La tête de liste du Parti socialiste-Place publique, Raphaël Glucksmann, était en meeting ce samedi après-midi, à une semaine des élections européennes qui se tiendront dimanche 9 juin prochain.
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00:00 Oui, disons-le, peu de gens nous avaient vu venir, ni les sondeurs, ni les commentateurs, ni surtout les stratèges de l'Elysée.
00:13 Ils avaient prévu pour cette élection une réédition du centpéternel duel entre la droite et l'extrême droite,
00:23 entre M. Emmanuel Macron et Mme Marine Le Pen, entre Gabriel Attal et Jordane Bardella.
00:30 Eh bien, nous avons montré depuis des semaines et des mois qu'il existe autre chose en France, qu'il existe une autre voie,
00:41 celle de la solidarité, celle de la justice, celle de l'écologie, celle de la démocratie et de l'Europe assumée et portée.
00:56 Nous avons montré que la gauche démocratique et pro-européenne, celle de Robert Badinter et de Jacques Delors,
01:07 non seulement n'étaient pas mortes, mais qu'elles étaient très vivantes. Alors oui, oui, cela rend fébrile certains.
01:19 Et je ne peux plus maintenant ouvrir la radio sans entendre les attaques. Cela rend fébrile d'abord les macronistes,
01:29 qui ne voulaient comme opposants que des extrêmes et qui voient surgir soudain une alternative.
01:38 Et je les entends et j'aimerais leur envoyer juste un message. Accordez vos violons.
01:45 Cela ne peut pas être le matin sur France Inter, nous votons à 90 % avec Raphaël Glucksmann, il devrait nous rejoindre.
01:53 Merci, je suis bien là où je suis. Et le soir sur CNews, cet affreux bolchevik, c'est l'arbre qui cache la forêt nuppesse.
02:05 Et au fond, ce n'est qu'un sosie de Mélenchon. Eh bien, variez ainsi. C'est insulter l'intelligence des électeurs.
02:17 Choisissez votre angle d'attaque.
02:28 Et un conseil, quand une équipe change plusieurs fois d'entraîneur et de stratégie en cours de saison,
02:36 c'est que ça ne se passe pas très bien et qu'elle s'oriente vers un match pour le maintien.