Anthony Favalli vous informe et reçoit des invités tous les samedis et dimanches matin dans #LaMatinaleWE
Category
🗞
NewsTranscription
00:00:00 - Bonjour à tous, bon réveil et bienvenue dans la matinale week-end 5h56 sur CNews.
00:00:07 De l'info, de l'analyse des débats.
00:00:09 On est ensemble jusqu'à 9h ce matin avec Marine Sabourin qui m'accompagne.
00:00:13 Bonjour Marine.
00:00:14 - Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:00:15 - Avant de poursuivre tout de suite l'éphéméride de votre samedi 1er juin, c'est avec Alessandra Martinez.
00:00:21 [Générique]
00:00:35 - Chers amis, bonjour.
00:00:37 Nous voici aujourd'hui au tout premier temps de l'histoire chrétienne pour évoquer la figure de Saint Justin dont c'est la fête.
00:00:44 Direction la Palestine et plus précisément la ville de Naplouse où Justin grandit dans un milieu païen.
00:00:51 Très jeune, il frappe déjà son entourage par son intelligence et sa force d'âme.
00:00:56 Il se lance dans des études très difficiles, en particulier en philosophie.
00:01:00 Et c'est la philosophie précisément qui va le conduire à la fois chrétienne sous l'influence de ses maîtres.
00:01:06 À l'âge de 30 ans, il se convertit.
00:01:09 Il devient à son tour professeur et part pour Rome où il va fonder une école qui attire de nombreux étudiants.
00:01:16 Mais son influence est de plus en plus mal vue par les autorités.
00:01:19 L'un de ses collègues, jaloux, finit par le dénoncer.
00:01:23 Sur ordre du préfet Rusticus, Justin est arrêté avec 6 de ses étudiants.
00:01:29 Le procès est bâclé car les juges sont incapables de répondre aux arguments irréfutables de Justin.
00:01:36 Tous sont flagellés puis décapités en l'an 166.
00:01:41 L'Antiquité a perdu un de ses plus grands penseurs et l'Église un de ses premiers théologiens.
00:01:48 Et voici pour finir une prière du pape Benoît XVI à l'exemple de Saint Justin.
00:01:54 « Fais, Seigneur, que nous soyons passionnés par la quête de la vérité. »
00:01:59 C'est tout pour aujourd'hui. À demain, chers amis. Ciao !
00:02:04 [Générique]
00:02:13 En ce samedi 1er juin, ils sont avec moi pour commenter l'actualité.
00:02:17 J'ai nommé Mathieu Hoque. Bonjour Mathieu.
00:02:19 Bonjour Anthony. Bonjour à tous.
00:02:20 Secrétaire général du Cercle de Réflexion le millénaire.
00:02:23 Il n'a pas beaucoup dormi, mais il est quand même à mes côtés ce matin et je le remercie.
00:02:27 Bonjour Vincent Roy.
00:02:28 Bonjour Anthony.
00:02:29 Écrivain, journaliste et je vous le dis tout de suite, on va commencer avec quelque chose de pas terrible terrible.
00:02:36 C'est la météo de ce samedi. Je sais que ça va vous exaspérer.
00:02:39 Là aussi c'est le running gag tous les week-ends avec vous.
00:02:41 Et l'escapé du printemps pourri.
00:02:43 Écoutez, Harold Iman est à nos côtés également aujourd'hui pour toute l'actu internationale.
00:02:47 Et Loïc Roosevald donc pour la météo de ce samedi.
00:02:50 Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique. La météo avec Groupe Verlaine.
00:02:55 Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables. Groupe Verlaine.
00:02:59 Retrouvez la météo avec Bodyminute.
00:03:02 Des soins visage et corps professionnels pour chacune d'entre vous.
00:03:07 Alors Loïc, vous m'avez dit ce matin, encore un peu de patience avant le retour du beau temps.
00:03:14 Oui, bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:03:16 Effectivement, il faudra attendre la semaine prochaine pour voir le soleil et la chaleur pour tout le monde.
00:03:20 En attendant, les conditions pour ce premier jour du mois de juin.
00:03:24 Avec des pluies effectivement ce matin localisées.
00:03:27 De l'humidité du sud-ouest jusqu'aux frontières du nord, de la grisaille matinale.
00:03:31 Mais déjà un ciel dégagé. Par exemple des Alpes jusqu'à la Méditerranée en passant par la Corse.
00:03:36 Du soleil annoncé tout de même sur la pointe bretonne.
00:03:40 Dans l'après-midi, le soleil va gagner du terrain dans ce secteur.
00:03:43 Ça va toucher également le Cotentin.
00:03:45 Encore des averses. Le calment, orageuse sur les massifs de la moitié sud.
00:03:49 Des pluies localisées y compris en Ile-de-France.
00:03:52 Un risque de grêle sur les Alpes du sud localisées également.
00:03:55 Du soleil en Méditerranée, mais du Mistral et de la Tramontane.
00:03:59 Pour ce qui est des températures minimales.
00:04:01 Elles sont quasi stationnaires par rapport à hier.
00:04:03 Ça ne bougera pas beaucoup.
00:04:04 Mais y compris entre 8 et 16 degrés.
00:04:06 8 vers Rhodes, mais le double à Perpignan.
00:04:09 Compte 13 à Paris, mais aussi à l'île.
00:04:12 L'après-midi, ça restera juste pour un premier jour de juin.
00:04:16 Des températures en dessous des normales de saison.
00:04:18 Mais une certaine douceur, pour ne pas dire de la chaleur.
00:04:21 On n'est pas loin.
00:04:22 Sur le pourtour méditerranéen, une moyenne de 24 degrés.
00:04:25 Bonne journée, bon réveil.
00:04:27 C'était la météo avec Bodyminute.
00:04:31 Des soins visage et corps professionnels pour chacune d'entre vous.
00:04:35 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:04:37 Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:04:41 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:04:45 - C'est à la une de votre journal de 6h.
00:04:47 Un Tchétchène de 18 ans mis en examen et écroué.
00:04:51 Il préparait activement un attentat islamiste durant les Jeux Olympiques.
00:04:55 Les épreuves de football au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne.
00:04:59 C'est le tout premier attentat des jouets, ciblant directement la compétition.
00:05:03 On en parle dans quelques instants avec Claude Moniquet,
00:05:05 spécialiste des questions de renseignements et terrorisme.
00:05:08 L'Allemagne a été, quant à elle, frappée par le terrorisme ce vendredi
00:05:12 sur un marché de Manaem au sud-ouest du pays.
00:05:14 6 personnes ont été blessées lors d'une attaque au couteau.
00:05:16 Elle visait les militants d'un mouvement citoyen
00:05:18 qui dénonce l'influence de l'islam politique.
00:05:21 L'assaillant est un jeune homme de 25 ans d'origine afghane.
00:05:24 Peut-être une lueur d'espoir après 8 mois de guerre entre Israël et le Hamas.
00:05:29 Celui d'un cessez-le-feu et de la libération des otages.
00:05:32 En effet, les terroristes du Hamas jugent positive la feuille de route proposée par Israël.
00:05:36 Il est temps que cette guerre se termine, a déclaré le président américain Joe Biden.
00:05:40 On en parle dans quelques minutes avec Carole Diman sur ce plateau.
00:05:44 Mais tout d'abord, il voulait mourir en martyr à l'issue d'un combat avec les forces de l'ordre.
00:05:51 Et juste après avoir commis un attentat aux abords du stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne.
00:05:55 Un ressortissant de Chechne, de 18 ans, a été interpellé.
00:05:58 C'est le tout premier attentat des jouets, ciblant directement les Jeux Olympiques.
00:06:01 L'attaque visait les épreuves de football.
00:06:03 Cet été, l'individu menait des repérages aux abords du stade depuis plusieurs jours.
00:06:08 Il a été placé en détention provisoire.
00:06:10 Les toutes dernières informations avec Chloé Tarka.
00:06:13 Un attentat d'inspiration islamiste, déjoué à Saint-Etienne par les services de renseignement.
00:06:17 Il visait les épreuves de football des Jeux Olympiques de Paris, prévues au stade Geoffroy-Guichard.
00:06:22 Selon un communiqué de presse du ministère de l'Intérieur, un ressortissant de Chechne de 18 ans a été interpellé.
00:06:28 Il était jusqu'ici inconnu des services de renseignement.
00:06:31 Les services ont été extrêmement efficaces.
00:06:33 Il y a des gens que nous connaissons, que nous suivons et que nous pouvons interpeller.
00:06:37 C'est ce qui est arrivé notamment à Bordeaux, c'est ce qui est arrivé récemment encore autour du relais de la Flamme.
00:06:42 Et puis il y a des gens qu'on ne connaît pas.
00:06:44 Je vous rappelle, cette personne, elle a 18 ans, elle n'est pas connue des services de police,
00:06:47 elle n'est pas connue des services de renseignement, elle n'est pas dans nos radars.
00:06:50 Et par le travail, notamment numérique, par le travail, notamment informatique,
00:06:55 par les captations technologiques du ministère de l'Intérieur,
00:06:58 nous arrivons à repérer des personnes qui veulent passer à l'acte.
00:07:00 Selon la place Beauvau, le jeune homme aurait souhaité s'en prendre à des spectateurs,
00:07:03 mais également aux forces de l'ordre et mourir en martyr.
00:07:06 Le suspect a été mis en examen dimanche dernier des chefs d'associations de malfaiteurs terroristes
00:07:11 en vue de préparer des crimes d'attente aux personnes et placés en détention provisoire.
00:07:15 Il s'agit du troisième attentat déjoué depuis le début de l'année en France
00:07:19 et selon le ministère de l'Intérieur, du premier contre les Jeux Olympiques de Paris.
00:07:24 Et nous sommes en direct avec Claude Moniquet.
00:07:28 Bonjour Claude Moniquet, vous êtes spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement.
00:07:32 Merci d'être avec nous ce matin.
00:07:34 On vient d'entendre Gérald Darmanin qui nous dit que le jeune homme n'est pas connu des services de renseignement,
00:07:38 n'est pas connu de la police, rien ne laissait penser par ailleurs qu'il était radicalisé.
00:07:43 Il voulait passer à l'acte avec des moyens artisanaux.
00:07:46 Que nous dit finalement le profil de cet individu ?
00:07:50 Le profil de cet individu est intéressant à deux titres.
00:07:53 Au moins, c'est premièrement bien entendu son âge, 18 ans, donc quelqu'un de très jeune.
00:07:58 On est en ligne avec pas mal d'affaires qui se sont déroulées ces dernières années,
00:08:04 avec des acteurs terroristes de plus en plus jeunes,
00:08:07 donc extrêmement influençables et qui n'ont pas de limites, qui sont capables de tout.
00:08:12 La deuxième chose, c'est son origine.
00:08:14 Il est donc citoyen russe, d'origine tchétchène, c'est un caucasien.
00:08:19 On a déjà eu dans plusieurs affaires françaises tragiques,
00:08:22 on a déjà eu la présence de terroristes tchétchènes.
00:08:25 Le professeur Samuel Paty avait été assassiné, décapité par un tchétchène.
00:08:30 Le professeur Bertrand, ce n'est pas un tchétchène, mais c'était un n'ingouche,
00:08:34 mais on est dans la même région.
00:08:35 On est dans cette région caucasienne qui est travaillée par l'islamisme radical et violent.
00:08:39 Voilà ce que ça nous dit.
00:08:42 Ça nous dit aussi l'extraordinaire travail de nos services de renseignement.
00:08:45 Parce que le ministre l'a dit, l'individu n'était pas connu.
00:08:48 Donc ça veut dire qu'il a été, et M. Darmanin le dit à moitié,
00:08:54 il a été repéré par les messages qu'il échangeait sur les réseaux sociaux,
00:09:00 par les questions qu'il posait, par des choses qui étaient quand même très difficiles à détecter,
00:09:05 si on compte, je ne sais pas combien, mais il doit y avoir chaque mois
00:09:08 des milliards de messages échangés en France sur les réseaux sociaux.
00:09:12 Et là-dedans, dans cette botte de foin, il faut trouver les aiguilles
00:09:15 qui permettent d'arriver à identifier l'individu, identifier une menace et procéder à une arrestation.
00:09:20 Merci infiniment, Claude Moniquet.
00:09:22 Vous allez rester avec nous, puisque dans quelques minutes,
00:09:24 on va parler de ce qui s'est passé aussi hier en Allemagne,
00:09:26 cette attaque au couteau qui a fait six blessés.
00:09:28 Mais tout d'abord, un tour de plateau avec mes invités, Vincent Roy.
00:09:33 Effectivement, comme le disait Claude Moniquet,
00:09:35 on peut souligner l'efficacité de nos services de renseignement.
00:09:38 Comme je le disais, il n'était pas connu, ni de la police, ni des renseignements.
00:09:42 Et chercher des messages à caractère djihadiste parmi des milliards de messages échangés,
00:09:47 c'est quand même chercher une aiguille dans une botte de foin.
00:09:50 On a de la chance d'avoir des renseignements aussi efficaces.
00:09:52 Tout à fait, je pense qu'on peut effectivement saluer les services de renseignement.
00:09:58 Mais une chose m'interpelle évidemment immédiatement.
00:10:01 C'est-à-dire que faisait cet individu sur notre territoire ?
00:10:05 Alors je sais bien qu'il était en situation dite régulière.
00:10:08 Pourquoi ? Parce qu'il avait fait une demande d'asile.
00:10:10 Il est arrivé l'an dernier avec sa famille, qui a déposé une demande d'asile.
00:10:13 Voilà, qui a déposé une demande d'asile.
00:10:15 Le temps que cette demande aboutisse, par un oui ou par un non,
00:10:19 en tous les cas, il est considéré comme en situation régulière.
00:10:23 C'est le temps qu'on décide si oui ou non, il peut...
00:10:28 Il a vocation à rester ou pas sur le territoire.
00:10:30 Mais enfin, pour l'instant, si on récupère tous les Tchétchènes,
00:10:34 enfin une bonne part de Tchétchènes qui viennent de Russie
00:10:37 et qu'ils font une demande d'asile, qu'ils sont...
00:10:40 Vous comprenez, c'est le système qui est à mettre à plat.
00:10:42 Il y a quelque chose qui ne va pas.
00:10:43 On a sur notre territoire des gens qui n'ont rien à y faire.
00:10:46 Et, qui plus est, qui ont de très mauvaises intentions.
00:10:49 Et c'est encore le cas de cet individu.
00:10:52 Alors on met les services de renseignement sur les dents,
00:10:55 mais il faut bien reconnaître qu'ils ont beaucoup de travail,
00:10:58 puisque la France est devenue une véritable passoire.
00:11:01 N'importe qui rentre sur ce territoire.
00:11:03 Ceux qui sont sous OQTF, d'ailleurs, on a une grande difficulté
00:11:07 à les expulser, comme on l'a vu.
00:11:10 Et puis là, on se retrouve avec des individus
00:11:13 qui sont sur le territoire, n'ayant rien à y faire.
00:11:16 J'ajoute que cette immigration incontrôlée,
00:11:19 c'est à coup de 3 à 500 000 personnes
00:11:22 qui arrivent sur le territoire chaque année.
00:11:25 Alors évidemment, ça va donner un peu de travail
00:11:27 à nos services de renseignement.
00:11:29 Et pour terminer, il ne faut pas oublier que vous avez vu
00:11:32 que ces actes se passaient à Saint-Etienne,
00:11:36 c'est-à-dire hors de la zone super contrôlée
00:11:39 que va devenir Paris.
00:11:41 Donc on a, vous voyez, les...
00:11:44 - Oui, ça montre en fait que ces Jeux olympiques,
00:11:46 pour toutes les épreuves qui ne sont pas sur Paris même,
00:11:49 ça va être un véritable défi pour nos forces de l'ordre.
00:11:51 - Oui, puisque il y aura moins de forces de l'ordre,
00:11:53 précisément, dans les autres villes qu'à Paris,
00:11:56 qui est l'épicentre, si vous voulez, des Jeux.
00:11:59 Donc ça n'est pas sans poser un certain nombre de problèmes.
00:12:01 Mais sans nous alerter sur le fait
00:12:03 qu'il ne faudrait pas se démobiliser la province
00:12:08 ou les villes où il y aura moins de Jeux,
00:12:12 moins de sports.
00:12:14 - Mathieu Hoque.
00:12:15 - Oui, je partage ce qui vient d'être dit.
00:12:16 On ne peut pas se permettre aujourd'hui d'avoir
00:12:18 un Munich 1972 en France aux Jeux olympiques de 2024,
00:12:22 ou aussi des futurs attentats
00:12:24 qui ont pu aboutir au décès des réguliers Samuel Paty
00:12:28 et Dominique Bernard.
00:12:29 Moi, le point qui me marque quand même,
00:12:31 c'est qu'effectivement, il est d'origine tchétchène.
00:12:34 Or, qu'est-ce qu'il se passe aujourd'hui
00:12:36 en termes de doctrine en matière d'expulsion des tchétchènes ?
00:12:39 C'est qu'aujourd'hui, on n'expulse pas suffisamment
00:12:42 les tchétchènes.
00:12:43 Pourquoi ?
00:12:44 Quand ils posent problème.
00:12:45 Pourquoi ?
00:12:46 Parce que, justement, on considère qu'ils sont en danger
00:12:48 en Russie, compte tenu de leurs différents territoriaux
00:12:50 avec Vladimir Poutine.
00:12:51 Or, le point qui se pose, c'est,
00:12:53 ne faut-il pas changer de doctrine ?
00:12:55 Ne faut-il pas privilégier la défense des Français,
00:12:58 la défense de nos concitoyens,
00:12:59 plutôt que de privilégier la défense de gens
00:13:01 qui, justement, ont des mauvaises intentions
00:13:03 à l'égard de la civilisation occidentale,
00:13:05 notamment les tchétchènes ou les différents peuples de Caucase
00:13:08 qui, justement, sont islamisés et ont des projets d'attentat.
00:13:11 Ça, c'est la question que je pose.
00:13:13 Et le deuxième point, quand même, que je vois,
00:13:15 qui est quand même marquant,
00:13:16 c'est justement cette prégnance de plus en plus importante
00:13:19 des mineurs ou des jeunes dans l'islamisme.
00:13:23 Pourquoi ?
00:13:24 Parce que les islamistes ont compris
00:13:26 que pour attaquer la civilisation européenne occidentale,
00:13:30 pour attaquer la France et notre État de droit qui est faible
00:13:33 face à la délinquance des mineurs
00:13:35 et face, justement, à l'islamisme,
00:13:37 il est important pour eux de noyauter les jeunes
00:13:40 parce que, justement, les jeunes ont des possibilités
00:13:43 de passer à l'acte beaucoup plus rapide.
00:13:45 Vous avez raison. Dans quelques minutes,
00:13:46 on va parler, d'ailleurs, de l'entrisme religieux
00:13:48 dans nos écoles.
00:13:49 Tout d'abord, je voudrais qu'on évoque la situation
00:13:51 de l'Allemagne qui, quant à elle,
00:13:52 était frappée hier par le terrorisme islamiste
00:13:55 avec ces images atroces qui ont circulé
00:13:57 sur les réseaux sociaux ces dernières 24 heures,
00:13:59 celles d'une attaque au couteau à Manaïm,
00:14:01 au sud-ouest du pays.
00:14:02 Oui, sur la vidéo, on voit l'agresseur se diriger
00:14:04 vers un homme qui s'installe sur un stand
00:14:06 sur la place du marché.
00:14:07 Il s'agit d'un militant de Pax Europa,
00:14:09 un mouvement de droite critique à l'égard de l'islam.
00:14:11 Un policier a été blessé,
00:14:13 son protestif vital était engagé.
00:14:15 Ce vendredi, retour sur les faits avec Maxime Le Guay.
00:14:17 Sur ces images d'une violence inouïe,
00:14:22 cet individu armé d'un couteau s'en prend à ses deux hommes
00:14:26 ainsi qu'aux forces de l'ordre
00:14:28 avant d'être neutralisé par la police.
00:14:31 Les faits se sont déroulés en plein centre-ville
00:14:34 de la ville de Manaïm, au sud-ouest de l'Allemagne.
00:14:37 Le chancelier Olaf Scholz a condamné cette attaque
00:14:40 et a apporté son soutien aux victimes.
00:14:42 Les images de Manaïm sont terribles.
00:14:44 Plusieurs personnes ont été gravement blessées
00:14:46 par un agresseur.
00:14:47 Mes pensées vont aux victimes.
00:14:48 La violence est absolument inacceptable
00:14:50 dans notre démocratie.
00:14:52 L'auteur doit être sévèrement puni.
00:14:54 Parmi l'une des personnes prises pour cible,
00:14:56 un membre de l'organisation allemande Pax Europa,
00:14:59 une association citoyenne particulièrement critique
00:15:02 à l'égard de l'islam.
00:15:04 Le motif de cette agression demeure inconnu.
00:15:07 Les victimes ont été hospitalisées.
00:15:09 Les autorités allemandes n'ont pas encore communiqué
00:15:11 sur leur état de santé,
00:15:13 ni sur celui de l'assaillant,
00:15:15 mais ont assuré que la situation était désormais sécurisée.
00:15:20 Et nous sommes toujours en direct avec Claude Moniquet,
00:15:23 notre spécialiste des questions de terrorisme.
00:15:25 Claude Moniquet, cette attaque au couteau,
00:15:28 c'est un petit peu le point d'orgue en Allemagne,
00:15:30 d'une campagne pour les élections européennes
00:15:32 qui a été compliquée, marquée en Allemagne
00:15:34 par un regain de violence.
00:15:36 Oui, l'opinion allemande aujourd'hui est très polarisée
00:15:40 avec une aile d'extrême gauche d'une part
00:15:43 et une aile d'extrême droite beaucoup plus violente
00:15:46 que ce qu'on peut connaître dans l'ultra-droite en France.
00:15:48 Il y a eu plusieurs agressions,
00:15:50 entre autres déjà au début du mois de mai,
00:15:53 contre des politiques du SPD ou des Verts,
00:15:56 des agressions physiques violentes.
00:15:58 Il y a eu des agressions contre des militants de l'AFD,
00:16:02 le parti nationaliste d'extrême droite.
00:16:05 Il y a vraiment eu une violence qui vient se rajouter
00:16:09 à la menace islamiste,
00:16:10 qui est évidemment tout à fait réelle en Allemagne.
00:16:12 Alors, elle est moins forte qu'en France.
00:16:14 En Allemagne, entre 2012 et aujourd'hui,
00:16:21 il y a eu une douzaine d'attentats ou de tentatives d'attentats islamistes
00:16:25 qui ont fait, en règle générale, assez peu de victimes,
00:16:28 voire pas de victimes du tout, enfin des blessés mais pas de morts,
00:16:31 à l'exception notable d'un attentat en décembre 2016
00:16:35 contre le marché de Berlin,
00:16:36 qui avait fait 12 morts et 55 blessés en attentat au camion Bélier.
00:16:40 Donc, il y a une menace terroriste islamiste en Allemagne,
00:16:43 mais il y a également cette violence politique
00:16:45 qui a vraiment pourri la campagne électorale.
00:16:48 Et ce qu'on a vu hier à Mannheim,
00:16:51 en fait, puisque ça s'est passé à l'occasion d'un événement électoral,
00:16:55 c'est un peu la rencontre de ces deux violences
00:16:58 qui se développent aujourd'hui en Allemagne.
00:17:02 Merci infiniment, Claude Moniquet.
00:17:04 On vous retrouve tout à l'heure à 7h pour un nouvel éclairage.
00:17:07 Le terrorisme, on le disait,
00:17:08 c'est aussi la conséquence de l'antrisme religieux dans nos écoles.
00:17:12 Une cible sur la tête, c'est ce que dit l'ex-proviseur d'un lycée d'Ivry-sur-Seine.
00:17:17 Une élève avait relayé son identité sur les réseaux sociaux
00:17:20 en l'accusant d'islamophobie.
00:17:22 À son procès hier, 6 mois de prison avec sursis ont été requis.
00:17:25 Une audience à laquelle elle ne s'est même pas présentée
00:17:28 les dernières informations avec Chloé Tarka, Jules Bedot et Célia Barotte.
00:17:32 Ces messages de haine avaient été vus un million de fois.
00:17:35 Le procès de Méissa pour cyberharcèlement
00:17:37 contre la proviseure de son lycée s'est déroulé hier.
00:17:40 Depuis janvier 2022, la jeune fille avait été renvoyée à de multiples reprises
00:17:44 pour port répété de la baïa.
00:17:46 C'est en 2023 que Méissa insulte la proviseure sur ses réseaux sociaux.
00:17:50 D'autres élèves participeront au cyberharcèlement
00:17:53 en postant des messages ainsi que des vidéos de menaces.
00:17:56 Des faits qui conduiront la proviseure à déposer plainte pour diffamation.
00:18:00 La proviseure a été admirable dans la manière dont elle a expliqué
00:18:04 comment avec patience et assiduité,
00:18:07 elle avait tenté de convaincre un majeur, une élève majeure
00:18:11 de respecter la loi et la laïcité.
00:18:14 Il n'y a pas de discussion à avoir sur le port du voile ou sur la baïa.
00:18:20 C'est un règlement intérieur, nous sommes dans l'école publique.
00:18:23 Actuellement à Dubaï, d'après des vidéos postées sur son compte Instagram,
00:18:27 Méissa ne s'est pas rendue au procès.
00:18:29 Très émue, les victimes bien présentes ont notifié les traumatismes
00:18:32 qu'elle subissait depuis cette affaire.
00:18:34 Pour les partis civils, le parallélisme avec l'assassinat de Samuel Paty est inévitable.
00:18:40 On est dans le prolongement de l'affaire Samuel Paty.
00:18:42 Que sont les conséquences de ce qui est dit sur les réseaux sociaux ?
00:18:45 Ce sont des menaces, des menaces qui sont amplifiées et des morts.
00:18:49 Jusqu'à six mois de prison avec sursis et des stages de citoyenneté
00:18:52 ont été requis à l'encontre de Méissa et d'un autre prévenu.
00:18:55 La décision sera rendue le 5 juillet prochain.
00:19:00 Alors, on va évoquer avec vous en plateau ces faits gravissimes.
00:19:04 Mais tout d'abord à 6h15, le rappel de l'actualité avec Marine Sabourin.
00:19:08 Ce nouveau record de détenus dans les prisons français,
00:19:14 77 647 personnes sont incarcérées.
00:19:17 La densité carcérale globale s'établit ainsi à 125,3%.
00:19:22 Volodymyr Zelensky salue un pas en avant après le feu vert,
00:19:26 sous conditions données par les Etats-Unis
00:19:28 concernant l'utilisation de leurs armes contre des cibles sur le sol russe.
00:19:31 "Il s'agit d'un pas vers cet objectif de défendre notre peuple
00:19:34 qui vit dans les villages situés le long de la frontière avec la Russie",
00:19:37 a réagi le président ukrainien.
00:19:39 Et puis cette belle image de la flamme olympique hier au Mont-Saint-Michel,
00:19:42 transportée par l'astronaute Thomas Pesquet, natif de Rouen.
00:19:45 Un trajet de 200 mètres sous les applaudissements dépassant.
00:19:48 Il y a énormément d'ondes positives.
00:19:50 Et puis on va à la rencontre des gens, c'est ça qui est important,
00:19:53 a déclaré Thomas Pesquet.
00:19:57 - Alors c'est horrible à dire, mais comment peut-on croire
00:20:00 qu'il n'y aura pas encore dans notre pays d'autres Samuel Paty,
00:20:03 d'autres Dominique Bernard, quand on voit que des campagnes
00:20:06 de cyberharcèlement sont menées comme ça,
00:20:09 contre le personnel de l'éducation nationale aujourd'hui,
00:20:12 par cette jeune fille, ces menaces qui sont réitérées,
00:20:15 vues par parfois plus d'un million de personnes sur les réseaux sociaux.
00:20:20 C'est gravissime les risques que cela fait porter,
00:20:23 les cibles qui sont pointées contre les personnels de l'éducation nationale.
00:20:26 - Oui, c'est véritablement une grande graine.
00:20:29 Alors ce qu'on a du mal à comprendre...
00:20:31 - Et je précise, cette personne, pendant son procès, n'était pas là,
00:20:33 elle était à Dubaï.
00:20:35 - Oui, justement. Ce qu'on a du mal à comprendre,
00:20:37 c'est pourquoi ces gens qui veulent à toute force porter la baïa,
00:20:40 pourquoi vivre en France ?
00:20:42 Autant vivre dans des pays où il est tout à fait loisible
00:20:46 de porter la baïa.
00:20:48 Il y a une sorte d'acharnement à vouloir faire plier
00:20:51 notre démocratie sur ces questions.
00:20:53 C'est-à-dire qu'il y a un combat qui est mené,
00:20:56 un prosélytisme à l'œuvre,
00:20:58 face auquel nous devons à toute force tenir bon.
00:21:02 Ces cas, évidemment, risquent de se multiplier
00:21:07 et à chaque fois le processus est le même.
00:21:09 Ça veut dire qu'on va dénoncer le proviseur
00:21:11 qui va tenter de faire respecter la loi,
00:21:14 qui le règlement en lui mettant directement une cible dans le dos.
00:21:18 - Et aucune prise de conscience de la gravité des faits
00:21:21 et du risque que cela fait porter
00:21:23 sur les personnels de l'éducation nationale ?
00:21:25 Cette personne n'était même pas à son procès.
00:21:27 Les réquisitions pour l'instant,
00:21:29 le prononcé de la peine sera dans un mois, en juillet prochain,
00:21:33 mais les réquisitions pour le moment,
00:21:35 c'est six mois de prison avec sursis.
00:21:37 - Les peines ne sont de toute façon pas assez dissuasives en la matière.
00:21:40 Pourquoi ? Parce qu'il faut qu'on sorte de cet angélisme
00:21:44 sur les questions liées à l'islamisme à l'école.
00:21:46 Il y a un prof sur deux aujourd'hui
00:21:48 qui s'est déjà auto-censuré sur un enseignement.
00:21:51 Il y a un certain nombre de proviseurs, comme on vient de le voir,
00:21:54 qui se font menacer chaque jour par des islamistes.
00:21:58 Et toutes ces personnes-là, pour moi,
00:22:00 elles incarnent un idéal républicain,
00:22:02 elles incarnent un art de vie aussi à l'occidental
00:22:05 et justement des moeurs et des coutumes
00:22:07 qui ne veulent pas plier, qui ne veulent pas rompre
00:22:09 par rapport à la question de l'islam politique.
00:22:11 La question qui m'interpelle aujourd'hui
00:22:13 par rapport au sujet que vous évoquez,
00:22:15 c'est est-ce que finalement, être un résistant
00:22:17 et être un combattant de la liberté au XXIe siècle,
00:22:19 ce n'est pas aujourd'hui résister contre l'islam politique
00:22:22 qui est devenu un totalitarisme du XXIe siècle.
00:22:25 Pourquoi ? Parce que lorsque l'on voit le cas en Allemagne,
00:22:27 lorsque l'on voit le cas aussi aujourd'hui en France,
00:22:29 on voit que justement les islamistes sont des personnes
00:22:31 qui veulent justement nous priver de liberté,
00:22:34 qui veulent justement semer la terreur dans nos quartiers,
00:22:38 semer la terreur dans nos services publics.
00:22:41 Et c'est tout l'enjeu aujourd'hui qui est essentiel.
00:22:44 Aujourd'hui, on voit bien qu'on peut être pour ou contre
00:22:46 les personnes qui luttent contre l'islam politique,
00:22:49 comme en Allemagne par exemple,
00:22:50 de cette manifestation qui a été prise à partie.
00:22:52 On peut être pour ou contre Mila,
00:22:54 on peut être pour ou contre Rushdie par exemple,
00:22:56 ou Charlie Hebdo,
00:22:58 ce sont des personnes qui luttent contre l'islam politique
00:23:00 et qui sont aujourd'hui les résistants
00:23:02 et qui ont des fatwas sur leur tête
00:23:04 et qui ne peuvent pas s'exprimer librement.
00:23:06 Au Moyen-Orient aussi, il y a des gens
00:23:08 qui luttent contre l'islam politique,
00:23:10 les femmes notamment, les femmes en Iran,
00:23:12 essayent de refuser le voile, refusent l'antrisme islamique.
00:23:15 Et ces personnes-là aussi ont des fatwas sur leur tête.
00:23:17 C'est vraiment un problème qui est mondial
00:23:19 et qui est justement un problème de civilisation,
00:23:21 c'est-à-dire quelle civilisation on veut chez nous,
00:23:23 sur notre sol.
00:23:24 Est-ce que c'est une civilisation à l'occidental,
00:23:25 avec nos mœurs, nos coutumes,
00:23:26 ou plutôt une civilisation qui est voulue par les islamistes ?
00:23:30 Allez, un mot d'économie à présent
00:23:31 avec la note de la France,
00:23:32 abaissée d'un cran par l'agence Standard & Poor's.
00:23:35 A à moins, c'est l'évaluation qui est faite
00:23:38 de notre dette souveraine.
00:23:40 Et pour cause, le déficit budgétaire de la France en 2023
00:23:43 a été nettement plus élevé que prévu selon l'agence.
00:23:46 Dans le Parisien, aujourd'hui en France,
00:23:48 le ministre de l'économie l'assure,
00:23:50 il n'y aura pas d'impact sur le quotidien des Français.
00:23:53 Ronald Le Maire ne changera pas ses orientations budgétaires.
00:23:55 Les détails avec Mathilde Ibanez.
00:23:57 C'était une décision redoutée.
00:24:01 L'agence de notation américaine, Standard & Poor's,
00:24:04 a abaissé la note souveraine de la France de A à A,
00:24:07 A à A moins, une première depuis 2013.
00:24:10 Une note motivée par le fait que le déficit budgétaire en 2023
00:24:13 a été nettement plus élevé que prévu.
00:24:16 "Nous avons dépensé pour bien protéger.
00:24:19 Ces dépenses indispensables ont évidemment augmenté la dette,
00:24:22 mais elles nous ont permis de sauver nos entreprises et nos emplois.
00:24:25 En 4 ans, nous avons traversé 2 crises parmi les plus graves
00:24:28 que nous ayons connues depuis un siècle,
00:24:30 le Covid et la crise inflationniste."
00:24:32 Cette note, c'est la conséquence de décisions prises par le gouvernement
00:24:35 pour sauver l'économie de la France,
00:24:37 qui n'enlève en rien l'objectif du ministre de l'Economie et des Finances
00:24:40 de réduire le déficit du pays.
00:24:43 "Elle ne change en rien ma détermination à rétablir les finances publiques.
00:24:46 Notre stratégie reste la même, réindustrialiser,
00:24:49 atteindre le plein emploi et tenir notre trajectoire
00:24:52 pour revenir sous 3% de déficit en 2027."
00:24:55 Bruno Le Maire assure que cette note n'est pas mauvaise
00:24:58 et promet aux consommateurs qu'il n'y aura pas d'impact sur leur quotidien.
00:25:03 "Avec cet objectif de revenir à 3% de déficit d'ici 2027,
00:25:07 est-ce que c'est réalisable ?"
00:25:09 "Un objectif qui me paraît pour l'instant irréalisable.
00:25:12 La charge de la dette va s'accroître aujourd'hui,
00:25:14 on va être à 60 milliards, c'est davantage que le budget du ministère de l'Intérieur par exemple.
00:25:17 Tous les ans, les Français vont davantage payer le remboursement de la dette
00:25:21 plutôt que payer pour leur police.
00:25:23 Merci à ceux qui nous ont gouvernés jusqu'à présent
00:25:26 sur les 15 dernières années sur ce sujet.
00:25:29 La question qui est quand même posée pour le gouvernement,
00:25:31 c'est aujourd'hui quelle va être sa crédibilité.
00:25:33 Avec 5,5% de déficit public et justement une trajectoire qui ne va pas vers les 3%,
00:25:38 on a l'impression que c'est Jean-Luc Mélenchon qui est président de la République
00:25:42 et que c'est Mathilde Panot qui est Première ministre
00:25:44 et qui justement gère mal les comptes publics.
00:25:46 Or ça, c'est un vrai impact aujourd'hui d'un point de vue électoral
00:25:48 puisque la crédibilité du vote macroniste, c'était quand même se dire
00:25:51 que les macronistes allaient pouvoir bien gérer les finances du pays en 2017,
00:25:55 les gens pouvaient penser ça.
00:25:57 Aujourd'hui, effectivement, les gens ne le pensent plus évidemment
00:25:59 parce que l'abaissement de la note vient confirmer cela.
00:26:02 - Vincent Roy. - Moi, je suis déçu parce qu'on m'avait promis
00:26:05 le Mozart de la finance en la personne d'Emmanuel Macron.
00:26:10 Mozart de la finance, vous voyez que ce n'est pas vraiment le cas.
00:26:14 Quant à M. Le Maire, alors il est content tout le temps, lui.
00:26:17 Alors lui, que ça soit à A, à A moins, il est content.
00:26:21 On ne change rien surtout.
00:26:22 Alors surtout, on ne change rien, on est tellement efficace
00:26:25 qu'il n'y a absolument aucune raison.
00:26:26 - D'après lui, c'est comme ça qu'on a sauvé notre économie
00:26:29 pendant la crise sanitaire.
00:26:30 - Bien entendu, la crise sanitaire, elle a bon dos.
00:26:33 Ce que les Français doivent savoir, c'est que la note de A, A moins,
00:26:36 fait techniquement qu'on va emprunter, mais à des taux plus importants.
00:26:42 Même si notre dette à ce stade-là, A, A moins, est une dette solide,
00:26:47 je veux dire que dans tous les sens du terme d'ailleurs,
00:26:49 mais je veux dire qu'on a encore confiance en la France.
00:26:52 Mais ceci étant dit, ça n'est pas sans impact,
00:26:55 c'est l'inverse de ce que raconte M. De Maire.
00:26:57 - Allez, on va parler de la situation Proche-Orient à présent.
00:27:00 Il est temps que cette guerre se termine.
00:27:02 Le président américain Joe Biden a appelé hier le Hamas
00:27:04 à accepter un plan de fin des hostilités proposé par Israël.
00:27:08 - Un plan en plusieurs étapes, impliquant le retrait des troupes de Tsahal,
00:27:12 en échange de la libération de tous les otages.
00:27:15 Écoutez le détail de ce plan.
00:27:16 - Israël a offert une nouvelle proposition.
00:27:21 Il s'agit d'une feuille de route pour arriver à un cessez-le-feu.
00:27:24 C'est le retour de tous les otages.
00:27:26 Dans la proposition, il y a trois phases.
00:27:30 La première étape durerait six semaines.
00:27:32 Voilà ce qu'elle comprend.
00:27:33 D'abord un cessez-le-feu complet
00:27:35 et un retrait des forces israéliennes des territoires de Gaza.
00:27:38 Le retour des otages, y compris les femmes et les personnes blessées
00:27:44 contre des prisonniers palestiniens.
00:27:46 Tous les otages américains doivent être libérés
00:27:53 et nous voulons qu'ils rentrent.
00:27:55 - Et on en parle avec Harold Imane,
00:27:57 notre spécialiste des questions internationales.
00:27:59 Harold, on a appris dans la nuit que le Hamas
00:28:01 jugeait cette feuille de route comme étant positive.
00:28:04 Quelles sont les chances que ce plan soit accepté par toutes les parties ?
00:28:08 - Les chances sont raisonnablement bonnes
00:28:10 puisque c'était un marathon de négociations
00:28:14 et Joe Biden n'en dit pas moins dans son prélude.
00:28:18 Et pour lui, et c'est peut-être ça qu'on a oublié de noter un peu dans les journaux,
00:28:24 c'est que l'armée israélienne aurait atteint ses objectifs,
00:28:28 c'est-à-dire empêcher le Hamas de recommencer le 7 octobre.
00:28:32 Donc, plus de danger militaire.
00:28:35 Donc, on peut avancer vers ce plan en trois phases.
00:28:40 La première phase, le président américain vient de l'expliquer,
00:28:44 ça veut dire la libération de la plupart des otages,
00:28:48 mais non la totalité, pas les soldats hommes, masculins.
00:28:53 Et ensuite, il y aurait une deuxième phase,
00:28:57 mais il faudrait négocier la deuxième phase.
00:29:00 C'est là que le bas blesse.
00:29:02 On négocierait la deuxième phase et là,
00:29:05 le Hamas rendrait ce qu'il y aurait encore d'otages en sa procession.
00:29:13 En captivité.
00:29:16 Et là, on passerait à la cessation permanente des hostilités.
00:29:21 Façon de ne pas dire le mot, cesser le feu.
00:29:24 Et ensuite, phase 3, reconstruction pour Gaza.
00:29:27 Alors, il paraît que le Hamas a réagi positivement,
00:29:32 et en Israël, le gouvernement n'a pas réagi,
00:29:34 mais il y avait une astuce chez Biden, il a annoncé ça le vendredi soir.
00:29:38 Comme ça, les ultranationalistes de la coalition de Netanyahou
00:29:42 ne peuvent pas s'exprimer.
00:29:44 Et donc, ça donne un petit délai de réflexion.
00:29:46 Harold Imane pour le Décryptage international.
00:29:48 On va marquer une courte pause, on revient dans un instant.
00:29:50 On évoquera à nouveau cette tentative, ce projet d'attentat déjoué
00:29:55 près du stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne,
00:29:58 qui devait avoir lieu durant les Jeux Olympiques.
00:30:01 Un Tchétchène de 18 ans a été interpellé.
00:30:03 On en parle juste après la pause.
00:30:05 On évoquera également le travail des renseignements territoriaux
00:30:08 pour déjouer ce type d'attentat tout de suite.
00:30:12 Et je souhaite un excellent réveil à tous ceux qui nous rejoignent
00:30:17 dans la matinale ou le week-end.
00:30:18 Je suis toujours avec Mathieu Hoque, Vincent Roy, Harold Imane
00:30:21 et Marine Sabourin pour décrypter ensemble toute l'actualité.
00:30:24 Voici les titres de votre journal de 6h30.
00:30:27 A la une de l'actualité ce samedi, ce projet d'attentat déjoué
00:30:30 en pleine compétition des Jeux Olympiques.
00:30:32 Il ciblait les épreuves de football à Saint-Etienne.
00:30:35 A l'approche du coup d'envoi des JO, les renseignements territoriaux
00:30:38 sont en état d'alerte.
00:30:40 Leur patron Bertrand Chamoulot nous décrit les menaces
00:30:42 qui pèsent sur la France.
00:30:44 Il était à la une du Figaro cette semaine.
00:30:46 La polémique permanente.
00:30:48 On revient sur la semaine très agitée et outrancière
00:30:50 des élus de la France insoumise.
00:30:52 À huit jours du scrutin européen, tout est bon pour faire le buzz.
00:30:55 Le décryptage de Thomas Bonnet, suivi du débat avec mes invités.
00:30:59 Et puis aux Etats-Unis, Donald Trump dénonce une arnaque
00:31:02 après avoir été reconnu coupable à l'issue de son procès à New York.
00:31:05 Un verdict historique en pleine campagne présidentielle américaine.
00:31:08 Comment Donald Trump tente-t-il de rebondir politiquement ?
00:31:11 On verra cela avec notre correspondante à New York, Fanny Chauvin.
00:31:14 Et donc à la une de l'actualité, ce Tchétchène de 18 ans,
00:31:20 mis en examen et écroué, prépare activement un attentat islamiste
00:31:24 durant les Jeux Olympiques.
00:31:26 Sa cible, les épreuves de football qui devaient se tenir
00:31:28 au stade de Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne.
00:31:30 L'individu a mené des repérages sur le site depuis plusieurs jours.
00:31:34 Il s'agit du 50e attentat déjoué en 7 ans.
00:31:37 On écoute Gérald Darmanin en déplacement à Tourcoing hier.
00:31:40 C'est le 50e attentat que nous déjouons depuis 2017.
00:31:45 Je veux redire vraiment aux Français que pendant cette période particulière
00:31:50 qui est la flamme olympique, qui se déroule sans aucun accro,
00:31:53 pour laquelle vous avez vu, nous avons déjà fait un certain nombre
00:31:56 d'interpellations préventives, pendant les Jeux Olympiques,
00:31:58 nous veillons particulièrement, et je crois que cet attentat déjoué,
00:32:02 cela fait maintenant depuis 3 jours que cette personne est entre les mains
00:32:06 de la justice. Il peut être assuré de l'efficacité des services de renseignement.
00:32:09 Alors justement, à l'approche du coup d'envoi des Jeux Olympiques,
00:32:14 le renseignement territorial est sur les dents, en alerte,
00:32:17 qu'il s'agisse de l'islamisme ou encore de l'ultra-gauche.
00:32:20 Son patron Bertrand Chamoulot était tiers à la une du Figaro.
00:32:23 Dans cette interview, il dessine la carte des menaces qui pèsent sur la France.
00:32:27 Connaître pour agir, c'est leur devise. La devise de ce service créé
00:32:31 il y a maintenant 10 ans. Tous les détails de cet entretien,
00:32:34 c'est avec Corentin, allons-y.
00:32:36 Dans le Figaro, le patron du renseignement territorial
00:32:39 confirme l'explosion des actes antisémites.
00:32:42 Il est clair que l'attaque terroriste du 7 octobre par le Hamas en Israël,
00:32:46 puis la réponse militaire de Tsahal dans la bande de Gaza,
00:32:49 ont créé un climat délétère alarmant en France.
00:32:52 Bertrand Chamoulot évoque également la menace que font peser
00:32:55 les frères musulmans sur la laïcité. Son service en dénombrait
00:32:58 55 000 il y a 5 ans. Aujourd'hui, il serait 100 000 en France.
00:33:02 Il mène un projet politique total qui va à l'encontre
00:33:05 des valeurs de la République, tout en criant à l'islamophobie
00:33:08 pour se victimiser. Ils ont une stratégie insidieuse
00:33:11 de prise de contrôle de la société, grâce à de nombreux
00:33:14 relais de proximité.
00:33:16 Ils partagent plusieurs exemples, comme des entrepreneurs
00:33:19 lançant des business communautaires, ou des tiktokers
00:33:22 challengeant les jeunes pour leur faire porter le voile au lycée.
00:33:25 Ces services suivent plusieurs acteurs comme
00:33:28 le syndicat des étudiants musulmans de France qui tente
00:33:31 de faire interdire le port dans les cantines.
00:33:34 Il y a aussi l'organisation musulmane des acteurs de santé
00:33:37 qui tente de faire entrer l'islam dans les hôpitaux,
00:33:40 qui milite pour que les infirmières soient voilées ou que les patientes
00:33:43 soient soignées par des femmes.
00:33:45 Avec ses 3 100 agents, le patron du renseignement territorial
00:33:48 constate un rajeunissement des individus suivis.
00:33:51 Sur 1300 personnes fichées, 150 sont des mineurs.
00:33:54 Les plus jeunes ont à peine 13 ans.
00:33:57 J'ai trouvé cette interview passionnante parce que
00:34:00 Bertrand Chamoulot nous donne des exemples très concrets
00:34:03 de ce que c'est que l'antrisme religieux des frères musulmans
00:34:06 dans tous les domaines de notre société.
00:34:09 Un entrepreneur qui lance par exemple un business communautaire,
00:34:12 un influenceur qui promeut un challenge pour porter le voile au lycée,
00:34:15 un prédicateur qui prend le contrôle d'une association culturelle,
00:34:18 voilà tous les exemples très concrets de la vie quotidienne
00:34:21 dans lesquels il y a cet antrisme religieux.
00:34:24 - Oui, elle est captivante cette interview.
00:34:27 Vous avez également dit qu'à propos de l'abaissement de l'âge
00:34:30 des personnes islamisées, vous avez vu que le directeur du renseignement
00:34:36 dit qu'on est arrivé aujourd'hui à surveiller des gens qui ont 13 ans
00:34:41 dans cette même interview.
00:34:44 Donc c'est quand même relativement terrible.
00:34:47 Oui, voilà, il alerte et il détaille tout ce qui se passe dans notre pays
00:34:53 et le prosélytisme, comme je le disais tout à l'heure,
00:34:56 le prosélytisme à l'œuvre des islamistes.
00:34:59 Et c'est effectivement très alarmant, d'autant que cette interview,
00:35:03 alors pour le coup, elle n'est pas politique, elle est rationnée matérielle.
00:35:06 Il pose les problèmes et on voit qu'un certain nombre
00:35:11 de nos dirigeants politiques ne veulent pas les voir.
00:35:14 C'est ça qui m'a frappé, c'est-à-dire que devant ce catalogue,
00:35:18 bien triste d'ailleurs, que nous livre le patron du renseignement,
00:35:25 on voit qu'il produit 160 000 notes annuelles sur l'État,
00:35:29 la situation dans notre pays.
00:35:31 Voilà, donc là, il n'y a pas du tout, il y a un constat,
00:35:35 et les politiques doivent s'en emparer, une partie d'entre eux,
00:35:39 je pense à El-Effi, sont loin par exemple de s'en emparer
00:35:43 et de dire, ben oui, il y a un vrai problème avec l'islamisme dans notre pays.
00:35:48 Ils font un travail fascinant, c'est 3 100 agents,
00:35:51 le renseignement territorial, 250 implantations sur notre territoire,
00:35:55 je le disais, 160 000 notes produites, et ils suivent 1 300 personnes
00:36:00 fichées au FSPRT, le fichier des signalements pour la prévention
00:36:03 de la radicalisation à caractère terroriste, et vous le disiez,
00:36:07 Vincent, 150 personnes sont des mineurs, les plus jeunes ont à peine 13 ans,
00:36:10 et la majeure partie d'entre elles ont entre 18 et 30 ans.
00:36:15 C'est vraiment impressionnant, les chiffres que vous mentionnez.
00:36:19 Ce qui est important à voir, c'est que 20 % des fichiers S
00:36:23 pour radicalisation liée à l'islamisme sont mineurs.
00:36:26 Donc ça, c'est déjà un premier point, et c'est pour ça que je disais tout à l'heure
00:36:29 qu'il faut sortir de l'angélisme vis-à-vis des mineurs radicalisés.
00:36:32 Pourquoi ? Parce que vous avez en France des personnes qui se radicalisent
00:36:38 toutes seules, mais aussi des personnes qui se radicalisent en groupe.
00:36:41 Et notamment sur la question de la radicalisation en groupe,
00:36:44 elle se fait à travers plusieurs leviers, notamment la question des réseaux sociaux,
00:36:47 qui est importante. Pourquoi ? Parce que vous avez dans la société française,
00:36:51 mais également dans les sociétés anglo-saxonnes et dans les sociétés
00:36:54 au Moyen-Orient, via les réseaux sociaux, des gens islamistes
00:36:57 qui instrumentalisent nos jeunes en justement mettant en avant le fait
00:37:02 que la laïcité, donc notre modèle laïc et unitaire français, est islamophobe.
00:37:07 Et vous avez aujourd'hui 78% des musulmans qui pensent que la laïcité
00:37:12 est d'une certaine manière un obstacle à leur foi, un obstacle pour leur pratique religieuse.
00:37:17 Donc ça montre que ces gens-là sont en train de gagner.
00:37:20 C'est davantage le cas en plus auprès des jeunes, parce que les jeunes,
00:37:23 quand ils font le comparatif entre le modèle français laïque, le modèle anglo-saxon,
00:37:28 où les anglo-saxons, normalement, se sont un peu couchés sur un certain nombre de sujets,
00:37:33 notamment liés aux voiles dans les services publics, aux voiles dans les hôpitaux,
00:37:39 dans les hôpitaux, dans la cantine, sur un certain nombre de sujets,
00:37:42 ils se sont couchés. Et puis effectivement, dans les pays arabo-musulmans,
00:37:45 c'est la tradition qui veut cela. Vous avez donc des jeunes issus
00:37:49 de confessions musulmanes en France qui, justement, prennent exemple sur ces modèles-là
00:37:53 en disant que la France, aujourd'hui, est un pays qui est islamophobe,
00:37:56 la laïcité est islamophobe, et tout cela alimente un climat d'hostilité
00:38:01 à l'égard de la République et d'hostilité à l'égard des gens qui défendent, justement,
00:38:05 la vision traditionnelle républicaine, laïque et unitaire.
00:38:08 C'est l'une des raisons pour lesquelles, pardon, si j'ai 10 secondes,
00:38:11 c'est l'une des raisons pour lesquelles il va falloir, d'une manière ou d'une autre,
00:38:15 que l'on contrôle notre immigration, car on laisse rentrer sur notre territoire
00:38:21 des gens qui sont capables de nourrir cet islamisme.
00:38:25 Pas tous, encore une fois, je n'en s'en blisse pas.
00:38:28 Je dis qu'à partir du moment où on ne contrôle pas notre immigration,
00:38:31 que n'importe qui peut rentrer sur notre territoire, il y a de fortes chances
00:38:35 pour que, effectivement, cet islamisme soit réarmé, d'une certaine façon,
00:38:39 par les gens que l'on laisse rentrer.
00:38:41 On a vu le cas en Allemagne, on en parlera sans doute tout à l'heure,
00:38:43 puisqu'ils étaient, ils nous ont fait la morale, ils accueillaient tout le monde,
00:38:46 c'était formidable, il fallait qu'ils accueillent des migrants.
00:38:48 – Un million.
00:38:49 – Oui, oui, ils appartenaient à l'Empire du Bien.
00:38:51 Souvenons-nous d'Angela Merkel, puisque c'est d'elle dont je parle,
00:38:55 et pas de quelqu'un d'autre.
00:38:56 – On y reviendra dans le journal de 7h.
00:38:58 Dans le reste de l'actualité, cette semaine politique marquée
00:39:02 par de nombreuses frasques de la France insoumise,
00:39:04 de l'Assemblée aux rues de Paris,
00:39:05 les membres du parti ont multiplié, Marine, les outrances.
00:39:08 – Oui, l'objectif des Insoumis, qui n'est pas nouveau,
00:39:10 c'est la polémique permanente.
00:39:12 Retour sur cette semaine avec Thomas Bonnet du service politique de CNews.
00:39:16 [Cris de joie]
00:39:19 – Un drapeau palestinien tenu à bout de bras par le député insoumis Sébastien Delogu.
00:39:24 L'image, inédite dans l'hémicycle, provoque un tollé à l'Assemblée.
00:39:29 – Jusqu'à saisine du bureau, c'est inadmissible.
00:39:33 – Suspension de séance, puis sanction contre le député marseillais,
00:39:36 exclue 15 jours, punition la plus sévère possible.
00:39:40 Quelques heures plus tard, c'est au réolé d'une sanction vécue comme une victoire
00:39:44 que Sébastien Delogu rejoint la manifestation parisienne en soutien à Gaza,
00:39:49 accueillie comme une star par une foule qui hurlera plus tard
00:39:52 sa détestation de Meyer Habib.
00:39:55 Le député, ciblé aussi dans les couloirs de l'Assemblée,
00:39:58 un échange tendu avec David Guiraud, les deux hommes à deux doigts d'en venir aux mains.
00:40:03 – Ne touchez pas !
00:40:04 La semaine insoumise, marquée aussi par ce contraste.
00:40:08 Contraste entre l'émotion affichée devant les caméras pour les morts à Rafah
00:40:12 et l'ambiance pour le moins festive du Canal Saint-Martin.
00:40:16 Soirée techno organisée par El-Effi avec pour thème la Palestine.
00:40:21 [Musique]
00:40:23 Entre les tweets provocateurs de Rima Hassan et les agitations de Jean-Luc Mélenchon,
00:40:28 il y eut aussi le flop de la projection d'un film sur Gaza
00:40:31 à l'initiative du député Emric Caron.
00:40:34 Seulement une quinzaine d'élus y assistent.
00:40:36 L'insoumis, visiblement déçu, évoque une assemblée indigne.
00:40:40 Et puis, pour clore cette semaine de toutes les outrances,
00:40:43 il y a cette mobilisation devant les locaux de TF1.
00:40:46 Les insoumis, multipliant les appels au boycott,
00:40:49 voire même au sabotage de la chaîne de télévision
00:40:52 pour le simple fait d'avoir réalisé une interview
00:40:55 du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
00:40:59 [Cris de la foule]
00:41:03 "On voit qu'on approche des élections européennes du jour fatidique du 9 juin
00:41:08 et qu'on fait feu de tout bois finalement pour des fins électoralistes
00:41:12 et qu'on fait surtout n'importe quoi."
00:41:14 "La vie du chaos, parfaitement théorisée par M. Mélenchon.
00:41:20 Il faut être clivant. Tout est bon pour cliver.
00:41:25 Vous avez vu que ça va très loin puisque David Guiraud traite,
00:41:30 on n'a pas entendu, mais traite Meyrabib de porc.
00:41:35 Donc là, l'injure est ciblée.
00:41:39 Antisémitisme décomplexé.
00:41:42 L'antisémitisme à portée électoraliste
00:41:45 puisque le but c'est de faire voter au maximum
00:41:48 les banlieues qui sont considérées par M. Mélenchon
00:41:51 comme un réservoir de voix.
00:41:53 Et d'ailleurs, il n'a pas complètement tort
00:41:55 parce que si on regarde les chiffres des précédentes élections,
00:41:57 c'est lui qui fait massivement voter la Seine-Saint-Denis
00:42:00 qui avant votait très peu.
00:42:02 Il suffit de regarder les chiffres sur Saint-Denis, Aubervilliers, etc.
00:42:06 Vous verrez que sa stratégie malgré tout fonctionne.
00:42:09 Ne croyons surtout pas que M. Mélenchon,
00:42:12 même si les sondages ne le donnent pas,
00:42:15 loin s'en faut aux vainqueurs des élections européennes,
00:42:18 ne nous méprenons pas.
00:42:20 Le travail de SAP qu'il a réalisé et qu'il réalise
00:42:25 peut être d'une certaine façon payant,
00:42:28 enfin peut compter pour 2027.
00:42:30 Donc cette stratégie du chaos qui nous paraît
00:42:34 tout à la fois outrancière et ridicule,
00:42:38 elle a malgré tout un impact.
00:42:40 Il ne faut pas qu'on se trompe.
00:42:42 On n'a pas cité dans ce sujet l'indécence crasse
00:42:46 de Sébastien Delogu, qui a saisi la CEDH,
00:42:50 la Cour européenne des droits de l'homme,
00:42:52 concernant sa propre sanction à l'Assemblée.
00:42:55 15 jours de suspension parce qu'il a brandi le drapeau palestinien,
00:42:59 chose qui est interdite, de toute façon il est interdit
00:43:01 de brandir quoi que ce soit à l'Assemblée nationale
00:43:03 et c'est valable pour évidemment tous les députés,
00:43:05 et qui dénonce en France un régime autoritaire.
00:43:07 On parle d'indécence, pourquoi, au regard de la situation
00:43:10 aujourd'hui au Proche-Orient, de la guerre,
00:43:12 des blessés, des morts et des otages du Hamas ?
00:43:15 Tout à fait, vous avez tout à fait raison.
00:43:17 Et puis en plus on peut ajouter un autre élément,
00:43:19 c'est Jean-Luc Mélenchon qui fait sa tournée,
00:43:21 pas cette semaine mais les semaines passées,
00:43:23 qui a fait une tournée notamment au Sénégal
00:43:25 où il allait donner des conférences en expliquant
00:43:27 que la France insoumise était ostracisée
00:43:29 dans le paysage politique, dans le débat public,
00:43:32 et qu'il y avait un problème de liberté d'expression en France
00:43:35 et qu'il était plus libre de sa parole aujourd'hui au Sénégal
00:43:38 qu'en France, alors que les gens qui habitent au Sénégal
00:43:43 ou dans ce type de pays fuient leur pays justement
00:43:46 parce que ce sont des régimes autoritaires, autocratiques
00:43:48 qui ne permettent pas justement de pouvoir s'exprimer librement,
00:43:52 mais ils ne sont pas un paradoxe près.
00:43:54 Non, par rapport à la semaine de toutes les outrances
00:43:56 de la France insoumise, ce qui est le plus fantastique,
00:43:59 c'est quand même dans la même journée, Rima Hassan,
00:44:01 qui explique qu'il faut justement ne pas interdire
00:44:04 Jean-Luc Mélenchon sur les plateaux de télévision,
00:44:06 et puis ensuite après qu'il va organiser une manifestation
00:44:08 devant une chaîne de télévision, tout ça est normal,
00:44:10 tout ça se fait en une seule journée,
00:44:12 il ne doute absolument de rien, et c'est ça qui me paraît
00:44:14 vraiment le plus choquant.
00:44:16 Après, pour ce qui est de la stratégie qu'a évoqué Vincent,
00:44:18 il a raison, c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:44:20 l'AFI veut bordéliser la société,
00:44:22 bordéliser l'Assemblée nationale, a des fins aujourd'hui électorales,
00:44:25 et quand on voit aujourd'hui la sociologie électorale
00:44:28 de Jean-Luc Mélenchon entre 2017 et 2022,
00:44:31 il lui manquait 700 000 voix, en 2017,
00:44:34 il lui en manque désormais que 300 000-400 000 voix,
00:44:37 le différentiel s'est fait dans les quartiers,
00:44:39 notamment en Seine-Saint-Denis, ça fonctionne,
00:44:41 mais moi ce que je dis toujours, c'est que sur la France insoumise,
00:44:44 ils ont oublié un autre élément quand même pour faire 20%.
00:44:46 Et on avance ensuite.
00:44:47 Et je terminerai dessus, pour faire 20%,
00:44:49 ils ont surtout besoin du vote utile de la gauche,
00:44:51 c'est ça qui a, et notamment de la gauche qui vote aujourd'hui
00:44:53 Glucksmann, c'est ça qui a fait monter Jean-Luc Mélenchon,
00:44:55 ce ne sont pas que les quartiers.
00:44:56 Des chercheurs et des enseignants internationaux
00:44:59 appellent à cesser le boycott des universitaires israéliens.
00:45:02 Depuis le début du conflit avec le Hamas,
00:45:05 les pratiques discriminatoires se sont multipliées.
00:45:07 Manifestation anti-Israël,
00:45:09 fin de collaboration ou annulation de conférences,
00:45:12 pour certains, cette exclusion contredit
00:45:14 les principes fondamentaux de liberté académique.
00:45:17 Le détail avec Maxime Lavandier.
00:45:19 Depuis le début du conflit entre le Hamas et Israël,
00:45:24 les boycotts envers les universitaires israéliens
00:45:26 se sont multipliés.
00:45:28 Dans cette tribune publiée le 14 mai,
00:45:30 des milliers de chercheurs et enseignants
00:45:32 d'universités du monde entier
00:45:34 s'indignent contre ces pratiques discriminatoires.
00:45:36 Nous voulons indiquer clairement
00:45:38 que nous nous opposons à toutes les formes de boycott
00:45:40 visant les universitaires israéliens
00:45:42 et les institutions universitaires israéliennes.
00:45:45 Nous plaidons fermement pour la coopération
00:45:47 et la poursuite du travail avec eux.
00:45:49 Un boycott qu'ils jugent contre-productif.
00:45:52 Nous croyons fermement que les échanges internationaux,
00:45:55 en particulier dans des temps troublés comme ceux-ci,
00:45:57 sont essentiels au maintien d'une communauté universitaire
00:46:00 ouverte et mondiale.
00:46:02 Un avis partagé par Muriel Wagnin,
00:46:04 avocate et présidente de l'Organisation juive européenne.
00:46:08 Aujourd'hui Israël a besoin de soutien,
00:46:10 ça c'est un premier point.
00:46:11 Et le deuxième point c'est qu'on a besoin d'échanger,
00:46:13 on a besoin de débattre,
00:46:14 et on a besoin de débattre avec des intellectuels,
00:46:16 avec des universitaires,
00:46:17 pour faire avancer justement la situation au Proche-Orient
00:46:19 et pour trouver les solutions de paix
00:46:21 qui arriveront, je l'espère, dans les prochaines semaines,
00:46:23 dans les prochains mois.
00:46:24 A ce jour, plus de 8000 intellectuels internationaux
00:46:27 ont signé cette tribune.
00:46:29 6h45 sur CNews, le rappel de l'actualité, Marine Sabourin.
00:46:36 Un projet d'attentat visant une épreuve des JO déjouée.
00:46:42 Un ressortissant de Tchétchène voulait cibler
00:46:44 le stade Geoffroy-Guichard de Saint-Étienne.
00:46:46 Il voulait ensuite mourir en martyr.
00:46:48 L'individu de 18 ans a été interpellé et placé en détention.
00:46:51 En économie, la France voit la note de sa dette souveraine
00:46:54 abaissée de A à A à A à moins.
00:46:56 C'est une décision prise par l'agence de notation américaine
00:46:59 Standard & Poor's.
00:47:01 Le déficit budgétaire de la France en 2023
00:47:03 était nettement plus élevé de ce que nous avions prévu,
00:47:05 justifie la société américaine.
00:47:07 Bruno Le Maire assure qu'il n'y aura pas d'impact
00:47:09 sur le quotidien des Français.
00:47:11 Et puis au Proche-Orient, le Hamas juge positive
00:47:14 la nouvelle proposition israélienne en vue d'un cessez-le-feu.
00:47:16 Cette feuille de route prévoit notamment
00:47:18 un retrait des troupes de Tsaïl en échange
00:47:20 d'une libération d'otages.
00:47:22 "Nous ne pouvons pas laisser passer cette occasion
00:47:24 d'un accord à Gaza", affirme Joe Biden.
00:47:26 Justement aux Etats-Unis, Donald Trump dénonce une arnaque
00:47:31 après avoir été reconnu coupable à l'issue de son procès à New York.
00:47:34 Un verdict historique qui intervient
00:47:36 en pleine campagne présidentielle.
00:47:38 L'ex-président américain s'est exprimé hier soir
00:47:41 lors d'un discours de plus d'une demi-heure.
00:47:43 On l'écoute.
00:47:45 "C'était un procès truqué,
00:47:47 il me faut un autre procès qui soit juste.
00:47:50 Nous voulions également que le juge soit échangé,
00:47:53 nous ne voulions pas un juge corrompu.
00:47:56 On n'a jamais rien vu de tel,
00:47:58 nous avions un avocat qui était totalement corrompu également."
00:48:01 "Les citoyens de notre pays savent
00:48:06 qu'il s'agit d'un procès truqué
00:48:08 et donc nous allons faire appel."
00:48:11 "On n'a pas été autorisés à avoir certains témoins,
00:48:14 on n'a pas été autorisés à parler,
00:48:16 le juge était biaisé."
00:48:18 Et on retrouve sur place notre correspondante Fanny Chauvin.
00:48:25 Bonjour Fanny, vous êtes à New York.
00:48:27 L'ex-président américain qui tente d'utiliser son procès
00:48:30 pour rebondir politiquement.
00:48:32 Comment utilise-t-il ce verdict pour relancer sa campagne ?
00:48:39 Donald Trump a beau avoir été reconnu coupable,
00:48:42 sa popularité reste intacte chez ses partisans
00:48:45 qui veulent le voir revenir à la Maison Blanche.
00:48:48 Alors il fait appel à eux, mais surtout à leur portefeuille.
00:48:51 Quelques minutes après l'énoncé du verdict,
00:48:54 il a sollicité les donateurs pour une levée de fonds.
00:48:57 Et il y a eu un tel afflux sur son site de campagne
00:49:00 que le site a craché.
00:49:02 Son équipe a annoncé une levée de fonds
00:49:05 de 50 millions de dollars en 24 heures.
00:49:08 Ce sont des chiffres qu'il reste à confirmer.
00:49:11 Mais s'ils sont corrects, ce serait une somme record
00:49:14 pour cette campagne.
00:49:16 Donald Trump qui va pouvoir combler l'écart
00:49:19 qui le sépare de Joe Biden.
00:49:21 Joe Biden qui est en tête dans cette course
00:49:24 à la levée de fonds.
00:49:26 Donald Trump, il est en train de faire
00:49:29 un grand défi pour le monde.
00:49:31 Il est en train de faire un grand défi
00:49:34 pour le monde.
00:49:36 Donald Trump veut donner l'impression
00:49:39 qu'il n'est pas atteint par ce verdict.
00:49:42 Il en sort même renforcé.
00:49:44 Mais il est encore trop tôt pour connaître
00:49:47 l'impact de ce jugement sur sa candidature.
00:49:50 Il faudra attendre le 5 novembre, date de l'élection présidentielle.
00:49:53 - Merci Fanny Chauvin en direct de New York
00:49:56 pour ces explications.
00:49:58 Les propos du président Trump ont été jugés irresponsables
00:50:01 par Joe Biden.
00:50:03 Il a dit que Donald Trump menace la démocratie
00:50:06 en remettant en doute les systèmes électoraux et judiciaires.
00:50:09 - Il est irresponsable et dangereux de dire
00:50:12 que le système est truqué
00:50:15 tout simplement parce qu'il n'aime pas le résultat.
00:50:18 C'est un système qui a fonctionné pendant 250 ans
00:50:21 et c'est une pierre angulaire de notre système américain.
00:50:24 Il faut respecter le processus
00:50:27 et n'autoriser personne à le détruire.
00:50:30 C'est tout simple.
00:50:33 C'est les Etats-Unis,
00:50:36 c'est ce que nous sommes et ce que nous serons toujours.
00:50:39 - Harold, vous souhaitiez réagir ?
00:50:42 - Oui, Donald Trump a l'habitude de ne pas perdre les procès.
00:50:45 Maintenant, on assiste à des pertes à répétition
00:50:48 et c'est ça aussi qui le tend énormément
00:50:51 et le rend beaucoup plus compatible.
00:50:54 - Merci pour ces explications.
00:50:57 On va revenir en France vers une augmentation
00:51:00 de la fiscalité du tabac, de l'alcool et des boissons sucrées.
00:51:03 C'est ce que recommande un rapport du Sénat
00:51:06 dont les conclusions ont été adoptées.
00:51:09 Mercredi, il préconise de poursuivre l'augmentation
00:51:12 de la fiscalité sur le tabac de 3,25% par an hors inflation.
00:51:15 - Pour l'alcool, il s'agirait d'établir
00:51:18 un prix minimum par unité d'alcool pur.
00:51:21 Cela aura-t-il un véritable impact sur les ventes ?
00:51:24 On voit cela avec Adrien Fontenot.
00:51:27 - Taxer plus pour consommer moins,
00:51:30 c'est l'idée d'un rapport sur le tabac, les sodas et l'alcool.
00:51:33 La taxation, une doctrine bien française
00:51:36 et la santé, un prétexte pour ce fiscaliste.
00:51:39 - On taxe, on taxe, on taxe tous les produits.
00:51:42 Pourquoi ? D'abord parce qu'il y a une sorte d'idéologie
00:51:45 de la taxe, de l'impôt et deuxièmement parce qu'on a besoin
00:51:48 d'argent et tout ce qu'on peut taxer avec des mobiles
00:51:51 et des motifs qui sont des prétextes, on le taxe.
00:51:54 Il ne faut pas dire que ça a des effets nuls,
00:51:57 mais pas toujours et il n'y a surtout pas beaucoup d'effet
00:52:00 s'il n'y a pas des mesures d'accompagnement
00:52:03 qui ont des effets bien supérieurs.
00:52:06 - Si l'augmentation du prix du paquet de cigarettes
00:52:09 + 104% en 12 ans a bien permis de réduire les ventes,
00:52:12 des taxes supplémentaires pourraient être inefficaces
00:52:15 sur les consommateurs les plus dépendants.
00:52:18 - Pour les gens qui sont très sévèrement addictés,
00:52:21 vraisemblablement la hausse des prix ne suffira pas.
00:52:24 On va certainement les dissuader de consommer du tabac,
00:52:27 mais ils vont être tentés de consommer d'autres trucs.
00:52:30 Alors vous parliez des soldats sucrés, caféinés,
00:52:33 et bien on va se retrouver effectivement à taxer
00:52:36 deux fois les mêmes personnes.
00:52:39 - Le débat avait déjà été ouvert lors de la discussion
00:52:42 budgétaire à l'automne dernier, sans obtenir de majorité
00:52:45 au Sénat.
00:52:47 - On finit avec une image de sport.
00:52:50 - Votre programme avec Nutribullet.
00:52:53 Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:52:56 Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:52:59 - Ce programme vous est proposé par la maison horlogère
00:53:02 Colin MacArthur et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:53:05 - On va parler tennis avec Roland Garros.
00:53:08 - Oui, il y aura un Français en 8e de finale,
00:53:11 porte d'Auteuil.
00:53:14 Dernier escapé du contingent bleu, Corentin Moutet
00:53:17 s'est imposé face à Sébastien Hoffner.
00:53:20 Victoire en 4 manches du francilien.
00:53:23 Le tennisman français qui aura besoin d'un exploit
00:53:26 pour aller en quart puisqu'il affrontera demain
00:53:29 le numéro 2 mondial Yannick Sinner.
00:53:33 - Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère
00:53:36 Colin MacArthur et sa montre hommage Johnny Hallyday.
00:53:39 - C'était votre programme avec Nutribullet.
00:53:42 Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:53:45 Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:53:48 - Un projet d'attentat des jouets à Saint-Etienne
00:53:51 pour les Jeux olympiques.
00:53:54 Tout premier attentat des jouets ciblant directement la compétition.
00:53:57 On en parle dans un instant juste après la pause.
00:54:00 Le temps pour moi de remercier Mathieu Hocq
00:54:03 du cercle de réflexion Le Millénaire.
00:54:06 On accueillera dans quelques instants Guillaume Bigot.
00:54:09 A tout de suite.
00:54:12 6h59 sur CNews. Bon réveil à tous.
00:54:15 La météo de votre samedi 1er juin.
00:54:18 C'est avec Loïc Rousseval sur ce plateau.
00:54:21 - Retrouvez la météo avec Bodyminute.
00:54:24 Des soins visage et corps professionnels
00:54:27 pour chacune d'entre vous.
00:54:30 - Comme si on n'avait pas déjà été très patient,
00:54:33 Loïc, vous nous dites qu'il va falloir être encore
00:54:36 un peu patient pour avoir du beau temps.
00:54:39 - Oui, Anthony.
00:54:42 Et je sais que votre patience a des limites.
00:54:45 Et que vous n'êtes pas le seul.
00:54:48 Pour débuter le week-end, encore de l'humidité.
00:54:51 Des nuages bas, de la grisaille du sud-ouest
00:54:54 jusqu'aux frontières du nord.
00:54:57 Mais un ciel dégagé, du relief alpin jusqu'à la Méditerranée.
00:55:00 Un peu de mistral et de tramontane.
00:55:03 Ça souffle modérément jusqu'à 50-60 km/h.
00:55:06 Déjà du soleil pour la pointe bretonne.
00:55:09 Pour le Finistère, ça ira de mieux en mieux dans ce secteur.
00:55:12 Pour ce samedi après-midi, ça va gagner l'ensemble de la Bretagne.
00:55:15 Des nuages, ici, localisés sur un large quart nord-est
00:55:18 du territoire, y compris sur l'île de France.
00:55:21 Et ses averses, localement orageuses,
00:55:24 principalement sur les massifs de la moitié sud.
00:55:27 Avec un risque de grêle pour le sud du relief alpin.
00:55:30 Du soleil en Méditerranée, mais toujours un peu de vent.
00:55:33 Les températures minimales sont quasi équivalentes à la veille.
00:55:36 Ça ne change pas beaucoup.
00:55:39 Des valeurs comprises entre 8 et 16 degrés.
00:55:42 Le samedi après-midi, ça restera juste pour un début juin.
00:55:45 Nous sommes encore en dessous des normales de saison.
00:55:48 Une bonne moyenne, tout de même, sur le pourtour méditerranéen.
00:55:51 24 degrés, on parlera de grande douceur, voire de chaleur.
00:55:54 Localement, on n'en sera pas loin.
00:55:57 Je vous souhaite une très bonne journée et un bon réveil avec nous.
00:56:00 - C'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:56:03 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:56:06 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:56:09 - On est d'accord, Guillaume Bigot, c'est plus possible, cette météo.
00:56:12 - Non, je crois qu'on a changé avec l'Angleterre.
00:56:15 Il faut qu'on leur rende leur temps.
00:56:18 - Il faut qu'on leur rende leur temps, effectivement.
00:56:21 Vincent Roy.
00:56:24 - On ne va pas se mettre à rendre.
00:56:27 - On va se mettre à rendre.
00:56:30 - On fait une blague politique.
00:56:33 Vincent Roy est avec nous pour décrypter l'actualité.
00:56:36 Guillaume Bigot, vous venez de l'entendre.
00:56:39 Harold Imane, bien sûr, pour l'actualité internationale.
00:56:42 Marine Sabourin pour le journal.
00:56:45 Voici les titres de votre journal de 7h.
00:56:48 À la une, un Tchétchène de 18 ans mis en examen et écroué.
00:56:51 Il préparait activement un attentat islamiste durant les Jeux Olympiques.
00:56:54 C'est le tout premier attentat déjoué ciblant directement la compétition.
00:56:57 Nous serons en direct avec nos envoyés spéciaux.
00:57:00 Olivier Madinier et Goderic Bey.
00:57:03 L'Allemagne a été frappée par le terrorisme ce vendredi.
00:57:06 Sur un marché de Mannheim au sud-ouest du pays,
00:57:09 6 personnes blessées lors d'une attaque au couteau.
00:57:12 Elles visaient les militants d'un mouvement citoyen
00:57:15 qui dénonce l'influence de l'islam politique.
00:57:18 L'assaillant est un jeune de 25 ans d'origine afghane.
00:57:21 On en parlera dans quelques instants avec Claude Moniquet,
00:57:24 spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement.
00:57:27 Et peut-être enfin une lueur d'espoir après 8 mois de guerre
00:57:30 entre Israël et le Hamas, celui d'un cessez-le-feu
00:57:33 et de la libération des otages.
00:57:36 En effet, les terroristes du Hamas jugent positive
00:57:39 la feuille de route proposée par Israël.
00:57:42 Il est temps que cette guerre se termine, a déclaré Joe Biden.
00:57:45 On en parle avec Harold Eman sur ce plateau.
00:57:48 - On va en repartir à l'issue d'un combat avec les forces de l'ordre
00:57:51 et juste après avoir commis un attentat à Saint-Etienne.
00:57:54 Un ressortissant de Chechne, de 18 ans, a été interpellé.
00:57:57 C'était le tout premier attentat des jouets
00:58:00 ciblant directement les Jeux olympiques.
00:58:03 - L'attaque visait les épreuves de football prévues cet été.
00:58:06 On va tout de suite rejoindre nos envoyés spéciaux,
00:58:09 Olivier Madinier avec Goderic B.
00:58:12 Bonjour Olivier, vous êtes devant le stade Geoffroy-Guichard.
00:58:15 - Oui absolument.
00:58:18 Six matchs de football doivent se tenir ici
00:58:21 pendant les Jeux olympiques avec notamment l'équipe des Etats-Unis,
00:58:24 l'équipe d'Ukraine et l'équipe de France féminine.
00:58:27 Vous le disiez, ce jeune Chechene avait mené des repérages ici.
00:58:30 Il avait d'abord prévu de s'attaquer directement au stade
00:58:33 et finalement il a jugé l'édifice et le stade trop sécurisés
00:58:36 et donc il prévoyait de s'attaquer à des spectateurs
00:58:39 dans des buvettes de feuilles de route.
00:58:42 Il a également prévu de s'attaquer à des spectateurs
00:58:45 dans des buvettes ou des bars à proximité immédiate du stade
00:58:48 et ensuite de mourir en martyr selon les éléments donnés hier
00:58:51 par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
00:58:54 Ce jeune Chechene est arrivé à Saint-Etienne en 2023
00:58:57 avec sa famille qui avait déposé une demande d'asile.
00:59:00 Son jeune frère a également été interpellé
00:59:03 avant d'être mis hors de cause dans cette histoire.
00:59:06 Il a été éliminé par la police et il a été arrêté
00:59:09 avant d'être mis hors de cause dans cette affaire.
00:59:12 Ce jeune Chechene de 18 ans, vous le disiez,
00:59:15 a été mis en examen et transféré à Paris le 22 mai.
00:59:18 - Merci pour ces précisions.
00:59:21 Olivier Madinier, merci également à Goderic Bey
00:59:24 qui vous accompagne derrière la caméra.
00:59:27 Nous sommes également en direct avec Claude Moniquet.
00:59:30 Bonjour à vous Claude Moniquet, vous êtes spécialiste
00:59:33 des questions de terrorisme et de renseignement.
00:59:36 Vous avez dit que ce jeune homme n'est pas connu
00:59:39 des services de renseignement ni des services de police.
00:59:42 Rien ne laissait présager qu'il était radicalisé.
00:59:45 Il voulait passer à l'acte avec des moyens artisanaux.
00:59:48 Que nous dit selon vous le profil de cet individu ?
00:59:51 - C'est un profil intéressant au moins à deux titres.
00:59:54 Le premier titre, bien sûr, c'est sa jeunesse.
00:59:57 Il a 18 ans.
01:00:00 C'est absolument dans la ligne de ce qu'on a connu
01:00:03 ces deux dernières années avec des acteurs terroristes
01:00:06 qui sont extrêmement jeunes, qui sont parfois adolescents
01:00:09 ou de très jeunes adultes et qui sont donc particulièrement
01:00:12 faciles à radicaliser et qui n'ont pas de limites.
01:00:15 Ce que ça nous dit aussi, son origine tchétchène,
01:00:18 donc c'est un Russe d'origine tchétchène, c'est un Caucasien
01:00:21 et là c'est un profil effectivement malheureusement
01:00:24 qu'on connaît bien en France.
01:00:27 L'assassin de Samuel Paty était un tchétchène.
01:00:30 Le père du professeur Bernard n'était pas tchétchène
01:00:33 mais il était ingouche, c'est un Caucasien également.
01:00:36 Donc ce sont des gens qui sont radicalisés
01:00:39 et qui sont très proches souvent, et ça semble être le cas
01:00:42 dans l'affaire de ce jeune tchétchène,
01:00:45 très proches de l'EIK, l'État islamique au Khorasan,
01:00:48 c'est-à-dire ce groupe qui avait commis l'attentat au Sitikropus
01:00:51 à Moscou, qui avait fait plusieurs dizaines de morts,
01:00:54 et un groupe dont on considère qu'il est aujourd'hui
01:00:57 la plus radicale et la plus tournée vers l'international
01:01:00 et la plus dangereuse, la plus structurée de ce qui reste
01:01:03 de l'État islamique, et qui a à plusieurs reprises
01:01:06 ces dernières années directement menacé la France
01:01:09 et tenté d'organiser des attentats en France.
01:01:12 Donc à peu près 50 jours des Jeux olympiques,
01:01:15 puisque cet attentat visait les Jeux olympiques,
01:01:18 on est en alerte maximale.
01:01:21 Il faut aussi évidemment saluer le travail
01:01:24 des services de renseignement. Il a été repéré grâce
01:01:27 à des interceptions de messages. Il faut quand même comprendre
01:01:30 qu'il y a en France chaque mois probablement des centaines
01:01:33 de millions ou des milliards de messages qui sont échangés,
01:01:36 et dans cette botte de foin, il faut trouver les aiguilles,
01:01:39 les fils qui permettent de dénouer une pelote
01:01:42 et d'arriver à des jeux en attentat. Ça a été le cas,
01:01:45 c'est un remarquable travail de la DGSI, mais ça nous dit
01:01:48 aussi que la menace est extrêmement élevée, et il nous revient,
01:01:51 il me revient en tout cas, qu'on est en train de réfléchir
01:01:54 très sérieusement à un changement peut-être de dimension,
01:01:57 voire même d'organisation pour le début des Jeux olympiques,
01:02:02 tant la menace aujourd'hui est importante.
01:02:05 Merci Claude Moniquet, vous restez avec nous.
01:02:08 J'aurai d'autres questions un petit peu plus tard sur ce qui s'est passé
01:02:11 en Allemagne, mais tout d'abord Guillaume Bigot, effectivement,
01:02:14 de remarque, on peut souligner l'efficacité de nos services
01:02:17 de renseignement dans cette affaire, puisqu'il n'y avait pas
01:02:20 de signes avant-coureurs, et il s'agit d'éplucher des milliers
01:02:23 et des milliers de messages pour trouver des projets
01:02:26 d'attentats terroristes parmi tout ce qui peut être échangé
01:02:29 en France de façon numérique. Et puis la deuxième chose,
01:02:32 c'est qu'à l'approche des Jeux olympiques, ces menaces se multiplient,
01:02:36 et est-ce qu'il va falloir, comme le sous-entendait Claude Moniquet
01:02:39 à l'instant, peut-être changer notre fusil d'épaule
01:02:42 sur notre manière d'appréhender cette compétition ?
01:02:45 C'est un peu trop tard pour le faire, mais ce n'est pas faute
01:02:49 d'avoir alerté. Je pense à Alain Bauer, qui était probablement
01:02:53 l'un des premiers, et il avait notamment ciblé des caractères
01:02:58 spectaculaires, mais aussi très vulnérables de la forme
01:03:02 de la cérémonie qu'est la cérémonie d'ouverture.
01:03:05 Et d'ailleurs, on a appris entre-temps qu'il y avait un plan B,
01:03:08 puis un plan C, c'est-à-dire si les autorités sont sûres.
01:03:11 Moi, je pense qu'on voit bien qu'il y a un alignement favorable
01:03:15 aux terroristes, c'est-à-dire que la France est une cible en tant que telle.
01:03:20 Je rappelle que depuis 2012, il n'y a pas une année sans laquelle
01:03:23 il n'y a pas eu des morts. L'année dernière, il y a encore eu deux morts.
01:03:27 Je rappelle Dominique Bernard, un Ingouche, alors ce n'est pas
01:03:29 exactement un Tchétchène, même si c'était un Tchétchène
01:03:31 qui avait déjà tué... - En tout cas, on a souvent des ressortissants
01:03:34 issus des républiques du Nord-Caucase. - Bien sûr, et des dizaines
01:03:38 de milliers de ressortissants de Tchétchénie, enfin des Russes,
01:03:41 ce sont des gens qui ont la nationalité russe, mais qui viennent
01:03:44 du Nord-Caucase et notamment de la Tchétchénie, qu'on a accueillis
01:03:47 en France par générosité, mais en réalité, on sait à la fois
01:03:52 qu'ils ont été très travaillés dans leurs propres pays
01:03:55 à travers les guerres entre Moscou et la Tchétchénie,
01:03:58 travaillés par l'islamisme radical. L'Arabie saoudite et d'autres
01:04:02 sponsors du terrorisme islamique ont déversé des milliards,
01:04:05 ils sont très radicalisés, et évidemment, ce qu'ont subi leurs parents
01:04:09 ne les a pas aidés. Alors, ils ne sont pas tous.
01:04:11 Évidemment, certains sont très loyaux, sont très fidèles à la France,
01:04:14 sont de très bons citoyens, mais on a-t-on besoin ?
01:04:17 La Russie est en guerre contre l'Ukraine et est en guerre indirectement
01:04:20 contre nous, donc pourquoi on fait venir ces ressortissants,
01:04:24 d'autant qu'ils sont infiltrés, on le sait, tous les services le savent,
01:04:27 ils sont très infiltrés aussi, ces Tchétchènes, par les services russes.
01:04:31 Vous voyez, Khadirov, par exemple, c'était le fils d'un des leaders islamistes
01:04:35 et maintenant un des "collaborateurs" de Vladimir Poutine.
01:04:38 Donc, je dirais qu'il y a deux menaces, il y a la menace de la France,
01:04:41 la France est visée en tant que telle, et ça depuis 2012,
01:04:44 et en plus, les Jeux Olympiques, parce que c'est un événement international
01:04:47 ultra exposé, c'est un véritable sapin de Noël pour tous les islamistes
01:04:53 de tout poil de la Terre. Donc, dans ces conditions, est-ce que c'était
01:04:56 bien sérieux d'organiser les Jeux Olympiques ? Je pense que la réponse
01:04:59 est presque dans la question.
01:05:01 - Vincent Roy.
01:05:02 - Est-ce que c'est bien sérieux de recevoir des Tchétchènes sur notre
01:05:05 territoire dans le contexte actuel ? Je n'en suis pas certain, et d'ailleurs,
01:05:10 le projet d'attentat qui est déjoué fait bien la preuve que ça n'est pas
01:05:15 sans soucis. Non, on accueille tout le monde, enfin on accueille, oui,
01:05:20 vraiment tout le monde, je le répète, ce pays est devenu une passoire
01:05:24 et ce Tchétchène, donc chez nous, c'est très facile, c'est open bar,
01:05:28 la France. Vous arrivez, vous faites une demande d'asile, le temps que
01:05:32 vous ayez la réponse, de toute façon, vous restez sur le territoire et
01:05:35 dès lors, on vous considère comme en situation régulière. Il faut revoir,
01:05:40 mais à toute force, il faut revoir notre état de droit, cette situation
01:05:44 me paraît intéressante.
01:05:45 - C'est-à-dire qu'il faut traiter les demandes d'asile beaucoup plus vite,
01:05:47 parce que dans ces cas-là, on ne peut pas mettre dans des centres de
01:05:49 rétention...
01:05:50 - Il faut même revoir ce qu'on appelle l'asile, il faut redéfinir l'asile...
01:05:53 - Et redéfinir la politique d'asile.
01:05:55 - Pour en donner une version beaucoup plus restrictive, moins formelle,
01:05:58 c'est-à-dire qu'on s'assure que les gens qui bénéficient de l'asile sont
01:06:02 véritablement des gens qui sont des militants ou des combattants de la
01:06:06 démocratie, de la liberté, etc. Et pas des gens, soit qui se font passer
01:06:09 pour, soit qui sont des gens qui cherchent un meilleur sort économique,
01:06:12 soit des gens qui se déguisent en vérité, enfin, même pas déguisés en
01:06:16 persécutés, parce que Vincent Rond a raison, qu'il s'agisse de la Tchétchénie
01:06:18 ou d'autres théâtres, il suffit que le pays soit en guerre, il suffit qu'il
01:06:21 puisse faire la preuve d'une persécution pour n'importe quel motif,
01:06:25 ils ont donc le droit d'installer...
01:06:27 - L'Allemagne également touchée par le terrorisme islamiste avec ces
01:06:31 images atroces qui ont circulé sur les réseaux sociaux ces dernières 24
01:06:34 heures, celle d'une attaque au couteau à Mannheim, c'est au sud-ouest du
01:06:37 pays.
01:06:38 - Sur la vidéo, on voit l'agresseur se diriger vers un homme qui installe
01:06:41 un stand sur la place du marché. Il s'agit d'un militant de Pax Europa,
01:06:45 un mouvement de droite critique à l'égard de l'islam. Retour sur les
01:06:49 faits avec Maxime Legay.
01:06:54 - Sur ces images d'une violence inouïe, cet individu armé d'un couteau
01:06:58 s'en prend à ses deux hommes ainsi qu'aux forces de l'ordre avant d'être
01:07:03 neutralisé par la police. Les faits se sont déroulés en plein centre-ville
01:07:08 de la ville de Mannheim, au sud-ouest de l'Allemagne. Le chancelier Olaf
01:07:12 Scholz a condamné cette attaque et a apporté son soutien aux victimes.
01:07:16 - Les images de Mannheim sont terribles. Plusieurs personnes ont été
01:07:19 gravement blessées par un agresseur. Mes pensées vont aux victimes,
01:07:22 la violence est absolument inacceptable dans notre démocratie.
01:07:25 L'auteur doit être sévèrement puni.
01:07:28 - Parmi l'une des personnes prises pour cible, un membre de l'organisation
01:07:31 allemande Pax Europa, une association citoyenne particulièrement critique
01:07:36 à l'égard de l'islam. Le motif de cette agression demeure inconnu.
01:07:40 Les victimes ont été hospitalisées. Les autorités allemandes n'ont pas
01:07:44 encore communiqué sur leur état de santé, ni sur celui de l'assaillant,
01:07:48 mais ont assuré que la situation était désormais sécurisée.
01:07:53 - On est toujours avec Claude Moniquet, notre spécialiste des questions
01:07:57 de terrorisme et de renseignement. Cette attaque au couteau en Allemagne,
01:08:01 c'est un petit peu le climax d'une campagne européenne qui a été marquée
01:08:04 par les violences dans le pays.
01:08:07 - Oui, tout à fait. Il y a un phénomène en Allemagne depuis un certain temps
01:08:11 qui est assez remarquable et qui était inhabituel jusqu'à présent,
01:08:15 c'est la radicalisation de la vie politique elle-même,
01:08:19 même en dehors du terrorisme. On a assisté ces derniers mois à plusieurs
01:08:23 attaques, les attaques de militants de l'ultra-droite, ce qui en Allemagne
01:08:27 est beaucoup plus important et beaucoup plus violente qu'en France.
01:08:31 Les attaques de l'ultra-droite contre des candidats du SPD ou des candidats
01:08:35 verts, attaques physiques parfois très, très violentes, et des attaques
01:08:39 de militants d'extrême gauche contre des activistes de l'AFD,
01:08:43 le parti de l'extrême droite nationaliste.
01:08:47 Ça, c'est une des menaces. La deuxième menace,
01:08:51 c'est celle du terrorisme islamiste qui est moins prégnante en Allemagne
01:08:54 qu'en France. En France, on le répétait, le ministre de l'Intérieur le répétait,
01:08:58 depuis 2017, on a eu 50 attentats déjoués et depuis 2015,
01:09:02 des dizaines d'attentats tentés. En Allemagne, depuis les années
01:09:06 2015, on a une douzaine d'attentats qui ont fait très peu de victimes
01:09:11 à l'exception de celui de décembre 2016 à Berlin qui a fait 11 morts
01:09:15 et 55 blessés au marché de Noël. La police ne dit rien pour le moment
01:09:21 sur l'identité de l'agresseur, mais on croit savoir que c'est un afghan
01:09:25 de 25 ans et que Nancy Fazer, la ministre de l'Intérieur, évoque
01:09:32 une piste islamiste, mais tout le monde reste prudent. Ce qui s'est passé hier,
01:09:36 c'est vraiment la rencontre, la conjonction de ces deux violences,
01:09:39 une violence liée à la campagne électorale, puisque c'était un événement
01:09:42 politique lié à la campagne, et la violence, le terrorisme islamiste.
01:09:47 Merci infiniment, Claude Moniquet. Vous vouliez ajouter un mot, Vincent Roy ?
01:09:52 Non, mais parce que je regarde ces images et je repense à l'Allemagne
01:09:56 qui, il y a peu encore, nous donnait des leçons. Nous, nous avons du cœur.
01:10:01 Nous, nous recevons des gens. Souvenez-vous, à l'époque, il s'agissait
01:10:06 de Syriens. Souvenons-nous aussi qu'il y a 15 jours ou 3 semaines,
01:10:11 il y a eu une manifestation à Hambourg pour l'instauration d'un califat.
01:10:15 Il ne faut pas l'oublier. Vous voyez l'ambiance qui règne actuellement
01:10:20 en Allemagne. Alors, Claude Moniquet a raison de rappeler qu'il y a une violence
01:10:24 politique qui s'est installée, notamment, il a raison de le dire, avec des groupuscules
01:10:30 d'extra-droite qui font le coup de poing et une extra-gauche aussi qui fait
01:10:36 le coup de poing. Mais là, on voit bien que l'Allemagne paie aussi, d'une certaine façon,
01:10:42 avec cet Afghan-là, sa politique migratoire.
01:10:45 Allez, 7h15 sur CNews, le rappel de l'actualité, Marine Sabor.
01:10:48 Ce nouveau record de détenus dans les prisons français, 77 647 personnes sont
01:10:57 incarcérées. La densité carcérale globale s'établit ainsi à 125,3%.
01:11:03 Volodymyr Zelensky salue un pas en avant après le feu vert sous condition donnée
01:11:07 par les Etats-Unis concernant l'utilisation de leurs armes contre des cibles sur le sol russe.
01:11:12 "Il s'agit d'un pas vers cet objectif de défendre notre peuple qui vit dans les villages
01:11:17 situés le long de la frontière avec la Russie", a réagi le président ukrainien.
01:11:21 Et puis, la flamme olympique était hier au Mont Saint-Michel, transportée par
01:11:25 l'astronaute Thomas Pesquet, natif de Rouen. Un trajet de 200 m sous les applaudissements
01:11:30 dépassant. Il y a énormément d'ondes positives et puis on va à la rencontre des gens,
01:11:34 c'est ça qui est important à déclarer Thomas Pesquet.
01:11:37 On vous parle également ce matin de cette affaire complètement effarante d'antrisme
01:11:41 religieux dans nos écoles. On se demande comment c'est encore possible après ce qui s'est passé
01:11:45 avec Samuel Paty, Dominique Bernard. On nous a mis une cible sur la tête.
01:11:49 Voilà ce que déplore l'ex-proviseur d'un lycée d'ivrie sur Seine en région parisienne.
01:11:53 Une élève avait relayé son identité sur les réseaux sociaux en l'accusant d'islamophobie.
01:11:58 À son procès hier, six mois de prison avec sursis ont été requis.
01:12:02 Une audience à laquelle elle ne s'est même pas présentée les dernières informations
01:12:07 avec Chloé Tarka, Jules Bedot et Célia Barotte.
01:12:10 Ces messages de haine avaient été vus un million de fois. Le procès de Méissa pour
01:12:14 cyberharcèlement contre l'approviseur de son lycée s'est déroulé hier.
01:12:18 Depuis janvier 2022, la jeune fille avait été renvoyée à de multiples reprises
01:12:22 pour port répété de la baïa. C'est en 2023 que Méissa insulte l'approviseur
01:12:27 sur ses réseaux sociaux. D'autres élèves participeront au cyberharcèlement en postant
01:12:31 des messages ainsi que des vidéos de menaces. Des faits qui conduiront l'approviseur
01:12:36 à déposer plainte pour diffamation.
01:12:38 L'approviseur a été admirable dans la manière dont elle a expliqué comment avec patience
01:12:44 et assiduité elle avait tenté de convaincre un majeur, une élève majeure, de respecter
01:12:51 la loi et la laïcité. Il n'y a pas de discussion à avoir sur le port du voile ou sur la baïa.
01:12:58 C'est un règlement intérieur, nous sommes dans l'école publique.
01:13:01 Actuellement à Dubaï, d'après des vidéos postées sur son compte Instagram,
01:13:05 Méissa ne s'est pas rendue au procès. Très émue, les victimes bien présentes ont notifié
01:13:10 les traumatismes qu'elle subissait depuis cette affaire. Pour les partis civils, le parallélisme
01:13:14 avec l'assassinat de Samuel Paty est inévitable.
01:13:17 On est dans le prolongement de l'affaire Samuel Paty. Que sont les conséquences de ce qui est dit
01:13:22 sur les réseaux sociaux ? Ce sont des menaces, des menaces qui sont amplifiées et des morts.
01:13:26 Jusqu'à six mois de prison avec sursis et des stages de citoyenneté ont été requis
01:13:31 à l'encontre de Méissa et d'un autre prévenu. La décision sera rendue le 5 juillet prochain.
01:13:36 Et donc pour une telle affaire, Guillaume Bigot, voici les réquisitions.
01:13:40 Six mois de prison avec sursis, cette jeune fille ne participe même pas à son procès, elle est à Dubaï.
01:13:45 Puis vous oubliez le stage de citoyenneté avec les powerpoints sur le vivre ensemble,
01:13:50 l'omnitolérance, les bisounours, les conflits.
01:13:53 Cette personne se fiche littéralement des conséquences que ce cyberharcèlement peut avoir.
01:13:57 Ça aurait pu mener à la mort de ce proviseur comme était le cas pour Samuel Paty ou Dominique Bernard.
01:14:02 On voit que rien n'a changé, les mêmes causes sont toujours en place,
01:14:05 produiront donc inévitablement les mêmes effets. Je vous l'annonce, c'est très triste,
01:14:09 mais il y aura d'autres professeurs assassinés. En fait, ça résulte de trois mécanismes.
01:14:13 Le continuum entre d'un côté, disons, un antrisme islamique bontain de bons pères de famille,
01:14:21 les frères musulmans qui veulent produire des médecins, des avocats
01:14:25 qui sont tout à fait ouverts au dialogue et à la République en apparence.
01:14:29 Continuum jusqu'à des déchaînés qui utilisent des couteaux pour décapiter des professeurs.
01:14:33 En fait, il n'y a pas de frontière, en réalité, c'est un dégradé.
01:14:37 Ce ne sont pas les mêmes, évidemment, ils n'ont pas les mêmes buts, ce ne sont pas les mêmes gens,
01:14:40 mais c'est la même idéologie, elle se diffuse.
01:14:42 Deuxième contradiction formelle, je dirais, entre d'un côté les mœurs des plus jeunes
01:14:48 qui vivent dans les réseaux sociaux, qui vivent à l'heure américaine, à l'heure des séries,
01:14:52 à l'heure de la mondialisation multiculturelle, laquelle est partagée d'ailleurs par toute la classe dirigeante,
01:14:58 y compris par Emmanuel Macron. Mais comme il sent qu'il y a une pression politique
01:15:01 et une demande d'une partie du peuple français, il est obligé de dire le contraire
01:15:05 de ce qu'il pense en réalité et de ce que pense l'Union européenne en réalité.
01:15:08 C'est-à-dire qu'il faut libéraliser le voile, il faut faire ça à l'américaine.
01:15:12 Et donc ça crée évidemment une tension, une incompréhension,
01:15:14 parce que quand les jeunes se rendent compte que les mœurs se diffusent
01:15:17 et qu'en même temps on leur impose des choses qu'ils ne comprennent plus,
01:15:20 ça pose évidemment problème. Ce n'est pas un moyen de légitimer ce qui se passe,
01:15:23 mais c'est un moyen d'expliquer ce qui se passe.
01:15:25 Alors juste un mot d'économie avant de passer à l'actualité internationale.
01:15:28 La note de la France a baissé d'un cran par l'agence standard d'Ainpourse,
01:15:31 à A-. Voilà pour l'évaluation de notre dette souveraine
01:15:35 et pour cause le déficit budgétaire de la France en 2023
01:15:38 a été nettement plus élevé que prévu selon l'agence.
01:15:40 Oui, dans le Parisien, aujourd'hui en France, le ministre de l'économie l'assure,
01:15:44 il n'y aura pas d'impact sur le quotidien des Français.
01:15:48 Bruno Le Maire ne changera pas ses orientations budgétaires.
01:15:51 Alors très rapidement Guillaume, je vois que ça vous fait sourire.
01:15:53 C'est Pinocchio, c'est le même coup que les faux billets
01:15:58 qui attaquent les gens de Stade de France.
01:16:00 Là il y aura un renchérissement de la dette,
01:16:02 ça va nous coûter 2, 3, 4, 5, 10 milliards de plus dans nos impôts.
01:16:06 Il faut bien comprendre que la dette, aujourd'hui,
01:16:09 ça coûte en fait trois fois le montant soi-disant économisé
01:16:12 par la réforme des retraites.
01:16:14 Il faut vraiment, vraiment avoir ça en esprit.
01:16:16 Au Proche-Orient à présent, c'est l'une des actualités majeures de ce journal.
01:16:19 Il est temps que cette guerre se termine, nous dit le président américain Joe Biden.
01:16:22 Il a appelé hier le Hamas à accepter un plan de fin des hostilités proposé par Israël.
01:16:27 Oui, un plan en plusieurs étapes impliquant le retrait des troupes d'Etzal.
01:16:31 En échange de la libération de tous les otages, écoutez le détail de ce plan.
01:16:36 Israël a offert une nouvelle proposition.
01:16:41 Il s'agit d'une feuille de route pour arriver à un cessez-le-feu.
01:16:44 C'est le retour de tous les otages.
01:16:46 Dans la proposition, il y a trois phases.
01:16:50 La première étape durerait six semaines.
01:16:52 Voilà ce qu'elle comprend.
01:16:53 D'abord un cessez-le-feu complet et un retrait des forces israéliennes des territoires de Gaza.
01:16:57 Le retour des otages, y compris les femmes et les personnes blessées, contre des prisonniers palestiniens.
01:17:06 Tous les otages américains doivent être libérés et nous voulons qu'ils rentrent.
01:17:14 Harold Eman, quelles sont les chances que ce plan soit accepté par toutes les parties ?
01:17:20 Cette première phase a l'air intéressante et structurée.
01:17:24 Là où le bas blesse, et Joe Biden l'a dit pratiquement hier, c'est la phase 2.
01:17:29 Il faudra qu'on négocie après la phase 1.
01:17:31 La phase 2 qui est la restitution des derniers otages, c'est-à-dire les soldats de sexe masculin.
01:17:39 Parce que ça, c'est vraiment ce qu'il y a de plus, je dirais, précieux en valeur diabolique du Hamas.
01:17:47 Et là, on aurait une cessation permanente des hostilités.
01:17:52 Pas vraiment "à cesser le feu", "cessation des hostilités".
01:17:56 C'est un autre mot.
01:17:57 Et enfin, phase 3, parce qu'il y en a 3, ça serait la reconstruction.
01:18:02 Donc on est très loin de la phase 3.
01:18:04 Et entre la phase 1 et la phase 2, il y a un gros point d'interrogation.
01:18:09 Merci Harold Eman pour ces précisions.
01:18:12 Restez avec nous.
01:18:13 Dans un instant, nous reviendrons sur cet attentat des jouets à Saint-Etienne,
01:18:17 qui était prévu pour les Jeux Olympiques, pour les épreuves de football.
01:18:21 On évoquera le travail des renseignements territoriaux,
01:18:24 qui mènent des opérations assez importantes pour pouvoir débusquer ces personnes
01:18:31 qui veulent commettre des attentats, et qui travaillent aussi sur l'antrisme religieux,
01:18:35 notamment des frères musulmans.
01:18:36 On évoquera cette question juste après la pause.
01:18:38 Allez, quasiment 7h30 sur CNews.
01:18:45 Bon réveil à tous, ravi de vous accueillir avec toute l'équipe.
01:18:47 Guillaume Bigot qui m'accompagne pour décrypter l'actualité,
01:18:51 Vincent Roy, Harold Eman et bien sûr l'excellente Marine Sabourin.
01:18:54 Voici tout de suite les titres de votre journal de 7h30.
01:18:57 À la une de l'actualité, ce projet d'attentat des jouets en pleine compétition des Jeux Olympiques.
01:19:02 Il ciblait les épreuves de football à Saint-Etienne, à l'approche du coup d'envoi des JO.
01:19:07 Les renseignements territoriaux sont en état d'alerte.
01:19:09 Leur patron Bertrand Chamoulod nous décrit les menaces qui pèsent sur la France.
01:19:13 Il était à la une du Figaro cette semaine.
01:19:15 La polémique permanente.
01:19:17 On revient sur la semaine très agitée et outrancière des élus de la France Insoumise.
01:19:21 À 8 jours du scrutin européen, tout est bon pour faire le buzz.
01:19:24 Le décryptage de Thomas Bonnet, suivi du débat avec mes invités.
01:19:28 Et puis aux Etats-Unis, Donald Trump dénonce une arnaque
01:19:31 après avoir été reconnu coupable à l'issue de son procès à New York.
01:19:34 Un verdict historique en pleine campagne présidentielle américaine.
01:19:38 Comment Donald Trump tente-t-il de rebondir politiquement ?
01:19:41 On en parle dans un instant.
01:19:44 Mais tout d'abord à la une de l'actualité, ce Tchétchène de 18 ans,
01:19:48 mis en examen, écroué, il préparait activement un attentat islamiste
01:19:52 durant les Jeux Olympiques.
01:19:54 Sa cible, les épreuves de football au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne.
01:19:57 L'individu menait des repérages sur le site depuis plusieurs jours.
01:20:01 Il s'agit du 50e attentat déjoué en 7 ans.
01:20:04 On écoute Gérald Darmanin, il était en déplacement à Tourcoing hier.
01:20:07 C'est le 50e attentat que nous déjouons depuis 2017.
01:20:12 Je veux redire vraiment aux Français que pendant cette période particulière
01:20:17 qui est la flamme olympique, qui se déroule sans aucun accroût,
01:20:20 pour lequel vous avez vu, nous avons déjà fait un certain nombre d'interpellations préventives,
01:20:24 pendant les Jeux Olympiques, nous veillons particulièrement,
01:20:27 et je crois que cet attentat déjoué, cela fait maintenant depuis 3 jours
01:20:31 que cette personne est entre les mains de la justice,
01:20:34 il peut être assuré de l'efficacité des services de renseignement.
01:20:37 À l'approche du coup d'envoi des Jeux Olympiques,
01:20:40 les renseignements territoriaux sont en alerte.
01:20:43 Islamisme, ultra-gauche, le patron de ces services de renseignement territoriaux,
01:20:48 Bertrand Chamoulot, était tiers à la une du Figaro dans cette interview.
01:20:51 Il dessine la carte, en quelque sorte, des menaces qui pèsent aujourd'hui sur la France.
01:20:56 "Connaître pour agir", c'est leur devise, de ce service créé il y a maintenant 10 ans.
01:21:01 Tous les détails de cet entretien avec Corentin Alonso.
01:21:04 Dans le Figaro, le patron du renseignement territorial confirme l'explosion des actes antisémites.
01:21:10 Il est clair que l'attaque terroriste du 7 octobre par le Hamas en Israël,
01:21:14 puis la réponse militaire de Tsaïd dans la bande de Gaza,
01:21:17 ont créé un climat délétère alarmant en France.
01:21:20 Bertrand Chamoulot évoque également la menace que font peser les frères musulmans sur la laïcité.
01:21:25 Son service en dénombrait 55 000 il y a 5 ans, aujourd'hui, il serait 100 000 en France.
01:21:31 "Ils mènent un projet politique total qui va à l'encontre des valeurs de la République,
01:21:35 tout en criant à l'islamophobie pour se victimiser.
01:21:38 Ils ont une stratégie insidieuse de prise de contrôle de la société,
01:21:42 grâce à de nombreux relais de proximité."
01:21:45 Ils partagent plusieurs exemples, comme des entrepreneurs lançant des business communautaires,
01:21:50 ou des tiktokers challengeant les jeunes pour leur faire porter le voile au lycée.
01:21:54 Ces services suivent plusieurs acteurs comme
01:21:57 le syndicat des étudiants musulmans de France qui tente de faire interdire le port dans les cantines.
01:22:02 Il y a aussi l'organisation musulmane des acteurs de santé
01:22:05 qui tente de faire entrer l'islam dans les hôpitaux,
01:22:08 qui milite pour que les infirmières soient voilées ou que les patientes soient soignées par des femmes.
01:22:12 Avec ses 3 100 agents, le patron du renseignement territorial constate un rajeunissement des individus suivis.
01:22:19 Sur 1300 personnes fichées, 150 sont des mineurs, les plus jeunes ont à peine 13 ans.
01:22:25 Actuellement, les services de Bertrand Chamoulot suivent une quarantaine de mosquées.
01:22:30 Il estime à 100 000 le nombre de frères musulmans en France,
01:22:33 contre 55 000 recensés en décembre 2019, soit un doublement en l'espace de 5 ans.
01:22:39 Des frères musulmans qui ont vu et entendu Bertrand Chamoulot font une offensive sur la laïcité en France.
01:22:45 Ce qui est très intéressant dans cette interview du patron des renseignements,
01:22:51 c'est qu'il fait un constat, il explique très clairement toutes les percées de l'islamisme en France.
01:23:01 On n'est pas dans la politique.
01:23:02 Voilà, et c'est ce que je veux dire. Je veux dire qu'on n'est pas dans la politique.
01:23:05 Ce qui m'inquiète beaucoup, c'est que le constat qu'il dresse n'est pas partagé par l'ensemble de la classe politique.
01:23:13 Or, c'est un constat qu'il dresse sur notre pays, sur l'infiltration des frères musulmans, sur l'antrisme islamiste.
01:23:26 Or, même ce constat-là n'est absolument pas, je pense évidemment à El-Effi, n'est absolument pas partagé par El-Effi.
01:23:34 Évidemment, son socle électoral, ça ne ferait pas bien dans le décor à cause de son socle électoral.
01:23:40 Mais c'est ça qui est terrible.
01:23:43 C'est-à-dire qu'au bout d'un moment, on se demande si un certain nombre de partis politiques,
01:23:48 et encore une fois, quand je dis un certain nombre, je pense précisément à El-Effi, aiment notre pays.
01:23:54 C'est-à-dire que s'ils ont envie que ce pays, cette laïcité à la française, continue de vivre, ou s'ils veulent le mettre à mal.
01:24:03 Et je crois que leur stratégie du chaos montre qu'ils veulent le mettre à mal.
01:24:07 On en parlera tout à l'heure avec la semaine d'El-Effi.
01:24:10 Mais je pense que c'est ça le problème.
01:24:12 Le problème, c'est qu'il y a un constat qui est dressé, qui n'est absolument pas politique,
01:24:19 et dont on voit que certains ne l'admettent pas pour des raisons électorales.
01:24:25 Mais je pense que c'est plus profond encore.
01:24:27 Et pourtant, vous avez raison, ce constat, Guillaume Bigot, il nous oblige quelque part.
01:24:31 Il nous donne des exemples qui sont très concrets de cet antrisme des frères musulmans.
01:24:35 Un entrepreneur qui lance un business communautaire,
01:24:37 un influenceur qui promeut un challenge pour porter le voile au lycée,
01:24:40 un prédicateur qui prend le contrôle d'une association culturelle.
01:24:44 Ce sont des exemples très concrets de ce qui se passe aujourd'hui dans notre pays.
01:24:47 Alors on voit bien que c'est multifacette, que c'est multicanal.
01:24:51 A mon avis, je reviens sur ce concept qui me paraît clé pour comprendre ce qu'on vit, c'est le concept de dégradé.
01:24:57 Vous partez d'une couleur qui est le blanc, d'un islam vraiment bon teint, bon père de famille,
01:25:04 les gens sont attachés à leur religion et c'est normal, c'est une vieille religion de l'humanité,
01:25:09 avec vous arrivez du blanc au noir, c'est-à-dire le noir de Daesh, des islamistes qui décapitent, etc.
01:25:16 A priori, ça n'a aucun rapport. Et ça n'a aucun rapport.
01:25:18 Sauf qu'en réalité, ce n'est pas comme ça que les choses se passent.
01:25:21 Il y a entre le noir, entre le blanc et le noir, un dégradé.
01:25:25 Et vous avez un petit peu de gris, un petit peu de gris, un petit peu de gris, etc.
01:25:28 Pourquoi ? Premièrement parce que dans l'islam sunnite, vous n'avez pas de clergé.
01:25:33 Ce n'est pas une religion où il y a quelqu'un qui fait un dogme, une doctrine, une hiérarchie religieuse.
01:25:37 Non, ça c'est bien, ça c'est pas bien. Ça n'existe pas dans cette religion.
01:25:41 Deuxième phénomène, c'est parce que finalement, les gens ne sont pas les mêmes.
01:25:47 On ne peut pas dire que les frères musulmans appellent au meurtre, en aucun cas.
01:25:50 Mais les frères musulmans créent un bruit de fond. Ils vont créer une ambiance, une atmosphère.
01:25:55 C'est ce que Gilles Kepel appelle le djihadisme d'atmosphère.
01:25:58 Une mentalité, notamment chez les plus jeunes, qui fait que des choses qui sont à priori normales,
01:26:03 on ne vient pas à Coutré comme ci ou comme ça à l'école, ça devient "Ah mais c'est islamophobe, ah mais c'est du racisme".
01:26:08 Ce que diffusent ces canaux des frères musulmans. Et ensuite, vous avez des fous furieux.
01:26:12 La première des cibles, c'est la laïcité.
01:26:13 Bien sûr. Et vous avez des fous furieux qui derrière vont utiliser ça.
01:26:17 C'est bien ce qu'on a vu chaque fois dans les mises à mort de Samuel Paty, Dominique Bernard et encore cette menace.
01:26:23 C'est exactement le même mécanisme.
01:26:24 Vous avez des gens qui a priori n'ont aucun rapport les uns avec les autres, qui vont diffuser un islam radical.
01:26:29 Cet islam radical va devenir une ambiance, voire une mode.
01:26:32 Un moyen de contester aussi le monde adulte et de dire pardon, de dire merde aux autorités, aux parents, etc.
01:26:37 Et vous avez derrière des gens, des entrepreneurs de la mort, qui vont récupérer ça pour pousser au passage à l'acte.
01:26:43 Alors évidemment, le passage à l'acte, c'est epsilonesque.
01:26:45 Mais on se dit une fois qu'à passage à l'acte, ça va normalement délégitimer cet islam radical.
01:26:50 Mais pas du tout. C'est le contraire qui se passe.
01:26:52 Et c'est là où ça devient extrêmement pervers.
01:26:54 Parce que plus vous avez d'attentats et plus d'une certaine façon, vous avez des gens qui vont dire.
01:26:59 Ah, mais ne mêlez pas les musulmans à tout ça.
01:27:02 Mais quelle espèce de rapport avec le schmilblick.
01:27:04 Personne n'a jamais mêlé tous les musulmans avec les attentats.
01:27:06 Mais n'empêche que ce discours porte récupéré ensuite par les frères musulmans et ainsi de suite.
01:27:11 Et c'est cyclique. Mais le plus important, c'est la mentalité.
01:27:13 Je me répète, européiste, américanoïde, de nos élites.
01:27:17 Toutes les élites, tous les notables, les grandes entreprises, sont persuadés que c'est le monde du vivre ensemble.
01:27:23 C'est-à-dire que c'est le monde dans lequel il n'y a plus des mœurs françaises.
01:27:26 Ce qui est important, c'est que chacun fasse ce qu'il veut et pas que quelque chose nous rassemble tous.
01:27:31 On va parler de politique justement avec cette semaine.
01:27:33 Marquée par de nombreuses frasques de la France Insoumise, de l'Assemblée, aux rues de Paris.
01:27:38 Les membres du parti ont multiplié les outrances.
01:27:40 L'objectif des Insoumis, qui n'est pas nouveau, c'est la polémique permanente.
01:27:44 Retour sur cette semaine avec Thomas Bonnet du service politique de CNews.
01:27:48 Un drapeau palestinien tenu à bout de bras par le député insoumis Sébastien Delogu.
01:27:57 L'image, inédite dans l'hémicycle, provoque un tollé à l'Assemblée.
01:28:02 Jusqu'à saisine du bureau. C'est inadmissible.
01:28:06 Suspension de séance, puis sanction contre le député marseillais.
01:28:10 Exclu 15 jours, punition la plus sévère possible.
01:28:14 Quelques heures plus tard, c'est au réaulet d'une sanction vécue comme une victoire
01:28:18 que Sébastien Delogu rejoint la manifestation parisienne en soutien à Gaza,
01:28:22 accueilli comme une star par une foule qui hurlera plus tard sa détestation de Meyer Habib.
01:28:28 Le député, ciblé aussi dans les couloirs de l'Assemblée.
01:28:31 Un échange tendu avec David Guiraud. Les deux hommes à deux doigts d'en venir aux mains.
01:28:37 La semaine insoumise, marquée aussi par ce contraste.
01:28:41 Contraste entre l'émotion affichée devant les caméras pour les morts à Rafah
01:28:45 et l'ambiance pour le moins festive du Canal Saint-Martin.
01:28:49 Soirée techno organisée par El Efi avec pour thème la Palestine.
01:28:56 Entre les tweets provocateurs de Rima Hassan et les agitations de Jean-Luc Mélenchon,
01:29:01 il y eut aussi le flop de la projection d'un film sur Gaza à l'initiative du député Emric Caron.
01:29:07 Seulement une quinzaine d'éluïes assistent.
01:29:09 L'insoumis, visiblement déçu, évoque une assemblée indigne.
01:29:13 Et puis, pour clore cette semaine de toutes les outrances,
01:29:16 il y a cette mobilisation devant les locaux de TF1.
01:29:19 Les insoumis, multipliant les appels au boycott,
01:29:22 voire même au sabotage de la chaîne de télévision,
01:29:26 pour le simple fait d'avoir réalisé une interview du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
01:29:32 Guillaume Bigot, il y a une forme de fuite en avant,
01:29:38 d'abattement de toutes les barrières morales de la part de la France insoumise
01:29:42 à l'approche justement du scrutin européen.
01:29:44 Plus on arrive vers le scrutin, plus on va vers cette fuite en avant, je disais.
01:29:49 Je ne dis pas qu'ils se sont frottés les mains de voir ces images atroces,
01:29:52 des effets du bombardement sur RAFA, mais enfin, de fait,
01:29:56 ils n'ont pas hésité à s'en emparer pour se refaire la cerise sur le plan électoral, pardon,
01:30:00 mais c'est ça qui s'est produit quand même.
01:30:02 Ensuite, c'est sûr de dire que ces images les empêchent de dormir,
01:30:08 et je pense qu'elles empêchent de dormir un peu tout le monde,
01:30:10 ça n'a rien de choquant, mais que les mêmes qui disent ça, le soir,
01:30:14 se dandinent et se trémoussent dans le...
01:30:17 Ah, les manifestivales, c'est comme ça qu'ils appellent ça.
01:30:19 Oui, c'est-à-dire le Tartufo Festival ou le Moliero Festival qu'ils ont organisé le soir,
01:30:23 c'est particulièrement... enfin, moi, je trouve ça particulièrement écœurant.
01:30:27 Enfin, on en revient à ce que je vous ai expliqué, c'est-à-dire,
01:30:30 quelqu'un, écoutez, quelqu'un qui serait un correspondant de presse d'un pays exotique,
01:30:35 disons la Nouvelle-Guinée, le correspondant de Moresby News,
01:30:38 il arrive pour les élections européennes à Paris,
01:30:41 il voit des drapeaux palestiniens, il voit des drapeaux ukrainiens,
01:30:46 il voit potentiellement des drapeaux israéliens,
01:30:48 il se dit "mais, c'est les élections européennes en France ou c'est quoi ici, en fait ?"
01:30:52 On voit bien qu'il y a un patriotisme de substitution.
01:30:55 On voit bien qu'en fait, le drapeau français n'est plus sacré pour les Français
01:30:58 et comme par ailleurs, les gens ont besoin d'une patrie,
01:31:01 voyez bien que les bobos vont chercher le drapeau ukrainien pour exister,
01:31:04 pour avoir une patrie de substitution.
01:31:05 Voyez bien que nos compatriotes juifs, ils n'ont plus la fierté du drapeau français
01:31:08 comme les Bretons, comme les Corses, comme tous les autres Français.
01:31:10 Donc, ils vont aller chercher le drapeau israélien.
01:31:12 Voyez bien que ces pauvres LFI, là, complètement paumés,
01:31:15 ils vont aller chercher le drapeau palestinien pour avoir une vraie patrie, eux aussi.
01:31:18 Donc, on joue un héroïsme de substitution.
01:31:20 Mais LFI dise les braises de la division.
01:31:23 Évidemment, ils n'habitent plus chez eux, en vérité, c'est ça.
01:31:25 Et en plus, c'est très grave parce que ça importe des conflits.
01:31:28 Ne parlons même pas de nos compatriotes juifs qui se voient assignés par LFI,
01:31:32 par ce genre de comportement, le rôle de soutien de la politique israélienne.
01:31:36 Ils n'ont rien demandé à personne.
01:31:37 Qu'est-ce que c'est que ce cirque ?
01:31:38 Et qui subissent en plus un antisémitisme exponentiel et crasse
01:31:42 depuis le 7 octobre dernier, Vincent Roy.
01:31:44 Et décomplexé.
01:31:45 Oui, il y a aussi, pour faire un tout petit peu de politique encore,
01:31:49 vous savez que vous avez un parti qui s'appelle Free Palestine,
01:31:53 dans le cadre européen, et ce parti peut peut-être prendre un point et demi à LFI.
01:32:01 Et LFI ne supporte pas.
01:32:02 Donc, on redouble d'actions de façon à ne pas perdre ce point ou ce point et demi
01:32:09 qui pourrait être capital, notamment pour Khorima Hassan, qui est septième sur la liste.
01:32:12 Et LFI doit faire 7% pour que Khorima Hassan soit élu en Europe.
01:32:17 Donc, c'est très important pour eux.
01:32:20 Alors, ils jouent ça aussi, cette partie-là.
01:32:22 Il ne faut pas laisser ce parti Free Palestine leur grignoter les voix.
01:32:26 Donc, il y a de la, comme dirait Jordan Bardella, il y a de la popole dans tout ça.
01:32:30 Guillaume Bigot, avez-vous vu, cela n'a pas été cité dans ce sujet,
01:32:34 la saisine de la CEDH, la Cour européenne des droits de l'homme, par Sébastien Delogu,
01:32:39 qui estime être dans un état autoritaire aujourd'hui
01:32:42 parce qu'il a été exclu de l'Assemblée nationale pour une quinzaine de jours
01:32:45 suite à ce qu'il a fait, c'est-à-dire avoir brandi le drapeau palestinien dans l'hémicycle.
01:32:52 Je vois que vous voulez me faire plaisir et je vois que vous voulez apporter des trompes d'eau à mon moulin.
01:32:56 Oui, alors rappelons que la CEDH, comme la Cour de justice européenne...
01:32:59 Non, mais je vous dis ça parce que j'ai trouvé ça, à titre personnel, assez indécent
01:33:02 au vu de la situation au Proche-Orient.
01:33:03 Indécent, totalement... Non, mais vous avez raison, totalement indécent.
01:33:06 Sa situation personnelle au regard de ce qui se passe au Proche-Orient,
01:33:08 sachant qu'il l'a fait dans le cadre de la défense du peuple palestinien,
01:33:11 c'est quand même assez...
01:33:13 Mais à cette occasion, il faut remarquer quand même que tout ce mécanisme
01:33:18 de cours hors sol international, CEDH, CJE, etc.,
01:33:22 ce sont des juges élus par personne qui n'ont pas dit le droit.
01:33:27 À la rigueur, c'est normal pour des juges de dire le droit ou d'interpréter le droit,
01:33:30 mais qui font le droit, qui font les règles.
01:33:33 Lorsqu'il dit "on vit ici en dictature en France",
01:33:36 ben non, en fait, on vit sous la dictature de la Cour européenne des droits de l'homme,
01:33:39 de la CJE, etc.
01:33:40 Alors c'est peut-être un peu dur, dictature, sauf qu'en réalité,
01:33:42 quand vous avez des gens non élus qui vous empêchent de faire des référendums,
01:33:45 qui vous empêchent de voter des lois, et qui vont ensuite condamner des juges...
01:33:48 Enfin, condamner peut-être, c'est pas encore fait,
01:33:50 mais imaginons que la France soit condamnée pour défendre M. Deleugue.
01:33:53 C'est vraiment l'entrave mise à la souveraineté française des parlementaires.
01:33:58 Les parlementaires ont décidé librement de le condamner,
01:34:01 et des juges non élus vont dire "bah non, ce que vous faites, les parlementaires,
01:34:04 c'est ce que fait le peuple, c'est pas bien".
01:34:06 Mais on est de retour dans l'ancien régime, je vous signale.
01:34:08 7h45, sur CNews, le rappel de l'actualité, Marine Sabourin.
01:34:11 Un projet d'attentat visant une épreuve des JO déjouée.
01:34:17 Un ressortissant tchétchène voulait cibler le stade Geoffroy-Guichard de Saint-Étienne
01:34:21 et voulait ensuite mourir en martyr.
01:34:23 L'individu de 18 ans a été interpellé et placé en détention.
01:34:27 En économie, la France voit la note de sa dette souveraine
01:34:30 abaisser de AA à AA moins.
01:34:32 C'est une décision prise par l'agence de notation américaine Standard & Poor's.
01:34:36 Le déficit budgétaire de la France en 2023 était nettement plus élevé
01:34:40 que ce que nous avions prévu, justifie la société américaine.
01:34:43 Pono le maire assure qu'il n'y aura pas d'impact sur le quotidien des Français.
01:34:47 Et puis au Proche-Orient, le Hamas juge positive la nouvelle proposition israélienne
01:34:51 en vue d'un cessez-le-feu.
01:34:52 Cette feuille de route prévoit notamment un retrait des troupes de Tsaïl
01:34:55 en échange d'une libération d'otages.
01:34:57 "Nous ne pouvons pas laisser passer cette occasion d'un accord à Gaza",
01:35:00 affirme Joe Biden.
01:35:02 Mais tout d'abord en France.
01:35:05 Ce risque d'augmentation de la fiscalité et du tabac, de l'alcool et des boissons sucrées,
01:35:10 c'est ce que recommande un rapport du Sénat dont les conclusions ont été adoptées mercredi.
01:35:14 Le paquet de cigarettes pourrait alors passer de 12 euros aujourd'hui
01:35:17 à 25 euros en 2040.
01:35:19 "Pour l'alcool, il s'agirait d'établir un prix minimum par unité d'alcool pur.
01:35:24 Alors cela aura-t-il un impact concret sur les ventes ?
01:35:26 On voit cela avec Adrien Fontenot."
01:35:29 Taxer plus pour consommer moins, c'est l'idée d'un rapport sur le tabac,
01:35:33 les sodas et l'alcool.
01:35:35 La taxation, une doctrine bien française.
01:35:37 Et la santé, un prétexte pour ce fiscaliste.
01:35:40 "On taxe, on taxe, on taxe, on taxe tous les produits.
01:35:43 Pourquoi ?
01:35:44 D'abord parce qu'il y a une sorte d'idéologie de la taxe, de l'impôt.
01:35:47 Et deuxièmement, parce qu'on a besoin d'argent.
01:35:51 Et tout ce qu'on peut taxer avec des mobiles, des motifs,
01:35:55 qui sont des prétextes en fait, on le taxe.
01:35:57 Il ne faut pas dire que ça a des effets nuls, mais pas toujours.
01:36:01 Et il n'y a surtout pas beaucoup d'effets s'il n'y a pas des mesures d'accompagnement
01:36:06 qui ont des effets elles bien supérieurs."
01:36:08 Si l'augmentation du prix du paquet de cigarettes, +104% en 12 ans,
01:36:12 a bien permis de réduire les ventes,
01:36:14 des taxes supplémentaires pourraient être inefficaces
01:36:17 sur les consommateurs les plus dépendants.
01:36:19 "Pour les gens qui sont très sévèrement addictés,
01:36:22 vraisemblablement la hausse des prix ne suffira pas.
01:36:25 On va certainement les dissuader de consommer du tabac,
01:36:29 mais ils vont être tentés de consommer d'autres trucs.
01:36:31 Alors vous parliez des soldats sucrés, caféinés,
01:36:35 et bien on va se retrouver effectivement à taxer deux fois les mêmes personnes."
01:36:39 Le débat avait déjà été ouvert lors de la discussion budgétaire à l'automne dernier,
01:36:44 sans obtenir de majorité au Sénat.
01:36:46 Et nous sommes en direct avec Loïc Valder,
01:36:50 bonjour, vous êtes délégué national UNESA Police,
01:36:54 et j'avais pour vous une question complémentaire concernant ce sujet,
01:36:57 et plus particulièrement sur les cigarettes.
01:36:59 Si demain on en vient à avoir un paquet en 2040 à 25 euros par exemple,
01:37:06 est-ce que cela ne risque pas d'accélérer le trafic de cigarettes de contrebande ?
01:37:11 "Bonjour, tout à fait, vous savez quand vous augmentez le prix d'un produit,
01:37:16 ou même que vous allez l'interdire,
01:37:18 vous allez créer une tentation chez les consommateurs, chez les fumeurs,
01:37:21 d'aller chercher un marché parallèle,
01:37:23 d'aller chercher des produits moins chers,
01:37:25 via de la contrebande, de la contrefaçon,
01:37:28 et je pense qu'aujourd'hui, si ces mesures-là sont mises en place,
01:37:32 il faudra accompagner de prévention quant à la toxicité des produits de contrefaçon."
01:37:37 Alors justement depuis 2005, le prix des paquets de cigarettes a déjà plus que doublé,
01:37:42 il a augmenté de 100%,
01:37:44 est-ce que cela a déjà fait, entre 2005 et 2022,
01:37:48 augmenter le trafic de tabac en France ?
01:37:52 "Le trafic de tabac c'est quelque chose qui était déjà bien présent,
01:37:55 pour lequel on lutte tous les jours.
01:37:57 Maintenant, vous pouvez avoir une augmentation de la contrebande des Français,
01:38:01 au niveau des frontières qu'ils vont aller chercher dans les autres pays,
01:38:05 mais au niveau de la contravation en elle-même,
01:38:07 il y a une lutte qui est faite au quotidien,
01:38:09 et donc là on n'augmente pas au niveau du trafic en lui-même."
01:38:12 Le trafic de cigarettes gangrène déjà aujourd'hui certains quartiers,
01:38:16 comme cela peut l'être pour la drogue ?
01:38:20 "Oui tout à fait, vous avez des endroits, ne serait-ce que dans la capitale,
01:38:23 où vous avez des ventes de paquets de cigarettes de contrefaçon,
01:38:26 pour lesquels les forces de police sont employées au quotidien pour lutter contre ça,
01:38:30 et donc c'est vrai que c'est tentant pour les consommateurs
01:38:33 d'aller rapidement acheter un paquet de cigarettes qui est deux fois moins cher
01:38:36 à une station de métro,
01:38:38 sans se rendre compte de la réelle toxicité, du réel danger que cela peut représenter."
01:38:42 Avec une complication pour vous,
01:38:44 c'est que lorsqu'on arrête ces vendeurs à la sauvette,
01:38:46 on sait que la plupart du temps, une heure plus tard,
01:38:48 ils sont à nouveau dans la rue, ou alors ils sont remplacés par quelqu'un d'autre d'ailleurs ?
01:38:51 "Aujourd'hui les procédures sont simplifiées pour la plupart,
01:38:56 donc l'idée c'est de garder des forces de police sur le terrain,
01:38:59 vous confisquez la marchandise,
01:39:01 vous remplissez un papier, un document,
01:39:03 et puis la personne repart, c'est ça dans la plupart des cas,
01:39:06 mais ça permet aussi de garder des policiers sur le terrain
01:39:09 pour continuer à lutter contre l'ensemble des personnes qui s'adonnent à cela."
01:39:14 Merci infiniment Loïc Valder pour cet éclairage,
01:39:16 vous êtes délégué national UNE-SA Police,
01:39:19 merci pour votre participation ce matin.
01:39:21 Guillaume Bigot, peut-être un mot sur cette fiscalité ?
01:39:23 "Votre question est particulièrement pertinente,
01:39:25 parce qu'en fait le paquet de cigarettes,
01:39:27 on ne va pas citer la marque pour ne pas faire de publicité,
01:39:29 mais c'est disons des cow-boys qui fumaient ce genre de cigarettes,
01:39:32 c'est 2,4 euros le paquet de cigarettes à Alger,
01:39:37 là j'ai vérifié, et donc on va vers 25 euros à Paris.
01:39:40 Ah bah oui, moi je vous avoue qu'en tout cas,
01:39:43 pour ne pas citer, parce que le policier n'a pas cité,
01:39:46 mais c'est à Barbès, vous allez au métro Barbès,
01:39:48 métro Barbès c'est un marchand de tabac algérien dans la rue.
01:39:52 Mais vous pouvez vous servir, c'est open."
01:39:55 Merci Guillaume Bigot, on va partir aux Etats-Unis à présent.
01:39:59 Donald Trump dénonce une arnaque après avoir été reconnu coupable
01:40:02 à l'issue de son procès à New York,
01:40:04 un verdict historique qui intervient en pleine campagne présidentielle.
01:40:07 "L'ex-président américain s'est exprimé hier soir
01:40:10 sans discours de plus, d'une demi-heure on l'écoute."
01:40:13 "C'était un procès truqué, il me faut un autre procès qui soit juste.
01:40:24 Nous voulions également que le juge soit échangé,
01:40:27 nous ne voulions pas un juge corrompu.
01:40:30 On n'a jamais rien vu de tel, nous avions un avocat
01:40:32 qui était totalement corrompu également.
01:40:37 Les citoyens de notre pays savent qu'il s'agit d'un procès truqué
01:40:40 et donc nous allons faire appel.
01:40:43 On n'a pas été autorisés à avoir certains témoins,
01:40:46 on n'a pas été autorisés à parler, le juge était biaisé."
01:40:49 Des propos qui ont été jugés irresponsables par le président américain.
01:40:56 Joe Biden, voici tout de suite les sports.
01:40:59 "Votre programme avec Nutribullet,
01:41:03 un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
01:41:06 C'est aussi simple que ça avec Nutribullet."
01:41:09 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin McArthur
01:41:14 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
01:41:17 Et Marine on va partir du côté de Roland Garros.
01:41:20 Oui il y aura un français en 8ème de finale,
01:41:23 porte d'Auteuil, dernier escapé du contingent bleu Corentin Moutet.
01:41:26 C'est imposé face à Sébastien Hoffner, victoire en 4 manches du Francilien.
01:41:30 3-6, 6-4, 6-4, 6-1.
01:41:33 C'est un homme français qui aura besoin d'un exploit pour aller en quart
01:41:36 puisqu'il affrontera demain le numéro 2 mondial Yannick Sinner.
01:41:39 Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin McArthur
01:41:46 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
01:41:48 "C'était votre programme avec Nutribullet,
01:41:50 un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
01:41:53 Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet."
01:41:56 - Vincent Roy, je vous ai vu réagir.
01:41:59 - Non, non, mais c'est pas un exploit qu'il faut
01:42:01 pour que le dernier français en lice puisse battre Sinner.
01:42:05 Il faut que Sinner ait un problème, qu'il soit paralysé d'une jambe.
01:42:11 - Mais impossible n'est pas français, Vincent.
01:42:13 - Impossible n'est pas...
01:42:15 - En termes de tennis...
01:42:17 - Impossible n'est pas suisse.
01:42:19 - Franchement, en termes de tennis, ça fait des années,
01:42:21 je ne sais pas ce que fait la fédération,
01:42:24 mais on est incapable d'avoir un joueur digne de ce nom à Roland-Garros.
01:42:29 On a des 3, 4, 5, 6, 8...
01:42:31 - C'était la chronique sport de Vincent Roy.
01:42:34 - C'est lamentable.
01:42:35 - Dites-moi la prochaine fois, je vous accorde un peu plus de temps pour les sports.
01:42:38 - Non, mais on est un grand...
01:42:40 Vraiment, je ne comprends pas comment on peut être aussi nul.
01:42:44 En tennis, nous avons un très grand tournoi à Paris.
01:42:47 - Vous entendez la musique, Vincent ? Je vais quand même devoir rentrer.
01:42:50 Vincent a fait un pouce sur l'antenne.
01:42:52 - Ça stimule la musique.
01:42:54 - On va marquer une courte pause. Merci, Vincent Roy.
01:42:56 On vous retrouve demain matin dès 6h dans la Matinale Week-end.
01:42:58 Je vous laisserai un peu plus de temps pour le sport cette fois.
01:43:00 On continue les débats. Eric Revelle va nous rejoindre sur ce plateau.
01:43:04 - Et il est 8h. Bonjour, Loïc.
01:43:26 Il nous faudra encore un petit peu de patience pour le retour du beau temps, malheureusement.
01:43:29 - Oui, bonjour, Anthony. Bonjour à tous.
01:43:31 Mais ça peut s'arranger. Parfois, il suffit d'un coup de fil.
01:43:34 Le soleil sera de retour la semaine prochaine avec la chaleur en prime.
01:43:37 En attendant, pour cette matinée de samedi, encore de l'humidité,
01:43:40 des nuages bas du sud-ouest jusqu'aux frontières du nord,
01:43:43 mais un ciel complètement dégagé du relief alpin en passant par la Méditerranée,
01:43:47 la Corse, un peu de Mistral et de Tramontane.
01:43:50 Ça souffle modérément jusqu'à 50-60 km/h.
01:43:53 Déjà du soleil pour la pointe bretonne, sur le Finistère.
01:43:56 Pour ce samedi après-midi, encore des pluies localisées, je vous rassure,
01:44:00 sur un bon quart nord-est, y compris sur la région parisienne.
01:44:03 Des averses localisées orageuses, mais en altitude, principalement sur les reliefs.
01:44:08 Le soleil va grignoter un peu de terrain sur la Bretagne, mais aussi la Normandie.
01:44:11 Ça va toucher le Cotentin, cette fois-ci.
01:44:13 Un risque de grêle localement sur les Alpes du sud, du soleil en Méditerranée,
01:44:17 mais encore un peu de Mistral et Tramontane.
01:44:19 Les températures sont quasi équivalentes à celles observées hier matin.
01:44:23 Ça ne bouge pas beaucoup pour ce qui est des minimales,
01:44:25 valeurs comprises entre 8 et 16 degrés, 8 vers Rodez, le double à Perpignan.
01:44:29 L'après-midi, ça va grimper un peu, surtout sur le pourtour méditerranéen, une bonne moyenne.
01:44:33 24 degrés, on parlera de douceur, voire de chaleur,
01:44:36 des températures qui vont monter crescendo au fil des jours.
01:44:40 15 à Paris, 14 à Lille.
01:44:43 Bonne journée, bon réveil.
01:44:46 C'était la météo avec Bodyminute.
01:44:49 Des soins visage et corps professionnels pour chacune d'entre vous.
01:44:53 C'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:44:56 Installateur de panneaux photovoltaïques, garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:44:59 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:45:02 Bonjour à tous ceux qui font couler leur café à l'heure où l'on se parle.
01:45:07 Bon réveil à tous dans la matinale week-end.
01:45:09 Justement, Eric Revel, vous étiez à ce moment-là en train de parler de café.
01:45:14 Il sera sûrement servi pendant la pub.
01:45:18 Ne vous inquiétez pas, on va vous amener ça.
01:45:20 Eric Revel qui est avec nous pour commenter l'actualité.
01:45:24 Guillaume Bigot également.
01:45:25 Harold Imane pour l'actualité internationale.
01:45:27 Et Marine Sabourin.
01:45:29 Voici tout de suite les titres de votre journal de 8h.
01:45:32 À la une, un Tchétchène de 18 ans mis en examen et écroué.
01:45:35 Il préparait activement un attentat islamiste durant les Jeux Olympiques.
01:45:38 Sa cible, les épreuves de football au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne.
01:45:42 C'est le tout premier attentat des jouets ciblant directement la compétition.
01:45:46 Nous serons en direct avec notre reporter sur place, Olivier Madinier.
01:45:50 L'Allemagne, quant à elle, était frappée par le terrorisme ce vendredi
01:45:55 sur un marché de Mannheim au sud-ouest du pays.
01:45:57 Six personnes ont été blessées lors d'une attaque au couteau.
01:46:00 Elle visait les militants d'un mouvement citoyen
01:46:02 qui dénonce l'influence de l'islam politique.
01:46:04 L'assaillant est un jeune homme de 25 ans, d'origine afghane.
01:46:07 On en parle dans un instant avec mes invités.
01:46:09 Et puis peut-être une lueur d'espoir après huit mois de guerre entre Israël et le Hamas,
01:46:13 celui d'un cessez-le-feu et de la libération des otages.
01:46:16 En effet, les terroristes du Hamas jugent positive la feuille de route proposée par Israël.
01:46:20 Il est temps que cette guerre se termine, a déclaré le président américain Joe Biden.
01:46:24 On en parle avec Harold Eman sur ce plateau.
01:46:26 Tout d'abord, il voulait mourir en martyr à l'issue d'un combat avec les forces de l'ordre
01:46:32 et juste après avoir commis un attentat aux abords du stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne.
01:46:36 Un ressortissant tchétchène de 18 ans a été interpellé.
01:46:40 C'est le tout premier attentat déjoué, ciblant directement les Jeux Olympiques.
01:46:43 On va tout de suite rejoindre nos envoyés spéciaux, Olivier Madinier et Goderic B.
01:46:47 Bonjour Olivier, vous êtes devant le stade qui voulait justement viser cet individu.
01:46:51 Oui absolument, ce jeune tchétchène voulait s'attaquer à ce lieu mythique que vous voyez derrière moi,
01:47:01 le stade Geoffroy-Guichard.
01:47:03 En effet, six matchs de football doivent se disputer ici lors des Jeux Olympiques.
01:47:09 Des matchs mettant en scène les équipes d'Ukraine, des Etats-Unis et aussi l'équipe française féminine.
01:47:16 Alors ce jeune homme s'est ravisé trouvant peut-être, c'est ce que dit le ministère de l'Intérieur,
01:47:22 disait le ministère de l'Intérieur hier, que les lieux, le stade étaient trop sécurisés
01:47:26 et il voulait se rabattre sur les buvettes ou les restaurants autour du stade,
01:47:30 s'attaquer à des spectateurs et mourir en martyr.
01:47:35 Alors ce jeune homme de 18 ans, tchétchène, était totalement jusque-là inconnu des services de police.
01:47:43 Il s'était installé avec sa famille en 2023 ici à Saint-Etienne.
01:47:48 Sa famille qui avait fait une demande d'asile.
01:47:52 Il a été interpellé le 22 mai en compagnie de son jeune frère, un jeune mineur,
01:47:58 qui a été ensuite mis hors de cause.
01:48:01 Il a été transféré à la DGSI, à Levallois-Péret, où il a été placé en garde à vue pendant 4 jours avant d'être mis en examen.
01:48:09 Merci infiniment Olivier Madigné. Merci également à Goderic Bey qui vous accompagne derrière la caméra.
01:48:15 Selon Gérald Darmanin, le jeune homme n'est pas connu des services de renseignement ni des services de police.
01:48:19 Rien ne laissait penser qu'il était radicalisé.
01:48:22 Et pourtant, nos services de renseignement ont réussi à déjouer cet attentat.
01:48:26 Évidemment, on peut saluer leur travail remarquable.
01:48:29 Est-ce que cela prouve que nous serons capables de gérer ces Jeux Olympiques sans embûches,
01:48:33 sans autres attaques, sans autres menaces sur la compétition ?
01:48:36 Ecoutez la réponse de Claude Moniquet, notre spécialiste des questions de terrorisme.
01:48:40 Il était notre invité tout à l'heure.
01:48:42 Il faut quand même comprendre qu'il y a en France chaque mois probablement des centaines de millions
01:48:46 ou des milliards de messages qui sont échangés.
01:48:49 Et dans cette botte de foin, il faut trouver les aiguilles, les pistes, les fils
01:48:52 qui permettent de dénouer une pelote et d'arriver à des jeux en attentat.
01:48:56 Ça a été le cas. C'est un remarquable travail de la DGSI.
01:48:59 Mais ça nous dit aussi que la menace est extrêmement élevée.
01:49:02 Et il nous revient, il me revient en tout cas, qu'on est en train de réfléchir très sérieusement
01:49:07 à un changement peut-être de dimension, voire même d'organisation
01:49:13 pour le début des Jeux Olympiques, tant la menace aujourd'hui est importante.
01:49:18 Claude Moniquet laisse entendre qu'il va falloir peut-être aussi revoir notre organisation
01:49:23 pour les Jeux Olympiques. Même si nos services de renseignement sont efficaces,
01:49:26 on voit que la menace se fait de plus en plus précise,
01:49:28 avec la compétition directement ciblée dans cette affaire.
01:49:32 Est-ce qu'on peut sereinement mener ces Jeux Olympiques 2024 aujourd'hui ?
01:49:38 Est-ce qu'on peut l'envisager ?
01:49:39 Je ne suis pas un expert de la sécurité, donc je n'en sais rien s'il faut revoir le dispositif.
01:49:43 Je note quand même qu'il est relativement efficace,
01:49:46 puisque Gérald Darmanin a cité ce chiffre, 50 attentats des Jeux Olympiques depuis 2017.
01:49:52 Trois attentats depuis le début de l'année, et là le premier en l'occurrence directement sur les Jeux Olympiques.
01:49:56 Cela veut dire quand même que dans un silence très professionnel,
01:49:59 les services de sécurité français font le job.
01:50:02 Maintenant, évidemment, ça ne veut pas dire qu'un attentat ne passera pas au travers des mailles du filet,
01:50:09 qu'on ne sera pas extrêmement surpris.
01:50:10 On vient de le voir, toute la difficulté. Ce jeune homme n'est pas connu des services de renseignement,
01:50:13 de la police, on ne sait pas qu'il est radicalisé, et pourtant on arrive à le débusquer.
01:50:16 C'est ça qui est peut-être le plus inquiétant.
01:50:19 J'imagine que les services de sécurité intérieure, qui ont repéré ceux qui pourraient passer à l'acte,
01:50:26 les ont, si j'ose dire, dans le viseur.
01:50:29 Mais des gens qui ne sont ni radicalisés, ni signalés en amont, par définition,
01:50:35 ce sont des gens qu'on ne peut pas contrôler.
01:50:37 C'est ça qui est sans doute le... Alors maintenant, est-ce qu'il faut pour autant avoir une inquiétude folle ?
01:50:44 Moi, j'ai envie que ces Jeux Olympiques se passent bien.
01:50:47 Il n'y a pas beaucoup de moments d'être ensemble.
01:50:53 Et on ne m'y goûtera pas le terme, mais je veux dire, il n'y a pas beaucoup de moments où on peut,
01:50:57 autour d'un événement qui nous fasse oublier nos problèmes quotidiens,
01:51:01 nos problèmes de sécurité, nos problèmes financiers.
01:51:04 Et les Jeux Olympiques, c'est ce type de moment.
01:51:07 Donc moi, j'espère que tout va se dérouler dans le meilleur des mondes.
01:51:10 Leibniz, grand philosophe, mais personne n'en sait rien en réalité.
01:51:15 Ce qui me rassure, c'est qu'on a quand même un ministre de l'Intérieur qui est au job.
01:51:20 On parlera peut-être tout à l'heure de Stanley Rehnpurs,
01:51:24 mais pendant que le ministre de l'Intérieur déjoue des attentats,
01:51:27 celui des finances n'a pas pu déjouer la dégradation de la Nôtre-Française.
01:51:31 - Non, mais je le dis parce que c'est aussi de la politique.
01:51:36 La communication, c'est aussi de la politique.
01:51:38 - Quelque chose qui interroge aussi, c'est le profil de cet individu.
01:51:41 Tchétchène, 18 ans, donc très jeune, arrivé l'an dernier en France, en 2023,
01:51:47 avec sa famille, qui a fait une demande d'asile.
01:51:49 - Ça interroge pas, ça confirme plutôt.
01:51:52 - On a eu trois attentats commis par des gens...
01:51:55 - De Gastonet, de Tchétchène...
01:51:57 - Par des individus ressortissants de République du Nord-Caucase.
01:52:01 - Avec la nationalité russe qui plus est.
01:52:04 Donc là, c'est...
01:52:06 Moi, je suis assez client de ce genre d'événement, au contraire,
01:52:09 qui fédère, qui donne une bonne image du pays, qui réunit les gens.
01:52:14 Mais il me semble, tu me trompes, que c'est lorsque le pays va bien,
01:52:18 lorsque le pays a reconstitué ses forces, qu'il faut mettre en avant ce...
01:52:24 Vous voyez, à mon avis, des Jeux Olympiques réussis,
01:52:28 c'est plutôt une vitrine pour un pays qui célèbre sa force et son unité
01:52:32 qu'un moyen, un cache-misère, en quelque sorte.
01:52:34 C'est ça, le problème.
01:52:35 Et pour revenir au Tchétchène, on sait bien, à la fois,
01:52:39 qu'ils sont, à l'origine, travaillés par l'islamisme radical,
01:52:43 parce que l'Arabie saoudite a financé l'islamisme radical
01:52:46 depuis des décennies là-bas, parce qu'il y a eu des guerres
01:52:48 avec la Russie particulièrement sanglantes, que ça les a radicalisés.
01:52:52 Et donc, leur accorder l'asile sur le papier, se dire "oui,
01:52:55 ce sont des gens qui peuvent être persécutés par Moscou",
01:52:57 évidemment, on les fait venir, mais en réalité, on les fait venir
01:53:00 au risque de la sécurité du pays.
01:53:02 C'est le premier point.
01:53:03 Mais en fait, il faut arrêter cette hypocrisie.
01:53:06 En fait, on voit bien, et Mme Merkel l'a fait au vu et au su de tout,
01:53:09 sans s'en cacher, en 2005, quand elle a accueilli des réfugiés syriens,
01:53:13 elle l'a dit, c'est parce que nous avons besoin de main-d'œuvre.
01:53:17 Donc derrière ce prétexte, cette feuille de vigne de l'asile
01:53:20 et de sauver des gens, je ne sais trop quelle persécution,
01:53:23 il y a la volonté de faire venir des unes migrations économiques.
01:53:27 Et vous faites le lien avec ce qui s'est passé hier en Allemagne,
01:53:30 touché par le terrorisme islamiste, avec ces images atroces
01:53:32 qui ont circulé sur les réseaux sociaux depuis 24 heures,
01:53:35 celle d'une attaque au couteau à Mannheim, au sud-ouest du pays.
01:53:38 Sur la vidéo, on voit l'agresseur se diriger vers un homme
01:53:42 qui installe un stand sur la place du marché.
01:53:44 Il s'agit d'un militant de Pax Europa, un mouvement de droite,
01:53:47 critique à l'égard de l'islam.
01:53:49 Un policier a été blessé, son pronostic vital était engagé ce vendredi.
01:53:52 Retour sur les faits avec Maxime Legay.
01:53:54 Sur ces images d'une violence inouïe, cet individu armé d'un couteau
01:54:02 s'en prend à ses deux hommes ainsi qu'aux forces de l'ordre
01:54:06 avant d'être neutralisé par la police.
01:54:09 Les faits se sont déroulés en plein centre-ville de la ville de Mannheim,
01:54:13 au sud-ouest de l'Allemagne.
01:54:15 Le chancelier Olaf Scholz a condamné cette attaque
01:54:17 et a apporté son soutien aux victimes.
01:54:19 Les images de Mannheim sont terribles.
01:54:21 Plusieurs personnes ont été gravement blessées par un agresseur.
01:54:24 Mes pensées vont aux victimes.
01:54:26 La violence est absolument inacceptable dans notre démocratie.
01:54:29 L'auteur doit être sévèrement puni.
01:54:31 Parmi l'une des personnes prises pour cible,
01:54:34 un membre de l'organisation allemande Pax Europa,
01:54:37 une association citoyenne particulièrement critique à l'égard de l'islam.
01:54:41 Le motif de cette agression demeure inconnu.
01:54:44 Les victimes ont été hospitalisées.
01:54:46 Les autorités allemandes n'ont pas encore communiqué
01:54:49 sur leur état de santé, ni sur celui de l'assaillant,
01:54:52 mais ont assuré que la situation était désormais sécurisée.
01:54:56 - Allez, il n'attend que ça, Eric Revelle.
01:55:00 On va en parler de la note française,
01:55:02 abaissée d'un cran par l'agence Standard & Poor's.
01:55:05 Voilà pour l'évaluation de notre dette souveraine
01:55:08 et pour cause le déficit budgétaire de la France en 2023
01:55:11 a été nettement plus élevé que prévu, Marine.
01:55:14 Le parisien aujourd'hui en France, le ministre de l'économie, l'assure,
01:55:18 il n'y aura pas d'impact sur le quotidien des français.
01:55:21 Bruno Le Maire ne changera pas ses orientations budgétaires.
01:55:24 Les détails avec Mathilde Ibanez.
01:55:26 - C'était une décision redoutée.
01:55:29 L'agence de notation américaine Standard & Poor's
01:55:32 a abaissé la note souveraine de la France de AA à AA à moins,
01:55:36 une première depuis 2013.
01:55:38 Une note motivée par le fait que le déficit budgétaire en 2023
01:55:42 a été nettement plus élevé que prévu.
01:55:45 - Nous avons dépensé pour bien protéger.
01:55:47 Ces dépenses indispensables ont augmenté la dette,
01:55:50 mais elles nous ont permis de sauver nos entreprises et nos emplois.
01:55:53 En 4 ans, nous avons traversé 2 crises parmi les plus graves
01:55:56 que nous ayons connues depuis un siècle,
01:55:58 le Covid et la crise inflationniste.
01:56:00 - Cette note, c'est la conséquence de décisions prises par le gouvernement
01:56:04 pour sauver l'économie de la France,
01:56:06 qui n'enlève en rien l'objectif du ministre de l'économie et des finances
01:56:09 de réduire le déficit du pays.
01:56:11 - Elle ne change en rien ma détermination à rétablir les finances publiques.
01:56:15 Notre stratégie reste la même, réindustrialiser,
01:56:18 atteindre le plein emploi et tenir notre trajectoire
01:56:21 pour revenir sous 3% de déficit en 2027.
01:56:24 - Bruno Le Maire assure que cette note n'est pas mauvaise
01:56:27 et promet aux consommateurs qu'il n'y aura pas d'impact sur leur quotidien.
01:56:31 - Alors, il n'y aura pas d'impact sur le quotidien des Français,
01:56:35 on arrivera à revenir à un déficit de 3% en 2027 ?
01:56:38 - Non, on n'y arrivera pas.
01:56:41 Pour plusieurs raisons.
01:56:43 D'abord, le ministre des Finances a raison de souligner
01:56:46 que pendant la crise Covid, l'État a financé le chômage partiel,
01:56:50 l'aide aux entreprises.
01:56:52 Mais si vous regardez objectivement, depuis qu'Emmanuel Macron est à l'Élysée,
01:56:57 la dette française s'est en gros accrue de 1 000 milliards.
01:57:01 Allez, 900 milliards, 1 000 milliards.
01:57:04 Cette somme, on peut estimer à 200-250 milliards, le quoi qu'il en coûte,
01:57:08 là où il a fallu amortir le choc du Covid.
01:57:11 Le reste, ce sont des dépenses lourdes, alors que les services publics se dégradent.
01:57:15 Donc les Français sont inquiets et ils ont raison d'être inquiets.
01:57:18 Maintenant, Standard & Poor's, ce n'est pas n'importe quelle agence de notation,
01:57:21 c'est un peu aux agences de notation ce que le Real de Madrid est au football.
01:57:25 C'est une agence de notation qui compte parmi les agences de notation.
01:57:29 Qu'est-ce qu'elle dit ?
01:57:31 Elle dit que votre crédibilité, chers Français, pour ramener les finances publiques dans l'épure,
01:57:37 elle n'est pas crédible.
01:57:38 C'est ça que dit Standard & Poor's. Elle n'est pas crédible.
01:57:41 Aujourd'hui, on a un déficit budgétaire qui est de 175 milliards d'euros.
01:57:45 Alors vous allez me dire, ce n'est pas d'hier, puisque le dernier budget équilibré, c'était 1974.
01:57:49 Ça fait 50 ans.
01:57:50 Ça fait 50 ans que l'État, les gouvernements dépensent plus que ce que la France produit.
01:57:56 Maintenant, le vrai sujet, ce n'est pas tellement lundi quand les marchés vont ouvrir,
01:58:00 c'est de savoir si le taux d'emprunt de la dette française va augmenter ou pas.
01:58:04 Il y a 50 % de la dette française qui est détenue par l'extérieur
01:58:08 et 50 % qui est détenue par les ménages français.
01:58:10 Mais la vraie question à moyen terme et à long terme,
01:58:13 et ça, ça peut inquiéter les Français dans leur niveau de consommation et dans leur niveau d'épargne,
01:58:17 c'est de savoir à quel moment, si les étrangers, même si la dette française est recherchée,
01:58:23 sont plus dubitatifs, à quel moment le gouvernement,
01:58:27 les gouvernements puiseront dans l'épargne des Français.
01:58:30 Et ça, pardon, c'est un sujet, c'est un gros sujet d'inquiétude.
01:58:34 Donc Standard & Poor's, c'est une claque, c'est un coup de semence terrible
01:58:38 pour la crédibilité de la gestion financière du gouvernement.
01:58:42 Bon, évidemment, Bruno Le Maire, il fait le service après-vente.
01:58:45 Vous lui dites qu'il était inquiet.
01:58:48 Alors ce qui est fantastique quand même, c'est que quand les petites agences…
01:58:53 - Ils pourraient dire pardon ou on est désolé. - Ah oui, oui, ils pourraient dire pardon.
01:58:57 Mais quand les petites agences de notation ne dégradent pas, on dit "Ah, ça veut dire qu'on est super bon".
01:59:01 Et quand elles dégradent, on dit encore "Ah, on est super bon".
01:59:04 Il faut qu'on avance. Le rappel de l'actualité cinémarine Sabora.
01:59:07 Ce nouveau record de détenus dans les prisons français.
01:59:13 77 647 personnes sont incarcérées.
01:59:16 La densité carcérale globale s'établit ainsi à 125,3%.
01:59:21 Volodymyr Zelensky salue un pas en avant après le feu vert sous condition donnée par les Etats-Unis
01:59:26 concernant l'utilisation de leurs armes contre des cibles sur le sol russe.
01:59:30 Il s'agit d'un pas en avant vers cet objectif de défendre notre peuple
01:59:34 qui vit dans les villages situés le long de la frontière avec la Russie, a réagi le président ukrainien.
01:59:39 Et puis la flamme olympique était au Mont-Saint-Michel,
01:59:42 hier transportée par l'astronaute Thomas Pesquet.
01:59:45 Un trajet de 200 mètres sous les applaudissements dépassants.
01:59:48 Il y a énormément d'ondes positives et puis on voit la rencontre des gens.
01:59:51 C'est ça qui est important à déclarer Thomas Pesquet.
01:59:54 Vous avez été extrêmement nombreux à regarder notre débat des européennes jeudi soir
02:00:00 présenté par Laurence Ferrari et Pierre De Villeneuve.
02:00:02 On vous en remercie d'ailleurs.
02:00:04 Le premier thème de ce débat concernait le pouvoir d'achat.
02:00:07 C'est aujourd'hui la préoccupation, une des préoccupations majeures des français.
02:00:10 Et pour lancer le débat, on a présenté justement au candidat le portrait de Fabienne.
02:00:14 Fabienne qui travaille comme aide-ménagère, 40 heures par semaine pour un petit salaire
02:00:18 avec des dépenses quotidiennes calculées à l'europrès.
02:00:22 Et Fabienne est encore avec nous ce matin.
02:00:24 Bonjour Fabienne, merci d'avoir accepté notre invitation.
02:00:28 On a voulu vous revoir pour faire un débrief de ce qui a été dit jeudi soir.
02:00:33 Un débrief rapide, votre cas aujourd'hui est emblématique de celui de beaucoup de français.
02:00:37 Alors avant d'avoir votre avis sur ce débat et ce qu'ont dit les candidats sur le pouvoir d'achat,
02:00:43 on va revoir votre portrait, découvrir votre quotidien.
02:00:46 C'est un reportage signé Michael Chailloux.
02:00:48 Je m'appelle Fabienne, j'ai 57 ans, je suis employée de maison.
02:00:53 Je fais 40 heures de ménage par semaine et de repassage pour environ 1400 à 1500 euros par mois.
02:01:00 Du lundi au vendredi, Fabienne fait le ménage au domicile de 5 employeurs différents de la région de Châtellerault.
02:01:07 Elle ne mange pas le midi pour gagner du temps et rentre au plus vite dans sa petite maison
02:01:13 qu'elle loue 550 euros par mois pour débuter sa deuxième activité, le repassage.
02:01:18 J'ai fait 7 heures de travail aujourd'hui et maintenant je vais faire à peu près 2h30, 3h de repassage selon ma fatigue.
02:01:32 Fabienne vit seule avec ses deux chats dans un stress permanent, l'angoisse de la fin du mois.
02:01:38 Vous vivez toujours sur la file du rasoir, vous faites attention à tout.
02:01:43 Tout est d'occasion. Je n'ajette jamais de neuf, jamais.
02:01:48 La retraite qui approche ne s'annonce pas très réjouissante au vu des estimations de la future pension, 1031 euros par mois.
02:01:56 Fabienne a des petits plaisirs comme partir pique-niquer avec son petit-fils.
02:02:00 Encore faut-il que la voiture tourne.
02:02:02 Avec 245 000 km au compteur, le vieux modèle doit passer le contrôle technique prochainement.
02:02:08 C'est l'angoisse du moment.
02:02:10 Et Fabienne, merci beaucoup d'être en direct avec nous ce matin.
02:02:16 On vient de le voir et de le comprendre.
02:02:19 Le moindre imprévu, la dépense imprévue, pour vous ça peut venir soudainement tout basculer.
02:02:25 Sur le pouvoir d'achat, vous avez entendu des réponses satisfaisantes jeudi de la part des candidats.
02:02:30 Est-ce que vous les avez senties concernées, impliquées, connectées au réel, au quotidien des Français, de votre quotidien ?
02:02:37 Écoutez, j'ai été déçue par les candidats.
02:02:42 C'était une telle cacophonie sur le pouvoir d'achat que c'était très difficile à suivre déjà.
02:02:49 Je remercie Madame Aillet qui n'a pas du trop écouté ma situation,
02:02:56 parce qu'elle me conseille d'acheter une voiture électrique.
02:02:59 Déjà, je n'ai même pas l'argent pour faire changer mes amortisseurs sur ma voiture.
02:03:05 Alors déjà, ça me pose un peu problème, vous voyez.
02:03:08 Parce qu'en fin de compte, j'ai l'impression de ne pas avoir été écoutée.
02:03:12 Ce que je disais, et le sentiment aussi de certains politiques qui sont un peu déconnectés de ce que vous vivez au quotidien.
02:03:17 C'est vrai que vous demandez d'acheter une voiture électrique et de l'entretenir derrière,
02:03:20 quand vous n'arrivez déjà pas à entretenir votre propre véhicule, c'est bien compliqué.
02:03:24 Est-ce que tout ça, ça vous a donné finalement envie d'aller voter le week-end prochain ?
02:03:30 Est-ce que vous avez le sentiment qu'ils ont les moyens de changer la donne ?
02:03:35 Allez voter, je vais aller voter, parce que pour moi, voter c'est un devoir.
02:03:40 Je suis citoyenne, je vais donc voter. C'est un droit de vote.
02:03:43 En plus, les femmes, on l'a vu assez tard, je pense qu'il faut y aller.
02:03:47 Mais après, d'un autre côté, ils ont parlé, parlé, parlé, mais les solutions,
02:03:54 ou ils ont donné quelques solutions, mais pas après.
02:03:58 Ils n'ont pas poursuivi comment ils allaient faire pour les mettre en service.
02:04:04 On va dire, moi je n'ai pas les bons mots, peut-être.
02:04:06 Oui, on vous a compris, ne vous inquiétez pas Fabienne.
02:04:08 Vous voyez ?
02:04:10 Oui, oui. Sans nous dire qui, mais est-ce que votre choix s'est déjà arrêté ?
02:04:17 Ou vous attendez vraiment le dernier moment pour vous décider ?
02:04:20 Je pense que je vais attendre vraiment le dernier moment.
02:04:24 Moi, j'en parle autour de moi, j'ai des amis, je leur ai fait voir le reportage,
02:04:31 parce qu'ils n'avaient pas vu, on a regardé le débat en replay hier,
02:04:35 et ils m'ont dit la même chose.
02:04:37 On était quatre, on s'est tous regardés, on a dit, mais pour qui on va voter ?
02:04:41 Pour qui ? Et on était quatre.
02:04:43 Mais c'est extrêmement intéressant ce que vous nous dites Fabienne,
02:04:46 ça exprime toute la volatilité de l'électorat aujourd'hui.
02:04:49 Jusqu'à la dernière minute, les choses peuvent changer,
02:04:52 malgré tout ce que peuvent nous dire pour le moment les sondages.
02:04:56 Merci infiniment d'avoir accepté de débriefer un petit peu avec nous
02:04:59 votre ressenti sur ce débat, et merci d'y avoir participé à travers votre portrait.
02:05:04 Merci infiniment.
02:05:05 Je voulais juste dire à Madame Ayer, parce que ça m'a vraiment vexée,
02:05:12 parce que j'ai eu l'impression de vraiment pas avoir été entendue par elle,
02:05:15 que si elle peut m'offrir une voiture électrique, je suis d'accord, voyez ?
02:05:20 Parce que je n'ai pas encore fini de payer l'autre.
02:05:22 J'entends, et encore, ça participe du sentiment de déconnexion
02:05:26 entre les politiques et les Français, c'est un sentiment croissant dans le pays,
02:05:30 et des propositions comme ça, hors sol, pour votre situation,
02:05:34 c'est évidemment complètement hors de propos.
02:05:36 Merci d'avoir accepté de témoigner, Fabienne.
02:05:38 Merci infiniment, je vous souhaite un très bon week-end.
02:05:40 Restez avec nous sur CNews, on va marquer une courte pause.
02:05:43 On revient dans un instant, on évoquera à nouveau la situation du pays
02:05:47 et ce qui s'est passé du côté de Saint-Etienne, un individu tchétchène de 18 ans
02:05:51 interpellé pour un projet d'attentat lors des Jeux Olympiques.
02:05:56 Premier projet d'attentat qui ciblait directement les épreuves l'été prochain.
02:06:00 On en parle juste après la pause.
02:06:03 8h30, dernière ligne droite de ce matinale week-end,
02:06:08 avec toujours plus de monde autour de cette table.
02:06:10 Il y a bien sûr Marine Sabourin, il y a Guillaume Bigot,
02:06:13 Éric Revelle qui continue à commenter l'actualité avec nous,
02:06:16 Harold Imane pour l'actualité internationale, et alors Michel Chevalet.
02:06:20 Pas là souvent, alors quand il est là, ça nous fait extrêmement plaisir.
02:06:23 Pourquoi vous êtes là ? Parce que là, vous avez des avions en papier sur votre table.
02:06:27 On va parler de ce concours, de ce championnat du monde de lancer d'avion en papier.
02:06:33 Je ne sais pas si c'est un Boeing ou un Airbus, mais en tout cas, il est en papier.
02:06:37 On va parler d'aérodynamisme avec vous, c'est bien ça.
02:06:39 Qu'est-ce qui fait un bon avion en papier, puisque c'est aujourd'hui
02:06:42 le championnat du monde de lancer d'avion en papier.
02:06:45 Ce sera à la fin de ce journal, et pour se détendre un petit peu,
02:06:47 parce que l'actualité, vous allez le voir, n'est pas très rose en ce moment.
02:06:50 Donc à la une de l'actualité, ce tchétchène de 18 ans, mis en examen et écroué,
02:06:55 il préparait activement un attentat islamiste durant les Jeux Olympiques.
02:06:58 Sa cible, les épreuves de football au stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne.
02:07:02 L'individu a mené des repérages sur le site depuis plusieurs jours.
02:07:05 Il s'agit du 50e attentat déjoué en 7 ans.
02:07:09 On écoute Gérald Darmanin, il était en déplacement à Tourcoing hier.
02:07:12 C'est le 50e attentat que nous déjouons depuis 2017.
02:07:16 Je veux redire vraiment aux Français que pendant cette période particulière
02:07:22 de la flamme olympique, qui se déroule sans aucun accro,
02:07:25 pour lequel, vous avez vu, nous avons déjà fait un certain nombre d'interpellations préventives,
02:07:28 pendant les Jeux Olympiques, nous veillons particulièrement,
02:07:31 et je crois que cet attentat déjoué, cela fait maintenant depuis 3 jours,
02:07:35 que cette personne est entre les mains de la justice,
02:07:38 il peut être assuré de l'efficacité des services de renseignement.
02:07:41 - Ultra gauche, à l'approche du coup d'envoi des Jeux Olympiques,
02:07:45 le renseignement territorial est en alerte.
02:07:47 Son patron Bertrand Chamoulod était hier à la une du Figaro.
02:07:50 - Dans cette interview, il dessine la carte des menaces qui pèsent sur la France.
02:07:54 "Connaître pour agir", c'est la devise de ce service créé il y a maintenant 10 ans,
02:07:58 tous les détails de cet entretien avec Corentin Alonso.
02:08:01 - Dans le Figaro, le patron du renseignement territorial confirme l'explosion des actes antisémites.
02:08:07 - Il est clair que l'attaque terroriste du 7 octobre par le Hamas en Israël,
02:08:11 puis la réponse militaire de Tsahal dans la bande de Gaza,
02:08:14 ont créé un climat délétère alarmant en France.
02:08:17 - Bertrand Chamoulod évoque également la menace que font peser les frères musulmans sur la laïcité.
02:08:22 Son service en dénombrait 55 000 il y a 5 ans, aujourd'hui, il serait 100 000 en France.
02:08:28 - Il mène un projet politique total qui va à l'encontre des valeurs de la République,
02:08:32 tout en criant à l'islamophobie pour se victimiser.
02:08:35 Ils ont une stratégie insidieuse de prise de contrôle de la société,
02:08:39 grâce à de nombreux relais de proximité.
02:08:41 - Il partage plusieurs exemples, comme des entrepreneurs lançant des business communautaires,
02:08:46 ou des tiktokers challengeant les jeunes pour leur faire porter le voile au lycée.
02:08:51 Ces services suivent plusieurs acteurs comme...
02:08:54 - Le syndicat des étudiants musulmans de France qui tente de faire interdire le port dans les cantines.
02:08:59 Il y a aussi l'organisation musulmane des acteurs de santé,
02:09:02 qui tente de faire entrer l'islam dans les hôpitaux,
02:09:05 qui milite pour que les infirmières soient voilées,
02:09:07 ou que les patientes soient soignées par des femmes.
02:09:09 - Avec ses 3 100 agents, le patron du renseignement territorial constate un rajeunissement des individus suivis.
02:09:15 Sur 1 300 personnes fichées, 150 sont des mineurs.
02:09:19 Les plus jeunes ont à peine 13 ans.
02:09:22 - Alors Guillaume Bigot, il y a chaque côté du spectre finalement.
02:09:25 Le risque terroriste avec 1 300 personnes fichées, suivies par ces renseignements territoriaux.
02:09:31 Et puis, toutes ces offensives qui sont faites sur la laïcité, contre la laïcité,
02:09:36 notamment par les frères musulmans, qui par un certain nombre de canaux de proximité,
02:09:40 on vient de l'entendre, ça peut être des associations culturelles,
02:09:43 ça peut être des tiktokers, des influenceurs,
02:09:45 comme on dit, ça peut être également un entrepreneur qui lance un business communautaire.
02:09:49 Voilà, tous ces assauts contre la laïcité qui sont faits à chaque côté du spectre.
02:09:53 Et là, c'est quelque chose de très concret, très précis,
02:09:55 qui n'a rien à voir avec de la politique finalement.
02:09:57 - Non, ça a à voir avec une sorte de guerre culturelle,
02:10:01 mais qui peut finir par le sang, par le meurtre.
02:10:04 On l'a vu avec Samuel Paty, on l'a vu avec Dominique Bernard,
02:10:06 on le voit encore avec cet exemple.
02:10:08 C'est-à-dire qu'on a finalement des acteurs qui se tiennent la main,
02:10:15 qui ne sont pas les mêmes.
02:10:17 D'un côté, des islamistes type frères musulmans,
02:10:20 qui diffusent leur idéologie, qui sont a priori non violents,
02:10:23 qui ne prônent pas la violence, mais qui prônent des valeurs
02:10:26 qui vont créer une atmosphère.
02:10:28 C'est un peu ce que Gilles Kepel, l'islamologue, appelle le djihadisme d'atmosphère.
02:10:32 Il crée les conditions de possibilités, il crée la psychologie,
02:10:35 il crée des mœurs qui sont...
02:10:38 On a l'impression que la laïcité, c'est de l'islamophobie,
02:10:42 voire du racisme d'État, etc.
02:10:44 Tout ça, c'est diffusé par ces canaux,
02:10:45 même si ces gens n'appellent pas la violence.
02:10:47 Et de l'autre côté, vous avez en fin de course des tueurs,
02:10:50 des tueurs au couteau, des tueurs à la camionnette, etc.
02:10:54 Avec des gens qui sont, eux, dans le djihadisme,
02:10:56 c'est-à-dire dans l'action armée.
02:10:58 Ceux ne sont pas les mêmes, et ils se tiennent la main,
02:11:00 et souvent, ça passe par les réseaux sociaux.
02:11:03 Ce qui, à mon avis, amplifie considérablement le problème,
02:11:06 c'est que la jeunesse française,
02:11:09 et en général la classe dirigeante française,
02:11:12 est plutôt acquise à un modèle de société
02:11:15 que prône l'Union européenne,
02:11:16 qui est le modèle de société anglo-saxon,
02:11:17 le modèle de société multiculturel.
02:11:19 Tout en conservant un attachement, je dirais, formel à la laïcité,
02:11:25 on voit bien que parfois, ça tire un peu entre...
02:11:28 Vous voyez bien ce grand écart entre, d'un côté,
02:11:31 le grand Mepapendaï, qui ne sait pas dire si c'est une abaya ou pas,
02:11:34 on ne sait pas, il faut prendre un centimètre,
02:11:36 on ne sait pas, peut-être que c'est pas assez long, etc.
02:11:38 Et de l'autre côté, on va avoir M. Attal,
02:11:43 qui va les interdire complètement.
02:11:45 Donc on voit bien cette oscillation,
02:11:46 ce n'est pas très clair au sommet de l'État.
02:11:48 Ce n'est pas très clair, pourquoi ?
02:11:49 Parce qu'en fait, Emmanuel Macron,
02:11:50 qui est plutôt acquis à cette théorie communautariste,
02:11:53 il voit bien quand même le poids politique
02:11:56 que représentent les gens qui veulent retour
02:11:58 à une laïcité très forte.
02:12:00 Donc toutes ces contradictions créent effectivement quelque chose de dangereux.
02:12:03 Éric Revelle, un chiffre aussi qui est donné 100 000,
02:12:06 le nombre de frères musulmans en France,
02:12:08 contre 55 000 en décembre 2019, ça a doublé en 5 ans.
02:12:11 Oui, si on part du principe quand même que les frères musulmans
02:12:14 ont la capacité d'influencer une partie de la communauté musulmane,
02:12:19 il faut s'inquiéter de ce chiffre.
02:12:20 Parce que c'est une sorte d'armée intérieure.
02:12:22 Alors, c'est vrai que c'est la courroie de transmission
02:12:25 un peu intellectuelle des bras armés
02:12:28 et des djihadistes qui passent concrètement à l'acte terroriste.
02:12:31 Mais c'est quand même un chiffre très, très inquiétant, me semble-t-il.
02:12:35 Et puis, dans toute cette affaire, moi, ce qui me fascine,
02:12:40 enfin, ce qui m'interpelle beaucoup,
02:12:42 oui, c'est le rôle joué par Bruxelles.
02:12:44 On se souvient de la campagne…
02:12:45 Femizio, le Hijab Day.
02:12:47 Oui, le Hijab Day, vous vous souvenez,
02:12:49 il y avait une campagne qui avait été payée par Bruxelles
02:12:51 pour vanter le voile pour les femmes.
02:12:54 Donc c'est quand même un sujet.
02:12:56 Et puis, on a quand même…
02:12:58 La laïcité, ça demeure, à mon sens,
02:13:01 un pignet encore un peu solide de la République française.
02:13:05 Alors, c'est vrai que c'est très…
02:13:06 C'est pas compris à l'extérieur de la France.
02:13:08 Il y a plein de pays qui se disent "mais c'est quoi la laïcité ?"
02:13:10 Ben, chers amis, la laïcité, c'est ce qui nous a permis
02:13:12 de vivre ensemble depuis des années et des années et des années.
02:13:15 Maintenant, n'oubliez pas non plus une chose,
02:13:17 le patron du Renseignement a oublié de le dire,
02:13:19 c'est que le terme "islamophobie",
02:13:21 il a été inventé par les frères musulmans.
02:13:23 C'est un terme qui a été mis sur la place publique
02:13:25 et dans le débat public.
02:13:27 - Pour éviter toute critique ?
02:13:28 - Ben oui, c'est-à-dire que dès l'instant où,
02:13:31 évidemment, il ne s'agit pas de critiquer tous les musulmans,
02:13:33 c'est pas le sujet, mais les plus radicalisés,
02:13:35 on peut quand même dire qu'ils ont une obédience islamique
02:13:40 sans être traités d'islamophobes.
02:13:41 Parce que derrière ça, il y a la victimisation à outrance.
02:13:45 Si vous montrez du doigt, si vous dites
02:13:47 "mais il y a quand même beaucoup, par définition,
02:13:50 plus d'islamistes qui passent à l'acte que d'autres religions",
02:13:53 on vous dit "mais vous êtes islamophobe".
02:13:54 N'oublions jamais que le terme même a été créé, inventé,
02:13:58 mis dans le débat public par les frères musulmans.
02:14:00 - Sans compter que l'islam n'est pas une race
02:14:02 et c'est assimilé au racisme de manière très abusive.
02:14:04 - On va parler cette fois de la Semaine politique
02:14:06 de la France insoumise.
02:14:08 De nombreuses frasques ont été recensées,
02:14:10 de l'Assemblée, au Rue de Paris,
02:14:12 les membres du parti ont multiplié cette semaine les outrances.
02:14:14 - L'objectif des Insoumis, qui n'est pas nouveau,
02:14:17 c'est la polémique permanente.
02:14:18 Retour sur cette semaine avec Thomas Bonnet
02:14:20 du service politique de CNews.
02:14:23 - Monsieur !
02:14:25 Un drapeau palestinien tenu à bout de bras
02:14:28 par le député insoumis Sébastien Delogu.
02:14:30 L'image, inédite dans l'hémicycle,
02:14:33 provoque un tollé à l'Assemblée.
02:14:35 - Jusqu'à saisine du bureau !
02:14:37 C'est inadmissible !
02:14:39 Suspension de séance, puis sanction
02:14:41 contre le député marseillais,
02:14:43 exclue 15 jours, punition la plus sévère possible.
02:14:46 Quelques heures plus tard,
02:14:48 c'est au réaulet d'une sanction vécue comme une victoire
02:14:51 que Sébastien Delogu rejoint la manifestation parisienne
02:14:54 en soutien à Gaza, accueillie comme une star
02:14:57 par une foule qui hurlera plus tard
02:14:59 sa détestation de Meyer Habib.
02:15:01 Le député, ciblé aussi dans les couloirs de l'Assemblée.
02:15:04 Un échange tendu avec David Guiraud.
02:15:07 Les deux hommes à deux doigts d'en venir aux mains.
02:15:10 - Ne touchez pas !
02:15:11 La semaine insoumise, marquée aussi par ce contraste.
02:15:14 Contraste entre l'émotion affichée devant les caméras
02:15:17 pour les morts à Rafa,
02:15:19 et l'ambiance pour le moins festive du Canal Saint-Martin.
02:15:22 Soirée techno organisée par El-Effi,
02:15:25 avec pour thème la Palestine.
02:15:28 Entre les tweets provocateurs de Rima Hassan
02:15:32 et les agitations de Jean-Luc Mélenchon,
02:15:34 il y eut aussi le flop de la projection d'un film sur Gaza
02:15:37 à l'initiative du député Emric Caron.
02:15:40 Seulement une quinzaine d'élus y assistent.
02:15:42 L'insoumis, visiblement déçu, évoque une assemblée indigne.
02:15:46 Et puis, pour clore cette semaine de toutes les outrances,
02:15:49 il y a cette mobilisation devant les locaux de TF1.
02:15:52 Les insoumis multipliant les appels au boycott,
02:15:55 voire même au sabotage de la chaîne de télévision
02:15:58 pour le simple fait d'avoir réalisé une interview
02:16:01 du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.
02:16:05 - Et c'est pas tout.
02:16:09 On aurait encore pu parler de la saisine de la CEDH
02:16:12 par Sébastien Delogu, qui, je le rappelle,
02:16:14 veut contester auprès de cette cour
02:16:17 son éviction de 15 jours de l'Assemblée nationale.
02:16:20 - Oui, juste un mot sur la fin du sujet quand même.
02:16:23 Quand une formation politique appelle à censurer
02:16:26 la liberté d'expression, c'est un choix éditorial
02:16:28 et c'est un coup éditorial que de faire en ce moment
02:16:31 l'interview du Premier ministre d'Israël.
02:16:33 Pardonnez-moi.
02:16:34 Et bien, quand un groupe politique demande aux salariés
02:16:37 de saboter leur outil de travail
02:16:39 ou d'interdire la diffusion d'une interview,
02:16:41 ça veut dire que ce groupe politique est contre
02:16:43 la liberté d'expression et la liberté de la presse
02:16:47 d'afficher des opinions et un champ éditorial différent.
02:16:50 - Il y a des journalistes compétents
02:16:52 qui sont là pour éclabouser Benyamin Netanyahou.
02:16:54 - C'est gravissime.
02:16:55 Heureusement que la France insoumise n'est pas au pouvoir
02:16:57 et ne dicte pas la ligne éditoriale des médias.
02:16:59 Je ne sais pas si vous voyez dans quelle situation on est.
02:17:01 Maintenant, ce député qui veut saisir
02:17:03 la Cour européenne des droits de l'homme,
02:17:05 mais pardonnez-moi.
02:17:06 - Il estime être dans un régime autoritaire.
02:17:08 - Mais pardonnez-moi, ce monsieur sait-il
02:17:10 qu'on n'a pas le droit de mettre en scène
02:17:14 dans l'enceinte, dans l'hémicycle,
02:17:16 un drapeau d'un pays étranger ?
02:17:20 Le sait-il seulement ?
02:17:21 Est-ce qu'il respecte les règles ?
02:17:23 Il est député de la République
02:17:25 et il ne respecte pas les règles
02:17:27 et il a l'outrecuidance d'expliquer
02:17:29 qu'il serait dans un État autoritaire
02:17:31 qui imposerait des règles autoritaires.
02:17:33 Mais attendez, on se fout du monde.
02:17:35 Et je vais vous dire,
02:17:36 on est quand même des gentils finalement.
02:17:39 Parce que la France insoumise
02:17:41 ne fait que d'imposer le thème de Gaza
02:17:44 dans le débat de la campagne européenne
02:17:46 qui est devenu un débat surtout, sauf...
02:17:49 En fait, ils ont réussi leur coup
02:17:51 depuis des semaines et des semaines.
02:17:52 On ne parle que de ça.
02:17:53 Et on permet finalement,
02:17:55 à l'insu de notre plein gré,
02:17:56 de mobiliser leur électorat
02:17:58 puisqu'on ne parle que de ce sujet.
02:18:00 Les outrances de la semaine dernière
02:18:03 sont là pour remobiliser.
02:18:05 Parce que pour l'instant,
02:18:06 vous avez vu dans le débat,
02:18:07 le très bon débat qui a eu lieu sur CNews
02:18:09 il y a quelques jours.
02:18:10 Absolument.
02:18:11 Finalement, Manon Aubry,
02:18:12 bien qu'elle ait eu quelques outrances
02:18:14 quand elle parle d'enfants décapités
02:18:16 après le bombardement,
02:18:17 on aurait aimé qu'elle parle
02:18:18 de ce qui s'est passé le 7 octobre
02:18:20 dans la bande de Gaza
02:18:21 et qui a accumulé les monstruosités.
02:18:23 Mais Manon Aubry, elle est plus...
02:18:26 Elle est moins deserte.
02:18:27 Le 7 octobre en Israël, vous voulez dire.
02:18:28 Bien sûr.
02:18:29 Elle est moins deserte sur Gaza,
02:18:32 sur la défense des outrances.
02:18:33 Pourquoi ?
02:18:34 Parce qu'en fait, ces gens
02:18:35 ne font que de la politique.
02:18:36 Il y a plusieurs fers ou feux.
02:18:37 Il y a plusieurs types de porte-parole
02:18:39 à la France insoumise.
02:18:40 Et nous, on est là, on relaie, on relaie.
02:18:42 On va parler du Proche-Orient,
02:18:43 si vous le voulez bien.
02:18:44 Il est temps que cette guerre se termine.
02:18:45 C'est ce qu'a dit le président américain
02:18:47 Joe Biden, qui a appelé hier le Hamas
02:18:49 à accepter un plan de fin
02:18:50 des hostilités proposées par Israël.
02:18:52 Un plan en plusieurs étapes
02:18:53 impliquant le retrait des troupes de Tsaïl,
02:18:55 en échange de la libération
02:18:57 de tous les otages.
02:18:58 Nous sommes avec Harold Eman,
02:18:59 spécialiste des questions internationales.
02:19:01 Le Hamas a jugé la feuille de route
02:19:03 comme étant positive.
02:19:04 Quels sont, Harold, les chances
02:19:06 que ce plan soit accepté
02:19:07 par toutes les parties ?
02:19:08 Alors d'abord, il y a une première phase
02:19:11 sur trois, qui durera six semaines.
02:19:14 Et là, le Hamas libérera des femmes,
02:19:19 des personnes âgées et des blessés.
02:19:22 Et Israël libérera des prisonniers
02:19:26 dans les jôles israéliens, des Palestiniens,
02:19:28 donc militants.
02:19:29 Et puis, évidemment,
02:19:32 Biden a exigé que les otages américains
02:19:35 soient libérés dans cette première phase.
02:19:37 Ça durerait six semaines,
02:19:39 au bout desquels on aurait…
02:19:42 on passerait à la deuxième phase.
02:19:44 Et là, on restituerait encore
02:19:46 les derniers otages,
02:19:48 c'est-à-dire les hommes militaires israéliens,
02:19:51 que le Hamas veut garder
02:19:52 jusqu'à la dernière seconde.
02:19:54 C'est vraiment les trophées, eux.
02:19:55 Et ensuite, on passerait
02:19:58 à la cessation des hostilités,
02:20:01 qui est une façon diplomatique
02:20:03 de ne pas utiliser le mot "cesser le feu",
02:20:05 qui est une façon de ne pas utiliser
02:20:07 le mot "armistice".
02:20:09 Donc voilà, on aura le plus vague des vagues,
02:20:11 mais il faudra le négocier.
02:20:13 Et là, ça pourrait déraper,
02:20:16 comme la dernière fois en novembre,
02:20:19 quand il y a eu une négociation de ce type.
02:20:23 Mais Joe Biden y croit.
02:20:24 Le Hamas a donné des signes positifs.
02:20:27 Et Israël a déjà endossé
02:20:31 de manière officieuse.
02:20:34 Puis la troisième phase,
02:20:35 c'est la reconstruction de Gaza.
02:20:37 Mais là, on n'y est pas encore.
02:20:39 - Et on espère de tout cœur, en tout cas,
02:20:41 le retour des otages
02:20:42 et l'arrêt du conflit,
02:20:44 l'arrêt des combats,
02:20:45 du moins sur le terrain.
02:20:46 Merci infiniment à Harold Imane
02:20:47 pour toutes ces précisions.
02:20:49 Je vous propose d'alléger un petit peu l'atmosphère
02:20:51 pour cette fin de matinale.
02:20:53 On a la chance pour cela
02:20:54 d'avoir Michel Chevalet sur ce plateau.
02:20:57 Est-ce que, messieurs,
02:20:58 vous avez déjà fait des avions en papier à l'école ?
02:21:00 Est-ce que vous avez eu une enfance,
02:21:01 pardon de le dire,
02:21:02 mais à un moment donné,
02:21:03 on fait des avions en papier ?
02:21:04 - Il faut surtout garder une part d'enfant en soi.
02:21:06 Bien sûr, bien sûr.
02:21:07 - Et Eric Revelle ?
02:21:08 - Moi, je suis admiratif de Michel Chevalet
02:21:10 depuis longtemps,
02:21:11 mais surtout parce qu'il a un éropage d'avions
02:21:14 et moi, j'ai jamais été capable
02:21:15 de faire un truc du volet.
02:21:17 J'y arrivais pas.
02:21:18 - Alors, écoutez, c'est simple.
02:21:20 On va voir tout ça avec Michel Chevalet.
02:21:22 Vous allez pouvoir avoir un cours de rattrapage.
02:21:24 Deuxième édition du Championnat du monde
02:21:26 de lancers d'avions en papier.
02:21:27 Ça se passe à Bordeaux.
02:21:29 Et ce matin, Michel Chevalet,
02:21:31 vous nous expliquez
02:21:34 comment volent les avions en papier, finalement.
02:21:36 C'est pas très sérieux, tout ça.
02:21:38 - Je t'allais te dire,
02:21:39 est-ce bien sérieux, mon général ?
02:21:41 Mais oui, mais oui, mais oui.
02:21:42 Pourquoi ?
02:21:43 Parce que, que ça soit du plus gros,
02:21:45 la 380, 350 tonnes,
02:21:47 jusqu'à l'avion en papier qui pèse 4 grammes,
02:21:50 c'est le poids d'une feuille de papier,
02:21:51 les lourdes de l'aéronylamide...
02:21:53 - Les mêmes.
02:21:54 - Exactement les mêmes.
02:21:55 C'est-à-dire, c'est le problème de la portance.
02:21:57 Alors, petite explication, mais on va y revenir.
02:21:59 Puis après, je vous donnerai le profil idéal.
02:22:01 Alors, le problème de la portance,
02:22:02 vous pouvez réaliser cette expérience.
02:22:03 Ça, ma feuille de papier, c'est une aile d'avion.
02:22:06 Elle est courbe.
02:22:07 Je vais souffler à la fois sur le dessus et sur le dessous.
02:22:11 Regardez.
02:22:15 Elle se soulève.
02:22:16 Pourquoi ?
02:22:17 Parce qu'il y a eu une dépression sur le dessus.
02:22:18 Ça, c'est le mécanisme de la portance.
02:22:20 Vous pouvez faire ça.
02:22:21 Donc, quand vous allez faire un avion en papier,
02:22:23 il va falloir lui faire des ailes.
02:22:24 Vous voyez ?
02:22:25 - Je ne suis pas très, très bon.
02:22:27 - Ah, ben, il y a un coup de main à prendre.
02:22:29 - Non, je ne suis pas un copain.
02:22:30 - Oui, il y a une petite portance.
02:22:31 Bon, avec ça, vous ne ferez pas voler un Airbus.
02:22:33 Voilà.
02:22:34 Donc, quand vous voulez réaliser...
02:22:36 - Je vais faire mon ciliage en même temps.
02:22:37 - Non, c'est très sérieux.
02:22:38 Il y a des études qui ont été faites par des étudiants
02:22:40 en doctorat à l'Université de New York.
02:22:43 Il y a la compétitivité de la NASA.
02:22:44 Il y a des modèles.
02:22:45 Il y a de la soufflerie.
02:22:46 Donc, il y a des choses très sérieuses derrière tout cela.
02:22:49 Alors, la grande question, c'est quel est le profil idéal d'un avion ?
02:22:52 Ben, le profil idéal, un, quand vous voulez faire un avion,
02:22:55 celui qui marche le moins bien, c'est celui-là classé.
02:22:57 Vous voyez, avec des ailes et une queue, ce n'est pas très bon.
02:23:00 Voilà.
02:23:01 - C'est Boeing.
02:23:02 - Mal équilibré.
02:23:03 C'est le Boeing.
02:23:04 Mal équilibré.
02:23:05 Ensuite, il faut une grande finesse pour la résistance
02:23:09 à l'avancement dans l'air.
02:23:10 Donc, il faut privilégier tout ce qui est pointu en l'air.
02:23:13 Et puis, le troisième point...
02:23:15 - Je suis pas loin.
02:23:16 Je suis pas loin.
02:23:17 Il est pointu là.
02:23:18 - Et le troisième point, quand vous allez le lancer,
02:23:20 il faut, vous avez vu pour votre aile, une incidence à peu près de 10 degrés.
02:23:24 De 10 degrés.
02:23:25 Voilà.
02:23:26 Et vous le lancez.
02:23:27 - C'est beaucoup mieux ça déjà.
02:23:28 - Là, vous voyez, il est mal lesté, mon avion.
02:23:30 Alors, le profil idéal, celui qui a gagné le concours,
02:23:34 il vole 77 mètres.
02:23:36 Parce qu'il y a plus de réacteurs.
02:23:38 - Ça, j'y arrive pas.
02:23:39 - C'est déjà pas mal.
02:23:40 - Avec du vent ou...
02:23:41 - C'est à cette forme-là.
02:23:42 Vous voyez ?
02:23:43 - C'est concorde.
02:23:44 - Non, c'est pas tout à fait le concorde.
02:23:46 C'est celle, regardez, vous allez voir l'image d'un avion de la NASA,
02:23:49 l'avion hypersonique, le X-43.
02:23:52 Vous allez le voir.
02:23:53 Et vous allez regarder, quand vous allez regarder mon avion en papier avec le X-43,
02:23:56 l'image du X-43, vous allez voir, c'est exactement la même chose.
02:23:59 Et celui-là, eh bien, il vole...
02:24:01 - Ah, le voilà, le X-43.
02:24:02 - Pas mal.
02:24:03 - Le voilà, voilà, voilà.
02:24:04 - Et voilà, le X-43, vous voyez, c'est similaire.
02:24:06 Donc, vous voyez, les lois de l'aérodynamique conduisent à ça.
02:24:08 Et alors, on a discuté en régie.
02:24:11 Il y a Rémi, notre technicien, qui est derrière.
02:24:14 Et je vous remercie.
02:24:15 - Opérateur Vision.
02:24:16 - Eh oui, parce que son père était commandant de bord Air France.
02:24:18 Et alors, il m'a fait un avion.
02:24:19 Moi, je l'ai baptisé le Rémi.
02:24:21 Voilà, très bien.
02:24:23 - J'espère qu'il vole bien.
02:24:24 - Eh bien, oui, regardez.
02:24:26 Pas mal.
02:24:27 - Pas mal, pas mal.
02:24:28 - Et en honneur de son père, que j'ai connu Jean-Marie,
02:24:32 qui était commandant de bord, alors là, vous allez voir.
02:24:34 Alors là, il faut qu'il aille à Bordeaux.
02:24:37 Voilà.
02:24:38 Voilà.
02:24:39 Donc, c'est très sérieux, tout ça.
02:24:41 - Et moi, je vous présente le Favali 777.
02:24:43 On va voir jusqu'où il vole.
02:24:45 Il n'est pas si mal que ça, finalement.
02:24:47 - C'est une force.
02:24:48 - Il nous a fait un crash aérien.
02:24:51 - Derrière des yeux, il y a des choses très, très, très sérieuses.
02:24:54 Ce mode aérodynamique avec des winglets pour les tourbillons en bordure.
02:24:58 - Ah, c'est bon.
02:24:59 - Au bout des ailes.
02:25:00 - Écoutez, c'est super.
02:25:01 C'est aujourd'hui le championnat du monde d'avions en papier,
02:25:03 2e édition.
02:25:04 Ça se tient à Bordeaux.
02:25:05 Les bénéfices récoltés sont...
02:25:08 - Ah, il veut le montrer sur son téléphone.
02:25:09 - Ah non, non, pas le téléphone portable.
02:25:10 Voyons.
02:25:11 Les bénéfices récoltés sont reversés à l'Association de défense des forêts
02:25:15 contre les incendies.
02:25:16 C'est bien de le préciser aussi.
02:25:17 Si vous êtes du côté de Bordeaux, vous pouvez y aller.
02:25:20 Là, j'allais dire la météo.
02:25:22 Non, les sports, tout de suite.
02:25:24 Votre programme avec Nutribullet.
02:25:26 Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
02:25:29 Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
02:25:32 Ce programme vous est proposé par la maison horlogère Colin MacArthur
02:25:37 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
02:25:40 - Allez, on est meilleur en lancement sport qu'en lancement d'avion.
02:25:43 Marine Sabourin va parler de Roland Garros.
02:25:45 - Oui, il y aura un Français en 8e de finale porte d'Auteuil.
02:25:49 Dernier escapé du Comté-Jean-Bleu, Corentin Moutet s'est imposé
02:25:52 face à Sébastien Hoffner.
02:25:54 Victoire en 4 manches du francilien.
02:25:56 3-6, 6-4, 6-4, 6-1.
02:25:58 Le tennisman français qui aura besoin d'un exploit pour aller en quart
02:26:01 puisqu'il affrontera demain le numéro 2 mondial Yannick Sinner.
02:26:04 Ce programme vous a été proposé par la maison horlogère Colin MacArthur
02:26:11 et sa montre hommage Johnny Hallyday.
02:26:14 C'était votre programme avec Nutribullet.
02:26:16 Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
02:26:19 Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
02:26:22 - Allez PNC aux portes, atterrissage en douceur de la matinale week-end.
02:26:27 Restez avec nous sur CNews dans quelques instants.
02:26:30 L'heure des pro week-end avec Eliott Deval.
02:26:32 [musique]