Top 10 des moments de l'écrivain et ex politique Jean-Marie Le Pen.
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00:00 [Musique]
00:13 Est-ce que vous voyez des aspects positifs à l'immigration, qui était la question, le deuxième parti de la question ?
00:18 Dans un certain sens, oui. Quand c'est... Bien sûr, si c'est Léonard de Vinci, c'est sûr.
00:24 [Applaudissements]
00:30 Le gros avantage que j'ai sur votre auditoire, c'est que moi j'ai été travailler en manuel.
00:36 J'ai eu des camarades immigrés marocains dans les mines, vous n'en avez jamais vu qu'au cinéma.
00:43 Par conséquent, pardon, c'est moi qui connais la situation, j'ai été travailler en manuel dans des métiers très durs.
00:49 J'ai été marin-pêcheur de chalutier, j'ai été mineur de charbon.
00:52 Quand vous en aurez fait autant, vous viendrez me donner des leçons.
00:55 [Applaudissements]
00:59 Il faut que ce parlement dise que M. Le Pen est une honte pour ce parlement d'avoir dit ces paroles.
01:07 [Applaudissements]
01:09 J'ai porté un jugement politique sur la politique norvégienne.
01:13 J'ai été mis en cause par le pédophile, par le pédophile Kornben...
01:18 Et j'ai le droit de répondre, j'ai le droit de rappeler qu'il a été mis en cause ici pour avoir hébergé un terroriste de la France en armée rouge.
01:28 J'ai le droit de défendre mon honneur ici, monsieur.
01:31 Vous me laissez pas la parole, quoi, on se croirait chez les bolcheviks, ici.
01:34 C'est lui qui fait honte au Parlement européen, c'est pas moi.
01:37 M. Kornben dit, Kornbandy, parce que nous sommes en France, on le prononce à la française.
01:43 Eh bien lui, dans un livre, a tout de même reconnu qu'il s'était léché toucher le sexe par des jeunes enfants, etc.
01:51 Ce qui, chez nous, s'appelle la pédophilie.
01:53 Monsieur, alors, je l'ai dit tout à l'heure, c'était d'engager un intrégard à être exemplaire.
02:00 Eh bien, il court le guillotin comme un vulgaire stranscan, facilement, au Parti socialiste, en amenant Vivian dans la braguette.
02:09 Ce qui est gênant, c'est qu'il s'agit du président de la République, pas de n'importe qui.
02:17 C'est quelqu'un qui a des responsabilités écrasantes, et qui court en se faisant des risques très graves,
02:24 non seulement contre sa réputation, mais même contre la sécurité du pays.
02:29 Comment se fait-il qu'on n'ait pas interrogé du tout, monsieur Stroskan ?
02:33 Comment se fait-il que, suivant d'ailleurs le conseil avisé et donné par ses avocats, il n'ait pas dit un seul mot ?
02:41 A-t-il participé à une relation sexuelle ? Fût-elle volontaire ?
02:47 Parce que tout de même, si le rapport a trouvé du sperme dans les cheveux de madame...
02:53 parce qu'il faut appeler les choses par leur nom...
02:55 dans les cheveux de madame Diallo, il n'est pas venu comme ça, c'est pas un shampoing, c'est pas ?
03:00 Le shampoing stranscan !
03:02 Voilà le t-shirt que porte à Marseille un certain nombre de jeunes Français de papier.
03:10 Et cette affiche reproduit...
03:12 Des jeunes Français de papier ?
03:13 Oui, des jeunes Français de papier.
03:14 Ils n'ont pas les mêmes droits ?
03:15 Oui, des jeunes Français de papier.
03:16 Il y a des Français de papier et des Français qui ne sont pas de papier.
03:20 Vous savez, moi je ne les considère pas comme des Français à part entière.
03:23 Vous savez, ça me rappelle les tigres de papier.
03:25 Oui, c'est ça, ils sont des Français de papier, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas les mêmes droits.
03:29 Ils ont la double nationalité.
03:32 Ces doubles nationalités leur permettent d'avoir les mêmes droits que nous ici,
03:35 et les mêmes droits que les Algériens de l'Algérie.
03:37 Non, mais est-il normal qu'ils aient les mêmes droits que nous en France ?
03:39 Mais moi je trouve... Ils l'ont, parce que c'est la législation française.
03:43 Est-ce normal à vos yeux qu'ils aient les mêmes droits que nous ?
03:46 Moi, si j'étais le chef du gouvernement, ils n'en auraient certainement pas.
03:50 Pas les mêmes droits ?
03:51 Je ferais choisir les gens entre deux nationalités.
03:54 Vous êtes Algérien ou vous êtes Français.
03:56 Vous êtes Turc ou vous êtes Français.
03:57 Vous ne pouvez pas être les deux à la fois.
03:59 Je rappelle qu'ici, quand même, 770 000 Algériens résident en France
04:04 ont voté pour M. Bouteflika, enfin pour Bouteflika ou un autre, aux élections algériennes.
04:10 Ce qui ne nous a pas permis à nous de pouvoir élire qu'un seul président.
04:13 Ils peuvent se permettre d'en élire deux.
04:15 Il rend à son tour hommage à Jeanne Narc à sa façon.
04:19 Jeanne, au secours !
04:27 Je suis à courir, moi ! Tu vas voir le rouquin, là-bas !
04:30 Hein ? P**** !
04:33 Ah, ça me rajeunit !
04:35 M. Le Pen, est-ce que demain, vous irez à l'enterrement de Maurice Papon ?
04:38 Et ta sœur, elle y va, elle ?
04:41 Après ça, j'ai acheté une maison de campagne pour permettre à mes enfants,
04:46 qu'elles étaient le 15e, de voir des vaches, au lieu de voir des Arabes.
04:53 Ben, il y avait...
04:55 Vous savez que moi, ça ne me gêne pas.
04:57 Ah oui, je sais que ça vous gêne.
04:59 Moi, je n'ai pas peur de la poursuite.
05:01 Je suis poursuivi, à la... Enfin, poursuivi.
05:04 Je suis l'objet d'une enquête, à la suite d'une plainte de SOS Racisme,
05:08 parce que j'ai dit que 90% des faits divers étaient le fait d'immigrés ou de descendants d'immigrés.
05:15 Alors, ça ne s'est pas permis de dire ça.
05:18 Si j'étais UMP, on dirait que c'est un dérapage.
05:21 Moi, je dirais un pétrifiant.
05:24 Je suis en piste de vie.
05:30 Je n'en espèce pas.
05:33 [Musique]