7 mois après, Bruno Guillon se livre sur son violent cambriolage : "Des démons que l’on combat"
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00:00 En septembre dernier, vous avez connu Bruno un épisode assez difficile puisque vous avez été séquestré chez vous avec votre femme et votre fille.
00:07 Je ne vais évidemment pas vous demander de revenir là-dessus. Je voudrais juste savoir comment vous allez, huit mois après ?
00:12 Comment on se remet d'un tel traumatisme ?
00:15 Comme je l'ai dit, moi je suis quelqu'un d'assez résilient et donc j'essaye de gommer autant que faire ce peu ce truc.
00:24 J'en parle rarement parce qu'en fait, après le braquage, j'en ai parlé qu'une fois, j'ai fait qu'une seule interview et on m'a très vite reproché de me pencher partout pour parler de ce truc alors que j'en ai vraiment parlé qu'une seule fois.
00:37 J'ai la chance parfois de pouvoir en parler et c'est un peu un exutoire, faire des allusions parfois à la radio dans mon émission.
00:44 C'est une chance qu'il n'y a pas forcément ni mon fils de 15 ans, ni ma femme. C'est des démons qu'on combat à trois et c'est un exercice qui n'est pas forcément facile mais on s'en sortira.
01:00 Ça vous a changé ?
01:02 Ça change évidemment. J'étais déjà dans l'instant présent parce que je sais que c'est important et je sais que tout peut basculer du jour au lendemain.
01:13 Alors ça, c'est vraiment l'image galvaudée du tatouage Carpe Diem en se disant "Oh dis donc, il faut prendre le jour".
01:19 Mais là pour le coup, oui c'est vrai. J'ai vraiment pris conscience que du jour au lendemain, tout peut s'arrêter.
01:25 Donc j'ai déjà pas l'habitude de me plaindre mais pour le coup, ça a gommé toute forme de plainte. Tout va bien.