des tas de gens et on rencontre
00:48:15aussi évidemment les derniers témoins, les acteurs, et c'est vraiment des moments très
00:48:22forts de partage et d'union de la population.
00:48:24Oui, ça a commencé dès hier en Bretagne avec un hommage particulier qui a été rendu
00:48:28notamment à la résistance française et au maquis de Saint-Marcel.
00:48:33Cet hommage à la résistance il est important parce qu'il y a eu le débarquement effectivement
00:48:37il y a 80 ans d'une part, mais il y a aussi ce que la résistance française, la résistance
00:48:42de l'intérieur, plus de 300 000 hommes et femmes, et on en parlera tout à l'heure avec
00:48:46notre invité à 8h10, avaient préparé eux pour faciliter la tâche des alliés il y
00:48:50a 80 ans, il faut le rappeler aussi, c'est important.
00:48:52Mais sans la résistance intérieure, je ne sais pas si on aurait réussi à libérer
00:48:57la France.
00:48:58Et donc chacun a pris part à cette libération de la France, et effectivement Plumélec hier
00:49:04n'avait jamais été, je dirais, célébré, il fallait mettre en hommage les maquisards
00:49:12et les SAS, évidemment qu'on appelait les parachutistes français, c'était important,
00:49:17et on avait en plus Achille Muller, vous savez qu'Achille Muller a été cet homme qui a
00:49:25résisté, qui était membre des SAS et qui était militaire français.
00:49:30Et être là, présent, le voir à 99 ans encore, debout, faire un discours, partager
00:49:39avec les jeunes, c'est ça.
00:49:41Aujourd'hui on doit honorer, transmettre, rassembler.
00:49:44Je dirais que ces 80 ans, c'est des cérémonies très importantes parce que c'est l'une des
00:49:53dernières occasions d'avoir des acteurs et des témoins directs.
00:49:57– C'est vrai qu'on dit ça à chaque 6 juin, il y a encore des vétérans.
00:50:02– Peut-être pour les 80 ans, 90 ans, on est sûr que nous aurons de témoins vivants,
00:50:08et donc c'est ces derniers moments qu'il faut saisir et il faut collecter encore et
00:50:12encore leurs témoignages pour pouvoir transmettre cette jeunesse et commencer à réfléchir
00:50:19sur les cérémonies qui viendront sans eux, sans ces témoins vivants.
00:50:24– Alors il y a un certain nombre de cérémonies qui sont prévues aujourd'hui dans le Calvado.
00:50:29Cérémonie britannique à Vers-sur-mer en présence du roi Charles III, cérémonie
00:50:34canadienne à Courseul-sur-mer en présence du Premier ministre canadien Justin Trudeau
00:50:40et cérémonie américaine au cimetière américain de Colville-sur-mer qui est un cimetière
00:50:45avec plus de 10 000 tombes, je crois, de GI américains qui sont tombées notamment sur
00:50:49la plage d'Omaha Beach.
00:50:50Vous y serez également, aux côtés d'Emmanuel Macron, Joe Biden et de tous les chefs d'État.
00:50:56C'est important, surtout dans le contexte actuel, Patricia Miralles, que tous ces chefs
00:51:01d'État soient invités aujourd'hui, même s'il y a un grand absent, on le sait,
00:51:04ça a été dit et répété, c'est Vladimir Poutine.
00:51:06Mais en ce moment de tension particulière, c'est une journée aussi qui a un relief
00:51:10particulier ou pas ?
00:51:12– Bien sûr, il faut qu'on montre aussi à notre jeunesse que l'histoire de France,
00:51:17ça a été aussi grâce aux alliés, si aujourd'hui la France a été libérée,
00:51:23il est plus que jamais important de montrer cela parce que, comme vous l'avez dit,
00:51:32il y a des tensions dans le monde, voir que l'on peut se rassembler, s'unir dans des
00:51:37moments aussi forts, dans des moments historiques, parce que c'est des moments historiques
00:51:43de partager ça, c'est la première fois que Joe Biden vient en France.
00:51:47– En visite officielle, ouais.
00:51:50– En visite officielle, voilà, donc ça veut dire quelque chose, célébrer avec tous
00:51:55nos alliés, évidemment, c'est quelque chose que l'on doit partager avec tout le monde.
00:52:00Aujourd'hui, les personnes qui viennent, elles viennent parce qu'elles veulent célébrer,
00:52:04parce qu'elles veulent comprendre, parce qu'elles veulent passer un moment de joie,
00:52:07de bonheur, et encore remercier, je dirais, toutes les personnes qui ont participé.
00:52:14Lundi, j'étais à Deauville avec Mme Macron, justement pour accueillir les vétérans américains.
00:52:20Ça a été un moment incroyable, pour moi, inoubliable.
00:52:25Ce que j'ai entendu, ce qu'ils m'ont dit, c'était « si c'est nécessaire,
00:52:29je le referai », « if necessary, I will do it again », c'est incroyable.
00:52:36Et ils voulaient débarquer en descendant à pied, pour pouvoir mettre le premier pied
00:52:44sur le sol de la Normandie.
00:52:46– Oui, ces hommes ne se posaient pas de questions il y a 80 ans, ils venaient libérer une terre
00:52:50qui n'était pas la leur, aujourd'hui, beaucoup se posent des questions…
00:52:52– La dame qui était plus jeune, c'est une histoire qu'ils ne connaissaient pas,
00:52:55c'est quand même… enfin, moi je ne sais pas, mais j'avais l'impression d'être une enfant.
00:53:00– Aujourd'hui, beaucoup se posent des questions que certains se posaient peut-être il y a
00:53:0580 ans, par rapport à ce qui se passe dans le monde d'aujourd'hui, sur « il faut faire
00:53:09la guerre », « il faut faire la paix », ça vous inspire quoi, peut-être ce décalage
00:53:15entre ce qu'on vivait il y a 80 ans et ce qu'on vit aujourd'hui ?
00:53:18– La vraie question qu'ils vont se poser, c'est « comment dois-je faire pour maintenir
00:53:22la paix ? », c'est ça la vraie question, et donc c'est l'union, on dit toujours « l'union
00:53:27c'est la force », mais effectivement, si vous ne connaissez pas votre histoire, vous
00:53:32pouvez être tenté de la reproduire, de reproduire ce qui ne doit pas l'être, et donc c'est
00:53:39tout le travail qu'on doit mener auprès de notre jeunesse, sur la transmission, sur
00:53:43leur héritage, nous avons un héritage mémoriel, il faut le travailler, le Président de la
00:53:48République a demandé à lancer un appel de collecte des archives, pourquoi ? Parce
00:53:53qu'à chaque fois, nous constatons que dans les familles, il y a dans les greniers, il
00:53:59y a dans leurs caves, des documents qui pour eux, parfois, n'ont pas de valeur alors
00:54:06que ça a une valeur historique, et donc on doit continuer à travailler et à enseigner,
00:54:12je dirais, à ces jeunes, ce que nos anciens ont fait pour nous, quand j'étais avec
00:54:19les vétérans, le général américain a fait monter sur la scène 4 jeunes, ces jeunes
00:54:25militaires, avaient 17 ans, il leur a dit c'était vous il y a 80 ans, mais quand je
00:54:31les ai vus, ils sont plus jeunes que mes enfants, c'est des gamins, et ces gamins ont osé
00:54:37se battre pour un pays qui n'était pas le leur, c'est ça ce qu'on voudrait montrer
00:54:41à la jeunesse, et moi je dis en France, on a une très belle jeunesse, on a un problème
00:54:46c'est qu'on ne sait pas leur parler, parce que quand on leur parle, quand on va dans
00:54:49les collèges, dans les lycées, on se rend compte à quel point ils sont attentifs, et
00:54:53ils sont touchés, donc c'est ce travail que l'on doit faire pour maintenir la paix,
00:54:59j'entends des fois, oui vous êtes militaire, vous partez faire la guerre, non, un militaire
00:55:04s'engage à maintenir la paix, et donc ce débarquement en 44, c'est le débarquement
00:55:13qui mène à la paix, c'est le débarquement qui mène à la victoire, c'est ça ce qu'il
00:55:17faut dire, c'est le retour de la paix après la libération, c'est la constitution de l'Europe,
00:55:23voilà, il faut rappeler d'ailleurs ce que c'est que l'Europe et pourquoi on en est
00:55:29arrivé là.
00:55:30Patricia Miralès, on va redonner le numéro de téléphone, le 04 67 58 6000, qu'est-ce
00:55:35que vous en pensez de la situation actuellement, est-ce que vous craignez un nouveau conflit
00:55:38mondial, c'est la question qu'on vous pose, n'hésitez pas donc à prendre la parole
00:55:40sur France Bleu et Euro ce matin.
00:55:42Et à cette question, je vais vous faire réagir là-dessus, Patricia Miralès, à cette question,
00:55:46une majorité déroltée qui nous écoute ce matin, ont voté oui à 74%, ils craignent
00:55:54un nouveau conflit mondial, ça vous inspire quelle réflexion ?
00:55:58D'abord je voudrais les rassurer, parce que quand on écoute parfois les chaînes en
00:56:08continu, on se rend compte à quel point ça peut être anxiogène, ce que je peux vous
00:56:13dire c'est qu'aujourd'hui les pays et les pays alliés, d'ailleurs s'ils sont là aujourd'hui,
00:56:19ça montre bien la raison pour laquelle ils ont souhaité faire ce déplacement, c'est
00:56:23pour montrer aussi que l'Europe est forte, et que nous devons ensemble continuer à se
00:56:29battre pour préserver la paix, c'est ça surtout, alors je comprends qu'ils soient inquiets,
00:56:35mais ce que je sais c'est que les responsables, les chefs d'Etat se coordonnent en tous les
00:56:40cas pour faire que la France n'est pas seule, nous sommes dans l'OTAN, nous sommes dans
00:56:50l'Europe, et donc nous travaillons avec tous ces chefs d'Etat, et je veux tenter en tous
00:56:56les cas de pouvoir les rassurer, la responsabilité des hommes d'Etat c'est de maintenir la peuple
00:57:05que jamais.
00:57:06Merci Patricia Méralès, secrétaire d'Etat auprès du ministre des armées, chargée
00:57:10des anciens combattants et de la mémoire, une longue journée s'annonce pour vous, plusieurs
00:57:14commémorations, et ça continue demain en plus, le 7 juin.
00:57:17Oui c'est ça, et ça continuera jusqu'au début de 2025, parce que nous irons aussi
00:57:26honorer et commémorer les camps, la libération des camps.
00:57:31Et puis 2025, j'imagine qu'il y aura aussi un certain nombre de commémorations liées
00:57:36cette fois à la capitulation de l'Allemagne, le 8 mai 1945, mais ça nous aurons l'occasion
00:57:41sans doute d'en reparler et compter avec vous madame la ministre, merci de nous avoir accordé
00:57:44ce moment ce matin.
00:57:45Merci, bonne journée, bonne cérémonie surtout.
00:57:48VR écoutez cette interview sur francebleu.fr, on va aussi évoquer juste après les infos
00:57:53de 8h, Guillaume, un événement qui s'est déroulé cette fois-ci chez nous et quasiment
00:57:56au même moment, c'était dans la nuit du 6 au 7 juin 1944, un groupe de 23 résistants
00:58:01bitérois est capturé par les troupes allemandes, alors qu'ils sont en train de rejoindre le
00:58:05Maquis, ils tombent dans une embuscade, au col de Fonjean, entre Cébazan et Saint-Chignon,
00:58:115 résistants sont alors tués, les 18 autres sont fusillés, quelques heures plus tard
00:58:14à la caserne du Guéclin à Béziers, et il y a un livre qui raconte tout ça.
00:58:17Absolument, on va recevoir son auteur Richard Vassacos, et ces 23 résistants, enfin parmi
00:58:21d'autres, ont pris le Maquis parce que justement il venait d'y avoir le débarquement en Normandie,
00:58:26et on leur a donné l'ordre de prendre le Maquis justement pour engager un certain
00:58:29nombre d'opérations de soutien suite au débarquement quelques heures plus tôt.
00:58:33Donc le livre qui raconte cette histoire s'intitule « Juliette et les visages de la résistance
00:58:37en Bitérois », Richard Vassacos, historien auteur montpellierrin, va nous rejoindre tout
00:58:41à l'heure, juste après les infos de 8h, qui arrivent d'ailleurs, qui approchent,
00:58:44Sébastien Guernier, et dans les starting blocks, ça commence dans un instant.
00:58:56Je suis amputé des deux jambes à mi-tibia, et le bras droit par contre, lui, il est amputé
00:59:01complètement.
00:59:02Il reste un bras, c'est cool.
00:59:04Jérôme a toujours voulu faire du sport, mais il n'avait pas les moyens de se payer
00:59:07des prothèses, jusqu'au jour où des étudiants de l'école d'ingénieurs des mines d'Albi
00:59:11imaginent un prototype.
00:59:13On rentre là-dedans, on n'y connait rien en handicap, l'innovation débute, on est
00:59:18à l'école face à un grand vide, mais on a de la volonté, un groupe, et on attaque.
00:59:24Moi, je lui dis, vous faites ce que vous voulez, sincèrement, je pose le cerveau, je teste.
00:59:31Dès la première rencontre, on s'est rendu compte que ce n'était pas juste un projet
00:59:34d'études, il y avait un autre truc.
00:59:37Sur mes deux jambes, un documentaire à voir ce soir, à 23h05, sur France 3 Occitanie.
00:59:46Chaque semaine, Sophie Jovillard sillonne les routes d'Occitanie, l'occasion de découvrir
00:59:51des lieux et des personnes exceptionnelles qui font le charme de notre région.
00:59:55Oh, la belle vie, c'est tous les dimanches à 12h55, sur France 3 Occitanie.
01:00:22Le trafic est fluide ? Non, non, il n'est pas fluide, surtout lorsque vous êtes vers
01:00:25Montpellier, il y a les embouteillages, comme chaque matin, il n'y a pas d'événement particulier
01:00:28apparemment.
01:00:29C'est une journée normale qui commence dans le département de l'Héron, mais si vous,
01:00:31vous avez des infos, parce que vous arrivez sur une difficulté particulière, n'hésitez
01:00:35pas à nous appeler au 04 67 58 6000.
01:00:38Ah ben, c'est suffisamment rare pour le signaler, il n'y a pas de problème, la SNCF.
01:00:41Aujourd'hui, tous les trains sont à l'heure apparemment, d'après le tableau d'affichage
01:00:44Montpellier-Saint-Roch, Abéziers et Assette.
01:00:47Pas de problème, parfait.
01:00:49Alors soleil pour tout le monde aujourd'hui.
01:00:51Pas de problème dans le ciel non plus, a priori c'est encore une fois une journée très
01:00:55ensoleillée sur l'ensemble du département, notamment dans les plaines intérieures, avec
01:01:01de la chaleur, 29 degrés prévus à Lodève, 25 à Montpellier, 27 à Abéziers, 23 à
01:01:06Assette.
01:01:13Les alliés, sans la Russie, mais aux côtés de l'Ukrainien Volodymyr Zelensky pour célébrer
01:01:18la victoire sur le nazisme.
01:01:20Une vingtaine de chefs d'État et de gouvernement fouleront cet après-midi la plage la plus
01:01:24emblématique du débarquement, près de Bayeux dans le Calvados, là où les premiers soldats
01:01:30américains débarquèrent à l'aube du 6 juin 1944.
01:01:34Colin Wills, reporter de la BBC, était présent ce matin-là.
01:01:41Voici le jour et voici l'heure.
01:01:43Le ciel est traversé d'éclairs.
01:01:46Des éclairs au-dessus des côtes d'Europe alors que nous approchons.
01:01:50C'est l'objectif de nombreux navires et de centaines de milliers de combattants qui
01:01:53m'entourent.
01:01:55Tous se dirigent vers les côtes européennes pour accomplir le plus grand travail qu'ils
01:02:01aient jamais eu à faire.
01:02:04Je ne peux plus enregistrer maintenant car le moment est venu pour moi de mettre mon
01:02:07pactage sur le dos et de me préparer à débarquer sur la plage.
01:02:11Et c'est une grande journée.
01:02:14Cette grande journée du 80e anniversaire va être retransmise dans le monde entier.
01:02:20Cyril Ardaud, quels sont les temps forts de ces commémorations ?
01:02:2425 chefs d'État réunis, d'Emmanuel Macron au président américain Joe Biden, en passant
01:02:29par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le chancelier allemand Olaf Scholz, le premier
01:02:34ministre canadien Justin Trudeau ou encore le roi d'Angleterre Charles III.
01:02:38Mais sans Vladimir Poutine, personne n'en gratta depuis la guerre en Ukraine.
01:02:42Les discours vont s'enchaîner dès 15h30 cet après-midi sur Omaha Beach devant 200
01:02:47vétérans mais aussi des groupes scolaires.
01:02:50Trois autres cérémonies sont prévues avant celle-ci.
01:02:53À Vers-sur-Mer pour la cérémonie britannique, première sortie internationale du souverain
01:02:57anglais depuis l'annonce de son cancer.
01:03:00Puis la cérémonie canadienne à Coursel-sur-Mer avant la cérémonie américaine à laquelle
01:03:0510 000 personnes sont attendues.
01:03:07Des hommages encadrés par un très gros dispositif avec 43 000 forces de sécurité mobilisées au total.
01:03:14Commémoration que vous pourrez suivre en direct sur francebleu.fr.
01:03:18Alors ici dans l'Hérault, on est loin de la Normandie, pas de débarquement mais l'histoire
01:03:23retiendra un drame, le drame des résistants de Fongin entre Sébastien et Saint-Chignon.
01:03:29On l'évoquait juste avant ce journal, 22 hommes et une femme tués par les Allemands.
01:03:34C'était le 7 juin 1944.
01:03:36Ils se rendaient au Maquis après l'appel à la libération de Radio-Londres.
01:03:40Thomas Pinaroli, vous nous racontez leur histoire.
01:03:43Ils sont 70 jeunes volontaires à prendre la route ce 6 juin 1944 au soir.
01:03:48Une voiture et deux camions partis de plusieurs villages de l'Ouest-Bitérois, Cap-Estan,
01:03:53puis Sergué, Nissan, les Anserrunes, direction le Maquis de la Fraise sur les hauteurs de Béziers.
01:03:58Le convoi devait passer par les petites routes, itinéraires tracés depuis plusieurs mois.
01:04:02Mais dans l'excitation générale de la libération, les Maquisard prennent la grande nationale 112.
01:04:07La préparation n'a pas été des plus discrètes et le passage du convoi remonte jusqu'aux oreilles des nazis.
01:04:12Dans un virage du col de Fongin, à Sébastien, les 70 résistants tombent sur un car allemand
01:04:18et des dizaines de soldats armés jusqu'aux dents.
01:04:20La voiture réussit à forcer le passage, mais les deux camions sont piégés.
01:04:24Les nazis tirent, lancent des grenades. Les armes des résistants, elles, sont encore au fond des caisses.
01:04:30Et les combats sanglants, Thomas, vont durer toute la nuit.
01:04:33Cinq Maquisards sont tués et 18 autres capturés.
01:04:36Tous sont fusillés le lendemain, le 7 juin 1944, sur la place du champ de Mars à Béziers.
01:04:42Les autres membres du convoi ont réussi à se cacher dans les vignes ou sous les camions.
01:04:46C'est grâce à leurs témoignages qu'on commémore aujourd'hui les résistants de Fongin.
01:04:50Et juste après ce journal, je vous rappelle que nous recevons Richard Vassacos,
01:04:56universitaire montpellierin, historien, qui raconte l'histoire de ces résistants dans un livre.
01:05:01Un hommage leur sera rendu, sachez-le, demain à Béziers.
01:05:05Deux personnes blessées au couteau hier après-midi dans un hôtel à Lattes, près de Montpellier.
01:05:09Un marginal qui souffre de troubles mentaux a frappé au hasard dans la foulée d'une querelle avec un autre SDF.
01:05:16Il a été interpellé après trois heures de recherche près de la gare Saint-Roch.
01:05:19Les jours des deux blessés ne sont pas comptés.
01:05:22Mobilisation des chauffeurs VTC ce matin.
01:05:26Opération escargot, les chauffeurs qui s'étaient déjà mobilisés il y a quelques semaines
01:05:31et qui réclament toujours un accès plus facile aux gares Saint-Roch et Sud de France, ainsi qu'à l'aéroport.
01:05:36Et puis, mobilisation aussi des psychologues de l'éducation nationale, de toute l'académie.
01:05:41Ils vont se retrouver devant le rectorat à 13h à Montpellier.
01:05:44Ils sont une soixantaine dans les roues à intervenir dans les collèges et dans les lycées.
01:05:49Ils dénoncent notamment une baisse de 50% de leur budget de fonctionnement.
01:05:53En général, quand on veut se faire un petit peu d'argent au l'été quand on est jeune,
01:05:57on doit attendre 17 ou 18 ans. Pas à Saint-Jean-de-Vedaz, près de Montpellier.
01:06:00Oui, 30 jeunes de 14 à 17 ans vont travailler cet été pour la commune
01:06:05au service des espaces verts, au centre de loisirs, au service des festivités.
01:06:1020 heures étalées sur cinq jours, en juillet ou en août, contre quelques dizaines d'euros.
01:06:15Opération baptisée comme il se doit, argent de poche, Claire Moutarde.
01:06:19Pour Noé, ce sera la restauration du centre de loisirs en juillet.
01:06:22Laurent Navarro, responsable du service logistique et festivité à la mairie, lui explique son poste.
01:06:27Mise en place du service de cantine, débarrassage, vous allez le faire à la plonge.
01:06:31Et puis, remise en place de tout ce qui reste, et ça, cinq jours dans la semaine.
01:06:34C'est génial qu'il va apprendre à laver la vaisselle.
01:06:36Oui, parce que c'est le bouton de mangette.
01:06:38Noé, 14 ans, a fait son CV et sa lettre de motivation lui-même.
01:06:42Pour moi, c'est un plaisir d'enfin pouvoir travailler cet été.
01:06:45Ça me permet de découvrir le monde du travail, car je commence à m'y intéresser de plus en plus.
01:06:49Je vais pouvoir apprendre plein de choses.
01:06:50Et puis, de l'autre côté, je vais pouvoir empocher un peu d'argent de poche et me faire plaisir avec.
01:06:54Noé va gagner 160 euros pour 20 heures de travail réparties sur cinq jours.
01:06:58Une aubaine pour sa maman Valérie.
01:07:00Ça fait quelques années qu'il me demande de travailler l'été.
01:07:04Il dit qu'il n'a pas l'âge, donc je trouve ça génial de voir comment ça fonctionne.
01:07:08Et puis aussi la valeur de l'argent, savoir que ça ne tombe pas du ciel, on gagne.
01:07:12C'est aussi pour Laurent Navarro une manière de les faire participer à la vie de la cité.
01:07:16Comme ce sont des jeunes védasiens, ils s'intéressent un peu plus à la vie de leur cité.
01:07:20Ils voient un peu les agents de la collectivité qui travaillent pour eux toute l'année.
01:07:25L'opération argent de poche coûte moins de 8000 euros à la mairie de Saint-Jean-de-Védas.
01:07:29Un mot de football pour finir et pour vous dire que l'équipe de France a remporté hier soir contre le Luxembourg.
01:07:35Pour le premier de ses deux matchs de préparation à l'Euro 3-0, ça se passait à Metz.
01:07:40La météo 100% locale avec la Salveta-sur-Agoutte.
01:07:43Séjour 100% nature niché dans un écrin de verdure au bord du lac de la Raviege.
01:07:48A découvrir sur lasalvetasuragoutte.fr
01:07:51Vivian Cuguière, on est pas mal côté ciel.
01:07:53Oui, on est carrément bien avec du soleil aujourd'hui.
01:07:56Peut-être qu'il y a encore un peu de brouillard ce matin si vous êtes au pied du Pic Saint-Loup,
01:07:59côté est de notre département.
01:08:01Mais sinon, c'est le soleil qui l'emporte pour tout le monde.
01:08:03Il y en aura aujourd'hui avec un petit peu de vent aussi.
01:08:05La brise marine qui va souffler jusqu'à 40-45 kmh grand maximum cet après-midi.
01:08:09Les températures montent jusqu'à 29 degrés.
01:08:12On aura 22 au Kellar, 23 à Sète, 25 à Montpellier, 27 à Gange et Béziers, 29 à Bédarieux et à Lodev.
01:08:19Si vous aimez les coquillages et déguster au bord de l'étang,
01:08:22il y a des bonnes adresses dans la Gazette qui sort aujourd'hui.
01:08:24Et il n'y a pas que ça, croyez-moi.
01:08:26Bonjour Jean-Baptiste Decroix.
01:08:27Bonjour Vivian, comment ça va aujourd'hui ?
01:08:28C'est jeudi, c'est jeudi, donc on vous retrouve.
01:08:30C'est jour de sortie de la Gazette de Montpellier.
01:08:32C'est une journée importante de la semaine.
01:08:34Oui, c'est vrai, peut-être la plus importante d'ailleurs.
01:08:36Oui, je n'osais pas le dire.
01:08:37Surtout pour vous, on ne va pas se mentir.
01:08:39Alors, ces coquillages, on les déguste au bord de l'étang de Thau ?
01:08:42Oui, tout à fait.
01:08:43C'est un dossier à découvrir dans la Gazette de Sète,
01:08:47qui en fait est offerte avec la Gazette de Montpellier cette semaine.
01:08:50Et à l'intérieur, un grand dossier avec 35 bonnes adresses
01:08:54pour déguster des coquillages, les pieds dans l'eau, au bassin de Thau.
01:08:58Alors, dans ces 35 bonnes adresses, il y a un zoom particulier.
01:09:01Vous verrez sur 7 joyaux vraiment extraordinaires.
01:09:04Ça donne envie d'aller en profiter tout l'été.
01:09:06Cette générosité.
01:09:08Alors, la Cour des Comptes épingle les internationales de la guitare.
01:09:11Et oui, c'est à lire en avant-première dans la Gazette ce matin.
01:09:14En effet, manque de transparence financière,
01:09:16toute puissance du directeur,
01:09:18relations ambiguës avec les collectivités.
01:09:20Dans un rapport de la Cour des Comptes qui est à paraitre ce jour,
01:09:23la Cour des Comptes remet en cause la gestion de l'association Confluence.
01:09:27Une association qui organise chaque année le festival des internationales de la guitare.
01:09:33Un rapport à charge se défend à la structure.
01:09:36Bon, on va lire ça dans la Gazette.
01:09:38Il y a aussi un dossier sur le nouveau quartier Saint-Roch à Montpellier alors.
01:09:42Et oui, vous le situez le nouveau quartier Saint-Roch.
01:09:44C'est là où il y a à côté de la gare.
01:09:45Exactement, juste à côté de la gare.
01:09:47Juste à côté du Gazette Café, dans cette zone-là.
01:09:49Complètement changé ce quartier.
01:09:51Exactement.
01:09:52J'y suis allé il y a quelques semaines.
01:09:54C'est une transformation en effet assez spectaculaire.
01:09:56C'est un projet quand même.
01:09:58La ZAC Nouveau Saint-Roch, on ne s'en souvient pas,
01:10:00mais ça a été lancé en 2003.
01:10:02C'est vieux.
01:10:03Aujourd'hui, elle est terminée à 80%.
01:10:05Donc, ce n'est pas encore la totalité de la ZAC qui a été livrée.
01:10:07Mais vraiment, c'est une transformation totale.
01:10:09C'est 5000 habitants.
01:10:11C'est une tour très connue, Ayer Rock, qui est sortie il y a quelques années.
01:10:15Et il y a des nouveaux bâtiments tout neufs qui sortent de terre,
01:10:17notamment la Tech Tower.
01:10:19Encore une tour.
01:10:20Vous découvrirez tout dans la Gazette, notamment au travers d'une carte
01:10:22qui explique un petit peu cette transformation spectaculaire en centre-ville.
01:10:25Une petite devinette, s'il vous plaît.
01:10:27Une devinette, oui.
01:10:28On a beaucoup parlé de trottinettes ces derniers temps.
01:10:31Pas pour une bonne nouvelle, puisqu'il y a eu deux décès à Montpellier récemment,
01:10:35d'accidents de trottinettes.
01:10:37On s'y penche cette semaine dans la Gazette.
01:10:40La devinette, vous savez qu'il y a plein d'interdictions.
01:10:43Notamment, c'est interdit de rouler sur un trottoir en trottinette électrique.
01:10:47À votre avis, combien se porte l'amende ?
01:10:49135.
01:10:50Vous êtes trop fort, Vivian.
01:10:52Parce qu'il s'est fait choper.
01:10:53Pas du tout, je ne suis pas en trottinette.
01:10:55Mais tout ça, 135.
01:10:56Exactement, c'est 135 euros.
01:10:57Cette semaine, on fait une page spéciale.
01:10:59C'est le guide de survie en trottinette à Montpellier.
01:11:02Ce qu'on a le droit de faire, ce qu'on n'a pas le droit de faire.
01:11:04Comment mieux se protéger pour pouvoir circuler en trottinette électrique.
01:11:07Oui, parce que curieusement, le casque n'est pas obligatoire.
01:11:10J'y mets, qu'est-ce que je vois là ?
01:11:12Juviniac, le coup du poulet décapité.
01:11:14C'est une folle histoire qui a eu lieu à Juviniac.
01:11:17Je vous invite à aller lire dans les pages rumeurs de la Gazette.
01:11:20C'est une histoire de concurrence assez dingue.
01:11:24Alors qu'il va mêler la mairie et plusieurs clubs de foot à Juviniac.
01:11:29Avec le président d'un club de foot qui se retrouve avec des animaux morts jetés dans son jardin.
01:11:34C'est une histoire incroyable.
01:11:36Je vous invite à la découvrir dans la Gazette.
01:11:38Moi aussi, j'en ai sur mon bureau des fois.
01:11:40Méfiez-vous, c'est mauvais signe généralement.
01:11:42Il y a un problème avec cette radio.
01:11:44Il y aura les bons plans comme toujours.
01:11:46Comme d'habitude, bien sûr, qui dit Gazette, dit les sorties.
01:11:48Évidemment, toutes les sorties de la semaine et du week-end.
01:11:50Pour bien profiter de notre belle région.
01:11:53Et je vous rappelle également que vous pouvez aller sur Internet, sur Google.
01:11:56Vous tapez « Aglaé Agenda » et vous découvrirez notre agenda numérique.
01:12:00La Gazette de Montpellier plus la Gazette de Sète offerte pour seulement 2 euros.
01:12:05Avec une bourriche d'huîtres aussi.
01:12:09Pour les 5 premiers à acheter.
01:12:11À la semaine prochaine.
01:12:13On peut acheter la Gazette, elle sort aujourd'hui.
01:12:15Dans un instant, nous accueillons Richard Vassacos,
01:12:17qui est historien montpellierain et auteur de « Juliette »
01:12:19et « Les visages de la résistance » en biterroi.
01:12:31Coucou tout le monde, votre émission vous est formidable.
01:12:33C'est tous les matins à 9h35.
01:12:35Avec des artistes, des chanteurs, des sportifs, des comédiens.
01:12:39Et on met en lumière les belles initiatives de la région.
01:12:42Retrouvez-nous sur France 3 Occitanie.
01:13:00Juste avant d'accueillir Richard Vassacos, historien montpellierain,
01:13:02un petit mot concernant la circulation.
01:13:04Parce qu'il y a une nouvelle mobilisation des VTC ce matin à Montpellier.
01:13:06Il y a une opération Escargot.
01:13:08Ils sont au niveau du rond-point du Zénith.
01:13:10Donc l'autoroute en direction de l'Espagne.
01:13:12Donc voilà, si vous êtes dans le secteur, ne soyez pas surpris.
01:13:14Ça bouchonne, c'est un petit peu le bazar ce matin.
01:13:160467 58 6000.
01:13:18Guillaume.
01:13:19Nous recevons donc ce matin Richard Vassacos,
01:13:21historien montpellierain et auteur de « Juliette »
01:13:23et « Les visages de la résistance » en biterroi.
01:13:25Bonjour Richard Vassacos.
01:13:26Ravi de vous accueillir.
01:13:28Ce n'est pas votre premier ouvrage dont on va parler ce matin.
01:13:30Vous avez publié en 2018 « La République des plaques bleues ».
01:13:32En 2021 « La croisade de Robert Ménard.
01:13:36Une bataille culturelle d'extrême droite ».
01:13:38Un livre qui avait fait beaucoup réagir.
01:13:40Et puis « Réinventer la gauche en langue de Crousillon ».
01:13:42C'est votre dernier ouvrage en 2022.
01:13:44Et là vous publiez aujourd'hui,
01:13:46ça sort aujourd'hui,
01:13:48ce petit livre par la taille,
01:13:50mais grand livre par ce que vous y racontez,
01:13:52« Juliette et les visages de la résistance »
01:13:54en 1944 en biterroi.
01:13:57Résistance biterroise.
01:13:59Et c'est le jour, il faut qu'on en parle,
01:14:01pour d'autres raisons aussi,
01:14:03qui était vraiment très active à l'époque.
01:14:05Il faut le dire.
01:14:06Peut-être plus qu'ailleurs en France d'ailleurs.
01:14:08Pas nécessairement plus qu'ailleurs,
01:14:10mais en tout cas...
01:14:12Par rapport à d'autres endroits de France.
01:14:14Il y a des endroits qui ont moins résisté,
01:14:16d'autres davantage.
01:14:18Mais en tout cas, l'ouest terreau,
01:14:20et singulièrement le village de Capestan
01:14:22et le secteur de l'ouest de Béziers
01:14:24étaient un terreau fertile
01:14:26au niveau de la résistance.
01:14:28Parce que c'est ce « Midi rouge »
01:14:30que vous décrivez aussi dans le livre.
01:14:32Issu des révoltes vignerones du début du siècle.
01:14:34C'est une terre d'opposition séculaire,
01:14:36si je puis dire.
01:14:38Puisque les Capestanais et les Bitérois
01:14:40s'étaient révoltés contre
01:14:42Louis-Napoléon Bonaparte en 1851.
01:14:44Il y a eu également la révolte de 1907,
01:14:46où il y a eu des manifestations
01:14:48très importantes.
01:14:50Et également dans les années 1930,
01:14:52il y a de grandes grèves agricoles.
01:14:54La grande grève de 1933 à Capestan
01:14:56qui, d'une certaine façon,
01:14:58préfigure le mouvement de résistance.
01:15:00Mais on retrouve des pratiques
01:15:02qui sont utilisées dans le quadrillage du village.
01:15:04En tout cas, l'acte de résistance est dans l'ADN
01:15:06de cette partie-là
01:15:08de la population de l'ouest éroltée.
01:15:10Vous y racontez
01:15:12un fait bien précis
01:15:14qui se déroule dans la nuit
01:15:16du 6 au 7 juin 1944.
01:15:18C'est-à-dire quelques heures
01:15:20seulement après le débarquement
01:15:22en Normandie.
01:15:24La restation
01:15:26d'abord de 23 résistants,
01:15:28enfin 22 résistants et d'une résistante.
01:15:30Et l'exécution
01:15:32de 18 d'entre eux quelques heures après à Béziers.
01:15:34Oui, très exactement.
01:15:36C'est un groupe de 72 résistants
01:15:38qui part rejoindre le Maki, la tourette,
01:15:40qui se trouve dans l'arrière-pays.
01:15:42Est-ce qu'on leur a demandé de le faire ?
01:15:44Oui, il y a des messages qui sont envoyés par la BBC
01:15:46depuis le début du mois de juin
01:15:48et qui déclenchent les plans de sabotage.
01:15:50Les surveux français parlent au français.
01:15:52Voilà, exactement.
01:15:54Et qui déclenchent la mobilisation, le plan de guérilla,
01:15:56si vous voulez.
01:15:58C'est ça entre le 1er et le 5.
01:16:00Il y a d'abord une mise en alerte
01:16:02et puis un départ pour le Maki,
01:16:04ce qu'on appelle la montée au Maki,
01:16:06qui se déroule dans la journée du 6.
01:16:08On fait les préparatifs dans la journée du 6
01:16:10et le soir,
01:16:12ils partent pour rejoindre le Maki
01:16:14et ils sont interceptés
01:16:16au col de Fonjeun.
01:16:185 sont tués et 18 sont capturés.
01:16:20Et les 18 sont exécutés le lendemain
01:16:22au champ de Mars à Béziers.
01:16:24Thomas Pinaroli vient de nous raconter l'histoire
01:16:26de 8 heures.
01:16:28Quand je dis que c'est en lien direct avec le débarquement,
01:16:30c'est que ça intervient quelques heures après
01:16:32et que ça faisait partie des opérations
01:16:34qui étaient demandées à la résistance
01:16:36pour accompagner le débarquement
01:16:38des alliés en Normandie.
01:16:40Absolument.
01:16:42On peut estimer que c'est une opération
01:16:44aussi d'intoxication,
01:16:46parce que dans toutes les têtes,
01:16:48il y a la possibilité d'un deuxième débarquement
01:16:50dans le midi.
01:16:52Les résistants en sont persuadés
01:16:54mais pour eux c'est une hypothèse
01:16:56qui les met en insécurité
01:16:58et avoir sur ses arrières
01:17:00des mouvements de résistance qui peuvent les harceler
01:17:02et mener des opérations, c'est absolument intolérable.
01:17:04Et effectivement,
01:17:06c'est ce qui explique la répression
01:17:08et la radicalisation de la répression.
01:17:10C'est ce que Thomas Fontaine,
01:17:12l'historien, appelle
01:17:14la fin de la répression
01:17:16à visage légal.
01:17:18Et donc là, on exécute
01:17:20sans autre forme de procès.
01:17:22Il y a 18 personnes qui sont tuées
01:17:24durant cette embuscade, on va dire,
01:17:26et 18 autres qui sont donc fusillées
01:17:28le lendemain après-midi, le 7,
01:17:30donc demain après-midi, on va dire,
01:17:32en début d'après-midi je crois,
01:17:34sur le champ de Mars à Béziers,
01:17:36devant la population.
01:17:38Les Allemands rassemblent
01:17:40des passants, des badauds,
01:17:42l'idée derrière
01:17:44c'est aussi de faire un exemple
01:17:46et de donner un signal
01:17:48à la population, de la terroriser
01:17:50pour empêcher de nouvelles
01:17:52opérations de résistance.
01:17:54Votre livre s'appelle Juliette et les visages de la résistance.
01:17:56Pourquoi Juliette, pourquoi les visages ?
01:17:58Les visages d'abord parce que vous y décrivez,
01:18:00vous dressez
01:18:02le portrait d'un certain nombre de ces résistants
01:18:04qu'ils étaient abattus dans la nuit ou fusillés
01:18:06le lendemain, et puis vous y parlez
01:18:08aussi de la seule femme présente
01:18:10au sein de ce groupe, c'est Juliette Coquille,
01:18:12qui elle, fait partie de ceux qui ont été fusillés
01:18:14l'après-midi du 7.
01:18:16Elle est capturée avec son mari
01:18:18qui conduit l'un des deux camions
01:18:20qui a été intercepté.
01:18:22Le lendemain, ils sont conduits
01:18:24à la caserne du Guéclin où
01:18:26ils sont interrogés,
01:18:28si je puis dire, violemment questionnés.
01:18:30Juliette, tout au long
01:18:32de cet interrogatoire, fait face
01:18:34à ces bourreaux.
01:18:36En son exécution, je crois qu'elle lève les bras
01:18:38elle regarde la population de Béziers et elle dit
01:18:40« Vive la France ! ».
01:18:42Ça fait partie des récits qui sont véhiculés à Libération
01:18:44parce que j'ai fait un travail
01:18:46qui confronte les récits mémoriels
01:18:48et les archives.
01:18:50Elle devient la figure emblématique
01:18:52de cette histoire
01:18:54parce que c'est la seule femme et parce qu'elle
01:18:56fait face avec beaucoup de dignité
01:18:58et beaucoup d'insoumission.
01:19:00Vous parlez de Juliette Coquille,
01:19:02d'autres, de son mari,
01:19:04également de Danton Cabrol
01:19:06qui était un peu le chef
01:19:08de la résistance de Capestan, je crois.
01:19:10Le chef du village de Capestan.
01:19:12Et puis vous parlez aussi de
01:19:14Claire Mauriac. Claire Mauriac,
01:19:16elle n'était pas dans le groupe des 23,
01:19:18elle travaillait pour la Croix-Rouge.
01:19:20C'est la fille de l'écrivain François Mauriac.
01:19:22Elle n'avait rien à faire là, dans le sud
01:19:24mais elle a décidé de venir là pour s'engager
01:19:26via la Croix-Rouge dans la résistance aussi.
01:19:28C'est incroyable ce destin aussi
01:19:30celui de Claire Mauriac.
01:19:32C'est un chapitre qui parle de résistance civile
01:19:34et de résistance sans armes parce que Claire Mauriac
01:19:36elle résiste de façon
01:19:38désarmée, donc elle conduit
01:19:40des véhicules de la Croix-Rouge, une ambulance
01:19:42et donc elle est
01:19:44placée dans le sud, dans une section
01:19:46de la Croix-Rouge pour faire face à
01:19:48d'éventuels bombardements, secourir les blessés.
01:19:50Sauf qu'elle va au-delà de ça.
01:19:52Elle est confrontée à des événements tragiques
01:19:54et elle va aller bien au-delà
01:19:56puisqu'elle transporte dans sa camionnette
01:19:58des armes au profit de la résistance
01:20:00puisqu'elle va contribuer
01:20:02à évacuer des blessés de Fonjeun,
01:20:04les rapatriés
01:20:06chez des médecins amis,
01:20:08à Béziers et même jusqu'à l'hôpital de Montpellier
01:20:10en les faisant passer pour des victimes de bombardements.
01:20:12Elle s'engage, elle prend des risques
01:20:14absolument énormes.
01:20:16Pour terminer, Richard Vassacos, cette affaire
01:20:18du drame de Fonjeun,
01:20:20de l'embuscade
01:20:22dans la nuit du 6 au 7, il y a un monument
01:20:24aujourd'hui au col
01:20:26qui commémore ce fait
01:20:28de guerre, ce fait de résistance.
01:20:30Il y a une cérémonie qui est prévue
01:20:32demain je crois d'ailleurs ?
01:20:34Oui absolument, il y a des cérémonies qui sont
01:20:36reproduites chaque année. Il y a toujours
01:20:38une cérémonie au Champ de Mars et une cérémonie
01:20:40au col de Fonjeun qui rassemble
01:20:42la place du 14 juillet,
01:20:44mais Champ de Mars pour les Bitérois
01:20:46où se trouve le mur des fusillés
01:20:48et donc
01:20:50ça donne lieu à des commémorations
01:20:52toujours importantes.
01:20:54C'est resté dans la mémoire collective des Bitérois cette affaire ?
01:20:56Moi je qualifie cette affaire
01:20:58de traumatisme bitérois, c'est-à-dire que
01:21:00dans le livre
01:21:02j'évoque
01:21:04le fait que chez les résistants
01:21:06il y a une forme de blessure, il y a parfois
01:21:08aussi des questionnements, j'essaie
01:21:10d'y répondre, d'apporter
01:21:12un certain nombre de réponses à ces
01:21:14questionnements qui ont pu avoir lieu après la guerre
01:21:16et puis il y a une volonté d'exorciser
01:21:18cet événement
01:21:20qui est véritablement traumatique
01:21:22pour les résistants.
01:21:24Il y a toute la question aussi
01:21:26de l'engagement qui se pose,
01:21:28je pose la question
01:21:30comment Juliette,
01:21:32comment des ouvriers agricoles,
01:21:34une infirmière, pourquoi
01:21:36sont-ils engagés ? Quel était le sens
01:21:38de ces engagements ?
01:21:40Je recommande vraiment la lecture de votre livre,
01:21:42on le lit en une après-midi,
01:21:44moi je l'ai lu hier dans l'après-midi à 123 pages,
01:21:46en tout cas c'est passionnant, c'est bouleversant
01:21:48aussi et puis on rappelle que c'est un événement
01:21:50qui a eu lieu seulement quelques heures
01:21:52après le débarquement des troupes alliées en Normandie
01:21:54dont on commémore aujourd'hui
01:21:56le 80e anniversaire et demain on commémorera
01:21:58le 80e anniversaire de l'exécution
01:22:00des résistants de France.
01:22:02Merci d'être venu nous en parler Richard, merci à vous.
01:22:04Francebleu.fr pourrait écouter
01:22:06cette interview, on va continuer à parler de la guerre
01:22:08dans un instant avec Léopoldine Dufour, vous le savez qu'elle nous propose
01:22:10des petites histoires un petit peu spéciales.
01:22:12Est-ce qu'on a subi des privations dans notre département
01:22:14de l'Hérault ? Les réponses juste
01:22:16après, France Gall et Michel Berger
01:22:18en duo ce matin dans le 6-9 de
01:22:20France Bleu Hérault, à 8h22, ça balance
01:22:22pas mal à Paris.
01:22:24Je suis née ici, pas intrusive
01:22:26Je suis de Paris, pas de Paris
01:22:28J'ai jamais connu quatre calouets
01:22:30J'ai jamais rien produit sur Broadway
01:22:32J'connais pas si
01:22:34Pas Albany
01:22:36J'suis pas Yankee, t'es un titi
01:22:38Moi j'suis pas pour les cocorico
01:22:40Mais y'a aussi les mauvais dans l'Oreillo
01:22:42Ça balance pas mal
01:22:44à Paris, ça balance pas mal
01:22:48Ça balance pas mal à Paris
01:22:50Ça balance aussi
01:22:52Ça balance pas mal
01:22:54à Paris, ça balance pas mal
01:22:56Ça balance pas mal
01:22:58à Paris, ça balance aussi
01:23:02J'veux faire un show, j'temande pas mieux
01:23:04Mais du nouveau, c'est tout c'que j'veux
01:23:06Mais j'veux pas copier Ginger Rogers
01:23:08Pourquoi toujours
01:23:10Amérique First ?
01:23:12West Side Story, c'est bien fini
01:23:14Les parapluies, c'était joli
01:23:16Mais j'veux faire quelque chose à moi
01:23:18Faudrait travailler, mais pourquoi pas
01:23:20Ça balance pas mal
01:23:22à Paris, ça balance pas mal
01:23:26Ça balance pas mal à Paris
01:23:28Ça balance aussi
01:23:30Ça balance pas mal
01:23:32à Paris, ça balance pas mal
01:23:36Ça balance pas mal à Paris
01:23:38Ça balance aussi
01:23:40Les claquettes, c'est plus notre époque
01:23:44La métro colle, lui meilleur
01:23:46C'est plus la meilleure
01:23:48Ça balance pas mal
01:23:50à Paris, ça balance pas mal
01:23:52Ça balance pas mal
01:23:54Ça balance pas mal à Paris
01:23:56Ça balance aussi
01:23:58Ça balance pas mal
01:24:00à Paris, ça balance pas mal
01:24:04Ça balance pas mal à Paris
01:24:06Ça balance aussi
01:24:08Ça balance pas mal
01:24:10Ça balance pas mal
01:24:12Ça balance pas mal
01:24:14à Paris, ça balance aussi
01:24:18Ça balance pas mal
01:24:20Ça balance pas mal
01:24:22Ça balance pas mal
01:24:24Ça balance aussi
01:24:26Ça balance pas mal à Paris
01:24:28Michel Berger, France Gael, sur France Bleu Héros
01:24:308h24
01:24:32Retrouvez tout France Bleu Héros sur
01:24:34francebleu.fr et sur
01:24:36ICI
01:24:38Votre application par France Bleu et France 3
01:24:42On continue à parler de la seconde guerre mondiale
01:24:44avec Léopoldine Dufour, avec la petite histoire du jour
01:24:46Seconde guerre mondiale dans notre département
01:24:48chez nous, dans l'héros. Est-ce qu'on était
01:24:50préservés des événements qui secouaient
01:24:52la moitié nord du pays ? Est-ce qu'on a subi
01:24:54des privations ? Écoutez ça
01:24:56On évoque
01:24:58le quotidien des héroltés pendant la
01:25:00guerre, en compagnie d'Alain Halkier, docteur
01:25:02en histoire contemporaine de l'université Paul-Valéry
01:25:04de Montpellier, qui a consacré
01:25:06sa thèse à l'occupation allemande dans
01:25:08notre département. Et contrairement à
01:25:10beaucoup d'idées reçues, on a eu fin
01:25:12ici. Oui, tout à fait, puisque le
01:25:14rationnement est instauré par décret
01:25:16le 23 septembre 1940, donc les
01:25:18héroltés vivent au rythme des tickets de
01:25:20consommation et de la carte individuelle
01:25:22d'alimentation dès le mois de septembre 1940
01:25:24Il existe des denrées qui sont contingentées
01:25:26et on va chercher à la mairie
01:25:28ces tickets, en fonction de la
01:25:30catégorie à laquelle on appartient. Quelques exemples
01:25:32la catégorie E, ce sont les enfants de moins de
01:25:343 ans. La catégorie J, ce sont les enfants
01:25:36de 3 à 12 ans. La catégorie A, qui représente
01:25:38l'essentiel de la population, ce sont les
01:25:40personnes âgées de 12 à 70 ans qui ne se livrent pas
01:25:42d'activités physiques importantes. Et
01:25:44avec cette catégorie A, on a la catégorie T, qui sont
01:25:46les personnes âgées de 14 à 70 ans qui se livrent à
01:25:48des travaux pénibles, donc qui ont le plus besoin de manger.
01:25:50Plus les mois passent, plus les approvisionnements
01:25:52sont compliqués, donc on a tendance à réduire les
01:25:54rations quotidiennes. Et dans ces rations, c'est des
01:25:56produits de première nécessité ? Le numéro
01:25:581, c'est le pain, le numéro 6, c'est le fromage, le numéro
01:26:007, c'est les matières grasses. Et donc, c'est important pour les gens
01:26:02de suivre les publications dans la presse
01:26:04quotidiennement, puisqu'elles sont annoncées, les
01:26:06arrivages, ce qu'il y aura droit à quoi, en fonction de
01:26:08tous les queues, par catégorie.
01:26:10Les célèbres images qu'on a conservées,
01:26:12des files d'attente interminables. On a
01:26:14beaucoup de commerçants qui ne peuvent pas, on ne peut pas servir
01:26:16tout le monde. Ils ne peuvent pas fournir. Il n'y avait pas de culture ?
01:26:18Le gros problème de l'héros, c'est la monoculture
01:26:20de la vigne, évidemment. À cette époque,
01:26:22l'essentiel de l'économie tourne autour de la viticulture
01:26:24et du coup, il est très difficile pour beaucoup
01:26:26des reltés de trouver autre chose dans le département
01:26:28collectif. Ça ne nourrit pas son bonhomme, c'est ça ?
01:26:30Tout à fait. Donc, beaucoup des reltés vont
01:26:32partir dans les départements voisins, des départements
01:26:34d'élevage, des départements producteurs, le quintal,
01:26:36le puits de Dôme. Le père prend le train
01:26:38avec sa valise et va troquer des produits de la vigne
01:26:40ou tout simplement va acheter des produits qu'on ne trouve pas
01:26:42ici pour les ramener.
01:26:44Ces choses-là sont plus ou moins tolérées par le gouvernement.
01:26:46Parce que j'imagine qu'il les ramène pour la famille
01:26:48mais qu'il apporte aussi un peu de marché noir, c'est-à-dire qu'il va
01:26:50revendre aussi, faire un petit profit peut-être.
01:26:52C'est vrai que ces déplacements se font dans le cadre du marché noir
01:26:54effectivement, mais le gouvernement de Vichy a bien conscience
01:26:56des difficultés auxquelles sont confrontées
01:26:58les habitants de la zone sud.
01:27:00On sait que c'est devenu le système D,
01:27:02c'est le troc, les marchés noirs sont devenus
01:27:04des moyens d'arriver à se nourrir.
01:27:06Il y a un moment où ça va devenir
01:27:08beaucoup plus aiguë, cette crise,
01:27:10où on va avoir du mal même à trouver du pain ?
01:27:12Oui, globalement, on peut dire qu'il y a trois phases
01:27:14spécifiques dans l'évolution du ravitaillement
01:27:16dans le département de l'Hérault. La fin de l'année
01:27:181942, où on a une crise,
01:27:20une période stationnaire entre janvier
01:27:221943 et février 1944,
01:27:24et une véritable rechute à compter du mois de mars
01:27:261944 jusqu'à la veille de la Libération
01:27:28où on a des pénuries vraiment
01:27:30notables en farine, en viande aussi.
01:27:32Dès le début du mois de juillet 1944,
01:27:34les inscriptions chez les boulangers redeviennent
01:27:36obligatoires. Au mois de juillet 1944,
01:27:38les autorités de Vichy contrôlent
01:27:40les courriers qui sont envoyés,
01:27:42et en fait, le ravitaillement, alors qu'on est plus
01:27:44très loin de la Libération, les Alliés ont commencé
01:27:46à bombarder, puis quand on suit les actualités
01:27:48internationales, on se rend bien compte que
01:27:50la guerre est perdue pour l'Allemagne, donc on devrait s'intéresser
01:27:52à la Libération maintenant.
01:27:54À la moyenne des civils, il semble difficile
01:27:56de comprendre que maintenant,
01:27:58à l'heure de la victoire, il y ait
01:28:00moins de vivre et moins de confort qu'auparavant.
01:28:02Encore dans plus de 250 000
01:28:04courriers qui sont étudiés au mois de juillet 1944,
01:28:06c'est à plus de 60% le ravitaillement
01:28:08qui fait l'objet de ce qu'on peut trouver dans les lettres.
01:28:10Qu'est-ce qu'aura donné à l'enfant ces préoccupations ?
01:28:12Dans les roues, à partir du 1er juillet,
01:28:14la préfecture régionale abaisse la ration
01:28:16quotidienne de pain. Ça passe, pour les travailleurs
01:28:18de force, de 350 à 200 grammes.
01:28:20Dans de nombreuses communes, au Largue,
01:28:22le Pouget, Hommes, Néphiès, Frontignan,
01:28:24on a des jours sans pain. La population
01:28:26est à bout après plus de 20 mois
01:28:28d'occupation et à plusieurs années de guerre.
01:28:30Ça va déboucher sur des mouvements de colère.
01:28:32Effectivement, notamment le 26 juillet 1944
01:28:34à Valros, une vingtaine de femmes
01:28:36qui manifestent devant la maison du maire
01:28:38avec leurs enfants, qui menacent le maire de mort.
01:28:40Le 3 août, à Lodev, on a
01:28:42également une trentaine de femmes qui vont manifester.
01:28:44Macapestan, à Nissan-les-Anserrunes,
01:28:46on relève, ce début de mois d'août,
01:28:48des mouvements populaires. Les événements les plus importants
01:28:50se déroulent sans doute à Cazoul-les-Béziers
01:28:52où un mannequin, à l'effigie du maire,
01:28:54est brûlé. Une réunion est par la suite organisée
01:28:56avec les autorités en charge du ravitaillement.
01:28:58Puisqu'on pense à Cazoul que
01:29:00certains producteurs de céréales cachent une partie
01:29:02de leur récolte, on en vient même à menacer ces producteurs
01:29:04de les fouetter en place publique.
01:29:06Les tensions sont fortes. On a encore des mouvements.
01:29:08Le 11 août 1944, on est à une
01:29:10semaine de la libération à Clermont-les-Roues.
01:29:12220 qui manifestent. Ce qui fait qu'on en vient
01:29:14à manger du chat.
01:29:16On a des courriers d'actes.
01:29:18Une personne qui écrit à un propriétaire de résidence secondaire
01:29:20qui lui dit qu'il y a des rats partout
01:29:22dans son jandam parce qu'il n'y a plus aucun chat dans la ville
01:29:24On a mangé tous les chats.
01:29:26On a recueilli des témoignages aussi de gens qui ont mangé des pilles, des écureuils.
01:29:28Il a fallu combien de temps
01:29:30après la fin de la guerre pour que
01:29:32la vie redevienne très normale ?
01:29:34Il a fallu des années. Le rationnement a continué bien après la guerre.
01:29:36Dans le cadre de la reconstruction, on avait encore
01:29:38beaucoup de difficultés. Il a fallu encore faire preuve
01:29:40de beaucoup d'abnégation.
01:29:44Léopoldine Dufour, la petite histoire du jour
01:29:46à retrouver sur francebleu.fr
01:29:48On va continuer à parler de la guerre 39-45
01:29:50entre 9h et 10h. Commémorez
01:29:52la seconde guerre mondiale. Est-ce que c'est important pour vous ?
01:29:54Vous allez pouvoir témoigner, vous allez pouvoir
01:29:56intervenir, vous allez pouvoir nous appeler.
01:29:58Prendre la parole sur francebleu.fr tout à l'heure, juste après
01:30:00les infos de 9h au 0467
01:30:0258 6000. Dans un instant
01:30:04les infos de 8h30.
01:30:06Après, qu'est-ce qu'on fait ? Après, on va accueillir
01:30:08Sébastien Cabrelier qui est le directeur de l'association
01:30:10Jazz à Junas et qui organise
01:30:12Jazz en Pic Saint-Loup. Et ça, c'est
01:30:14en ce moment puisque ça
01:30:16se continue jusqu'à la fin de la semaine.
01:30:18Et c'est que des chouettes rendez-vous, donc
01:30:20on va parler de Jazz en Pic Saint-Loup
01:30:22on va vous offrir des invitations aussi pour la soirée avec
01:30:24Thomas Depourquerie. Bref, un chouette
01:30:26programme à venir.
01:30:28Ici Matin, revient dans un instant.
01:30:36Tu dis
01:30:38quoi qu'il arrive, c'est bien.
01:30:40Essaye de prendre confiance.
01:30:42Génial !
01:30:44Bien dans le sens de beau, pas bien dans le sens
01:30:46de la perfection. Ça marche,
01:30:48c'est bien. T'en chie, c'est bien.
01:30:50Je dois t'aider, c'est bien.
01:30:52Tu arrives tout seul, c'est bien.
01:30:54Pour la première fois de leur vie, 5 amputés
01:30:56équipés avec une toute nouvelle prothèse
01:30:58s'apprêtent à gravir un sommet de 3000 m
01:31:00dans les Alpes.
01:31:02Ils savent que leur volonté sera plus forte que la douleur.
01:31:04C'est fait les copains, c'est fait !
01:31:08Sur mes deux jambes,
01:31:10un documentaire à voir ce soir,
01:31:12à 23h05, sur France 3,
01:31:14Occitanie.
01:31:18Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
01:31:48Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
01:32:19Oui, c'est pas trop mal non plus dans le ciel,
01:32:21avec de la chaleur,
01:32:23jusqu'à 29 degrés prévus à Lodève.
01:32:25On aura 27 à Béziers,
01:32:2725 à Montpellier
01:32:29et 23 à 7 en bord de mer.
01:32:34Les infos de ce jeudi 6 juin,
01:32:36et on revient d'abord sur cette agression au couteau
01:32:38hier après-midi à Latte. L'auteur a été arrêté.
01:32:40Agression qui s'est produite dans un hôtel
01:32:42près de la route de Palavas,
01:32:44entre Montpellier et Latte.
01:32:47Deux personnes ont été blessées.
01:32:49Une agression totalement gratuite,
01:32:51commise par un déséquilibré,
01:32:53Elisabeth Badigné, qui a été interpellée
01:32:55quelques heures plus tard.
01:32:57Sur la vidéosurveillance, on comprend que cet homme,
01:32:59très énervé, poursuit un autre marginal,
01:33:01qui se réfugie dans un hôtel,
01:33:03puis disparaît. Très en colère,
01:33:05l'USDF bouscule la patronne de l'hôtel,
01:33:07puis tente de s'en prendre à une femme de ménage,
01:33:09qui réussit à esquiver
01:33:11le coup de couteau. Il se dirige alors
01:33:13dans un deuxième hôtel, juste en face,
01:33:15et agresse deux clients. Un homme,
01:33:17qui est légèrement blessé, et une femme,
01:33:19plus grièvement touchée.
01:33:21L'agression s'est déroulée dans les coursives de l'hôtel.
01:33:23L'homme a donc frappé au hasard,
01:33:25avant de prendre la fuite.
01:33:27D'importants moyens ont été déployés pour tenter
01:33:29de le retrouver. La police nationale,
01:33:31la police municipale, des chiens,
01:33:33et tout le quartier qui a été quadrillé.
01:33:35Il a finalement été arrêté près de la
01:33:37gare Saint-Roch, à Montpellier, vers 18h.
01:33:39Cet homme est bien connu de la police.
01:33:41Il s'agit d'un homme souffrant de troubles mentaux.
01:33:43Un militant de l'association
01:33:45BDS, qui soutient
01:33:47la cause palestinienne, est
01:33:49convoqué devant la justice, aujourd'hui,
01:33:51à Montpellier, pour diffamation
01:33:53publique. On lui reproche d'avoir
01:33:55publié sur les réseaux une photo
01:33:57de plusieurs dirigeants
01:33:59internationaux, notamment Joe Biden
01:34:01ou Benjamin Netanyahou, avec
01:34:03en banderole
01:34:05le mot génocide.
01:34:07Mais quatre personnalités locales
01:34:09ont également été associées.
01:34:11Le maire de Montpellier,
01:34:13le président du département, la présidente
01:34:15de région, Carole Delga,
01:34:17et le sénateur socialiste,
01:34:19lui aussi, de l'Hérault,
01:34:21Hussein Bourji. Ces deux derniers
01:34:23ont, d'ailleurs, porté plainte.
01:34:25Pas de facteurs en grève, aujourd'hui,
01:34:27dans les secteurs de Vindre, Béziers,
01:34:29Holonzac et Sète. Mouvement entamé
01:34:31mardi, qui n'est pas levé
01:34:33pour autant. Les facteurs dénoncent
01:34:35des réorganisations de leurs
01:34:37tournées, des locaux insalubres,
01:34:39notamment sur le site de Béziers Clémenceau,
01:34:41ou encore une surcharge de travail.
01:34:43Il y a 80 ans, jour pour
01:34:45jour, on en a beaucoup parlé ce matin,
01:34:47155 000 hommes participaient
01:34:49au débarquement en Normandie.
01:34:51Huit décennies plus tard, les Alliés, sans la Russie,
01:34:53se retrouvent à 15h pour une cérémonie
01:34:55sur la plage d'Omaha,
01:34:57dans le Calvados.
01:34:59Le président américain, le premier ministre
01:35:01canadien, seront là, le chancelier
01:35:03allemand, mais aussi le président
01:35:05ukrainien, Zelensky. Cérémonie
01:35:07à suivre en direct sur francebleu.fr
01:35:09La planète tire la langue.
01:35:11Le mois de mai a été le douzième mois
01:35:13consécutif le plus chaud jamais enregistré,
01:35:15à la fois sur terre et en mer.
01:35:17Et oui, ça continue. Un nouveau
01:35:19record de chaleur enregistré
01:35:21par l'observatoire européen
01:35:23Copernicus. Cyril Ardot,
01:35:25les températures relevées sont bien
01:35:27au-dessus des moyennes
01:35:29pré-industrielles. En mai,
01:35:31la température moyenne de la planète a été
01:35:33de 15,91°C.
01:35:35C'est 1,5°C de plus que
01:35:37la moyenne entre 1850 et
01:35:391900, la période pré-industrielle
01:35:41que les experts prennent en référence.
01:35:43Des records battus mois
01:35:45après mois, donc depuis un an,
01:35:47jamais il n'avait fait aussi chaud sur la
01:35:49planète, et ce n'est pas mieux dans les océans
01:35:51selon Copernicus. Près de
01:35:5321°C relevés en moyenne
01:35:55le mois dernier à leur surface.
01:35:57Là encore, c'est la température la plus
01:35:59élevée pour un mois de mai, et c'est
01:36:01le quatorzième mois d'affilé avec un
01:36:03record de température. Pour le patron
01:36:05de l'ONU, Antonio Guterres,
01:36:07notre planète essaye de nous dire quelque
01:36:09chose, il estime que nous représentons
01:36:11le même danger pour l'humanité
01:36:13que la météorite qui a mis fin à
01:36:15l'ère des dinosaures. Antonio
01:36:17Guterres qui plaide notamment pour l'interdiction
01:36:19de la pub pour les énergies
01:36:21fossiles, pétrole, gaz,
01:36:23charbon, principale source du réchauffement,
01:36:25il appelle aussi de nouveau
01:36:27à taxer les profits
01:36:29des industries fossiles.
01:36:31Et puis la protection de la planète, c'est
01:36:33le dada de Joseph Daluin,
01:36:35militant écologiste. Ce soir
01:36:37à Montpellier, il présente son livre « La bataille
01:36:39du vélo », une conférence débat pour
01:36:41comprendre comment la voiture a envahi
01:36:43les villes, les campagnes, les lois, les
01:36:45esprits. C'est à 19h au bar
01:36:47Le Dôme, avenue Clémenceau à Montpellier.
01:36:51Ceci nous amène tout droit
01:36:53à la météo qui sera chaude
01:36:55aujourd'hui. Avec du soleil pour tout le monde,
01:36:57que vous soyez dans le département, au bord de la mer,
01:36:59en pleine, sur les reliefs,
01:37:01du soleil, avec beaucoup de chaleur
01:37:03en plein intérieur, justement, c'est là où il fera
01:37:05le plus chaud, ce n'est pas au bord de la mer.
01:37:07Il y a la brise marine qui se renforce un petit peu
01:37:09cet après-midi avec des rafales voisines
01:37:11de 40-45 km heure. Et les températures
01:37:13qui ne vont pas baisser la barre des 30 degrés
01:37:15normalement, mais on sera quand même à 29 degrés cet après-midi
01:37:17grand maximum. Le Keylar 22,
01:37:19Sept et Agde, le Cap d'Agde
01:37:2123 degrés. Montpellier,
01:37:23Saint-Ponce de Taumière, la Salveta 25,
01:37:25Abézier à Gange,
01:37:27Gange, 27 degrés cet après-midi.
01:37:29À Lodève et Bédarieux, 29 degrés.
01:37:31À la Mallou-les-Bains, il fera 29 degrés.
01:37:33Au bord du lac du Salagon, 29 degrés
01:37:35aussi. Et la qualité de l'air
01:37:37que nous respirons est dégradée 3 sur 6. Lundi,
01:37:39c'est atmosphérique dans le Bitéroi. Et le monde
01:37:41peut lire un aujourd'hui.
01:37:43Jazz en Pic Saint-Loup, c'est temps
01:37:45en ce moment. Édition 2023
01:37:47très réussie malgré un jour de pluie.
01:37:49Et là, pour cette
01:37:51nouvelle édition, pas de pluie au programme,
01:37:53ça se passe très très bien. On fait le point
01:37:55dans un instant, juste après Julien Doré
01:37:57et Paris Seychelles.
01:37:59De sourire dehors
01:38:01À Angoulême
01:38:03À Jasmin Malkior
01:38:05Paris Seychelles
01:38:07Découvrir ton corps
01:38:09Depuis la Seine
01:38:11Du sombre décor
01:38:13Lucre sereine
01:38:15On s'était dit des choses
01:38:17Que l'on ne tiendra pas
01:38:21Le temps que l'eau
01:38:23se pose
01:38:25Sur nos ronds
01:38:27Celui-là
01:38:29Le soleil
01:38:31s'endort
01:38:33Sur ses chênes
01:38:35Le sable et l'aurore
01:38:37Fleur de sel
01:38:39Attends-moi, je sors
01:38:41De l'île au cerf
01:38:43L'orage et de l'or
01:38:45Pour se perdre
01:38:47I need you so
01:38:49I won't let you go
01:38:55I need you so
01:38:59I won't let you go
01:39:03I need you so
01:39:07I won't let you go
01:39:11I need you so
01:39:15I won't let you go
01:39:19Souffrir la mort
01:39:21Pour te plaire
01:39:23Défendre nos torts
01:39:25Et puis se taire
01:39:27Le désir encore
01:39:29Pour l'hiver
01:39:31Un chaos des forts
01:39:33Sur Saint-Hilaire
01:39:35On s'était dit des choses
01:39:37Que l'on ne tiendra pas
01:39:41Le temps que l'on
01:39:43se pose
01:39:45Sur nos lauriers
01:39:47On s'était dit des choses
01:40:07I need you so
01:40:11I won't let you go
01:40:13I need you so
01:40:19I won't let you go
01:40:23I need you so
01:40:27I won't let you go
01:40:31I need you so
01:40:35I won't let you go
01:40:39On s'était dit des choses
01:40:41Que l'on ne tiendra pas
01:40:45Le temps que l'on
01:40:47se pose
01:40:49Sur nos ronds
01:40:51se lilas
01:41:11Sébastien Cabrier, directeur de l'association Jazz à Juna, c'est avec nous ce matin, bonjour Sébastien
01:41:16Bonjour
01:41:17On s'est appelé hier, vous étiez en train de monter la scène
01:41:19C'est ça, exactement
01:41:20Sur le téléphone, sur le portable, ouais ouais y'a pas de problème, je serai là, mais je suis en train de monter la scène et tout
01:41:24Je me suis dit ouh la la, grosse organisation
01:41:26Vous faites tout tout seul
01:41:28Y'a beaucoup de bénévoles, mais voilà, on est dans les jours de préparatif, donc forcément, avant ce soir, le premier concert
01:41:34qui aura lieu à Assas, où la scène est déjà montée, mais c'est pas nous qui l'avons montée
01:41:39C'est Jazz en Pic Saint-Loup, mais c'est l'association Jazz à Juna
01:41:42Déjà expliquez-nous, pour pas qu'il y ait de confusion et qu'on n'aille pas à Juna
01:41:46Oui, il faudrait y venir à Juna, c'est un peu plus tard, au mois de juillet
01:41:50Ah oui, il faut y aller
01:41:51Voilà, on organise un festival depuis 31 ans, et depuis 8 ans maintenant, l'association, l'Association qui pique
01:41:57nous a appelé pour essayer de reprendre avec eux le festival anciennement appelé Jazz au Triadou
01:42:02ensuite Jazz en Pic Saint-Loup, et donc on a repris cette histoire là avec eux
01:42:06toutes les associations collaborent et travaillent ensemble, les bénévoles de chacune des associations
01:42:11travaillent pour monter la scène et autres, et on arrive aujourd'hui à cette édition
01:42:16qu'on attend beaucoup, puisqu'il y aura de très grands artistes qui seront présents
01:42:20et donc on fait ça, deux associations, depuis 8 ans, et ça fonctionne plutôt bien
01:42:24et on est soutenus bien évidemment par la comté commune du Grand Pic Saint-Loup, sans qui ça serait pas possible
01:42:28et un petit clin d'œil aussi à tous les partenaires privés qui nous ont un petit peu sauvés cette année
01:42:32puisque le festival était en péril par rapport à des questions de finances, comme à beaucoup d'endroits
01:42:37et donc on a quelques partenaires privés très très importants qui ont permis que cette édition ait lieu
01:42:41Bon alors, vous l'avez compris, ça se passe autour du Pic Saint-Loup, le Triadou, pour ceux qui ne connaissent pas bien
01:42:46la carte de notre département de l'Euro, on est à côté de Saint-Mathieu-de-Travies, le Triadou
01:42:50et alors qu'est-ce que vous nous avez préparé pour cette nouvelle édition alors ?
01:42:54Ben plein de choses, parce que là vraiment on est en plein cœur là, ça y est ça !
01:42:58Ce soir on va démarrer avec Moonlight Benjamin, qui est une chanteuse haïtienne d'origine
01:43:04mais qui vit en région depuis pas mal d'années et qui est assez connue et reconnue
01:43:09dans notre petit monde du jazz et au-delà, puisqu'elle a un son très rock et c'est très énergique
01:43:15donc sur scène ça risque de pulser pas mal ce soir
01:43:18et on aura ensuite vendredi et samedi la crème du jazz français
01:43:22puisque on a la chance d'avoir, et c'est tout récent, deux groupes qui sont nominés aux Victoires du Jazz
01:43:27on l'a appris il y a deux jours, donc Sophie Allourd et son dernier projet, Le Temps Virtueuse, ça sera vendredi
01:43:32suivi de Laurent Barden avec Le Tigre d'eau douce, donc ça c'est aussi un projet assez rare en région
01:43:37donc c'est vraiment à ne pas rater, et le samedi on aura Rémi Panossian en trio
01:43:42pianiste de la région, qui est né à Montpellier d'ailleurs
01:43:45et qu'on sera très heureux de retrouver sur cette scène, puisqu'on l'avait programmé l'année dernière
01:43:48mais à cause du temps on n'avait pas pu le faire
01:43:50et le festival se terminera par Thomas Depourquerie, nommé aux Victoires du Jazz lui aussi
01:43:56avec son tout dernier projet, donc voilà, ceux qui aiment le jazz et les nouveaux projets
01:44:02puisqu'on n'aura que des albums tout récents qui viennent de sortir
01:44:05donc venez au Triadou et à Assa ce soir pour participer à la fête
01:44:10Vous allez pouvoir gagner des invitations dans quelques minutes pour aller voir Thomas Depourquerie
01:44:13puisque nous sommes partenaires de cet événement, samedi au Triadou, Laurent Barden sinon c'est ça
01:44:26Musique
01:44:37Moi je vous dis la vérité, Sébastien Cabrier, le jazz, jazz, vraiment jazz
01:44:40avec le piano, il y a des fois au bout d'un moment je me dis
01:44:43mais là c'est différent, je trouve que c'est trop jazz
01:44:46C'est ça le jazz, c'est à dire que nous on défend pas une chapelle
01:44:49ou une année de 1938 à 1964, il y en a qui le font, pas nous
01:44:54On est vraiment sur le jazz d'aujourd'hui et c'est ça ce qu'on vient d'entendre
01:44:57C'est Sophie Halour son dernier projet qui est juste magnifique
01:45:00Il y a Anne Passéo notamment à la batterie qui est aussi peut-être plus connue en termes d'autorité que Sophie Halour
01:45:05Mais c'est des musiques, le mot jazz c'est du jazz forcément
01:45:10Il n'y a pas forcément tout le temps des chanteurs et des chanteuses
01:45:13mais en tout cas c'est très ouvert, ça peut aller du jazz manouche, du jazz électro comme on entend là
01:45:17des rythmes africains, il y a plein de choses
01:45:20Donc n'hésitez pas, ne vous arrêtez pas à ce mot jazz qui fait encore un peu peur
01:45:24Ça fait 31 ans qu'on fait ça, donc on sait qu'il y a des préjugés sur ce mot là
01:45:28Mais il y a des fois, ce qu'on essaie de proposer aux gens, c'est de venir partager une expérience
01:45:33Alors c'est vrai que parfois, c'est pas des noms connus, on n'a pas tout le temps des têtes d'affiches
01:45:37et on essaie d'ailleurs de faire plus de découvertes que de têtes d'affiches
01:45:40Mais souvent, 99% des cas, les gens sont heureux d'être venus
01:45:44et ils disent, ah ouais mais c'est ça aussi le jazz
01:45:47Donc voilà, on essaie d'amener ces musiques aux oreilles du plus grand nombre
01:45:51et en général, les gens reviennent, il faut revenir une fois
01:45:54Ajunas, Guillaume le sait aussi
01:45:56Guillaume est un fan de jazz, alors vous c'est jazz, jazz ou toutes les formes de jazz ?
01:46:00Ça ne veut rien dire le jazz, contre le Sébastien, on s'en est suffisamment tous les deux
01:46:06Ça ne veut rien dire, les gens ont une image du jazz
01:46:09qui est le truc un peu poussiéreux, un peu ragtime, un peu machin
01:46:13C'est très varié, c'est très divers, il y a plein de formes de jazz
01:46:17C'est plus un état d'esprit qu'une musique en particulier
01:46:20Moi j'adore le rendez-vous du jazz à Ajunas, j'ai dit déjà que c'était Pique Saint-Loup aussi
01:46:23parce que les lieux s'y prêtent remarquablement
01:46:25On est dans une période de l'année où les soirées sont longues
01:46:27On écoute du jazz, en voyant le soleil se coucher, c'est magique
01:46:32Merci Guillaume
01:46:33Mais Thomas Depourcay est un bel exemple, c'est un saxophoniste de jazz
01:46:36Donc il est nommé aux Victoires du jazz aussi pour ça
01:46:38et c'est un chanteur aussi à côté, enfin à côté, en même temps
01:46:40et son dernier album, il chante sur tous les morceaux
01:46:42Donc on se demande même s'il joue du saxophone, mais il en joue
01:46:45donc il sera bien présent avec ses saxophones sur scène
01:46:48mais c'est un album plutôt pop-rock que jazz, si on met des étiquettes
01:46:52Donc voilà, il est capable d'aller improviser au sax pendant deux heures
01:46:57et d'avoir un charisme à la voix, il est assez impressionnant
01:47:00et donc on aura son dernier projet samedi soir
01:47:03Et figurez-vous qu'on va écouter un petit extrait de Thomas Depourcay dans un instant
01:47:06et on va pouvoir aussi vous offrir des invitations pour que vous puissiez aller le découvrir
01:47:09pour ceux qui ne le connaissent pas, samedi au Triadou, c'est sur France Bleu Héro, vous restez avec nous
01:47:40Qu'il y a à Cassandre
01:47:49Pas de temps mort pour Cassandre, ce soir à 21h10 sur France 3
01:47:53et déjà sur la plateforme France.tv
01:47:57Ce programme est disponible en audio description
01:48:10On évoque à l'instant sur France Bleu Héro avec notre invité Sébastien Cabrier
01:48:14qui est le directeur de l'association Jazz à Junaz qui organise Jazz en Pic Saint-Loup
01:48:17puisque c'est ce week-end
01:48:19On était en train d'évoquer Thomas Depourcay, petit extrait tiens
01:48:39Alors pour vous qui nous écoutez ce matin, je ne sais pas si vous connaissez Thomas Depourcay, même physiquement
01:48:57Moi je trouve qu'il a un petit côté Teddy Swims, je ne sais pas si vous avez vu Teddy Swims
01:49:01Non je ne connais pas
01:49:02Si vous voulez montrer l'autre jour le clip avec un physique un peu imposant, avec un look particulier
01:49:09Teddy Swims non ? Bon écoutez c'est pas grave, je vous montre tellement de choses
01:49:13Oui c'est vrai que je vous montre beaucoup de choses
01:49:15Thomas Depourcay, vous voyez de qui je peux parler Teddy Swims ?
01:49:17Il y a un petit côté Teddy Swims physiquement, il y a quelque chose
01:49:20Il a une présence, il a un courant déjà
01:49:22C'est clair
01:49:23Il a une présence phénoménale, moi je l'ai vu plusieurs fois en concert
01:49:25On ne peut pas rester de marbre face à Thomas Depourcay quand on le voit sur scène
01:49:30Il attrape le public d'une sacrée manière
01:49:33C'est à chaque fois des moments inoubliables
01:49:36J'ai plein d'anecdotes mais une petite
01:49:39Il a fait monter les enfants bénévoles du festival sur scène
01:49:42Parce que lui il a été happé par les enfants, il y en avait beaucoup
01:49:45Qui ont aidé toute la journée à travailler, à l'accueillir etc
01:49:49Il les a tous fait monter sur scène en plein concert
01:49:52Et ce n'était pas prévu
01:49:53Pour vous dire que le personnage est quand même fort, il a fait tout un morceau avec eux
01:49:57Il y avait 15-20 enfants sur scène autour de lui
01:50:00Sur la scène c'est un peu compliqué d'ailleurs au niveau de la place
01:50:03C'est Thomas Depourcay, il est assez imprévisible
01:50:06Et il partage vraiment sa musique avec le public au plus près
01:50:10Alors si vous voulez gagner des invitations, là tout de suite
01:50:12Pour aller découvrir Thomas Depourcay, donc samedi au Triadou
01:50:15Au nord de Montpellier
01:50:16Question, comment s'appellent les habitants du Triadou ?
01:50:19C'est la question que je vous pose, je vous fais trois propositions
01:50:21Est-ce que ce sont les triadins, les triadounés, les triadounins ?
01:50:26Vous nous appelez au 04 67 57
01:50:28Vous n'avez pas proposé les triathlètes ?
01:50:29Les triathlètes ?
01:50:30Ou les triathlètes ?
01:50:31Ce qu'on peut dire c'est qu'ils sont de plus en plus nombreux
01:50:33Ah oui ?
01:50:34C'est le village de l'héros qui a connu la plus forte croissance ces dernières années
01:50:37Je crois que c'est plus de 70% de croissance démographique
01:50:40Oui parce que j'ai appelé le maire il n'y a pas longtemps
01:50:41C'est un festival de jazz alors je ne sais pas
01:50:43Parce qu'on en parle de plus en plus du Triadou
01:50:45Donc vous nous appelez au 04 67 58 6000
01:50:48Thomas Depourcay, ça ne se rate pas
01:50:50Comment on appelle les habitants du Triadou ?
01:50:52Les triadins, les triadounés ou les triadounins ?
01:50:56D'une manière générale, même si on ne va pas voir Thomas Depourcay
01:50:59Ou Siang Ngan Pan aux invitations en écoutant France Bleu et Rond
01:51:02On peut que vous inviter à aller voir les artistes annoncés cette année
01:51:07Il y a le site internet pour avoir toutes les infos
01:51:11C'est un moment familial, convivial
01:51:14C'est exactement ça
01:51:16Il y a un concert gratuit à 18h30 sur le site du festival
01:51:20Où on peut boire un coup, manger
01:51:22Il y a de quoi se restaurer
01:51:23De quoi passer un bon moment en famille
01:51:25On peut venir en poussette ou pas
01:51:26Avec des enfants, c'est gratuit pour les moins de 16 ans
01:51:28Tout ce qu'on fait
01:51:29Donc n'hésitez pas à venir en famille
01:51:31C'est aussi un moment, comme le disait Guillaume
01:51:33De partage, de rencontre
01:51:35Et au milieu de ça, il y a de la super musique
01:51:37Et en tout cas, c'est des soirées
01:51:38L'été arrive enfin, j'espère
01:51:40Donc on devrait passer un agréable moment
01:51:43Et de belles soirées
01:51:44A priori, Sébastien tout à l'heure a voulu nous annoncer un petit peu depuis
01:51:46Mais c'est dimanche
01:51:47Ça me va, merci
01:51:49C'est juste pour démonter la scène
01:51:51Vous aurez un petit peu les pieds dans la boue
01:51:53Enfin bon, c'est comme ça, c'est la vie
01:51:55François est à Montferrier-sur-Lez
01:51:56Il était avec nous
01:51:57Bonjour François
01:51:58Bonjour
01:51:59Comment ça va ?
01:52:00Ça va très bien, parfait
01:52:01Bon, Thomas Deporcori, vous connaissez ?
01:52:03Ou ça sera une découverte pour vous ?
01:52:05Je ne connais pas du tout
01:52:06Vous ne connaissez pas du tout
01:52:07Ce que j'aime bien avec nos auditeurs de France Blairon
01:52:09C'est qu'ils sont ouverts à plein de nouvelles expériences
01:52:11C'est très bien
01:52:13C'est souvent en plus qu'on nous appelle pour gagner des invitations
01:52:15C'est l'occasion de découvrir des artistes qui passent chez nous
01:52:18Comment est-ce qu'on appelle les habitants du triad ?
01:52:20Les triadins, les triadounés ou les triadounins ?
01:52:23Les triadounins, je dirais
01:52:25Les triadounins et les triadounennes, effectivement
01:52:27Et c'est le maire du triadou qui nous avait raconté ça
01:52:30Il y a quelques jours dans notre rendez-vous
01:52:32Le tour de l'héros à 7h00 en moins dix sur France Bleu Héros
01:52:34Ça vous permet de repartir avec vos invitations François ?
01:52:36Avec plaisir, merci beaucoup
01:52:38Voilà, vous savez ce que vous faites donc samedi soir du coup ?
01:52:41Voilà, tout à fait
01:52:43Je vous souhaite en tout cas une bonne journée
01:52:45Vous croiserez peut-être Guillaume
01:52:46Qui a dû peut-être prévoir d'y aller un petit peu
01:52:48Mais il viendra incognito
01:52:50Donc n'essayez pas de le reconnaître en général
01:52:52Il met une perruque, il met quelque chose pour rester tranquille
01:52:54C'est juste ça
01:52:56Vous mettez quoi ? Des lunettes noires ?
01:52:58Comme ça ?
01:53:00Mais c'est Gims !
01:53:02C'est pratique, il y a juste à l'enlever
01:53:04C'est vachement bien
01:53:06On vous reconnaît quand même
01:53:08Même avec des lunettes de soleil
01:53:10Merci François, à très bientôt
01:53:12Merci, merci à finir en bonne journée, au revoir
01:53:14Il y a combien de personnes qui bossent sur ce festival ?
01:53:16Là on est en tout
01:53:18On est 70-75 bénévoles
01:53:20Et deux salariés
01:53:22Puisque j'ai une collègue aussi, on est deux salariés de l'association
01:53:24Plus les bénévoles mélangés des deux structures
01:53:26Et ça fait 70-75 personnes
01:53:28Plus des techniciens professionnels
01:53:30Autour de nous, plus des vigiles professionnels
01:53:32Il y a quand même beaucoup de monde salarié, rémunéré
01:53:34Professionnel autour de tout ça
01:53:36Mais le noyau dur, on va dire, c'est les 70-75 bénévoles
01:53:38Qui nous permettent d'être présents partout
01:53:40De monter des scènes, de les démonter
01:53:42Et d'installer les chaises, etc.
01:53:44Jazz en Pics-en-Loup, c'est ce week-end donc
01:53:46Au Triadou
01:53:48Et donc du coup
01:53:50Après ça va se chaîner très très vite avec Jazz à Junas
01:53:52Oui, il y aura Jazz à Junas
01:53:54Du 17 au 20 et même plus
01:53:56Parce qu'il y aura Jazz à Vauvert avant du 28 au 30 juin
01:53:58Oui, on organise trois festivals
01:54:00On est un petit peu un cas rare
01:54:02Et unique
01:54:04Il n'y a plus en mettre en novembre
01:54:06Mais j'aimerais bien
01:54:08Ça fait un peu un sprint
01:54:10Un peu fort, mais bon
01:54:12En tout cas, merci d'être revenu ce matin
01:54:14Pour nous en parler, nous sommes partenaires de cet événement
01:54:16Donc ça nous fait bien plaisir
01:54:18De vous avoir reçu et d'avoir parlé un petit peu
01:54:20De Jazz sous toutes ses formes
01:54:22Bon Guillaume, on a bien compris
01:54:24Refaites, refaites
01:54:26Jazz sous toutes ses formes
01:54:28Je vous dis ça comme ça
01:54:30Sinon on pense que c'est trop machin
01:54:32Faire passer pour un snob
01:54:34Non, non, pas du tout, mais en tout cas, on n'a qu'à y aller ensemble
01:54:36Puisque si vous avez une deuxième point de lunettes
01:54:38Merci Sébastien Cabrier
01:54:40Vous retrouvez tout ça sur notre site internet
01:54:42francebleu.fr
01:54:46On va tout de suite passer au
01:54:48Bon conseil de notre docteur Kerzak
01:54:50Comme chaque matin, on termine le 6-9 de France Bleu Héro
01:54:52Avec ses bons conseils
01:54:54Et on va surtout s'intéresser ce matin au diabète
01:54:56Diabète au pluriel docteur
01:54:58Bonjour à toutes et à tous
01:55:00C'est une maladie dont on entend souvent parler, on dit le diabète
01:55:02Mais on devrait dire les diabètes, parce qu'il y a deux
01:55:04Diabètes, il y a le diabète de type 1
01:55:06Qui est plutôt, on va appeler le diabète maigre
01:55:08Parce qu'il concerne des sujets jeunes
01:55:10C'est souvent une origine génétique
01:55:12Et c'est un diabète qui n'est pas du tout
01:55:14Lié au mode de vie, c'est un défaut
01:55:16De sécrétion par le pancréas
01:55:18Qui sécrète l'insuline, une hormone qui fait baisser
01:55:20Le taux de sucre, et chez les diabétiques de type 1
01:55:22Le pancréas ne fait pas son job, il ne peut pas
01:55:24Sécréter l'insuline, et donc
01:55:26Ça arrive généralement quand on est jeune
01:55:28Et le diabète de type 2, là il y a de l'insuline
01:55:30Mais l'insuline, elle ne fait pas son travail
01:55:32Elle ne peut plus faire rentrer
01:55:34Le sucre dans les cellules, et ce diabète
01:55:36De type 2, c'est plutôt le diabète gras
01:55:38Qui est plutôt en deuxième partie de vie, c'est quelqu'un
01:55:40Qui a bien profité, qui a un peu
01:55:42De graisse, qui a un peu d'hypertension artérielle
01:55:44Qui ne fait pas trop de sport
01:55:46Et là on a de l'insulino-résistance
01:55:48Et ça c'est un diabète qui concerne beaucoup de monde
01:55:50Aussi, mais quand on regarde les chiffres
01:55:52C'est impressionnant quand même, c'est 3,5 millions
01:55:54De personnes qui sont traitées par médicaments
01:55:56Pour un diabète, c'est 5% de la population
01:55:58Et surtout dans le diabète
01:56:00De type 2, on peut vivre avec sans s'en rendre
01:56:02Compte, et c'est ça le problème, c'est que
01:56:04Le diabète de type 2, pendant des années
01:56:06On a un taux de sucre qui est un peu élevé
01:56:08Et malheureusement le sucre, ça va abîmer
01:56:10Ça va abîmer les artères, ça va abîmer les nerfs
01:56:12Et au moment où on se rend compte
01:56:14C'est déjà au stade de complication
01:56:16D'où l'intérêt quand même de dépister
01:56:18Régulièrement son taux de sucre
01:56:20Mais docteur, c'est le diabète 2 qui fait des ravages ?
01:56:22Oui, c'est ce diabète 2 qui fait des ravages
01:56:24Parce qu'il évolue d'une manière insidieuse
01:56:26Il n'y a pas de symptômes au début, et c'est uniquement
01:56:28La mesure du taux de sucre qui permet le diagnostic
01:56:30Vous n'avez aucun symptôme, et pourtant
01:56:32Il y a les dégâts qui sont en train de se constituer
01:56:34Le diabète par exemple, c'est la première cause
01:56:36De cécité dans les pays occidentaux
01:56:38On peut devenir aveugle à cause du diabète
01:56:40C'est une des causes majeures d'insuffisance rénale
01:56:42On peut se retrouver en dialyse à cause du diabète
01:56:44Et puis c'est pourvoyant de maladies cardiovasculaires
01:56:46Et quand on regarde les chiffres
01:56:48Là aussi, encore une fois les chiffres impressionnants
01:56:50Entre 500 000 et 800 000 malades
01:56:52S'ignorent, donc le seul moyen
01:56:54C'est vraiment de se faire dépister
01:56:56Surtout si on a des facteurs de risque, un peu de surpoids
01:56:58Des cas dans la famille, il suffit de faire une prise de sang
01:57:00C'est très simple, une prise de sang à jeun
01:57:02Ou parfois il y a d'autres initiatives
01:57:04Notamment, vous allez au supermarché
01:57:06Et puis là, il y a une association qui va vous proposer
01:57:08Une petite piqûre au bout du doigt
01:57:10Ou votre pharmacien peut proposer aussi
01:57:12A partir de cette glycémie capillaire
01:57:14De faire le test, et là, c'est pas le diagnostic
01:57:16Mais ça permettra de vous dire
01:57:18Ah attention, il y a un taux de sucre un peu élevé
01:57:20Et à ce moment là, vous irez voir votre médecin
01:57:22Donc si vous ne l'avez pas fait récemment, allez-y
01:57:24Ça ne sert à rien de le faire tous les mois, ou même de le faire tous les 6 mois
01:57:26Mais en revanche, si ça fait quelques années
01:57:28Allez voir votre médecin et d'ici là, portez-vous bien
01:57:30Merci, merci docteur Kerzak
01:57:32Vous pouvez retrouver tous les bons conseils en allant sur notre site internet
01:57:34francebleu.fr
01:57:36Sinon le rendez-vous, vous le savez, c'est à la fin du 6-9 de France Bleu Héro
01:57:38A 9h moins 5 en général
01:57:40Merci en tout cas de nous avoir
01:57:42Écoutez encore ce matin, c'est terminé pour aujourd'hui
01:57:44Et qui sera là demain ? Sébastien est là demain ?
01:57:46Oui, je serai là demain
01:57:48Sébastien est là, Guillaume, c'est bon, c'est le week-end
01:57:50Bon week-end Guillaume, demain c'est Arthur Deplante
01:57:52Qui vous réveille à partir de 6h à la radio
01:57:54Et à partir de 7h donc sur France 3 Occitanie
01:57:56Voilà, vous connaissez le casting
01:57:58On vous souhaite une excellente journée
01:58:00Dans un instant, c'est Léopoldine Dufour