Dans cette vidéo, Michel Sardou revient avec franchise sur les choix déterminants de sa carrière musicale. Il explique avoir opté très tôt pour un style de chanson populaire et commerciale, préférant toucher un large public plutôt que de se lancer dans une voie plus avant-gardiste ou intellectuelle. Sardou assume pleinement cette décision qui a été la clé de sa longévité et de son immense succès. Il confie également avoir décliné des propositions de comédies musicales, considérant que cela ne correspondait pas à son registre. L'artiste reconnaît avoir fait des sacrifices personnels, notamment sur sa vie privée, pour se dévouer entièrement à sa carrière. Cependant, il affirme n'avoir aucun regret, se félicitant d'avoir atteint son objectif : toucher le cœur du public avec des chansons populaires.
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00:00Alors est-ce que c'est vrai, Michel Sardou, pour être sérieux, depuis 30 ans en fait, c'est un calvaire pour vous, vous chantez, mais vous vouliez devenir comédien.
00:06Oh, c'est pas un calvaire.
00:07J'exagère un peu, mais c'est pas ça, c'est pas ce que vous vouliez.
00:09Beaucoup, beaucoup.
00:10Un peu, un peu.
00:11Ça ne dérange pas quelqu'un.
00:12Au revoir Stéphane, merci d'être passé.
00:13Et merci.
00:20Mais il y a un peu de ça quand même, vous auriez bien préféré faire autre chose quoi.
00:23Mais je crois que la vie c'est que ça.
00:25On commence à dire on veut être ceci, on se lance dans quelque chose, puis le hasard s'en mêle, ou le destin plança comme on veut, c'est la même chose d'ailleurs.
00:33Une rencontre, et puis hop, on se retrouve dans un univers, on l'aime bien, on y reste.
00:38Moi, la chanson, j'ai découverte comme ça.
00:41J'allais présenter tout simplement des chansons dans des auditions publiques, mais pas pour que je les chantais moi, pour que d'autres, pour que des maisons d'édition les prennent.
00:50Et c'est tombé sur vous.
00:51Et le type m'a dit je vous engage.
00:53C'est pas mal quand même.
00:54Ça m'a fait marrer.
00:55J'ai dit je vais faire ça.
00:56Bon, il m'a donné trois balles, j'étais content.
00:58Depuis, vous vous êtes rattrapé.
00:59En Costa Rica et le Liban.
01:01Mais jamais personne, durant toutes ces années, ne vous a proposé des rôles au cinéma ou au cinéma ?
01:05Si, j'ai tourné des petites choses.
01:07Non mais très peu.
01:09Pas des cartons en tout cas.
01:11Il y en a un, il faut être honnête, il y en a un qui a pas mal marché, c'était Promotion Canapé, qui était sympathique.
01:17C'était pas un énorme succès.
01:21C'était pas un premier rôle, et c'était il n'y a pas très très longtemps non plus.
01:24Il y a dix ans quand même.
01:26Vous savez, les années passent.
01:28Jean Laureste, le premier film, c'était 7 bons avec Roland Giraud, un peu l'art, mais un peu l'art avec pas beaucoup de moyens.
01:36On a été tourné comme ça, mais on s'est bien marré à le faire.
01:38Je ne sais pas, je me souviens après.
01:40Bon, après il y a la chanson.
01:42Vous êtes venu à Monument depuis.
01:44Comment vous le vivez le fait d'être à Monument ?
01:46Je ne sais pas, il faut demander au maire.
01:48Il inaugure les Monuments, c'est ça ?
01:51Je suis bien entretenu.
01:53Comme spectateur, d'abord, c'est pas sans rapport d'être un artiste de la chanson et d'être comédien.
01:59C'est un comédien sur la scène, un chanteur.
02:01C'est pas le même métier.
02:03Regardez Jennifer.
02:05Regardez Michel Sarnouz sur scène, c'est un comédien quand même, comme chanteur.
02:09Ah oui, bien sûr.
02:11Dans un rôle, on va dire.
02:13D'autre part, c'est un monument de la vie publique française, de la création, de la culture.
02:19Mais comment ça se vit, ça ?
02:21Être à Monument ?
02:23Ça je ne sais pas, à sa place.
02:25Mais moi je sais comme public que Michel Sarnouz, que vous avez fredonné, je connais tout.
02:27Je suis impatient de le voir au théâtre.
02:29C'est important.
02:31Tous ceux qui font qu'à travers très longtemps, on arrive à s'attacher à des textes, à des manières de faire, de sourire, d'être émouvant.
02:39Ils font partie de notre vie, clairement.
02:41Alors vous, comment vous le vivez, Michel ?
02:43Côté Monument.
02:45Côté Monument, je ne vous cache pas que je n'ai jamais pensé à moi comme à Monument.
02:48Non, mais c'est vrai qu'il y a Johnny et vous.
02:52Je ne sais pas, ça je ne me rends pas compte.
02:54Franchement, c'est de la fausse modestie, ça.
02:56Moi, ce qui me plaît, c'est les acteurs vivants.
03:00Les chanteurs vivants.
03:02Vous voyez déjà, l'absurde, c'était l'acteur.
03:04Ceux qui sur scène se défendent sur scène et donnent un spectacle sur scène.
03:06Alors Johnny, c'est l'exemple top.
03:08Parce que bon...
03:10C'est carrément grandiose.
03:12Que ce soit où vous voudrez.
03:14La tour Eiffel.
03:16La tour Eiffel, par exemple, c'est extraordinaire.
03:18C'était Tibérien, ce n'était pas lui.
03:20Mais peu importe.
03:22Vous n'avez pas envie d'assigner la tour Eiffel au maire ?
03:24Non, mais l'organisation.
03:26Si le maire passe, la tour Eiffel reste.
03:28J'ai une histoire à te raconter.
03:30Allez-y.
03:32Je ne peux pas.
03:34Allez-y.
03:36Mais vous le tutoyez, vous le connaissez le maire.
03:38Non, mais d'un seul coup, on se lâche.
03:40C'est l'ambiance, ça.
03:42Vous avez frustré des téléspectateurs.
03:44Les chanteurs de scène qui donnent du spectacle.
03:46Je sens, moi, au fond de moi, depuis toujours,
03:48que c'est ça qui fait la durée.
03:50Alors évidemment, au bout d'un moment,
03:52un certain nombre d'années de durée,
03:54vous devenez un monument.
03:56Mais vous, qu'est-ce qui vous a fait peur ?
03:58Parce que vous avez toujours dit
04:00que vous ne seriez pas un vieux chanteur.
04:02Depuis toujours.
04:04Vous avez dit, j'arrêterai à 40, à 50,
04:06après 52 ans.
04:08Vous avez dit, ce qu'a dit Ariane tout à l'heure
04:10c'est qu'il y a des comédiens qui sont vieux chanteurs.
04:12Vous avez dit aussi, à 70 ans, il serait ridicule
04:14de chanter l'amour comme il y a 20 ans.
04:16À 75 ans, ça serait encore pire.
04:18Il y a plein de gens qui le font.
04:20Regardez Aznavour, c'est magnifique.
04:22Salvador, Henri Salvador.
04:24Sinatra.
04:26Moi, si je chante Je vais t'aimer à 82 ans,
04:28je vais quand même avoir l'air d'un con.
04:30Vous pouvez peut-être faire varier le répertoire.
04:32Mais est-ce qu'il y avait la peur aussi
04:34de se ringardiser d'une certaine manière ?
04:36Non, non.
04:38C'est-à-dire, avec son ironie,
04:40de passer sur nostalgie et pas sur énergie.
04:42Vous en foutez ?
04:44Franchement, je m'en fous.
04:46Chaque génération a sa musique, et tant mieux.
04:48Moi, j'avais la mienne quand j'avais 17 ans.
04:50Ce n'était pas du tout celle de mon père.
04:52Il me regardait comme un fou.
04:54C'était du rock'n'roll pur et dur.
04:56C'était Isaac Hayes, mon père.
04:58Isaac Hayes, ça le rendait fou.
05:00Vous, monsieur le maire, c'était qui ?
05:02Les Beatles, plutôt.
05:04Les Beatles aussi, bien sûr.
05:06Mais les anciens gardent leur musique aussi.
05:08Ce n'est pas parce qu'on vieillit qu'on devient...
05:10Non, mais d'être super à la mode...
05:12Non, ce n'est plus l'importance.
05:14Ce qui a de l'importance pour moi,
05:16c'est ce que j'ai à dire.
05:18Si je sais encore que je peux prendre un stylo
05:20et faire une chanson originale,
05:22qui va peut-être être concerné aussi,
05:24parce que je ne m'adresse pas à personne.
05:26Le côté s'adresser aux jeunes, spécialement,
05:28ça ne veut rien dire.
05:30Mais là, vous auriez envie de raconter quoi
05:32dans une chanson ?
05:34Je suis occupé sur une autre planète
05:36parce que j'ai envie de me renouveler.
05:38Effectivement, je suis occupé par cette planète-là.
05:40Ça me prend la tête, ça me prend ma journée,
05:42ça me prend mes soirées.
05:44Quand j'essaie de faire un départ,
05:46je dis bon, c'est bien.
05:48Vous essayez quand même.
05:50Vous en faites un petit peu.
05:52J'ai vu que sur votre site internet,
05:54il y a des fans qui vous suggèrent des thèmes de chansons.
05:56C'est marrant.
05:58Les gens vous suggèrent le passage à l'euro.
06:00La vache folle.
06:02Les gens sur le site...
06:04Oui, c'est bon, c'est pas très sexy tout ça, mais...
06:06Qui...
06:08Qui...
06:10Je termine la phrase.
06:12Donc là, c'est Comédien.
06:14Je vous propose d'abord de voir un extrait
06:16de la pièce qu'on est allé voir cette semaine.
06:18La mise en scène est de qui ?
06:20De Jean-Luc Tardieu.
06:22Et il a réussi son coup, regardez.
06:24Et qui êtes-vous d'abord ?
06:26Je suis votre conscience, si vous préférez.
06:28Essayez de vous souvenir.
06:32Et là,
06:34et mon corps est tendu comme un arc,
06:36un dieu est en moi dont toute la force
06:38se concentre en un point de moi.
06:40Et cela s'appelle ?
06:42Ça s'appelle bander, madame.
06:44Non !
06:46Non ! Pute !
06:48Pute ! Il y a pute, maman !
06:56T'as pensé à un homme, toi ?
06:58Papa, mais il est très sportif.
07:00Sportif parce qu'il regarde un match ?
07:02Alors moi, je suis un cosmonaute.
07:04Hier, j'ai regardé le départ de la fusée.
07:08Et c'est donc Théâtre de la Porte Saint-Martin,
07:10votre théâtre.
07:12Et c'est dur, il paraît, patron de théâtre.
07:14On va en parler tout à l'heure avec Jean-Claude Brialy.
07:16Ça ne gagne pas des sous tous les jours.
07:18Vous voulez demander une subvention à Bertrand Lanouet ?
07:20Non, mais je...
07:22Il paraît que moi, Jean-Claude Camus,
07:24votre grand argentier, comme vous l'appelez,
07:26avec qui vous êtes associé dans le théâtre,
07:28c'est terrible.
07:30Non, ce n'est pas un métier.
07:32Je ne connais pas de directeur de théâtre riche d'argent,
07:34mais riche d'expérience,
07:36de souvenirs, de bonheur.
07:38Et ce qu'il faut être, c'est un directeur de théâtre
07:40et un acteur qui joue dans son théâtre.
07:42Ça remplit, quoi.
07:44Quand la pièce plaît au public,
07:46c'est pas la même chose que la chanson.
07:48C'est pour ça que vous êtes là à la télé,
07:50parce que je vous ai vu aussi dans Thé ou Café,
07:52normalement, Michel Sardou...
07:54Je fais tout, là.
07:56Je serre, j'amène mes livres, les bouteilles.
07:58Parce que là, vous comprenez,
08:00le théâtre, je trouve qu'il faut en parler.
08:02Parce que d'abord, je vois qu'il y a des gens jeunes,
08:04beaucoup de gens jeunes.
08:06Et le théâtre, à Paris, nous sommes une ville
08:08où il y a beaucoup de théâtre.
08:10Et le théâtre a une réputation,
08:12on ne sait pas pourquoi, depuis quelques années,
08:14un petit peu poussiéreuse.
08:16Quand on dit à un jeune d'aller au théâtre,
08:18il dit...
08:20– C'est cher, d'abord.
08:22– Non, c'est beaucoup moins cher qu'une place de concert.
08:24– Les meilleures places sont à 240, 250 francs.
08:26– Euro ?
08:28– Non, je parle en francs.
08:30– Vous parlez en francs ?
08:32– Ça, l'euro, je n'y arrive pas.
08:34– Vous rigolez ou quoi ?
08:36– Euro, vous êtes malade mental.
08:38– On va faire parler en euro tout en détail.
08:40– Vous voulez ?
08:42– Non, je parle en francs, excusez-moi.
08:44– Vous rigolez ou quoi ?
08:46– C'est pour ça, les fans sur votre site internet,
08:48ils veulent parler du passage à l'euro.
08:50– Ils ne veulent pas !
08:52– Ils ont l'impression que c'est un endroit poussiéreux,
08:54mais pas du tout.
08:56C'est l'endroit où il y a le plus de créations gonflées.
08:58C'est là où des metteurs en scène
09:00prennent des risques énormes,
09:02où les gens travaillent sans filet,
09:04où des acteurs prennent le risque
09:06de dire on coupe, on recommence.
09:08Il peut tout se passer.
09:10Donc c'est là où il y a une aventure.
09:12C'est pour ça que j'en parle avec patience,
09:14parce que j'adore le théâtre.
09:16D'une part, j'ai toujours adoré le théâtre,
09:18je suis toujours allé en tant que spectateur.
09:20J'essaye voir une fois.
09:22– Mais alors, qui sont vos spectateurs ?
09:24Ce sont des fans de Sardou, des fans de théâtre ?
09:26– Il y a les deux.
09:28Il y a un petit peu des gens qui viennent de la chanson
09:30qui ne sont jamais venus au théâtre,
09:32qui découvrent le théâtre.
09:34Alors j'espère que ça va leur plaire,
09:36parce que comme ça, ils iront voir d'autres pièces.
09:38Puis des gens du théâtre qui viennent se dire
09:40qu'est-ce que vient faire ce chanteur dans le théâtre.
09:42– Et justement, vos collègues du milieu du théâtre,
09:44ils disent quoi ? C'est Sardou qui se paye une danseuse ?
09:46– Non, ça s'est passé très bien.
09:48Ça c'est ma famille qui me vaut ça.
09:50C'est-à-dire qu'on est dans le théâtre quand même
09:52depuis des générations et des générations,
09:54donc je ne suis pas venu comme ça m'offrir une danseuse,
09:58non, je ne l'ai pas fait pour ça.
10:00– Si je peux me permettre,
10:02ceux qui investissent dans le théâtre,
10:04rendent service, car ce sont les théâtres privés,
10:06il y a aussi les théâtres publics,
10:08et d'ailleurs la ville de Paris doit les aider,
10:10mais je trouve qu'ils rendent service
10:12ceux qui font que les théâtres ne ferment pas à Paris.
10:14C'est-à-dire que ceux qui ont les moyens
10:16de faire vivre des théâtres privés à Paris,
10:18moi je les remercie,
10:20même si j'ai aussi le devoir de les épauler,
10:22car on est une des villes au monde
10:24qui a le plus de théâtres,
10:26et c'est un genre de création culturelle
10:28indispensable pour notre identité.
10:30– En plus, c'est le seul pays au monde
10:32où les directeurs de théâtre sont obligés d'être producteurs.
10:34À Londres, par exemple, ils font du garage.
10:36– C'est-à-dire ?
10:38– On loue chez tout, on s'en fout,
10:40quelqu'un arrive…
10:42– Vous, vous perdez votre culotte.
10:44– Il faut mettre 30% ou 36% de la production minimum
10:48pour pouvoir bénéficier d'un fonds de soutien,
10:50bénéficier des différentes aides
10:52que nous avons quand même dans le privé,
10:54il faut le reconnaître.
10:56– Ariane, elle a un côté un peu people,
10:58elle est sur Europe 1 tous les matins,
11:00elle parle de trucs qui n'intéressent que les blondes,
11:02et elle m'a dit, je veux lui parler de son mariage.
11:04– Non, moi je voudrais surtout crever un abcès.
11:08Il y a une légende,
11:10j'en avais parlé justement à votre grand argentier, M. Camus.
11:12C'est quoi cette légende des talonnettes ?
11:14– Talonnettes ?
11:16– Vous avez même fait un sketch avec votre mère sur les talonnettes.
11:18– Ah, vous voulez que je vous parlez de ma femme ?
11:20– Non, ça viendra après.
11:22Les talonnettes.
11:24– C'est un sketch que m'avait écrit Dabadi,
11:26où à un moment donné,
11:28la voix de ma mère qui était off
11:30et enregistrée pendant que j'étais sur scène,
11:32elle m'a dit, non ?
11:34Et je répondais, depuis quand ?
11:36Et je faisais croire que pour me grandir sur scène,
11:38j'allais bien de ce sketch, mais vous avez mis des talonnettes ?
11:40Vous mettez jamais de talonnettes ?
11:42– Non, j'ai des petits trucs là.
11:44– Oui, mais enfin des talons.
11:46– Je vous le fais différemment, elle vous demande si vous êtes nain.
11:48– Non, non, je ne suis pas nain.
11:50– Non, mais pas du tout.
11:52On a toujours parlé des talonnettes de Michel Sardou.
11:54– C'est ça que vous voulez savoir.
11:56– C'est juste un sketch.
11:58Deuxième chose.
12:00Juste, moi je voudrais bénir votre femme,
12:02Anne-Marie Perrier,
12:04qui vous a convaincu d'arrêter de vous teindre les cheveux.
12:06– Vous l'avez dit, d'ailleurs, dans un papier.
12:08– Oui.
12:10C'est qu'elle m'a beaucoup vexé, il faut le reconnaître.
12:12Vous savez ce qu'elle m'a dit ?
12:14Je ressemblais à Francis Lopez.
12:16– Ah ça, ça le dit.
12:18– Ça m'a fait...
12:20Ça m'a fait...
12:22– Depuis naturel.
12:24– Oui. Alors depuis, rien.
12:26– Le fait de le délire, ça vous inquiète, Michel Sardou ?
12:28– Mais pas du tout, justement.
12:30– Même physiquement, c'est quelque chose qui vous...
12:32– Non, je m'en fous complètement.
12:34Quand on se rajoute du truc sur les cheveux,
12:36je crois que c'est pire.
12:38– Mais c'est ce que j'ai fait, moi.
12:40– Non, mais vous, vous n'avez pas rajouté de la couleur,
12:42vous avez rajouté des cheveux.
12:44– Les cheveux, c'est autre chose.
12:46Mais si en plus, tu te mets de la...
12:48– Je ne peux pas tout faire, attendez.
12:50– Mais qu'est-ce que je voulais dire ?
12:52– Physiquement ?
12:54– Non, la gueule, ça se fait avec l'âge,
12:56il faut avoir la gueule qu'on a, être comme on est.
12:58– Vous n'avez jamais rien retouché ?
13:00– Non, la seule chose que j'ai faite,
13:02mais ça, ça n'a rien à voir véritablement avec l'esthétique,
13:04c'est les gencives,
13:06parce que j'ai un énorme problème de gencives.
13:08– Donc ça, c'est médical.
13:10– Oui, médical, ça n'a rien à voir.
13:12Vous avez la tronche blanche d'un homme normal
13:14qui ne ressemble plus à...
13:16– Vous êtes beaucoup mieux comme ça, moi,
13:18je vous aime beaucoup comme ça, vraiment.
13:20– On voulait.
13:22– On voulait.