Réunis en intersyndicale, les grévistes du magasin de Vitrolles réclament le versement d'une prime de 1500 euros.
Un mouvement de grève agite le magasin Carrefour Grand’Vitrolles depuis ce mardi 4 juin 2024 matin. Lancé en intersyndicale (CGT, CFDT et Unsa), il implique la fermeture totale du magasin, le personnel gréviste étant rassemblé devant l’enseigne.
Ces derniers, par la voix, notamment, de Eric Buffa, délégué syndical CGT, réclament le versement d’une prime exceptionnelle, en l’absence de la participation. "Une prime pourtant versée, dénoncent-ils, à d’autres magasins réunis dans le groupe La Belle Vie, en location-gérance. Les salariés de Bonneveine ont obtenu 1 800 euros, ceux de Port-de-Bouc 2700 et ceux de Grand Littoral 140 euros et nous, rien du tout. La direction nous oppose les mauvais chiffres et explique qu’ailleurs, il y a eu de meilleurs résultats."
Un mouvement de grève agite le magasin Carrefour Grand’Vitrolles depuis ce mardi 4 juin 2024 matin. Lancé en intersyndicale (CGT, CFDT et Unsa), il implique la fermeture totale du magasin, le personnel gréviste étant rassemblé devant l’enseigne.
Ces derniers, par la voix, notamment, de Eric Buffa, délégué syndical CGT, réclament le versement d’une prime exceptionnelle, en l’absence de la participation. "Une prime pourtant versée, dénoncent-ils, à d’autres magasins réunis dans le groupe La Belle Vie, en location-gérance. Les salariés de Bonneveine ont obtenu 1 800 euros, ceux de Port-de-Bouc 2700 et ceux de Grand Littoral 140 euros et nous, rien du tout. La direction nous oppose les mauvais chiffres et explique qu’ailleurs, il y a eu de meilleurs résultats."
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00:00 1340 euros net.
00:04 Moi, si ma femme ne travaillait pas, je devrais vendre ma maison, tout simplement,
00:08 la revendre pour pouvoir subvenir aux besoins de mes enfants.
00:11 Le calcul est simple.
00:12 En fait, depuis deux ans que nous sommes en location de gérance,
00:24 on a une perte énorme de pouvoir d'achat.
00:27 On a perdu la participation, le 14ème mois, l'intéressement.
00:32 En fait, on se retrouve tous au seuil du smic.
00:34 Tout est fait pour nous baisser notre salaire et on n'arrive pas à remonter la pente.
00:37 Les gens n'arrivent même pas à se nourrir certains.
00:39 Les problèmes, c'est surtout du financier.
00:42 Un turnover, pas possible.
00:44 Et les anciens, on les pousse plutôt à s'en aller gentiment.
00:49 Le mal-être des salariés se ressent, vous le voyez autour de vous.
00:52 100% de personnes à l'extérieur, c'est du jamais vu.
00:56 On a un virage de la part de l'autre côté.
00:58 [Musique]