• il y a 6 mois
Présent ce jour en conférence de presse, Youssouf Fofana a évoqué ses progrès sur l'aspect offensif cette saison, estimant avec humour qu'«avec le temps, on devient du bon vin».

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Transcription
00:00 Oui, effectivement, c'est plus par rapport au placement sur le terrain.
00:05 Dès le début de l'année, on m'a demandé de me placer plus haut.
00:10 Là, je parle en club.
00:11 C'est vrai que dans les derniers 25 mètres, j'avais un peu de mal pour finir les actions
00:20 ou sur la dernière passe ou sur la frappe.
00:22 J'avais du mal à me situer.
00:23 Et comme on peut le voir, je suis devenu décisif sur la fin.
00:32 Avec le temps, on devient du bon vin.
00:35 C'était une superbe expérience.
00:42 Dans un premier temps, parce qu'on est allé jusqu'au bout de la compétition.
00:46 Donc là, sur l'apprentissage, on ne pouvait pas mieux faire.
00:50 Maintenant, je sais comment aborder une compétition comme celle qui va arriver.
00:57 Et surtout, je fais preuve de plus de légèreté sur un match.
01:05 Parce qu'on a joué des matchs au niveau du score où on a été mené et on est revenu.
01:11 Où on a mené et c'est devenu un peu plus dur pour nous.
01:15 On a eu plein de situations différentes.
01:20 J'ai tout enregistré.
01:23 Après, ça ne veut pas dire que quand la situation va arriver, je saurai quoi faire.
01:27 Mais en attendant, j'ai tout enregistré.
01:30 Et c'est des trucs que je n'avais pas encore vécu.
01:35 Personnellement, c'était une belle expérience.
01:38 Ce que je pense du Paris Saint-Germain.
01:41 C'est un gros club français.
01:45 Qui aspire ou qui est déjà un gros d'Europe.
01:51 Même s'il n'y a pas la coupe, le trophée qu'ils veulent.
01:56 Pour ma part, c'est déjà un grand d'Europe.
02:01 Est-ce que je m'y vois ? Pas forcément.
02:07 Je ne fais pas une fixette dessus.
02:08 Si ça vient, pourquoi pas.
02:11 Si ça ne vient pas, je ne ferai pas des cauchemars.
02:15 C'est vrai, Antoine a raison.
02:19 On a beau se préparer comme on veut, à l'approche d'un match, il y a toujours ce petit moment
02:25 de réflexion.
02:27 Après, lui, c'est un peu différent.
02:31 Il en a vécu pas mal.
02:32 Forcément, il va plus aller vers des bons souvenirs.
02:36 Je ne sais pas comment ça va se passer.
02:39 Si j'imagine, ce sera un monde merveilleux.
02:44 C'est ce que j'espère.
02:46 On sait que c'est le football.
02:48 On peut s'attendre à tout.
02:50 Avant le premier match de Coupe du Monde, j'ai pensé très fort.
02:54 Au bout de quelques minutes, on était mené.
02:57 Vous imaginez l'ascenseur émotionnel.
03:02 J'essaie d'avoir un peu de recul.
03:06 Je vais profiter à fond, sans trop y penser.
03:09 Oui, c'est ça, vous ne vous trompez pas.
03:12 Il me reste bien un an.
03:15 Mon avenir ? Oui.
03:19 On en a parlé avec les dirigeants.
03:23 Ce n'est pas un secret.
03:25 On a eu des échanges.
03:29 Ils étaient d'accord pour m'accompagner vers cette nouvelle étape.
03:33 Si ça ne se fait pas, j'ai encore un an.
03:38 Je vais le faire avec plaisir.
03:40 Monaco, ce n'est pas le fin fond de Gencesu.
03:45 Ce sera avec plaisir.
03:47 On a été d'accord pour s'accompagner sur ce processus.
03:54 Tout le monde devrait être gagnant.
03:57 Que ce soit le joueur ou le club.
04:01 Au niveau des perturbations, non, je n'y pense pas.
04:08 J'ai un très bel entourage sportif qui s'occupe de ça.
04:18 Ils m'ont demandé de me concentrer que sur le terrain.
04:22 Ce n'est pas mon métier.
04:26 Ce n'est pas mon secteur d'activité.
04:30 Je vais rester sur ce que je sais faire.
04:32 Ça, c'est vous et vos confrères.
04:35 Vous ne parlez pas de moi.
04:36 Je ne sais pas pourquoi.
04:37 Blague à part, ce n'est pas forcément le statut que je suis venu chercher ici.
04:49 Mais si vous me l'avez mis au-dessus de la tête, ça ne me fait pas forcément de mal.
05:00 Ça m'enlève plus de pression.
05:02 J'ai l'impression qu'à chaque sortie de banc, une fois que je suis titulaire, vous
05:07 me découvrez un peu plus.
05:08 C'est tout bon pour moi.
05:10 Peu importe.
05:14 Je suis entouré de pas mal de joueurs.
05:20 Le coach a réussi à faire un groupe sans égo.
05:27 Ce n'est pas le moment d'être le premier à parler de ça.
05:33 Comme vous l'avez dit, je reste sur des bonnes performances.
05:37 Pourquoi ce serait à moi d'être remis en question ?
05:45 Justement, je ne comprends pas cette partie de la question.
05:50 On est tous appelés.
05:54 On a tous le niveau requis.
05:58 Le coach fera ses choix pour les matchs.
06:02 Toujours de la même manière, avec de l'insouciance.
06:08 Quand on se croit ou quand on pense que ça y est, on sait ce qui va se passer, on prend
06:24 une petite baffe derrière.
06:26 Il faut toujours repartir de zéro.
06:29 Même si je ne suis pas arrivé comme le petit nouveau, dans ma tête, je le suis toujours
06:38 pour garder cette même hâne, cette même détermination d'aller chercher ou gratter
06:45 tout ce que je pourrais.

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