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00:00 Voilà qui nous conduit directement au magazine du dimanche.
00:04 Notre invité est installé et nous a rejoint en plateau.
00:07 C'est le directeur général de la fonction publique.
00:10 Merci encore, M. Soro. Merci d'être venu.
00:13 On va suivre cet élément de Grascando.
00:16 Grascando, qui est notre spécialiste de la question.
00:19 Le recensement biométrique vise, entre autres, à renforcer la sécurité et la fiabilité
00:26 de la base de données des fonctionnaires et agents de l'État
00:29 et par la même occasion, à apporter une réponse efficace
00:33 à l'absentéisme constaté dans l'administration publique.
00:36 Il permettra aussi de connaître avec exatitude le nombre de fonctionnaires et agents de l'État
00:43 et de mieux maîtriser la masse salariale.
00:46 Selon la ministre d'État, ministre de la Fonction publique
00:49 et de la modernisation de l'administration, Anne Desirée Ouloto,
00:53 le projet de recensement biométrique des fonctionnaires et agents de l'État
00:57 est une innovation majeure dans le processus de modernisation de l'administration publique.
01:03 Ce projet se décline en trois phases.
01:06 La phase pilote est l'étape terce du projet.
01:09 Elle consiste à recenser tous les agents du ministère d'État,
01:13 ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration.
01:17 La phase d'évaluation.
01:19 Et enfin, la phase de généralisation,
01:22 qui consiste à recenser tous les fonctionnaires et agents de l'État
01:26 sur l'ensemble du territoire national.
01:29 Elle se déroulera du 24 juin au 25 octobre 2024.
01:33 On va dire à M. le directeur général que ce délai est à titre indicatif.
01:38 On pourrait aller au-delà, on va dire à minima jusqu'au 25 octobre,
01:43 comme Grace l'a dit.
01:44 Merci beaucoup M. Diaby.
01:47 Je voudrais avant tout remercier la direction générale de la RTI
01:52 pour l'occasion qu'elle offre à Mme le ministre d'État Anne Desir-Ouloto,
01:57 ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration,
02:00 de communiquer à nouveau sur une opération essentielle dans notre processus
02:05 de modernisation des outils de gestion de nos ressources humaines.
02:08 Comme vous l'avez dit, les dates qui ont été indiquées dans l'élément tout à l'heure
02:12 sont des dates indicatives.
02:14 Le plus important, c'est que c'est un processus que nous avons démarré
02:17 et nous nous donnons les moyens de le poursuivre jusqu'à terme
02:21 et d'exposer au final d'un fichier biométrique des fonctionnaires du Côte d'Ivoire.
02:25 Voici l'objectif.
02:26 Mais il n'y a pas très très longtemps, le ministère d'État a mis en place
02:30 le système de pointage électronique.
02:32 Aujourd'hui, on parle de recensement biométrique.
02:35 Qu'est-ce que c'est exactement et puis c'est quoi la différence entre les deux opérations ?
02:40 Merci beaucoup pour l'occasion que vous me donnez d'apporter des précisions.
02:44 On a toujours fait les opérations de recensement dans l'administration.
02:48 C'était un recensement classique qui consistait à remplir des formulaires
02:52 et à se considérer recensé à partir du formulaire.
02:55 En 2015, l'État de Côte d'Ivoire s'est doté d'un outil.
02:59 Le ministère de la Fonction publique a développé ce qu'on appelle le SIGFARE,
03:03 le système intégré de gestion des fonctionnaires et agents de l'État.
03:07 Depuis cette date, depuis 2015, on est passé à une autre étape du recensement
03:12 qu'on a appelé le recensement électronique.
03:16 Électronique parce qu'il se fait dans le système et il est en général couplé à un contrôle
03:21 qui consiste pour le chef de service à pointer dans le système
03:26 la présence ou l'absence de ses collaborateurs.
03:29 C'est une évolution mais qui a montré quelques limites dans la mesure où c'était à un chef
03:35 de procéder de manière en toute responsabilité au pointage.
03:41 Vous pensez qu'il pouvait y avoir connivence entre lui et d'autres ?
03:45 Il y a eu des distorsions puisque nous avons expérimenté le contrôle électronique
03:52 pendant trois années et chaque fois on a eu des situations d'anomalies
03:59 et qu'il était important d'adresser.
04:02 N'empêche que ça vous a permis, M. le directeur général, de sortir
04:06 ou alors de vérifier qu'ils étaient près de 1800, près de 2000 fonctionnaires fictifs dans vos rangs.
04:14 Fictifs qui ne sont pas à leur poste.
04:17 Le dernier contrôle électronique que nous avons fait, en 2023, nous a permis de faire le sorti avec certitude
04:26 601 personnes pointées absentes, c'est-à-dire que les chefs de service ont certifié que ces 601 personnes n'étaient pas là.
04:34 Et à côté il y a eu un autre lot de 1684 personnes pour lesquelles les chefs n'ont rien dit, ni présents ni absents.
04:44 Donc non contrôlés, ce que nous appelons dans notre jargon non contrôlés.
04:47 Et dans ce cas-là, vous faites quoi de ces 1600 ?
04:50 Depuis la fin du mois de mai 2024, ces 1600 plus ces 600, donc un peu plus de 1200 personnes,
04:58 les salaires ont été mis sous contrôle.
05:04 Donc depuis la fin du mois de mai, ces personnes seront obligées de se présenter physiquement au ministère en charge de la fonction publique
05:10 pour justifier de leur position ou de leur situation.
05:13 Salaires mis sous contrôle, on parle de combien là ? C'est quoi le chiffre ?
05:16 Combien là l'État va pouvoir retrouver avec ce chiffre ?
05:22 Bon, ça se chiffre toujours en milliards. Lorsqu'on fait ce type d'opération, ça se chiffre en milliards parce que plus de 2000 personnes,
05:31 même si vous prenez une moyenne de salaire de 200 000, vous voyez déjà, si l'année s'écrit, ça vous donne.
05:37 Allez-y, je vous ai interrompu.
05:39 Oui, oui. Donc voilà pourquoi les insuffisances de ce contrôle électronique ont amené à passer le cap
05:46 et à mettre en place ce qu'on appelle la biométrie. La biométrie qui, elle, renvoie à l'individu lui-même
05:52 parce que c'est un élément de sa morphologie qui est pris en compte, soit les empreintes, soit les yeux, soit le visage.
05:58 En tout cas, c'est un élément propre à l'individu. Et donc c'est cette opération qui a été lancée le mardi
06:04 et qui consistera pour nous à recenser l'ensemble des fonctionnaires et à faire basculer notre fichier,
06:10 notre base de données actuelle en une base de données biométrique.
06:13 Et ce système-là, vous pensez, il est infaillible, inviolable ?
06:17 En tout cas, à l'état actuel de la technologie connue, il est infaillible, il est inviolable
06:24 parce qu'il est lié à un élément propre à l'individu et même les jumeaux n'ont pas la même biométrie.
06:31 Donc en temps normal, seul le fonctionnaire tel qu'il sera recensé dans nos fichiers
06:37 pourra donc se faire contrôler éventuellement lors des opérations.
06:40 Et à travers cette opération, M. le directeur général, quel est le problème ou les problèmes que vous êtes en train de régler ?
06:47 Alors, plusieurs problèmes. D'abord, comme je l'ai dit en entrée de nos propos,
06:52 c'est d'abord une mesure qui rentre dans la modernisation de notre administration.
06:57 Ça, il ne faut pas le perdre de vue. C'est une dynamique dans laquelle le maire de Meseta,
07:01 un des élus d'autres, est engagé depuis trois ans.
07:04 Et cette modernisation concerne aussi bien nos procédures, nos outils, mais aussi la gestion de nos ressources humaines.
07:14 Donc la biométrie vient pour moderniser la manière dont nous gérons nos outils.
07:21 Mais en plus, ça va permettre de fiabiliser notre fichier. Il y a un fichier qui existe aujourd'hui.
07:25 Tous les fonctionnaires sont dans un fichier, une base de données que nous avons.
07:28 Vous êtes à peu près à date, 292, 293 000 fonctionnaires.
07:32 C'est évolutif, mais actuellement, on est autour de 293 000 fonctionnaires dans notre base.
07:38 Donc ça va fiabiliser cette base et ça va la sécuriser.
07:42 La sécuriser parce que, comme je l'ai dit, la biométrie étant unique à chaque individu,
07:46 il n'y aura plus les problèmes de doublons, il n'y aura plus les problèmes de détournements d'identité,
07:51 parce que c'est un problème qu'on a rencontré par le passé, ou des kidams.
07:55 Prenez le contrôle des identités de certains fonctionnaires,
07:58 ou faire main basse sur le salaire, le rappel, et qui se volatilisent dans la nature.
08:04 Donc avec la biométrie, tous ces phénomènes vont disparaître.
08:08 Il y a aussi un phénomène dont on entend parler, c'est qu'il y aurait des fonctionnaires qui ne sont plus en service,
08:13 qui sont peut-être à l'extérieur ou qui ne sont même plus sur terre, qui ont perdu la vie,
08:19 mais qui malheureusement continuent de percevoir des salaires.
08:21 Oui, c'est malheureusement des situations que nous constatons lorsque nous faisons justement les contrôles.
08:26 L'un des objectifs du recensement biométrique, c'est qu'à terme, on doit pouvoir faire des contrôles biométriques.
08:34 Et à partir de cet instant, celui qui est hors du pays, et qui bénéficie de couverture,
08:39 parce qu'en fait, cette situation-là prospère parce qu'il y a des complicités internes.
08:43 Le contrôle biométrique ne pourra plus permettre à ces personnes de couvrir les fonctionnaires indélicats,
08:52 qui sont hors du pays et qui continuent d'être payés sur les déniers publics de l'État, ce qui est inacceptable.
08:57 Un cas pratique, M. le Directeur général. Je suis fonctionnaire, je me présente au lieu de recensement.
09:02 De quels documents je dois disposer ? Je dois me munir de quoi pour venir vous voir ?
09:06 D'accord. Alors, lorsque l'opération va commencer, enfin va se généraliser,
09:11 on ne va pas demander une fultitude de documents aux fonctionnaires.
09:15 Le fonctionnaire, il se présentera seulement avec son matricule, puisque je dis que ça va se faire à partir de la base,
09:20 qui existe déjà, donc son matricule et sa pièce d'identité, sa carte nationale d'identité.
09:25 Et lui-même, bien sûr, physiquement, puisqu'on va la rouler avec ses empreintes digitales et sa photo,
09:32 sa photo qui va être prise sur place. Donc voici tout ce qu'on va lui demander,
09:35 c'est sa présence physique et la carte nationale d'identité.
09:39 Et qui est concerné, M. le Directeur général ? Est-ce que ce sont tous les fonctionnaires et agents de l'État ?
09:44 Oui, tous ceux qui sont dans notre base de données actuellement, tous ceux qui sont fonctionnaires régis par le statut général de la fonction publique,
09:52 tous ceux qui ont un matricule attribué par le ministère de la fonction publique, même lorsqu'ils sont contractuels, ils sont concernés.
09:59 Notamment les préfets, les diplomates ?
10:01 Les préfets sont concernés, les membres du corps diplomatique également sont concernés et ils seront tous enrôlés.
10:07 Mais les magistrats ?
10:08 Les magistrats ne sont pas concernés.
10:10 Voilà, les greffiers ?
10:11 Voilà, compte tenu du fait qu'ils ont une situation particulière, vous le savez, à la séparation,
10:16 les magistrats, les greffiers sont gérés par la chancellerie, notamment le ministère en charge de la justice.
10:22 Mais à part cela, l'ensemble des personnels civils…
10:26 Les militaires, vous avez précisé un civil.
10:29 Oui, les militaires ne sont pas gérés par le ministère en charge de la fonction publique.
10:32 La fonction publique, bien entendu.
10:33 Et quelle est la durée de l'opération, M. le Directeur général ?
10:37 On sait que la phase pilote, elle, elle a démarré le 24 juin ?
10:41 Mai.
10:42 24 mai.
10:43 C'est ça, 24 mai, elle va se pousser jusqu'au 7 juin.
10:47 Elle concerne uniquement le ministère de la fonction publique, le ministère en charge de la fonction publique.
10:53 Et après, il va y avoir une phase d'évaluation.
10:55 Qui, elle, va durer une dizaine de jours.
10:57 Une dizaine de jours et on va passer à la phase de généralisation qui va concerner donc les autres ministères,
11:01 selon un chronogramme que nous allons communiquer à l'ensemble des fonctionnaires.
11:05 D'accord. Et après le recensement, après l'opération, ce sera quoi la suite ?
11:09 Alors, après le recensement, évidemment, on va faire un croisement entre le fichier qui va être dorénavant le fichier biométrique,
11:17 qu'on va croiser avec le fichier qu'on a actuellement pour voir les écarts.
11:20 Et les personnes qui ne se seraient pas fait recenser de manière biométrique
11:24 seront invitées à se présenter dans une phase qu'on va appeler une phase de contentieux
11:28 et passer ce délai qui va leur être communiqué.
11:32 Évidemment, ils seront sortis des effectifs.
11:34 Ça voudrait dire qu'ils ne sont pas sur le territoire national et ils ne sont pas à leur poste de travail.
11:38 C'est ça. Et ensuite, on va passer à l'opération de contrôle biométrique,
11:43 ce qui va permettre à nos équipes de se déployer sur le territoire et d'aller dans les services avec des tablettes numériques
11:50 qui permettront sur place de s'assurer de la présence de chaque fonctionnaire à son poste de travail.
11:55 Donc, voici un peu dans le séquencement ce qui va se passer.
11:58 Mais ça va faire l'objet de communication.
12:00 Bien sûr.
12:01 Ça va se faire en toute transparence.
12:03 Chaque fonctionnaire saura à chaque étape ce qu'il y a à faire.
12:06 Est-ce que, Monsieur le Directeur Général, pour une raison ou pour une autre,
12:09 si je me présente, pour mon recensement, je peux échouer?
12:14 Échouer?
12:15 Oui.
12:16 La seule raison que vous pourriez avoir un échec, c'est que le matricule n'est pas connu dans nos fichiers.
12:23 D'accord.
12:24 Sinon, si le matricule est effectivement dans nos fichiers, il n'y a pas de problème.
12:27 Avec le matricule, on appelle votre situation telle qu'elle se trouve dans notre base.
12:31 Et puis, il vous appartiendra de confirmer ces informations.
12:35 C'est ça.
12:36 Ou donc d'apporter des rectificatifs s'il y a des erreurs.
12:38 Et pour tous ceux qui n'auront pas pu se faire enrôler, quel sera leur sort?
12:41 Ils seront sortis.
12:42 Parce que, comme je l'ai dit, il y aura des périodes.
12:45 Il y aura une période de contention où ils seront appelés encore une fois à venir se faire enrôler.
12:49 Mais s'ils ne le feront pas, à un moment, ils seront sortis de nos effectifs
12:52 parce que le fichier va être géré sur la base de ce fichier biométrique qui sera certifié à terme.
12:59 Et il faut dire, c'est une opération que vous menez avec la collaboration de l'ONESI.
13:04 Tout à fait.
13:05 Et quel rôle ils jouent concrètement?
13:07 Vous savez que l'ONESI est chargée de gérer tout ce qui est biométrie du point de vue national.
13:13 Donc, dans l'opération de recensement, il y a un moment où il y a une communication.
13:18 Notre base et la base de l'ONESI, c'est tout pour le numéro national d'identification.
13:23 C'est ce qu'on appelle le NNI.
13:25 Et donc, les deux bases vont se parler pour s'assurer que nous avons les mêmes données
13:30 du point de vue de la fonction publique et du point de vue de l'ONESI.
13:33 Donc, les techniciens ont déjà travaillé sur ces questions et ça va se faire de manière automatique.
13:38 Et cette opération est totalement obligatoire?
13:41 Elle est obligatoire puisque, comme je l'ai dit, à terme, c'est la base de données biométriques
13:45 qui va servir de gestion, de base de gestion de nos ressources humaines.
13:49 Donc, celui qui ne vient pas, il s'exclut des faits lui-même.
13:53 Donc, tous les fonctionnaires que j'ai cités, c'est-à-dire emploi, civils, y compris diplomates
13:59 et corps préfectoraux, sont concernés et donc, nécessairement et obligatoirement,
14:05 se présenter au moment et au lieu qu'ils leur seront indiqués pour se faire recenser biométriquement.
14:11 Dernier élément, M. le directeur général, avant de vous laisser partir.
14:14 Vous savez qu'on est en Afrique et puis très souvent, des jeunes, des enfants peuvent avoir utilisé
14:20 des documents de leurs frères, de leurs parents pour... et ils sont là aujourd'hui,
14:24 ils sont devenus des fonctionnaires. Il y en a même de très hauts cadres dans ce pays,
14:27 mais qui fonctionnent avec l'âge ou l'identité d'un frère.
14:31 Est-ce que toutes ces données biométriques et autres que vous comparez avec le NNI et tout ça,
14:35 est-ce que ça ne va pas poser un problème?
14:37 Oui. En principe, l'objectif n'est pas de poser un problème, mais même d'aider et d'accompagner
14:42 les fonctionnaires à se mettre en règle. Alors, beaucoup de personnes ne le savent pas,
14:46 mais l'État du Quadrival s'est doté d'une loi qui permet de reprendre son identité,
14:50 si vous voulez, sa vraie identité.
14:53 Sa vraie identité.
14:54 Voilà. Et sans préjudice de ce que vous avez pu avoir comme diplôme ou emploi avec l'identité.
15:00 C'est-à-dire que tous les diplômes, vous les gardez...
15:03 ...sont toujours valables et sont reconnus comme tels.
15:06 D'accord. Si vous appelez Moussa Konaté aujourd'hui et que c'était Kofi Jean,
15:11 vous pouvez reprendre Kofi Jean normalement, et vos diplômes que vous avez acquis sur Moussa Konaté...
15:17 ...demeurent.
15:18 Demeurent.
15:19 Et y compris les emplois, les concours auxquels vous avez été admis, ne sont pas remis en cause.
15:23 Et donc, le croisement avec la base de l'ONESI, à partir du NNI, va permettre à certains de nos fonctionnaires
15:31 de peut-être découvrir des décalages dans leur situation chez nous,
15:34 c'est-à-dire dans la base de la fonction publique et dans la base de l'ONESI.
15:37 À ce moment, ils pourraient s'appuyer sur la loi qui existe et qui produit encore ses effets,
15:41 pour aller reprendre leur identité, pour que les données soient cohérentes,
15:45 aussi bien au niveau de la fonction publique qu'au niveau de l'ONESI.
15:48 Merci, M. le Directeur général.
15:50 Et cette loi, c'est la loi numéro 2018-863 du 19 novembre 2018,
15:56 instituant donc une procédure spéciale de déclaration de naissance,
16:00 de rétablissement d'identité et de transcription d'actes de naissance.
16:04 Et bien cela.
16:05 Merci, M. le Directeur général.
16:06 Merci à vous aussi.
16:07 M. Ninaga Folsoro, directeur général de la fonction publique,
16:11 il est venu nous instruire beaucoup plus sur ce qu'est le recensement biométrique.
16:16 Merci encore à vous.
16:17 Bon retour chez vous.
16:18 Bien de choses à la ministre d'État, à vous aussi, chers téléspectateurs.
16:22 Très bon dimanche et à demain lundi, 13 heures.