• il y a 7 mois
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00:00:00 Vous êtes bien sur France 3 Bourgogne, Franche-Comté.
00:00:03 Ici, c'est France Bleu Bourgogne.
00:00:11 A la radio, sur l'appli Ici, tous les réseaux, et sur France 3.
00:00:15 Votre 6-9 continue, bienvenue, France 3 Bourgogne est là aussi.
00:00:19 Bienvenue au téléspectateur, ici, matin, c'est jusqu'à 9h, c'est l'actu de proximité, c'est de la musique, c'est aussi beaucoup de bonne humeur.
00:00:25 Avec l'équipe, bien sûr, pour vous accompagner, bien réveillé ce matin.
00:00:28 Anne-Laure Laballette, bonjour. Bonjour Cyril et bonjour à tous.
00:00:31 Avec aussi Arnaud Racapé, bonjour. Bonjour, nous sommes le jeudi 30 mai aujourd'hui, et là, maintenant, il est 7h.
00:00:37 Voici les infos qu'il faut retenir chez nous. On a pas mal de pluie, des nuages et des orages pour cette fin de journée.
00:00:48 20 degrés maxi, avec des conditions de circulation qui, pour le moment, sont plutôt correctes. On va faire le point dans un instant.
00:00:54 Arnaud, c'est pas facile de trouver une pharmacie ouverte aujourd'hui en Bourgogne.
00:00:57 Les patrons d'officines sont en grève et le mouvement s'annonce très suivi.
00:01:00 90% en Côte d'Or, 99% en Saône-et-Loire.
00:01:04 Les professionnels alertent sur l'augmentation des charges qui menacent financièrement de nombreux établissements
00:01:10 et aussi sur la pénurie de certains médicaments de plus en plus fréquente.
00:01:14 C'est ce que souligne Sébastien Lagoutz, le président du syndicat des pharmaciens en Saône-et-Loire.
00:01:18 Partout en France, aujourd'hui, on se bat contre les ruptures de médicaments.
00:01:21 Et c'est très compliqué vis-à-vis de nos patients, parce que nos patients arrivent dans la pharmacie et ne savent pas s'ils vont avoir leurs médicaments.
00:01:26 Donc c'est très angoissant pour eux.
00:01:28 C'est extrêmement chronophage et c'est pas drôle de dire non à un patient, de lui dire "non, vous n'aurez pas votre médicament parce que je ne l'ai pas"
00:01:33 et de chercher des solutions derrière.
00:01:35 La pharmacie reste la porte d'entrée d'un système de santé pour beaucoup, parce qu'ils n'ont pas accès à autre chose.
00:01:39 Donc on voit des patients venir parce qu'ils n'ont pas pu avoir de rendez-vous près de leur médecin ou qu'ils n'ont pas de médecin, tout simplement.
00:01:44 Hélas, aujourd'hui, on a une grosse partie de la population qui n'a pas de médecin traitant.
00:01:47 Vous poussez la porte d'importe quelle pharmacie, à n'importe quelle heure, vous aurez forcément un professionnel de santé qui pourra vous accueillir.
00:01:51 Beaucoup de gens sur nos territoires n'ont pas forcément les moyens de se déplacer, et la pharmacie qui est à côté de chez eux, c'est facile d'y accéder.
00:01:57 Contrairement à une course-officine dans une grande ville à 15, 30 ou 40 kilomètres, ou contrairement à un site internet,
00:02:01 avec des gens derrière qui ne vous connaîtront pas, qui n'auront pas les mêmes normes de sécurité parce qu'ils vont rechercher la rentabilité,
00:02:06 et qui n'auront pas grand-chose à faire de votre santé.
00:02:08 Alors ce que décrit Sébastien Lagout, est-ce que ça vous est déjà arrivé ?
00:02:11 Est-ce que vous avez du mal à trouver, tout simplement, votre médicament, vos médicaments, en pharmacie ?
00:02:16 Venez témoigner au 03 80 42 15 15, et puis tendez bien l'oreille.
00:02:20 On sera tout à l'heure avec Pierre-Olivier Vario, pharmacien à Plombière-les-Dijon,
00:02:24 et président de l'Union Nationale des Syndicats de Pharmaciens d'Officine,
00:02:28 parce qu'il s'agit bien, on le précise, d'un mouvement de grève nationale qui va impacter les établissements partout dans le pays.
00:02:34 Le CHU de Dijon recrute.
00:02:36 Oui, et l'hôpital donne rendez-vous au candidat, toute la journée, au campus paramédical, pour venir déposer un CV, rencontrer éventuellement les chefs de service.
00:02:44 Ça concerne les professionnels de santé, mais pas que. D'autres métiers sont représentés.
00:02:49 C'est ce qui fait d'ailleurs la force de cette journée de recrutement, qui avait déjà connu un grand succès lors de sa première édition,
00:02:55 rappelle Quentin Carnier, le directeur adjoint des ressources humaines.
00:02:58 Pour nous, c'était assez incroyable. On pensait qu'on aurait quelques dizaines de personnes, on expérimentait un peu,
00:03:03 et puis en fait, on a eu plus de 500 personnes qui sont venues, super intéressées.
00:03:07 On a reçu, je crois, plus de 250 CV.
00:03:10 Ça nous a permis de faire plusieurs dizaines de recrutements, et puis tous nos professionnels qu'on avait mobilisés étaient super contents
00:03:15 de pouvoir vraiment jouer un rôle d'ambassadeur pour présenter leur métier.
00:03:18 Et du coup, pour nous, c'était tout naturel de le refaire et faire encore mieux si possible.
00:03:22 Là, on a déjà plusieurs centaines d'inscrits. Après, tout le monde ne s'inscrit pas à l'avance, donc on est paré.
00:03:28 On a prévu des locaux encore plus grands que la dernière fois pour bien accueillir tout le monde.
00:03:32 L'objectif, ce n'est pas forcément d'accueillir des milliers de personnes.
00:03:36 L'objectif, c'est que ceux qui viennent, on puisse vraiment bien les renseigner,
00:03:39 et qu'ils puissent sortir en ayant les idées claires sur quel poste au CHU peut les intéresser, comment, pourquoi.
00:03:45 Ça se passe donc entre 9h et 16h sur le campus paramédical.
00:03:48 Le parcours est fléché, je le précise, pour y accéder.
00:03:51 Première étape cruciale pour les élèves de Terminal, partout en Bourgogne,
00:03:56 les résultats des candidatures sur la plateforme Parcoursup tombent ce soir.
00:03:59 Ils et elles vont donc savoir si leurs voeux d'orientation pour l'année prochaine,
00:04:03 pour leurs études supérieures, sont exaucés ou bien s'ils sont sur liste d'attente.
00:04:07 Ces résultats seront mis à jour régulièrement jusqu'à début juillet.
00:04:11 Attention, dernières heures pour déclarer vos impôts sur le revenu sur Internet en Côte d'Or,
00:04:16 c'est jusqu'à ce soir 23h59.
00:04:18 Vous avez encore un peu de temps, côté Sonet-Loire, les chanceux, jusqu'au 6 juin prochain.
00:04:22 De mercurée aux chatillonnées, les pluies incessantes du printemps
00:04:27 pourraient bien entraîner une épidémie de mildioux dans les vignes.
00:04:31 Ce n'est pas encore le cas, mais la maladie est déjà là dans le vignoble Bordelais.
00:04:36 Une apparition précoce favorisée par une forte humidité et de la chaleur.
00:04:40 Pour l'instant, l'humidité, on l'a, c'est vrai, en Bourgogne, mais pas la chaleur.
00:04:43 On va le constater encore une fois à la fin de ces infos avec vous Cyril.
00:04:46 Il est tout beau, tout neuf, le château de Châteauneuf.
00:04:49 Après deux ans de travaux, de rénovation et 5 millions d'euros financés par la région,
00:04:54 le site du 12e siècle retrouve enfin son public,
00:04:57 mais non sans avoir livré quelques secrets, quelques mystères aussi,
00:05:01 lors de la campagne de fouilles archéologiques menée notamment par Romain Pansiau pour le bureau d'études EVEA.
00:05:07 Par exemple, il a été retrouvé une chaussure du 15e siècle en plein milieu de la charpente.
00:05:11 Voilà, ça, ça fait partie des choses complètement exceptionnelles,
00:05:14 puisque dans la terre, les chaussures ne se conservent pas.
00:05:18 Alors que là, elle a été comme momifiée.
00:05:20 Enfin, elle est toute intégralement conservée, cette petite chaussure,
00:05:24 qui pose la question de comment une petite chaussure comme ça peut se retrouver en plein milieu d'une charpente de plus d'un mètre d'épaisseur.
00:05:30 Il faut imaginer une semelle en bois.
00:05:32 Sous la semelle, on a des clous et on a tout ce qui va finalement couvrir le pied étant cuir.
00:05:37 Ça ressemble vraiment un petit peu à certains sabots qu'on peut revoir aujourd'hui,
00:05:41 par exemple pour les professionnels de santé, couvrant le devant et pas l'arrière.
00:05:45 Et ça, on sait à qui ça pouvait servir ?
00:05:47 Potentiellement, c'est plutôt des petits pieds.
00:05:49 Donc après, allez savoir si c'est plutôt enfant, plutôt demoiselle.
00:05:53 Il y a des études un peu plus poussées pour pouvoir le savoir.
00:05:56 Le mystère est entier. En tout cas, les photos de ce château neuf rénové sont à retrouver sur francebleu.fr.
00:06:04 L'entreprise Dijon Céréales inaugure aujourd'hui son premier camion hybride,
00:06:08 censé révolutionner un peu le transport de marchandises.
00:06:11 Le véhicule roule en effet au carburant végétal et à l'électrique.
00:06:15 Il sera utilisé par la filiale Dijon Céréales, Logivia, notamment sur sa plateforme de Longue vie.
00:06:20 En basket, les demi-finales du championnat d'élite se poursuivent.
00:06:23 Villeurbanne contre le Paris-Basket d'un côté, Monaco contre Bourg-en-Bresse de l'autre.
00:06:27 Fin de saison vécue d'assez loin à l'Elan-Chalon, où toute l'énergie du staff est actuellement tournée vers le recrutement
00:06:35 et la construction d'une équipe compétitive pour l'année prochaine.
00:06:38 Johan Schupa, l'arrière français de 24 ans, vient de s'engager pour deux ans en Saône-et-Loire.
00:06:43 Et ce n'est que le début, souligne Maxime Paco, l'entraîneur.
00:06:47 Par rapport à l'année dernière où on a terminé, aux alentours du 20 juin, le marché des transferts était déjà bien entamé.
00:06:53 Donc c'est vrai qu'on a eu peu de place pour recruter, alors que là, bien au contraire, on en avance.
00:06:57 Donc voilà, là on s'attèle à développer notre identité d'équipe pour la saison prochaine.
00:07:02 Qu'est-ce qu'on veut ? Quelle architecture on veut ? On a des listes de joueurs, on va les regarder.
00:07:06 On va dégrosser un petit peu ces listes pour essayer de récupérer entre 3, 4, voire 5 noms par poste.
00:07:11 Et puis tous ensemble, on va essayer de trouver les joueurs qui vont être capables de créer une alchimie et créer notre identité d'équipe et surtout d'identité de club de l'Elan Chalon.
00:07:20 Il faut qu'on ait des joueurs qui explosent, qui fassent du beau jeu, qui soient beaux à voir jouer.
00:07:24 Que ça joue assez vite et bien, surtout.
00:07:26 L'Elan Chalon, 14e de l'élite cette saison, Dijon 9e et qui lance aussi son recrutement avec l'arrivée, ou plutôt le retour de Frédéric Vizcarguts, l'adjoint historique de Laurent Legnam à Dijon.
00:07:40 Ils reforment leur duo d'il y a deux ans.
00:07:43 Pour celles et ceux qui aiment le rap, c'est maintenant qu'il faut acheter ses billets pour le Golden Coast, le festival dijonnais programmé les 13 et 14 septembre prochains à la Combe à la Serpent.
00:07:53 Premier festival de rap en France.
00:07:55 Le passe jour va bientôt augmenter de 69 à 75 euros.
00:07:59 Puis le passe deux jours de 119 à 129 euros.
00:08:03 La météo 100% locale avec Rennes de Dijon, motard de votre région.
00:08:09 Préparé avec des graines 100% françaises et sans conservateurs.
00:08:13 Des saveurs insolites à découvrir sur RennesDeDijon.fr.
00:08:17 Au-dessus de nos têtes du gris et ça va être comme ça toute la journée.
00:08:21 Effectivement, avec quelques averses déjà ce matin, vous avez pu expérimenter ça en partant bosser.
00:08:26 Et puis il y a de la pluie cet après-midi, on va dire plus généralisée sur l'ensemble de la Bourgogne.
00:08:30 Et des orages avant ce soir, c'est ce que dit Météo France.
00:08:33 A ce lieu, on va jusqu'à 15 degrés aujourd'hui.
00:08:35 A Montbarne, il fera 17, à Dijon 18 et à Châlons-sur-Saône 20 degrés.
00:08:39 Le trafic est plutôt calme ce matin en revanche.
00:08:41 Oui, ça se passe bien du côté de la métropole dijonnaise.
00:08:43 Roccades et Lino roulent tranquillement.
00:08:45 Les indicateurs sont au vert également dans le cœur de ville de Dijon.
00:08:49 Alors évidemment, dans les prochaines minutes, il va y avoir un petit peu plus de monde autour des points importants en ce moment.
00:08:55 Avec des travaux place du 30 octobre ou encore place du 1er mai.
00:08:58 Avec des répercussions liées aux travaux, notamment dans le secteur Manche-Bossuet.
00:09:02 Donc restez prudent ici.
00:09:04 Si vous avez des infos à partager, faites-le.
00:09:06 A Dijon, en Bourgogne, partout.
00:09:08 A Châlons, à Autun, à Montbarne, on est là avec vous bien évidemment.
00:09:11 Et ça continue au 03.80.42.15.15.
00:09:14 Emploi, installation, innovation.
00:09:22 A 7h15, vous allez découvrir comment une entreprise multinationale comme Total Energy
00:09:27 peut influencer le monde économique de notre Bourgogne.
00:09:30 Sa directrice France est l'invité de l'écodicier et ça va arriver dans quelques instants sur France Bleu Bourgogne.
00:09:35 A 7h09, vous êtes là, vous vous réveillez, vous prenez le petit déjeuner avec nous.
00:09:38 Vous êtes déjà dans la voiture, vous avez monté les enfants pour aller au Periscope.
00:09:41 On est partis tous ensemble, on écoute Vianney et Boulevard des Aires avec Alireste.
00:09:47 Faut pas mélanger les artistes et les titres, sinon ça veut plus rien dire.
00:09:51 J'ai les souvenirs qui toussent et la mémoire qui bégait.
00:09:55 Le temps a filé en douce, on m'en parlait.
00:09:58 Et j'ai beau faire au mieux, j'ai beau sans cesse essayer.
00:10:03 Ce que j'ai vu de mes yeux s'est délavé.
00:10:06 Toi le rire de mon enfance, toi l'odeur de mon école.
00:10:10 Toi mon amour perdu d'avance, j'ai peur que tu t'envole.
00:10:14 Alireste, Alireste encore un peu.
00:10:17 Toi et moi, devenir vieux. Alireste, Alireste encore un peu.
00:10:21 Toi et moi, faire au mieux. Alireste, Alireste encore un peu.
00:10:25 Toi et moi, devenir vieux. Alireste, Alireste encore un peu.
00:10:29 Toi et moi, faire au mieux.
00:10:31 Ta ba da da da, ta ba da da da, ta ba da da da, ta ba da da da, ta ba da da da, ta ba da da da, ta ba da da da.
00:10:46 Je me rêvais éléphant, me voilà devenu moineau.
00:10:51 On ne dompte pas le temps, ce drôle d'oiseau.
00:10:54 On égare les balises qui gardent nos moments.
00:10:59 Et ce vide nous remise à pas de géant.
00:11:02 Toi le rire de mon enfance, toi l'odeur de mon école.
00:11:06 Toi mon amour perdu d'avance, j'ai peur que tu t'envole.
00:11:10 Alireste, Alireste encore un peu.
00:11:13 Toi et moi, devenir vieux. Alireste, Alireste encore un peu.
00:11:17 Toi et moi, faire au mieux. Alireste, Alireste encore un peu.
00:11:21 Toi et moi, devenir vieux. Alireste, Alireste encore un peu.
00:11:25 Toi et moi, faire au mieux.
00:11:27 Ta ba da da da, ta ba da da, ta ba da da da.
00:11:42 Alireste, Alireste encore un peu.
00:11:50 Alireste, Alireste encore un peu.
00:11:59 Alireste, Alireste encore un peu.
00:12:01 Toi et moi, devenir vieux. Alireste, Alireste encore un peu.
00:12:05 Toi et moi, faire au mieux. Alireste, Alireste encore un peu.
00:12:09 Toi et moi, devenir vieux. Alireste, Alireste encore un peu.
00:12:13 Toi et moi, faire au mieux.
00:12:15 Alireste, Alireste encore un peu.
00:12:17 Toi et moi, devenir vieux. Alireste, Alireste encore un peu.
00:12:21 Toi et moi, faire au mieux.
00:12:23 Alireste, Alireste encore un peu.
00:12:25 Toi et moi, devenir vieux. Alireste, Alireste encore un peu.
00:12:29 Toi et moi, faire au mieux.
00:12:32 Ta ba da da da, ta ba da da, ta ba da da da.
00:12:38 Toi et moi, faire au mieux.
00:12:40 Ta ba da da da, ta ba da da, ta ba da da da.
00:12:48 Boulevard des Airs et Vianney sont sur France Bleu Bourgogne
00:12:51 et c'est sur un balcon qu'a été créé cette chanson.
00:12:54 C'est à Tarbes, sur un balcon, que Florent et Sylvain de Boulevard des Airs
00:12:58 testent des mélodies et puis finalement, comme ça, ils se disent
00:13:02 "Tiens, ces paroles-là, ça peut bien aller là-dessus"
00:13:04 et c'est comme ça qu'est né Alireste.
00:13:06 Sur France Bleu Bourgogne et France 3 Bourgogne, on est avec vous, évidemment.
00:13:09 Connecté à votre région, connecté à ce qui se passe autour de vous.
00:13:14 On est là aussi pour vous donner les bonnes idées de sorties
00:13:17 et on le fait aussi sur notre site francebleu.fr
00:13:19 où vous pouvez retrouver évidemment une carte de tout ce qui peut se passer
00:13:22 dans notre région et ça se passe comme ça tout au long de la journée.
00:13:25 Si vous avez envie de sortir, il y a des expos, il y a des balades également,
00:13:31 il y a des événements. On est partenaire et on vous le raconte ici
00:13:35 dans votre 6.9 France Bleu Bourgogne, bien évidemment.
00:13:37 On est à vos côtés. On va aussi être à vos côtés dans quelques instants
00:13:40 pour parler de la vigne. Ça c'est important, ça fait partie de notre terroir,
00:13:44 de notre patrimoine. La vigne c'est aussi des paysages, nous dira notre agriculteur
00:13:49 et viticulteur dans un instant. Le paysage qui, et on va le découvrir,
00:13:53 façonne, donne les typicités de nos vins.
00:13:56 C'est dans "Plus belle la vigne" et c'est tout à l'heure à 7h25.
00:13:59 C'est sur France Bleu Bourgogne, évidemment.
00:14:01 On vous souhaite de passer un bon réveil, un bon petit déj.
00:14:03 On est ensemble pour découvrir le meilleur de votre région
00:14:06 en direct à la radio et à la télé comme tous les matins.
00:14:08 Des chansons de notre région revisitées par un groupe bourguignon.
00:14:17 Vous allez découvrir avec Elsa la mentour.
00:14:20 Nous parlerons d'un gîte insolite en Bourgogne-France-Comté
00:14:23 et la profession d'abajuriste n'aura plus de secret pour vous.
00:14:26 Et il y aura quelques surprises, soyez là.
00:14:28 [Musique]
00:14:42 Le 6/9 France Bleu Bourgogne
00:14:45 Une entorse ce matin dans l'Eco d'ici.
00:14:48 On fait une entorse à notre promesse de vous présenter
00:14:51 que des entreprises ou des artisans de Bourgogne.
00:14:54 Et vous allez voir, on va quand même parler de nous.
00:14:56 Isabelle Patry, vous êtes la directrice France de TotalEnergie.
00:14:59 Entreprise multinationale qui produit et vend du carburant,
00:15:02 du pétrole, du gaz, de l'électricité et des énergies renouvelables.
00:15:05 Vous passez votre journée en Bourgogne et c'est l'occasion
00:15:08 de voir justement comment une entreprise comme la vôtre
00:15:10 peut avoir des impacts sur l'économie de notre région.
00:15:13 Bonjour. - Bonjour.
00:15:14 Qu'est-ce qu'elle représente la Bourgogne pour vous de manière très personnelle ?
00:15:17 C'est une région, vous venez de le dire, viticole.
00:15:21 Moi qui suis catalane et qui viens moi aussi d'une région viticole.
00:15:24 Ça me parle beaucoup.
00:15:26 Il y a énormément de richesses culturelles et de produits.
00:15:29 Et puis évidemment, cette région c'est plus de 300 collaborateurs
00:15:34 pour TotalEnergie, donc ça me parle aussi
00:15:36 puisque on a beaucoup d'activités en Bourgogne-Franche-Comté.
00:15:39 Et justement chez TotalEnergie, vous prenez en compte
00:15:41 les différences dans les régions ?
00:15:43 La Bourgogne c'est pas la même chose que la Bretagne
00:15:45 ou l'Île-de-France par exemple.
00:15:46 Bien sûr, nos activités s'adaptent aux besoins
00:15:50 et à la transformation de son écosystème
00:15:53 et donc de la région dans laquelle elle se trouve.
00:15:55 Alors vous êtes présente dans 130 pays,
00:15:57 vous avez plus de 100 000 salariés dans le monde.
00:16:00 TotalEnergie, ça représente combien d'emplois chez nous en Bourgogne ?
00:16:03 Alors c'est 338 emplois très exemplement en Bourgogne.
00:16:07 Ces emplois sont à la fois sur des activités que vous connaissez,
00:16:11 on a 166 stations-services.
00:16:14 Le réseau, vos auditeurs, ces stations, ils les connaissent.
00:16:17 Et dans ces stations, évidemment, on se transforme beaucoup aujourd'hui
00:16:21 puisqu'il y en a aujourd'hui 17 qui sont équipées de bornes électriques,
00:16:28 puisqu'on accompagne aussi la transition écologique de nos clients
00:16:32 et de ce territoire en Bourgogne,
00:16:34 essentiellement sur les autoroutes et sur les grands accès.
00:16:37 Et puis, évidemment, puisqu'on accompagne nos clients,
00:16:42 on accompagne aussi ces mobilités par de la production d'électricité verte,
00:16:48 puisque dans notre région de Bourgogne-Franche-Comté,
00:16:51 nous avons une agence de renouvelables qui vient de fêter ses 5 ans
00:16:56 et qui est à Dijon notamment,
00:16:58 qui nous accompagne sur la production d'électricité renouvelable.
00:17:03 Aujourd'hui, on a 8 installations en production.
00:17:06 C'est du solaire ?
00:17:07 Oui, c'est solaire et éolien.
00:17:09 On a à peu près l'équivalent en production d'électricité de la ville de Beaune,
00:17:14 je dirais, aujourd'hui en exploitation.
00:17:17 Et on a en projet l'équivalent de la ville de Lyon,
00:17:21 en production d'électricité renouvelable.
00:17:23 En fait, pour nous, ce qui est important, c'est à la fois de produire
00:17:27 et distribuer pour accompagner nos clients dans leur transition énergétique.
00:17:31 Donc, quand on vous parle de bornes de recharge,
00:17:34 on les alimente avec l'électricité qu'on souhaite produire
00:17:38 sur le territoire de la Bourgogne-Franche-Comté
00:17:41 pour être au plus près des citoyens et de ce territoire.
00:17:46 C'est à dire que vous prospectez en continu sur des terrains,
00:17:49 sur des façons de faire également du photovoltaïsme ?
00:17:52 Tout à fait. La priorité, évidemment, c'est d'utiliser des zones déjà artificialisées,
00:17:57 ce qu'on appelle par exemple les délaissées d'autoroutes.
00:18:00 C'était ces zones qui ont servi à construire ces autoroutes
00:18:03 qui sont déjà délaissées et qui peuvent accueillir des panneaux photovoltaïques.
00:18:10 Mais ça veut dire aussi les ombrières de parking, par exemple,
00:18:13 les auditeurs le connaissent, l'hôpital de Chalons,
00:18:16 les ombrières sont des ombrières Total Energy
00:18:19 qui ont permis de connecter des bornes pour les vélos
00:18:23 et qui alimentent à peu près 20% de l'électricité de la consommation de l'hôpital.
00:18:28 C'est ça en priorité, pour ne pas avoir à intervenir sur d'autres zones
00:18:36 qui sont, vous en parliez, protégées ou paysagées.
00:18:41 Évidemment, on développe aussi cette production d'électricité sur d'autres axes.
00:18:46 On a un démonstrateur en agrivoltaïsme qui est à Chanais, près de Châtillon,
00:18:52 qui est un démonstrateur assez intéressant.
00:18:55 On travaille à la fois avec les coopératives, avec 8 agriculteurs
00:18:58 et on produit sur cette surface de la lavande et de l'orge.
00:19:05 La spécificité, c'est qu'en Bourgogne-Franche-Comté,
00:19:07 c'est le premier démonstrateur agrivoltaïque avec des panneaux bifaces.
00:19:11 Il y a des panneaux sur les deux côtés.
00:19:14 On est en train de travailler avec des bureaux d'études.
00:19:17 C'est la deuxième récolte.
00:19:18 On voit que cet agrivoltaïsme a permis de protéger les cultures
00:19:23 et que même à certains moments, cet effet brise-vent de ces panneaux bifaces
00:19:30 ont permis d'éviter le gel sur ces surfaces-là par rapport aux surfaces connexes.
00:19:36 On progresse sur la connaissance que nous avons de ce métier de l'agrivoltaïsme.
00:19:42 - Ça veut dire aussi que l'exploitant, l'agriculteur, récupère une partie de l'argent
00:19:46 qui est généré par ces écrans-là ?
00:19:48 - Oui, en effet, il y a un partage de la valeur.
00:19:50 Et d'ailleurs, vous le savez, sur ces surfaces comme ça,
00:19:56 ou sur ces projets, on fait appel au financement participatif.
00:20:00 Ils peuvent être financés par des citoyens, par des agriculteurs.
00:20:04 Et donc on l'ouvre. Il y a un certain nombre de projets sur lesquels
00:20:07 on a, pendant plusieurs mois, ouvert et on ouvre encore actuellement
00:20:13 ces projets au financement participatif.
00:20:16 - Alors vous étiez ici en Bourgogne aujourd'hui, pour la journée.
00:20:22 Qu'est-ce que vous venez faire ?
00:20:23 Pourquoi la directrice France de Total Energy est en Bourgogne ?
00:20:26 - Parce que, je vous l'ai dit, on a des équipes qui ont énormément de projets.
00:20:30 On a des équipes aussi qui font du développement et qui distribuent aussi
00:20:35 l'énergie d'aujourd'hui, alors que d'autres préparent le système B,
00:20:40 qui est l'énergie de demain.
00:20:42 Donc c'est aller à la rencontre de tous ces collaborateurs
00:20:46 et puis aller aussi à la rencontre de nos parties prenantes,
00:20:48 l'État, la région, qui ont des ambitions très fortes
00:20:51 pour la Bourgogne-Franche-Comté.
00:20:53 On a vu une très forte accélération dans cette région,
00:20:56 la mobilité électrique.
00:20:58 Il y a eu 10 000 véhicules électriques qui ont été vendus l'année dernière.
00:21:01 C'est une très très grosse augmentation.
00:21:04 C'est x3, je crois, pour atteindre les objectifs de la région
00:21:09 Bourgogne-Franche-Comté d'ici 2030.
00:21:11 Donc il faut qu'on soit là pour accompagner.
00:21:13 Donc vérifier aussi qu'on est tous en ordre de marche
00:21:15 pour accompagner cet écosystème.
00:21:17 Et puis travailler aussi avec les entreprises de la région.
00:21:21 Quand on transforme une station-service en 100% électrique,
00:21:25 celle de Dijon à la gare que vous avez vue,
00:21:28 ça fait travailler l'écosystème de sous-traitants, d'artisans de la région.
00:21:34 Quand on installe une ferme solaire ou éolienne, de la même manière.
00:21:38 Et quand on travaille aussi à développer des projets de biogaz,
00:21:42 de biométhanisation avec les agriculteurs,
00:21:44 c'est tout l'écosystème d'un pays qui se mobilise,
00:21:48 et donc de cette région.
00:21:50 C'est 150 millions qu'on va investir dans la production
00:21:53 d'électricité renouvelable dans les deux ans dans cette région.
00:21:55 Vous parlez beaucoup d'énergie renouvelable,
00:21:57 on m'en a parlé de solaire aussi.
00:21:59 Est-ce qu'on peut imaginer qu'à l'avenir,
00:22:01 TotalEnergie ne fasse que de l'énergie verte ?
00:22:03 Écoutez, à l'avenir, vous le savez,
00:22:05 dans la trajectoire de décarbonation mondiale,
00:22:09 on a encore une partie d'énergie fossile en 2050,
00:22:13 parce qu'il y a encore des usages.
00:22:15 Technologiquement, on n'est pas encore en mesure
00:22:17 de les remplacer par des énergies renouvelables.
00:22:20 Et là, il faut qu'on travaille, et c'est ce qu'on fait.
00:22:22 On investit un milliard par an dans la recherche,
00:22:24 dont les deux tiers pour essayer de travailler
00:22:26 sur ces nouvelles énergies, et notamment
00:22:28 le captage et le stockage de CO2,
00:22:30 qui seront probablement ceux qui permettront
00:22:33 d'éliminer le dernier CO2 de ces usages
00:22:36 pour lesquels on ne pourra pas supprimer l'énergie fossile.
00:22:39 Isabelle Patry, directrice France de TotalEnergie,
00:22:43 merci de votre passage.
00:22:44 Bonne journée chez nous en Bourgogne.
00:22:46 Bonne journée, à bientôt.
00:22:47 Merci beaucoup, bonne journée à tous.
00:22:49 Le plus économique, c'est l'écho d'ici,
00:22:51 et c'est à 7h15 du lundi au dimanche,
00:22:53 sur France Bleu Bourgogne, en exclusivité.
00:22:55 La journée démarre ici, avec toute l'actu de votre région,
00:23:00 et aussi avec votre musique.
00:23:01 On a choisi Lara Fabian.
00:23:03 Lara Fabian avec "Ta peine" dans votre
00:23:05 6/9 France Bleu Bourgogne, et "Ici matin" sur France 3.
00:23:08 Juste le temps de prendre le petit déjeuner,
00:23:10 et de démarrer la journée de jeudi avec vous, chez nous.
00:23:13
00:23:16 ♪ Tourne, tourne la route du temps ♪
00:23:21 ♪ Du temps j'en ai plus comme avant ♪
00:23:25 ♪ Avant que je t'aime puis qu'on se perde ♪
00:23:29 ♪ Avant que la vie ne soit trop chienne ♪
00:23:32 ♪ Reste, reste tout près de moi ♪
00:23:36 ♪ Moi j'ai besoin de toi ♪
00:23:40 ♪ Toi qui comme un magicien m'emmène ♪
00:23:43 ♪ Dans un monde où rien n'est plus pareil ♪
00:23:46 ♪ Pareil, pareil c'est toujours pareil ♪
00:23:50 ♪ Avec ta peine être en tout l'espace ♪
00:23:53 ♪ On s'y habitue et le bonheur s'efface ♪
00:23:57 ♪ Pour qu'elle continue ♪
00:23:59 ♪ Donne-moi ta peine, ta peine, ta peine ♪
00:24:02 ♪ Tu sais j'en ferai des miettes ♪
00:24:04 ♪ Ta peine, ta peine je la jetterai à la mer ♪
00:24:08 ♪ Mon capitaine, il sera comme des enfants ♪
00:24:11 ♪ Qui se souviennent ♪
00:24:14 ♪ Par, par où ton cœur va bien ♪
00:24:19 ♪ Par des surtours, rien ♪
00:24:23 ♪ Tu peux poser ta main sur la mienne ♪
00:24:27 ♪ Venir à danser la base des pannes ♪
00:24:30 ♪ Rien n'est fini entre nous ♪
00:24:34 ♪ J'ai la force d'un fou ♪
00:24:38 ♪ Et que crève ce diable que tu aimes ♪
00:24:41 ♪ Il ne sait rien de ce que tu es ♪
00:24:44 ♪ Pareil, pareil c'est toujours pareil ♪
00:24:48 ♪ Avec ta peine être en tout l'espace ♪
00:24:51 ♪ On s'y habitue et le bonheur s'efface ♪
00:24:55 ♪ Pour qu'elle continue ♪
00:24:57 ♪ Donne-moi ta peine, ta peine, ta peine ♪
00:25:00 ♪ Tu sais j'en ferai des miettes ♪
00:25:02 ♪ Ta peine, ta peine, je la jetterai à la mer ♪
00:25:06 ♪ Mon capitaine, il sera comme des enfants ♪
00:25:09 ♪ Qui se souviennent ♪
00:25:12 ♪ Ce sera plus pareil, pareil, pareil ♪
00:25:29 ♪ Y'aura plus de peine à ton réveil ♪
00:25:33 ♪ Et si c'était moi, la magicienne ♪
00:25:36 ♪ Qui guérit les enfants, qui se souviennent ♪
00:25:42 A Brochon, on écoute Lara Fabian chez Elle Moctar
00:25:46 Il est avec nous sur le Facebook France Bleu Bourgogne
00:25:48 Il y a 16 petits degrés à la Saint-Ferdinand
00:25:51 On dit non à la pluie, voilà
00:25:54 Alors y'a pas de rime, mais c'est pas grave
00:25:56 On dit non à la pluie, merci beaucoup Elle Moctar
00:25:59 Christine est avec nous depuis Molhomme
00:26:01 On a 14 degrés ce matin avec un ciel couvert et il pleut
00:26:04 Elle vous souhaite de passer un bon jeudi
00:26:06 Et prenez soin de vous
00:26:07 Et puis Chantal aussi a rempli les secs
00:26:09 On est à 16 degrés avec un ciel gris et nuageux
00:26:11 Y'a beaucoup d'humidité ce matin sur notre région
00:26:14 Et ça va continuer avec de la pluie comme ça jusqu'à au moins ce soir
00:26:18 La météo, on va y revenir très rapidement dans votre 6/9
00:26:21 Qui connaît un vigneron qui veut redonner ses lettres de noblesse au vin des Hautes-Côtes-de-Bône ?
00:26:26 Eh ben c'est nous !
00:26:27 C'est dans votre rendez-vous des coulisses du Vin en Bourgogne plus belle la vigne
00:26:30 Il s'appelle Étienne David
00:26:32 Et il propose des visites pédagogiques à 360 degrés de son terroir
00:26:35 Pendant le grand festival du mois des climats de Bourgogne
00:26:39 Bonjour Charlotte
00:26:40 Bonjour Cyril
00:26:41 Alors c'est quoi le programme du jour ?
00:26:42 On vous emmène maintenant dans les parcelles du domaine de la Cosanne
00:26:45 Sur le trajet, Étienne en profite pour nous raconter le paysage
00:26:49 On suit la Cosanne, la rivière du village de Cormeau-Vauchigny
00:26:55 Donc là nous remontons la Cosanne
00:27:00 On va à la source comme on dit
00:27:03 On ne va pas loin, vous voyez bien ces falaises qui définissent ce périmètre
00:27:08 Donc le bout du monde avec la source de la Cosanne c'est tout droit
00:27:13 Et nous on tourne à gauche ici en allant en direction de Ciré-les-Nolets
00:27:17 Pour monter en altitude
00:27:20 Et vous voyez qu'on va gravir une petite centaine de mètres d'altitude
00:27:24 Donc là on va arriver à combien ? 400 mètres ?
00:27:26 On va arriver à entre 400 et 450 mètres
00:27:29 Et historiquement, ici, avant la renaissance de l'appellation des Hautes Côtes de Beaune
00:27:37 On faisait déjà du vin en fait ?
00:27:39 On faisait déjà du vin et en surface on en faisait beaucoup plus
00:27:42 Il y avait du vin presque partout
00:27:44 J'ai des vieilles cartes postales qui montrent que les vignes tapissaient l'ensemble du vallon ici
00:27:50 Alors pourquoi on a arrêté d'en faire ?
00:27:52 Alors il y a eu une rupture, ça a été la crise du phylloxéra
00:27:56 A partir du moment où il y a eu cette crise du phylloxéra
00:27:59 Il y a eu une redistribution des activités viticoles
00:28:03 Et puis une recherche de réimplantation qualitative
00:28:07 Il y a eu plein de domaines qui se sont arrêtés
00:28:10 L'activité que je vous ai montrée avant
00:28:12 C'était typiquement des domaines où il y avait peut-être 2 hectares de vignes
00:28:18 Et puis 4 vaches, et puis un petit peu de maraîchage, et puis un petit peu de volailles
00:28:22 C'était des petits systèmes qui vivaient presque en autarcie
00:28:26 Mais à partir du moment où il y a eu ces crises, ces redistributions, l'industrialisation
00:28:32 Il y a des gens qui ont laissé tomber à ce moment-là la partie vignes
00:28:35 Et puis qui sont allés travailler dans les usines qui commençaient à se mettre en place
00:28:39 Et donc il y a eu une perte de surface cultivée
00:28:42 Mais associée à une recherche qualitative
00:28:45 Donc c'était pas forcément mal
00:28:47 Puisque le vin de ces époques-là n'était pas forcément du bon vin non plus
00:28:51 Ni dans cette zone-là, ni partout ailleurs en France
00:28:54 Il y a eu quand même dans cette période des progrès liés à l'agriculture et à l'oenologie
00:29:02 Qui font que la qualité s'est améliorée, mais la surface a été un petit peu réduite
00:29:07 Oui, et aujourd'hui on veut refaire de la qualité
00:29:10 Dans un terroir
00:29:13 En redevenir
00:29:16 Un terroir que vous pouvez vous aussi redécouvrir pendant le mois des climats
00:29:21 Un événement France Bleu Bourgogne
00:29:23 Effectivement, et on en parlera évidemment dans ce 6/9 et tout au long de la journée
00:29:27 Ici sur France Bleu Bourgogne à 7h29
00:29:29 Dans un instant, on s'intéresse à nos médicaments
00:29:32 Vous êtes nombreux à être confrontés à cette pénurie de médicaments
00:29:35 C'est d'ailleurs pour ça aussi que les pharmaciens sont en grève, entre autres aujourd'hui
00:29:40 On va en reparler avec vous, est-ce que vous avez des difficultés ?
00:29:43 Est-ce que ça vous arrive de ne pas trouver votre médicament ?
00:29:45 On vous attend là maintenant au 03 80 42 15 15 pour en parler avec nous
00:29:49 Ici matin, revient dans un instant
00:29:54 Et si vous repartiez en colo, le temps d'un été
00:29:57 Plongé à hauteur d'enfant dans le quotidien des petits vacanciers de Bardot
00:30:00 Le Barbon c'est un lieu festif, et puis c'est aussi le lieu d'émancipation, le lieu où on peut se réaliser
00:30:05 C'est un parenthèse enchantée
00:30:07 Rire, dispute, grand amour et activité nature
00:30:10 Les souvenirs de colo résonnent en chacun de nous
00:30:13 On va pas faire tout de suite, ce sera à la fin non ?
00:30:19 Merci papa, merci maman, ce soir à 23h05 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté
00:30:24 Et sur la plateforme France.tv
00:30:26 Mine de rien on est déjà le 30 mai, eh oui !
00:30:41 Bienvenue il est 7h30, c'est jeudi aujourd'hui, on a pas mal de nuages
00:30:44 Encore de la pluie, pour aujourd'hui 20 degrés maxi sur notre région
00:30:48 Et les conditions de circulation qui sont un tout petit peu délicates autour de Dijon
00:30:52 On va y revenir bien sûr, et on vous attend au 03 80 42 15 15 pour toutes vos infos
00:30:56 Mobilité, à de l'or 90% des pharmacies sont fermées aujourd'hui en Bourgogne
00:31:02 Un jeudi de grève pour les syndicats de pharmaciens
00:31:04 Qui demandent l'augmentation de leur zone horaire face à l'inflation et à la hausse des charges
00:31:08 En Côte d'Or le mouvement s'annonce très suivi
00:31:11 En Saône-et-Loire ce sont 99% des pharmacies qui seront fermées ce jeudi
00:31:15 Sébastien Lagout est le président du syndicat des pharmaciens dans le département
00:31:19 Nous avons une augmentation de charges d'en gros 25% depuis 2019
00:31:22 Et comme nos zones horaires n'ont pas été revues depuis 2017
00:31:25 Forcément ça coince et on voit de plus en plus de fermetures d'officines à droite et à gauche
00:31:29 Je prendrais l'exemple simplement du Creusot
00:31:31 Nous avons eu 4 fermetures d'officines sur 23 officines depuis le début de l'année
00:31:35 C'est bien par dessus forcément, si vous avez une diminution du nombre des pharmacies
00:31:39 Vous avez une atteinte du maillage territorial des pharmacies, du maillage pharmaceutique
00:31:42 Ce qui fait que vous avez de moins en moins d'officines et un accès aux médicaments qui va être dégradé
00:31:46 En fait les disparitions d'officines dans Saône-et-Loire sont déjà assez anciennes
00:31:49 Moi quand j'ai commencé le syndicalisme en 2005
00:31:52 On était 223 officines sur le territoire de la Saône-et-Loire
00:31:54 Là avec ces 4 fermetures on est passé sous la barre des 180
00:31:57 Donc vous voyez on a déjà perdu 20% des officines dans Saône-et-Loire en 20 ans
00:32:00 Vous avez déjà plus de médecins ? Ou très peu ?
00:32:02 Ils sont débordés, ils font ce qu'ils peuvent, ils font un boulot fantastique mais ils font ce qu'ils peuvent
00:32:05 Et si demain vous n'avez plus de pharmaciens, vous n'aurez plus accès à un système de santé
00:32:09 Et pour retrouver le nom des pharmacies de garde les plus proches de chez vous
00:32:12 Aujourd'hui, sachez que ça sera affiché sur toutes les devantures des officines fermées
00:32:16 On va reparler bien sûr de cette colère des pharmaciens juste après ce journal
00:32:19 Avec notre invité du jour, c'est Pierre-Olivier Vario, pharmacien plombière Les Dijons
00:32:23 Et président de l'union des syndicats des pharmaciens d'officines
00:32:27 On évoquera avec lui les pénuries de médicaments qui durent depuis des mois
00:32:30 Mais aussi de la concurrence des sites internet qui vendent des médicaments
00:32:33 Et vous aussi, venez témoigner dès maintenant au 03 80 42 15 15
00:32:38 Venez nous dire si vous avez été confronté à des difficultés pour trouver un de vos médicaments dernièrement
00:32:43 Comment vous êtes débrouillé et quel problème ça vous a posé aussi peut-être
00:32:47 On attend vos appels au standard de France Bleu 03 80 42 15 15
00:32:52 C'était la galère à la SNCF hier après-midi
00:32:54 Un accident de personne a provoqué de gros retards et des perturbations entre Dijon et Jean-Lys
00:32:59 Un piéton a été heurté par une rame dans laquelle se trouvaient 500 voyageurs
00:33:02 Des trains ont été supprimés entre Dijon et Besançon
00:33:05 Et au départ de Paris en direction de la Bourgogne
00:33:08 Un grand job dating est organisé ce jeudi par le CHU de Dijon
00:33:12 Ça se passe de 9h à 16h au campus paramédical
00:33:15 Une centaine de postes sont à pourvoir
00:33:17 Des postes d'infirmiers, d'aides-soignants
00:33:19 Mais aussi des postes au sein des cuisines du CHU dans le secteur de l'informatique
00:33:23 Et des métiers sans qualification comme le nettoyage
00:33:26 Cette journée de recrutement est liée à l'ouverture de nouveaux services au sein du CHU de Dijon
00:33:31 Plus que quelques heures pour terminer votre déclaration de revenus sur internet
00:33:36 Si vous habitez la Côte d'Or
00:33:37 Vous avez donc jusqu'à 23h59 précises ce soir
00:33:41 Et pour les habitants de Saône-et-Loire, la date limite c'est le 6 juin
00:33:44 On se met dans l'ambiance des Jeux Olympiques ce matin sur France Bleu Bourgogne
00:33:48 Et même des Jeux Paralympiques
00:33:50 Hier, le comité en disport de Côte d'Or a organisé la deuxième édition des Olympiades intergénérationnelles
00:33:55 Ça se passait au gymnase Bois-Vin de Dijon
00:33:58 Des jeunes en situation de handicap et des personnes âgées de l'EPAD de Saint-Philippe se sont affrontées sur différents ateliers sportifs
00:34:04 Bonne humeur et esprit de compétition au programme, le reportage de Sophiane Seffrioun
00:34:09 C'est dans une ambiance de joie et de bonne humeur que certains participants comme Meïté, 82 ans, ont pu se remettre en selle et regouter au plaisir du sport
00:34:18 C'est marrant, c'est léger, c'est très sympa, c'est très sympa
00:34:22 Et puis moi j'aime bien, c'est gay, c'est tout ce qu'on veut
00:34:25 Je t'aime pas comme une femme de jeunesse
00:34:27 Non mais regardez, c'est quand même pas mal ce que je fais là
00:34:29 Ce que fait Meïté, c'est de l'escrime
00:34:31 Nadia et Joseph, eux, s'essaient au badminton à 84 ans
00:34:35 C'était la première fois
00:34:36 Et alors c'était comment ?
00:34:37 C'est bien
00:34:38 Vous avez gagné ?
00:34:39 Je sais pas, on va voir, la surprise
00:34:42 Pour moi le badminton, jamais fait à mon âge, c'est vraiment dur, très très très dur
00:34:47 Vous avez réussi à marquer des points quand même ?
00:34:49 Je me suis fait peut-être 2 ou 3
00:34:50 Le bonheur, on le retrouve aussi sur le visage de Laure Vaillé
00:34:53 enseignante en activité physique adaptée et organisatrice de l'événement
00:34:57 L'objectif c'est de créer un peu de contact entre différentes générations
00:35:01 au sein d'un public en situation de handicap
00:35:03 Ils adorent en plus l'aspect compétition, ils sont tous très très compétitifs
00:35:07 Le principal c'est qu'ils s'amusent et qu'ils puissent profiter de la journée tous ensemble
00:35:11 C'est un succès indéniable pour ces Olympiades intergénérationnelles
00:35:14 Une troisième édition est déjà prévue dès l'année prochaine
00:35:17 De quoi avoir le temps de s'entraîner
00:35:19 La saison est terminée pour nos deux équipes bourguignons de basket
00:35:23 La GIDEA termine à la 9ème place et l'Élan Chalon à la 14ème
00:35:26 Toutes les deux restent en élite la saison prochaine
00:35:29 Hier l'Élan Chalon a d'ailleurs annoncé le nom de sa première recrue
00:35:32 l'arrière français Johan Schuppas
00:35:34 Il s'est engagé pour deux ans avec le club
00:35:36 A 24 ans, il a été formé à Monaco et à Pau
00:35:39 et il arrive du club alsacien de Souffle Weiersheim en probé
00:35:42 35 000 billets déjà vendus pour le Golden Coast
00:35:45 et le festival de rap qui aura lieu au parc de la Combe à la Serpent en mai de septembre
00:35:48 Et si vous voulez une place moins chère, dépêchez-vous
00:35:51 car à partir du 4 juin, le pass journée passera de 69 euros à 75 euros
00:35:56 et le pass de jour sera à 129 euros au lieu de 119
00:36:00 Notez aussi que la billetterie pour le camping du festival vient également d'ouvrir
00:36:04 La pluie et les nuages pour aujourd'hui, voilà le programme
00:36:08 Exactement, un temps nuageux toute la journée du gris
00:36:11 et donc quelques averses déjà très localement ce matin
00:36:14 Ce sera beaucoup plus généralisé cet après-midi
00:36:16 avec même des orages qui pourraient éclater avant ce soir
00:36:19 A ce lieu, on va jusqu'à 15 degrés aujourd'hui
00:36:21 A Montbarne, il fera 17 à Dijon, pas plus de 18
00:36:24 et à Châlons-sur-Saône, 20 degrés
00:36:26 Et puis sur la route en ce moment, les habituels ralentissements du matin
00:36:29 C'est le cas effectivement quand vous arrivez tout au bout de l'arc
00:36:31 avant les changeurs de Saint-Apollinaire et le retour à la Rocade
00:36:34 Vous avez un trafic chargé aussi sur la Lino
00:36:36 avant les changeurs de Fontaine-les-Dijons à 8
00:36:39 et sur le rond-point de Faubourg-Vernay avec toujours des temps d'attente assez importants
00:36:42 On est au ralenti donc, avant d'arriver sur le rond-point depuis Jean-Lys
00:36:46 Et puis ce matin aussi, vous êtes nombreux à emprunter la route entre Bretennières et Ouge
00:36:50 Restez toujours très prudents bien sûr
00:36:52 et si vous avez des infos, vous vous dites
00:36:54 "Ah très bien, il a dit tout ça, mais il a pas dit le bouchon dans lequel je suis"
00:36:57 Et bien vous nous appelez au 0380 42 15 15
00:37:00 et on se fera un plaisir de vous accompagner
00:37:02 et de vous guider partout en Bourgogne
00:37:04 à Châlons-sur-Saône, on le sait aussi
00:37:06 il y a un petit peu de monde entre Châtonneau en Bresse
00:37:08 et l'arrivée sur le centre-ville de Châlons
00:37:10 avant d'arriver sur le Colisée
00:37:12 On reste prudents toujours et on se tient au courant
00:37:14 France Bleu Bourgogne, c'est la radio de la mobilité chez vous
00:37:17 Est-ce que ça vous arrive de ne pas trouver de médicament ?
00:37:25 Est-ce que vous avez fait cette expérience là
00:37:27 où vous aviez un médicament très spécial à chercher
00:37:30 et puis vous êtes arrivé à la formation
00:37:32 et vous avez dit "Bah non, c'est pénurie"
00:37:34 Dans ce cas-là, comment on fait ?
00:37:35 Venez nous raconter au 0380 42 15 15
00:37:37 Pourquoi on en parle Arnaud ?
00:37:39 On en parle parce que nos pharmaciens, nos pharmaciennes
00:37:41 sont en grève aujourd'hui
00:37:43 en grève notamment, et c'est pas le seul sujet
00:37:45 mais c'est l'un des sujets pour nous alerter
00:37:47 sur ces pénuries
00:37:49 Elles sont de plus en plus nombreuses
00:37:51 Elles concernent de plus en plus de médicaments
00:37:53 Et en effet, on a besoin de vos témoignages ce matin
00:37:55 d'essayer de comprendre un peu ce qui se passe
00:37:57 Les pharmaciennes, les pharmaciens qui vous disent
00:37:59 "Non madame, non monsieur, je suis désolé, je n'ai pas votre traitement"
00:38:01 Quand ça se passe dans ces cas-là ?
00:38:03 Est-ce qu'on change de médicament ?
00:38:05 On a besoin d'une pharmacienne du coin pour enfin trouver son traitement
00:38:07 0380 42 15 15
00:38:09 pour venir témoigner maintenant, en direct
00:38:11 C'est ici que ça se passe
00:38:13 C'est votre 6-9, France Bleu Bourgogne
00:38:15 Ici Matin, France 3, Bourgogne en direct
00:38:17 comme tous les jours
00:38:19 L'actualité vue pour vous et avec vous
00:38:21 C'est juste après "Madonna into the groove"
00:38:23 Bienvenue les 8h moins 20
00:38:25 [Musique]
00:38:27 ♪ Gettin' to the groove, you got to prove your love to me ♪
00:38:33 ♪ Get up on your feet, step to the beat, you're going where the beat ♪
00:38:42 ♪ Music can be such a revelation ♪
00:38:46 ♪ Dancing around, give you the sweet temptation ♪
00:38:50 ♪ We might be lovers if the rhythm's right ♪
00:38:54 ♪ I hope this feeling never ends tonight ♪
00:38:58 ♪ Only when I'm dancing can I feel this free ♪
00:39:02 ♪ At night, I lock the doors and no one else can see ♪
00:39:06 ♪ I'm tired of dancing here all by myself ♪
00:39:10 ♪ Tonight, I wanna dance with someone else ♪
00:39:15 ♪ Gettin' to the groove, you got to prove your love to me ♪
00:39:22 ♪ Get up on your feet, step to the beat, you're going where the beat ♪
00:39:31 ♪ I get to know you in a special way ♪
00:39:35 ♪ This doesn't happen to me every day ♪
00:39:40 ♪ Don't try to hide it, love wears your disguise ♪
00:39:44 ♪ I see the fire burnin' in your eyes ♪
00:39:48 ♪ Only when I'm dancing can I feel this free ♪
00:39:52 ♪ At night, I lock the doors and no one else can see ♪
00:39:56 ♪ I'm tired of dancing here all by myself ♪
00:40:00 ♪ Tonight, I wanna dance with someone else ♪
00:40:05 ♪ Gettin' to the groove, you got to prove your love to me ♪
00:40:12 ♪ Get up on your feet, step to the beat, you're going where the beat ♪
00:40:21 ♪ I'm in love, you're fantasy, you're with me ♪
00:40:26 ♪ Just let the music set you free ♪
00:40:30 ♪ Touch my body, move in time, now I know you're mine ♪
00:40:37 ♪ Gettin' to the groove, you got to prove your love to me ♪
00:40:46 ♪ Get up on your feet, step to the beat, you're going where the beat ♪
00:40:54 ♪ Only when I'm dancing can I feel this free ♪
00:40:58 ♪ At night, I lock the doors and no one else can see ♪
00:41:02 ♪ I'm tired of dancing here all by myself ♪
00:41:07 ♪ Tonight, I wanna dance with someone else ♪
00:41:11 ♪ Get up on your feet, step to the beat, you're going where the beat ♪
00:41:20 ♪ I'm in love, you're fantasy, you're with me ♪
00:41:24 ♪ Just let the music set you free ♪
00:41:30 ♪ Touch my body, move in time, now I know you're mine ♪
00:41:38 ♪ Now I know you're mine ♪
00:41:42 ♪ Now I know you're mine ♪
00:41:46 ♪ Get up on your feet, step to the beat, you're going where the beat ♪
00:42:00 ♪ Gettin' to the groove, you got to prove your love to me ♪
00:42:09 ♪ Get up on your feet, step to the beat, you're going where the beat ♪
00:42:17 Madonna "Into the groove" sur France Bleu Bourgogne à 7h42.
00:42:20 Bon courage pour cette nouvelle journée, c'est jeudi aujourd'hui.
00:42:23 Le 6/9 France Bleu Bourgogne.
00:42:25 Ici, on parle d'ici.
00:42:28 C'est l'actu chez nous, nos pharmacies bourguignonnes sont malades
00:42:32 et elles cherchent désespérément un traitement.
00:42:35 La plupart des officines resteront fermées aujourd'hui
00:42:38 pour protester contre la hausse des charges et les pénuries de médicaments qui se multiplient.
00:42:42 Ici le président de l'USPO, l'union des syndicats de pharmacien d'officine,
00:42:46 et votre invité pour en discuter Arnaud.
00:42:48 Pierre-Olivier Vario, bonjour.
00:42:49 Bonjour à vous.
00:42:50 Vous êtes professionnel à Plombière-les-Dijons.
00:42:52 Dans votre pharmacie, il y a des médicaments en rupture de stock en ce moment ?
00:42:55 Oui, énormément, de plus en plus.
00:42:57 4700 médicaments qui sont en tension, en rupture de stock.
00:43:01 Et ce chiffre n'a fait qu'augmenter puisqu'on était à 400 médicaments il y a 10 ans.
00:43:05 4700 cette année.
00:43:06 Qu'est-ce qui se passe ?
00:43:07 Alors il se passe plein de choses.
00:43:08 Il se passe qu'il y a des médicaments qui sont produits, mais de préférence vendus,
00:43:13 ailleurs qu'en France, parce que ailleurs ça coûte plus cher qu'en France.
00:43:17 Donc un industriel qui produit...
00:43:18 Ça fait plus d'argent ailleurs.
00:43:19 Exactement.
00:43:20 Vendent mieux les médicaments, ils gagnent plus d'argent s'ils le vendent ailleurs.
00:43:24 Ça c'est une première chose.
00:43:25 Et puis il peut y avoir des pénuries parce qu'il y a d'un seul coup une tension d'approvisionnement
00:43:29 parce qu'une demande mondiale qui explose.
00:43:30 Sur la matière première par exemple ?
00:43:31 Comment ?
00:43:32 Sur une matière première par exemple ?
00:43:33 Sur une matière première, quand il y a une triple épidémie comme on l'a connue il y a deux ans
00:43:36 avec le Covid, grippe et puis VRS, la bronchiolite chez le bébé,
00:43:39 et bien forcément le monde de paracétamol explose et on a des trous dans la raquette
00:43:44 à cause de cette demande qui explose, qui est une demande mondiale.
00:43:47 On fabrique des médicaments en France ?
00:43:48 Et c'est ce que j'allais vous dire.
00:43:49 On n'en fabrique pas assez peut-être ?
00:43:50 C'est ce que j'allais vous dire, on en fabrique peu.
00:43:51 Et réindustrialiser la France est le fondamental pour que nous ne manquions pas de médicaments.
00:43:55 Mais ça ne se fait pas en un claquement de doigts, il faut relancer.
00:43:57 Qu'est-ce que vous dites à vos clients quand ils viennent chercher leur traitement
00:44:01 et que vous ne pouvez pas accéder à leurs demandes ?
00:44:03 Alors à nos patients on ne dit jamais non, on dit toujours écoutez on ne l'a pas,
00:44:06 mais on va regarder.
00:44:08 Juste une petite anecdote, il y a deux ans en arrière,
00:44:11 quand on avait une maman qui venait avec un antibiotique, un antipyrétique,
00:44:15 du paracétamol en sirop et puis un corticoïde, c'était combo, il n'y avait rien du tout.
00:44:19 Donc on ne pouvait pas dire non vous n'avez rien, rentrez chez vous madame.
00:44:22 Ce n'est pas ça du tout.
00:44:23 Donc ce que l'on fait c'est qu'on appelle nos grossistes pour essayer de trouver.
00:44:26 Si le grossiste n'a pas, on essaie d'appeler les laboratoires, les confrères autour
00:44:30 et puis au bout du bout on appelle le médecin en disant écoute voilà,
00:44:33 ta patiente ou ton patient je ne peux pas le traiter, par quoi on peut remplacer ?
00:44:36 Et on essaie de discuter avec lui.
00:44:38 Au bout du compte on peut éventuellement choisir une autre molécule ?
00:44:41 Avec le médecin, en fonction de l'indication, on va choisir autre chose.
00:44:44 Mais c'est très chronophage et ça prend un temps fou.
00:44:46 En moyenne 12 heures par semaine, nous passons dans chaque pharmacie
00:44:49 à essayer de chercher des médicaments.
00:44:51 Mais il y a des tensions sur des médicaments aussi basiques que le paracétamol ?
00:44:54 Le paracétamol maintenant c'est rentré dans le groupe, ça y est c'est fini.
00:44:58 Les antibiotiques c'était en tension et puis on a des tas de médicaments en tension,
00:45:02 des anti-cancéreux, des anti-diabétiques, des anti-hypertenseurs, voilà.
00:45:06 Et pour vous et pour vos confrères, ça fait quoi de ne pas pouvoir exercer pleinement votre métier
00:45:10 qui est de délivrer ces médicaments ?
00:45:12 Alors c'est très stressant, mais c'est très stressant surtout pour les patients.
00:45:15 Ils sont en rupture dans leur parcours de soins.
00:45:18 Moi j'ai une patiente qui me disait, pour un anti-cancéreux,
00:45:21 je l'aurai le mois prochain et je lui dis écoutez madame, je ferai le nécessaire,
00:45:24 je ne peux pas vous le garantir.
00:45:26 Elle me dit, si je le prends un jour sur deux, il va durer plus longtemps.
00:45:29 Je dis oui, mais si vous le prenez un jour sur deux, il ne sera pas efficace.
00:45:31 Donc non, prenez-le tous les jours.
00:45:33 Mais cette angoisse, elle est là en permanence.
00:45:35 On va savoir si on va l'avoir le prochain jour.
00:45:37 Ce stress, cette angoisse, vous pouvez aussi venir nous la raconter,
00:45:40 nous la partager ici sur France Bleu Bourgogne ce matin.
00:45:43 On vous demande si ça vous arrive de ne pas trouver de médicaments vous aussi.
00:45:46 Et au vu de ce qu'on vient d'entendre, a priori oui,
00:45:48 venez donc nous dire ce que vous faites, quelle stratégie vous adoptez à ce moment-là.
00:45:53 On vous attend au 0 3 80 42 15.
00:45:55 La discussion continue ici en direct jusqu'à 8 heures.
00:45:59 Ici matin, reviens dans un instant.
00:46:02 Tous les samedis, partez à l'aventure avec Guillaume Pierre.
00:46:08 Une aventure 100% féminine avec les gazelles de Dijon.
00:46:11 Zéro pointé pour Guillaume, qui se rattrape sur la danse libre.
00:46:18 Toutes tes épaules Guillaume.
00:46:20 Je suis dansée, mais je préfère danser les autres.
00:46:22 De la danse libre au cheerleading, il n'y a qu'un pas.
00:46:27 La tête à l'endroit, le samedi à 19h sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté.
00:46:31 Et sur la plateforme France.TV.
00:46:34 Stade 2, toujours au coeur du jeu.
00:46:36 Tous les dimanches à 20h10 sur France 3 et sur la plateforme France.TV.
00:46:40 Stade 2, toujours au coeur du jeu.
00:46:42 Tous les dimanches à 20h10 sur France 3 et sur la plateforme France.TV.
00:46:46 Stade 2, toujours au coeur du jeu.
00:46:51 Tous les dimanches à 20h10 sur France 3 et sur la plateforme France.TV.
00:46:55 Jusqu'à 9h, toute la Côte d'Or se réveille.
00:47:07 Il est 7h47, on est avec vous en direct sur France Bleu et sur France 3 Bourgogne.
00:47:11 Avec le président de l'USPO, l'union des syndicats des pharmaciens d'officine.
00:47:15 Votre invité pour parler justement de cette grève aujourd'hui des pharmacies chez nous, aussi en Bourgogne.
00:47:20 Le mouvement est très subi en Bourgogne, on a une idée de chiffre précis ce matin ?
00:47:23 Entre 90 et 95% de fermeture sur toute la Bourgogne-Franche-Comté.
00:47:27 Donc la colère est grande, l'inquiétude est grande ?
00:47:29 Oui, c'est rare que tous les pharmaciens se mobilisent comme ça.
00:47:32 Et qu'on soit dans la rue, c'est pas dans notre ADN, donc c'est vraiment parce qu'il y a urgence.
00:47:35 Quand on pense pharmaciennes, quand on pense pharmaciens, on se le dit...
00:47:38 Franchement, spontanément, on se dit pas qu'il y a des difficultés financières.
00:47:41 Et pourtant !
00:47:42 Alors, c'est une image d'épinal de dire que oui, les pharmaciens sont...
00:47:46 On se dit même plutôt l'inverse si on est honnête.
00:47:48 Tout à fait, on le dit.
00:47:49 Il existe des difficultés, des pharmacies qui ferment, il y en a tous les jours en France.
00:47:54 36 fermetures en janvier, des chiffres de l'ordre, et ça ne fait que s'accélérer.
00:47:58 Alors ce sont des fermetures parce qu'elles se regroupent, parce qu'elles ferment, ou parce qu'elles ne trouvent pas de repreneurs.
00:48:02 36 sur quel territoire ?
00:48:03 Sur la nationale.
00:48:04 En Côte d'Or, on a eu une fermeture au 1er janvier, une pharmacie qui n'a pas trouvé repreneur.
00:48:10 La pharmacie de Recession Rousse est fermée.
00:48:12 On en a parlé ici sur la France 2.
00:48:13 Ça arrive de plus en plus et de plus en plus fréquemment.
00:48:16 Pourquoi ?
00:48:17 Pourquoi ?
00:48:18 On a eu une pression économique importante au niveau des charges.
00:48:24 Quand on a fait la crise Covid, quand on a traversé la crise Covid, on nous a demandé de nous investir.
00:48:29 On l'a fait avec des humains.
00:48:31 Ce sont des gens qui faisaient des tests.
00:48:33 Ce n'étaient pas des machines.
00:48:34 Et on a décidé de rémunérer ces gens-là correctement, ce qui était totalement normal.
00:48:38 Donc on a eu des augmentations de salaires qui étaient très importantes durant 2022-2023.
00:48:43 Et en même temps, on nous a baissé les revenus, les marges.
00:48:47 Les prix sont fixés par l'État.
00:48:49 Donc moi je ne peux pas, quand il y a une application, par le ministère et la Sécurité sociale les appliquer.
00:48:53 Moi je ne peux pas, contrairement à un artisan, si mes charges augmentent, dire "je vais augmenter mes prix".
00:48:58 Je ne peux pas faire.
00:48:59 Donc si vous voulez, quand on est contraint d'un côté et que l'autre partie augmente,
00:49:03 on se retrouve avec un effet ciseau qui est important.
00:49:06 Et l'argent que nous avions gagné durant la crise Covid, parce qu'on a gagné de l'argent durant la crise Covid,
00:49:10 a été mangé intégralement en 2023.
00:49:12 C'est pour ça que maintenant, les pharmacies commencent à aller mal.
00:49:14 En 2024.
00:49:15 Et ça va faire que ça accélère durant toute l'année.
00:49:17 Vous risquez de licencier du personnel, vous en êtes sûr ? Dans un premier temps ?
00:49:22 Pour parlons chiffres micro pharmacie, on est à peu près à -60 000 euros de revenus en moins sur la pharmacie, en moyenne.
00:49:30 Et l'État nous propose une revalorisation de nos honoraires à hauteur de 8 000 euros.
00:49:34 Plus 8 000 euros. -60 + 8.
00:49:36 Moi je ne peux pas équilibrer.
00:49:37 Le courrier n'est pas pour vous.
00:49:38 Et donc ça se fera avec des licenciements.
00:49:40 Et on annonce entre 20 et 25 000 licenciements sur tout le réseau.
00:49:42 Il y a des négociations en cours avec le gouvernement ?
00:49:44 On est en train de négocier avec le gouvernement, oui.
00:49:46 Et il y a des espoirs ?
00:49:47 C'est tendu.
00:49:48 C'est tendu.
00:49:49 Il y a un délai, justement, pour l'application ?
00:49:51 Il n'y a pas de délai.
00:49:52 Le délai ce sera quand on pourra, le plus vite possible.
00:49:54 Ce sera quand on pourra.
00:49:55 Ces fermetures elles ont lieu le plus souvent en milieu rural ?
00:49:58 On est très concerné ici en Bourgogne, ou c'est aussi à la ville ?
00:50:02 C'est partout.
00:50:03 En Saône-et-Loire, vous aviez mon coprésident Bourguignon tout à l'heure à l'antenne.
00:50:06 Qui nous parlait de plus de 25% sur les charges.
00:50:09 Oui, c'est ça.
00:50:10 Et il y a eu beaucoup de fermetures en Saône-et-Loire.
00:50:13 En Côte d'Or, il y en a eu quelques-unes.
00:50:14 Dans les autres départements aussi, on les voit passer.
00:50:16 Il y en a beaucoup.
00:50:18 Et en milieu rural, et en ville aussi.
00:50:20 Ça arrive partout.
00:50:21 J'ai mon ancien président de la SART, dans Haumans, qui a fermé sa pharmacie, Haumans,
00:50:25 par liquidation judiciaire.
00:50:27 Et j'ai mon président de Charente-Maritime qui me dit, hier, la semaine dernière,
00:50:32 j'ai trois fermetures de pharmacie.
00:50:33 Une parce qu'elle n'a pas pu être vendue, donc elle a fermé.
00:50:36 La deuxième, liquidation.
00:50:37 La troisième, suicide.
00:50:38 Les cessions et les reprises, c'est aussi un des problèmes politiques.
00:50:42 On n'a pas forcément les candidats pour reprendre ces...
00:50:44 Pas partout, pas sur tous les territoires.
00:50:46 Pourquoi ?
00:50:47 Certains territoires ne sont peut-être pas assez attractifs pour les jeunes.
00:50:50 Au milieu rural, on y revient ?
00:50:51 Exactement, entre autres.
00:50:53 Et puis, pour d'autres raisons, qui sont peut-être une crainte,
00:50:56 peut-être un souci d'avoir envie de le faire,
00:50:59 aujourd'hui, on a des jeunes...
00:51:00 On a en plus un problème, et ça fait partie de nos revendications,
00:51:03 dans la formation.
00:51:04 Il y a une réforme des études qui devait être faite depuis huit ans,
00:51:07 qui était une réforme de la sixième année de pharmacie,
00:51:10 donc la dernière année,
00:51:11 pour envoyer les jeunes dans les territoires.
00:51:13 Justement, au milieu rural.
00:51:15 Exactement, en contrepartie d'une revalorisation financière,
00:51:17 qui était légitime,
00:51:18 puisque les jeunes doivent avoir un appartement,
00:51:20 alors si on reprend la Côte d'Or à Dijon,
00:51:22 parce qu'ils retournent en fac régulièrement,
00:51:24 et puis à côté de leur pharmacie, pour faire leur travail.
00:51:26 Il faut les aider ?
00:51:27 Oui, ils ne peuvent pas payer de loyer, c'est pas possible.
00:51:29 Donc il faut qu'ils aient un dédommagement financier.
00:51:31 Et ça, c'est bloqué depuis huit ans.
00:51:33 J'ai eu une lettre d'Olivier Véran, à l'époque où il était ministre de la Santé,
00:51:36 me disant "C'est bon, on a compris, on y va."
00:51:38 Je ne sais pas quel mot j'ai pas compris dans la lettre,
00:51:40 mais en tout cas, c'est pas bon et on n'y est pas.
00:51:42 D'accord.
00:51:43 On n'a pas les candidats,
00:51:45 on parle souvent de désert médical,
00:51:48 c'est une réalité,
00:51:49 les déserts pharmaceutiques, ça nous pend au nez ?
00:51:52 Pour l'instant, il n'y en a pas, mais ça pourrait arriver.
00:51:54 C'est une vraie crainte de la profession ?
00:51:56 C'est une vraie crainte,
00:51:57 alors l'économie aidant, n'aidant pas, plus tôt,
00:52:00 la vente des médicaments sur Internet,
00:52:03 pour nous, un gros souci, c'est de dérégulation.
00:52:05 C'est la libéralisation de la vente des médicaments,
00:52:07 pour l'instant, il y a un monopole pour les pharmaciens,
00:52:10 ce monopole est menacé.
00:52:12 Vous avez entendu dans le discours de politique générale du Premier ministre,
00:52:15 il a dit clairement qu'il voulait qu'on favorise la vente des médicaments sur Internet.
00:52:19 Aujourd'hui, nous on dit "mais pourquoi faire ?"
00:52:21 Les pharmacies, en moyenne, on est à 7 minutes d'une pharmacie.
00:52:24 En moyenne.
00:52:25 A Dijon, c'est beaucoup plus court,
00:52:26 mais en Mural, c'est 7 minutes.
00:52:28 Et je me dis, on sera toujours plus rapide
00:52:30 que des grands sites de vente en ligne.
00:52:32 Vous citez Amazon d'ailleurs, la plateforme Amazon.
00:52:34 Oui, voilà.
00:52:35 Oui, parce que dans l'envie du...
00:52:37 Amazon pourrait vendre des médicaments, concrètement ?
00:52:39 Dans l'envie du gouvernement, c'est de créer des plateformes,
00:52:42 avec un stock dits déportés, donc pas physiques dans la pharmacie,
00:52:45 pour vendre des médicaments en ligne.
00:52:46 Ça, c'est ce qu'on appelle Amazon.
00:52:47 Et moi, ce que j'ai très peur, c'est que, au nom de l'équité,
00:52:51 le Amazon attaque à l'Europe,
00:52:52 et au nom de la libre concurrence,
00:52:53 Amazon a le droit de vendre des médicaments.
00:52:55 Je vais vous raconter une anecdote, une seule.
00:52:57 J'ai mon président du Grand Est,
00:52:59 un de ses amis, 47 ans,
00:53:01 a commandé des médicaments sur un site étranger.
00:53:03 Ces médicaments n'étaient pas adaptés à son état de santé.
00:53:05 Il vient de décéder d'une crise cardiaque.
00:53:07 Alors, est-ce que c'est parce que...
00:53:09 Donc, il y a un danger sanitaire derrière ?
00:53:10 Exactement.
00:53:11 Sur la sécurité sanitaire.
00:53:13 On vient de comprendre pourquoi les pharmaciens sont en grève,
00:53:15 aujourd'hui, chez nous, en Bourgogne.
00:53:17 On fait le point sur l'une des...
00:53:20 l'un des points importants,
00:53:22 c'est cette pénurie de médicaments.
00:53:24 Et on en parle avec vous, aujourd'hui, à 7h53,
00:53:26 sur France Bleu, Bourgogne.
00:53:27 Est-ce que ça vous arrive de ne pas trouver de médicaments ?
00:53:29 Tristan est avec nous, depuis La Charité, en direct.
00:53:32 Bonjour Tristan.
00:53:33 Bonjour Tristan.
00:53:34 Bonjour.
00:53:35 Bonjour Cyril.
00:53:36 Bienvenue. Alors, c'est quoi votre expérience ?
00:53:37 Vous avez eu déjà affaire à un pharmacien qui vous a dit
00:53:39 "Ben non, j'ai pas le médicament en question" ?
00:53:41 Ah ben, ça fait déjà un petit moment.
00:53:43 Même ça a commencé il y a plusieurs mois.
00:53:45 On me mettait sur liste d'attente.
00:53:47 Je suis diabétique, hein,
00:53:49 donc j'ai un traitement avec plusieurs médicaments.
00:53:53 Il y en a un qui s'appelle le Trulicity,
00:53:55 qui était en rupture de stock.
00:53:57 On m'a mis en attente.
00:53:59 On me prévenait, et depuis un mois et demi, il n'y en a plus.
00:54:01 Et ça veut dire quoi ?
00:54:02 Ça a quoi comme répercussion sur vous, sur votre traitement,
00:54:04 sur votre santé de manière générale ?
00:54:06 Au départ, ça a eu une répercussion sur le glycémie,
00:54:10 il a remonté.
00:54:12 Mon endocrinologue m'a prescrit un autre médicament
00:54:15 pour compléter le traitement que j'avais, disons.
00:54:19 Mais bon, ça va.
00:54:22 Maintenant, disons que ça va mieux.
00:54:24 Je vais peut-être même pouvoir m'en passer complètement,
00:54:26 des sollicitifs.
00:54:28 Simplement, ce qu'on m'a expliqué, c'est que
00:54:30 ce sont des influenceuses qui parlent de ce médicament
00:54:34 comme étant un coup fin permettant de perdre du poids.
00:54:36 Et donc, il a été prescrit d'une manière peut-être abusive,
00:54:42 et donc il a pénurie.
00:54:44 Mais j'ai l'impression que ce n'est pas le seul.
00:54:46 Mais là, aujourd'hui, Tristan, vous avez donc trouvé
00:54:48 entre guillemets, une façon de gérer votre diabète
00:54:52 de manière efficace malgré la pénurie.
00:54:54 Oui, absolument.
00:54:56 Simplement, j'ai maintenant une autre crainte,
00:54:58 j'ai une pompe à insuline,
00:55:00 et lors de ma dernière commande, généralement,
00:55:02 je reçois trois mois de réservoir d'insuline,
00:55:06 pour, disons, des recherches pour trois mois.
00:55:09 Et là, on m'envoie pour un mois, parce qu'il n'y en a plus.
00:55:12 C'est ce que disait notre invité, Pierre-Olivier Vario,
00:55:14 c'est que c'est un stress permanent, en fait,
00:55:16 pour les pharmaciens d'un côté, mais pour vous,
00:55:18 patients de l'autre.
00:55:19 Absolument, parce que moi, dans un mois,
00:55:21 je ne sais pas s'il y en aura.
00:55:23 Il n'y en a plus, il faut que j'en vienne aux ponctures,
00:55:25 à condition qu'il y ait de l'insuline.
00:55:27 Parce qu'on m'a même dit, à la pharmacie où je vais,
00:55:30 que l'insuline risque à être manquée,
00:55:34 il fallait le commander.
00:55:35 Vous vous inquiétez, Pierre-Olivier Vario ?
00:55:37 Oui, tout à fait.
00:55:38 C'est un phénomène que vous...
00:55:39 Non, non, le cas de ce monsieur est malheureusement très, très fréquent.
00:55:41 Le Trudy City dont il parlait est un médicament
00:55:43 qui est utilisé dans le diabète.
00:55:45 Il est en rupture.
00:55:46 Parfois, on va le remplacer par deux dosages,
00:55:48 parce que quand on a un dosage qui est du 4,5,
00:55:51 on va faire 1,5 + 3,
00:55:52 et ça veut dire double piqûre,
00:55:54 ce qui n'est quand même pas très agréable pour les patients.
00:55:56 En tout cas, pas satisfaisant.
00:55:58 Et quand il y a des ruptures, effectivement,
00:56:00 vous avez vu, ce monsieur doit changer de traitement.
00:56:02 Ça veut dire s'adapter à un autre système de prise en charge, de soins.
00:56:05 Et c'est le stress en permanence.
00:56:07 Et le stress agit sur le diabète de façon énorme.
00:56:10 Et ce stress ne devrait pas exister dans le monde dans lequel on est.
00:56:14 On ne devrait pas apprendre à travailler avec des ruptures.
00:56:16 Ce n'est pas possible.
00:56:17 On est à Crissay avec Françoise également ce matin.
00:56:20 Bonjour, Françoise.
00:56:21 Oui, bonjour.
00:56:22 Bonjour.
00:56:23 Soyez la bienvenue.
00:56:24 Est-ce que vous avez déjà eu, vous aussi, cette expérience
00:56:27 de pharmacien qui vous dit "je n'ai plus de médicament pour vous" ?
00:56:31 Oui, oui, tout à fait.
00:56:32 Je suis traité pour la fibrillation atriale,
00:56:35 problème cardiaque.
00:56:37 Et donc, c'était en rupture de stock, la flécaïne.
00:56:41 D'accord.
00:56:42 Et comment vous avez fait alors ?
00:56:44 Eh bien, je suis retournée voir mon cardiologue
00:56:47 qui m'a donné un autre traitement
00:56:49 que je n'ai pas supporté.
00:56:51 Il m'en a redonné un deuxième.
00:56:53 C'était pas mieux.
00:56:55 Donc, j'ai refait une crise de tachycardie.
00:56:58 Enfin, c'est la fibrillation atriale, on appelle ça.
00:57:01 Et donc, il a fallu que j'aille à Dijon
00:57:04 pour qu'on me fasse de la radiofréquence.
00:57:07 D'accord, ah oui.
00:57:08 Ça entraîne comme ça des traitements en plus.
00:57:11 C'est d'autres problématiques, les molécules qui sont "remplaçantes"
00:57:14 ne sont pas forcément adaptées.
00:57:16 Oui, tout à fait.
00:57:17 On est dans un cas très particulier.
00:57:18 Alors, la flécaïne, on peut l'expliquer,
00:57:19 ce n'est pas un cas, comme tout à l'heure, d'influenceuse.
00:57:21 C'est simplement l'usine qui, en Espagne, a brûlé.
00:57:24 Et c'était une seule usine qui fabriquait le médicament.
00:57:26 Là, c'est conjoncturé.
00:57:27 Forcément, quand elle brûle, ça fait un problème mondial.
00:57:30 Et là aussi, soyons autonomes,
00:57:32 ayons notre production en France, ce serait quand même nettement mieux.
00:57:35 Pierre-Olivier Vario, avant de se quitter,
00:57:36 vous allez manifester ce matin à Dijon,
00:57:38 cet après-midi à Paris.
00:57:40 Vous êtes reçu par le préfet ce matin,
00:57:42 normalement au ministère de l'Economie, cet après-midi.
00:57:45 Vous espérez quoi ?
00:57:46 Eh bien, on a cinq revendications,
00:57:48 on les a balayées ensemble.
00:57:50 On espère qu'on soit entendus
00:57:52 et qu'on ait un vrai plan concernant les ruptures.
00:57:55 Pas simplement "oui, on va faire",
00:57:57 mais qu'aujourd'hui, on nous mette des échéances.
00:58:00 La coupe est pleine,
00:58:01 souvent la goutte d'eau qui fait déborder le vase, on en a peur.
00:58:03 Moi, j'ai tendance à dire que cette goutte d'eau,
00:58:05 elle peut être à l'origine d'un grand changement.
00:58:06 Merci Pierre-Olivier Vario,
00:58:07 merci à Françoise, du côté de Crisset,
00:58:09 pour ce témoignage en direct ce matin,
00:58:11 au 03.80.42.15.15.
00:58:13 Merci à Françoise, bon courage à Tristan,
00:58:15 et également tous les matins,
00:58:16 le Bourse Bleu Bourguignon est là pour réagir à l'actualité
00:58:18 et vous donner la parole.
00:58:19 On continue aussi de donner la parole à tous les bourguignons,
00:58:22 y compris ceux qui peuvent nous aider au quotidien,
00:58:24 et c'est le cas notamment du CHU de Dijon,
00:58:26 qui recrute.
00:58:27 Si vous cherchez du boulot,
00:58:28 il y a peut-être des choses à prendre de ce côté-là.
00:58:30 On va en découvrir un petit peu plus de détails
00:58:32 dans quelques instants dans votre 6/9.
00:58:34 Ici, matin, revient dans un instant.
00:58:38 Et si vous repartiez en colo, le temps d'un été,
00:58:42 plongé à hauteur d'enfant dans le quotidien
00:58:44 des petits vacanciers de Bardou.
00:58:45 Le Barbon, c'est un lieu festif,
00:58:47 et puis c'est aussi le lieu d'émancipation,
00:58:49 le lieu où on peut se réaliser.
00:58:50 C'est un parenthèse enchantée.
00:58:51 Rire, dispute, grand amour, et activité nature.
00:58:55 Les souvenirs de colo résonnent en chacun de nous.
00:58:58 Les jambes à dos !
00:59:00 On va pas faire tout de suite,
00:59:02 ce sera à la fin, non ?
00:59:03 Merci papa, merci maman.
00:59:05 Ce soir à 23h05, sur France 3 Bourguignes-Franche-Comté,
00:59:08 et sur la plateforme France.tv.
00:59:12 Tous les samedis, suivez Julie Andrieus sur France 3.
00:59:15 Incroyable, j'aurais jamais vu ça.
00:59:17 Mais où sont les elfes ?
00:59:19 Cultiver les rencontres.
00:59:21 Dis-moi comment tu jardines, je te dirai qui tu es.
00:59:23 Cueillir les astuces.
00:59:24 Un secret pour faire pousser les tomates,
00:59:26 tu utilises une potion magique ?
00:59:27 Que d'expérience !
00:59:29 Partager les goûts et les couleurs.
00:59:31 Ah oui, ça fait du bien de jardiner quand même.
00:59:34 Ah bah oui.
00:59:35 Bon, on file en cuisine alors ?
00:59:37 Oui, y a plus qu'à.
00:59:38 Régalez-vous dans les potagers de Julie
00:59:41 tous les samedis à 15h35 sur France 3
00:59:43 et sur la plateforme France.tv.
00:59:45 Bonjour à toutes, bonjour à tous.
00:59:49 Pour ce nouvel épisode de Rendez-vous chez vous.
00:59:51 Aujourd'hui, nous sommes en Côte d'Or.
00:59:52 Quand les journalistes de France 3 viennent à votre rencontre,
00:59:55 c'est pour parler de vous.
00:59:56 Alors rendez-vous chez vous, du lundi au vendredi,
00:59:59 dans ICI 19/20, sur France 3 Bourguignes-Franche-Comté
01:00:02 et à tout moment sur la plateforme France.tv.
01:00:06 [Musique]
01:00:14 ICI France Bleu Bourgogne
01:00:16 Bienvenue à la radio et à la télé France Bleu
01:00:19 vous accompagne les 8h.
01:00:20 C'est l'actu de ce jeudi 30 mai.
01:00:27 On le cherche encore le printemps, on l'a pas trouvé encore.
01:00:29 Y a beaucoup de nuages, de la pluie
01:00:31 pour aujourd'hui 20 degrés maxi.
01:00:33 Alors que sur vos routes, les principales difficultés,
01:00:35 c'est autour de Dijon, autour de Chalon.
01:00:37 On va y revenir évidemment dans un instant.
01:00:39 Anne-Laure Laballette, si on cherche un job,
01:00:41 le CHU de Dijon organise ce jeudi une journée de recrutement.
01:00:44 Oui, ça se passe de 9h à 16h au campus paramédical.
01:00:47 De nombreux postes sont à pourvoir
01:00:49 et pas uniquement dans le domaine de la santé.
01:00:51 Quentin Garnier, le directeur adjoint des ressources humaines
01:00:54 au CHU de Dijon.
01:00:55 Entre maintenant et cet été,
01:00:57 on a une centaine de postes à pourvoir.
01:00:59 Dans plusieurs secteurs, à la fois des postes de soignants,
01:01:02 évidemment, infirmiers, aides-soignants.
01:01:04 Aussi des métiers spécialisés,
01:01:06 auxquels on pense pas forcément à l'hôpital,
01:01:08 la cuisine, l'informatique, les ateliers techniques, etc.
01:01:11 Et puis aussi des métiers sans qualification,
01:01:13 comme la logistique, le bionettoyage.
01:01:15 Ça s'adresse déjà à des étudiants
01:01:17 qui veulent entrer dans le monde du travail.
01:01:20 Aussi à des demandeurs d'emploi,
01:01:22 puisque on a des métiers sans qualification
01:01:24 et puis des personnes qui souhaitent se reconvertir.
01:01:26 On propose des formations internes au CHU,
01:01:28 mais c'est dans le cadre d'un parcours
01:01:30 sur le moyen terme.
01:01:32 Donc là, on propose des recrutements directs
01:01:36 et parfois ça donne la possibilité d'évoluer
01:01:38 à l'intérieur du CHU via des formations
01:01:40 dans un deuxième temps.
01:01:41 Et Quentin Garnier qui précise aussi
01:01:43 que ces recrutements ne sont pas liés
01:01:45 à un manque de personnel,
01:01:46 mais à l'ouverture de nouveaux services au sein du CHU.
01:01:48 La colère des pharmaciens aujourd'hui partout en France.
01:01:51 90% des officines seront fermées.
01:01:54 Le mouvement est très suivi chez nous,
01:01:56 en Côte d'Or et en Saône-et-Loire.
01:01:58 Les syndicats de pharmaciens demandent
01:02:00 une augmentation de leur zone horaire
01:02:01 pour faire face à l'inflation et à la hausse des charges.
01:02:03 Ils se désolent aussi de voir
01:02:05 de nombreuses pharmacies fermées
01:02:07 ces derniers mois par manque de repreneurs.
01:02:09 Ils sont inquiets également de voir
01:02:11 la concurrence des sites internet
01:02:12 qui vendent des médicaments.
01:02:13 Sans oublier les pénuries dans leurs officines
01:02:16 qui durent depuis des mois.
01:02:17 Plus de 5000 références en rupture de stock
01:02:19 d'après les autorités.
01:02:21 On a évoqué tout ça juste avant 8h
01:02:23 avec notre invité Pierre-Olivier Vario,
01:02:25 président de l'Union des syndicats
01:02:27 de pharmaciens d'officine et pharmaciens à plombière
01:02:29 Lédijon.
01:02:30 Son interview complète est à retrouver
01:02:32 dès maintenant sur votre appli ici.
01:02:34 La Cour des comptes veut arrêter
01:02:36 d'indemniser les arrêts maladie de moins de 8 jours.
01:02:38 Cette proposition a été présentée hier
01:02:40 pour enrayer le déficit de la Sécu.
01:02:42 L'idée c'est aussi d'augmenter
01:02:44 le délai de carence à 7 jours
01:02:46 ou encore de réduire la durée d'indemnisation
01:02:48 de 3 à 2 ans.
01:02:50 Qui sera le nouveau patron
01:02:52 des patrons de Côte d'Or ?
01:02:54 Réponse aujourd'hui avec l'élection
01:02:56 du président du Medef 21.
01:02:58 Le vote a lieu à partir de 18h
01:03:00 à la salle de l'Orangerie à Messigny-Eventoux.
01:03:02 Si vous habitez en Saône-et-Loire
01:03:04 et particulièrement dans le secteur
01:03:06 de Mercuré et des communes voisines,
01:03:08 vous allez recevoir cet après-midi une alerte sonore
01:03:10 sur votre téléphone.
01:03:12 C'est en fait le dispositif FR Alert
01:03:14 utilisé très souvent en cas d'attentat
01:03:16 ou de risque industriel. Là il s'agit
01:03:18 juste d'un exercice et aucune action
01:03:20 particulière ne sera attendue de votre part.
01:03:22 En basse 4, la saison est terminée
01:03:24 pour nos deux clubs bourguignons qui se maintiennent
01:03:26 dans l'élite. La JDA termine à la 9ème place
01:03:28 et l'élan chalon termine 14ème.
01:03:30 L'heure du bilan pour
01:03:32 Maxime Paco, l'entraîneur adjoint de l'élan chalon.
01:03:34 Cette saison, le club a bénéficié
01:03:36 d'un incroyable élan
01:03:38 populaire. 13 guichets
01:03:40 fermés en 17 matchs au Colisée.
01:03:42 Une grande fierté donc pour Maxime Paco.
01:03:44 On l'écoute. Il y a eu
01:03:46 un engouement exceptionnel.
01:03:48 On l'a vraiment ressenti,
01:03:50 aussi bien dans la salle pendant les matchs,
01:03:52 que dans la ville quand on les croise dans la rue.
01:03:54 C'est vraiment un vrai engouement populaire.
01:03:56 On a vraiment profité de cette année
01:03:58 et on a partagé avec eux
01:04:00 et c'était vraiment top.
01:04:02 Comment ça s'explique cet engouement-là ?
01:04:04 Ça a toujours été une terre de basket.
01:04:06 Alors oui, il y a une terre de rugby à Chalon,
01:04:08 évidemment, mais c'est vrai que le basket
01:04:10 est quand même dans le paysage chalonné
01:04:12 depuis de nombreuses années, voire
01:04:14 de nombreuses décennies. Il a toujours été présent,
01:04:16 il a toujours répondu présent. C'est un public qui s'y connaît
01:04:18 aussi. Ils étaient un petit peu
01:04:20 en attente de voir ce qu'on allait faire cette saison
01:04:22 et puis comme on a répondu
01:04:24 présent, je pense qu'eux nous l'ont rendu
01:04:26 vraiment au centuple. Donc c'était vraiment
01:04:28 parfait. 13 guichets fermés, donc
01:04:30 c'était vraiment dingue.
01:04:32 Et dès la saison prochaine, on découvrira sur
01:04:34 le parquet une nouvelle recrue à l'élan
01:04:36 Chalon. C'est Yoann Choupa, un arrière
01:04:38 de 24 ans qui vient de s'engager pour deux ans
01:04:40 au club. Formé à Pau et Monaco,
01:04:42 il arrive du club alsacien de Souffelweiersheim
01:04:44 en probé. Basket
01:04:46 toujours avec le retour à la Gide et à Dijon
01:04:48 d'un historique du club.
01:04:50 Frédéric Viskarguts, adjoint de Laurent
01:04:52 Leniam entre 2013 et 2021,
01:04:54 revient en Bourgogne après trois ans.
01:04:56 Il a signé un contrat pour
01:04:58 deux années. Les réactions suite à cette
01:05:00 nomination sont à retrouver sur
01:05:02 francebleu.fr. A Roland-Garros,
01:05:04 programme chargé aujourd'hui.
01:05:06 23 matchs annulés hier à cause de la pluie
01:05:08 et reportés à aujourd'hui.
01:05:10 Côté français, c'est terminé pour Richard Gasquet
01:05:12 et Caroline Garcia cet après-midi.
01:05:14 Notez que Gaël Monfils sera
01:05:16 à l'affiche face à l'italien Lorenzo Mussetti.
01:05:18 Novak Djokovic, lui,
01:05:20 joue face à Alexander Zverev.
01:05:22 - Retour chez nous avec le château de
01:05:24 Château-Neuf-en-Ossoie qui renaît après deux ans de travaux.
01:05:26 - Oui, cette forteresse du XIIe siècle
01:05:28 a rouvert ses portes au début du mois de mai.
01:05:30 Le chantier de rénovation a coûté 5 millions
01:05:32 d'euros, financé par la région Bourgogne-Franche-Comté.
01:05:34 Adrien Beria,
01:05:36 vous, vous avez visité ce château
01:05:38 pour France Bleu Bourgogne. Alors, dites-nous,
01:05:40 qu'est-ce qui a changé dans cette nouvelle version du château ?
01:05:42 - Eh bien, ça commence juste avant
01:05:44 l'entrée, à droite, avant le pont-levis
01:05:46 et on est avec... - Virginie Malherbe,
01:05:48 conservatrice du château de Château-Neuf pour la région
01:05:50 Bourgogne-Franche-Comté. On a surtout construit
01:05:52 un nouvel accueil qui est maintenant accessible
01:05:54 aux personnes à mobilité réduite, qui
01:05:56 désengorge complètement l'intérieur du site.
01:05:58 - Le pont-levis, on lève la tête, on regarde
01:06:00 la tour, la tour de la porte.
01:06:02 Elle avait un petit peu froid aux cheveux depuis
01:06:04 200 ans parce qu'elle avait perdu sa toiture
01:06:06 et là, ça y est, elle l'a enfin retrouvée.
01:06:08 C'est un toit pointu, en chaîne,
01:06:10 avec du bois qui vient des forêts
01:06:12 de la région. Et on voit la différence entre
01:06:14 celle qui a été rénovée, toute blanche
01:06:16 avec son nouvel enduit, et l'autre,
01:06:18 un peu plus sombre, avec ses pierres
01:06:20 d'origine. De la cour,
01:06:22 on passe à l'intérieur des pièces, avec
01:06:24 de plus en plus d'expositions,
01:06:26 de plus en plus d'explications
01:06:28 pour que les visiteurs puissent comprendre comment
01:06:30 se passait la vie au château.
01:06:32 - J'ai grandi à sa cour et je l'ai toujours
01:06:34 fidèle au sable. - On a aussi une nouvelle porte
01:06:36 au bout du château pour aller sur un belvédère.
01:06:38 Et de là, on peut voir la vue sur
01:06:40 toute la vallée. Voilà tout ce qui est visible,
01:06:42 mais il y a aussi tout ce qui est caché,
01:06:44 ce qui était caché, plutôt enfoui
01:06:46 sous le sol du château, les découvertes
01:06:48 archéologiques qui ont été trouvées pendant les fouilles.
01:06:50 - Pour retrouver toutes les photos du château
01:06:52 de Châteauneuf entièrement rénové,
01:06:54 rendez-vous sur francebleu.fr.
01:06:56 Chaque année, ce sont pas moins de 55 000
01:06:58 visiteurs qui viennent découvrir cette forteresse
01:07:00 bourguignonne. Une vente aux enchères
01:07:02 publiques, ce soir à Dijon, ça se passe
01:07:04 à 18h, aux 13 rue Paul Cabey.
01:07:06 Une cinquantaine de pièces d'art sont
01:07:08 mises en vente, parmi lesquelles une sculpture
01:07:10 monumentale d'escargot, signée Jean-Marc Janon.
01:07:12 Cette vente a lieu dans le cadre
01:07:14 des Journées Marteaux, ces moments
01:07:16 d'expertise gratuite de vos objets bijoux
01:07:18 et autres tableaux de famille.
01:07:20 La météo 100% locale,
01:07:24 avec Rennes de Dijon, motard de votre région.
01:07:26 Préparée avec des graines
01:07:28 100% françaises et sans conservateur.
01:07:30 Des saveurs insolites à découvrir
01:07:32 sur RennesDeDijon.fr.
01:07:34 - Elles sont rares ce matin, elles seront plus importantes
01:07:36 cet après-midi, il y a des averses en Bourgogne.
01:07:38 - Exactement, il y aura même de l'orage
01:07:40 ce soir, c'est ce qu'indique Météo France.
01:07:42 Donc, plus on avance vers la journée, plus
01:07:44 il y a de pluie et plus les nuages
01:07:46 sont gris. A Saulieu, on va
01:07:48 jusqu'à 15 degrés aujourd'hui. A Montbard,
01:07:50 il fera 17, à Dijon, on attend 18
01:07:52 et à Chalon-sur-Saône, il fera 20. Pour connaître
01:07:54 votre météo chez vous, dans votre ville,
01:07:56 votre village, vous allez déjà vous connecter sur l'application
01:07:58 ici, par France Bleu et France 3.
01:08:00 - Et puis Dijon et Chalon, c'est là où il y a le plus
01:08:02 de ralentissement sur nos routes.
01:08:04 C'est ce qu'on peut observer ce matin
01:08:06 sur nos cartes. Alors, la métropole
01:08:08 Dijon-Est, pour démarrer avec un trafic qui est
01:08:10 chargé, quand même bien chargé. Quand on
01:08:12 arrive par l'Arc, la D700, avant
01:08:14 les changeurs de Saint-Apollinaire, il y a du monde au nord
01:08:16 de la métropole. Que vous arriviez
01:08:18 de la Lino, de
01:08:20 Messigny-et-Ventoux ou d'Issurti, attention
01:08:22 à Valmy, ça coince pas mal
01:08:24 ce matin. Et puis, vous êtes nombreux également à
01:08:26 emprunter la Rocade. Pour l'instant, on n'a pas des
01:08:28 gros bouchons, mais attention quand même,
01:08:30 le trafic commence légèrement à se saturer.
01:08:32 Et puis, du côté de Chalon-sur-Saône, c'est toujours
01:08:34 au franchissement du pont de Bourgogne, en direction du
01:08:36 Colisée, que ça coince depuis le sud et
01:08:38 sur la fin de la RCEA, avant d'arriver
01:08:40 sur la métropole,
01:08:42 sur l'agglomération chalonnaise. Vous avez des
01:08:44 infos, vous voulez les partager, mais ça c'est vraiment
01:08:46 un très bon réflexe, mais ça c'est une bonne idée.
01:08:48 On est avec vous toute la journée, ici
01:08:50 sur France Bleu Bourgogne et France 3 Bourgogne.
01:08:52 Vous allez vous faire plaisir. Mais si,
01:09:00 vous allez vous faire plaisir. Est-ce que
01:09:02 vous avez déjà fait le petit train
01:09:04 de la Vallée de Louches ? C'est incroyable ce truc-là.
01:09:06 Un train historique, des wagons
01:09:08 d'époque, une locomotive à vapeur pour
01:09:10 certaines fois, c'est juste magnifique.
01:09:12 Et puis, voilà, le paysage de la
01:09:14 Vallée de Louches. Pour y aller, on a carrément un
01:09:16 passe-famille à vous offrir dans un instant. C'est dans votre
01:09:18 6.9 France Bleu Bourgogne, parce qu'on se dit
01:09:20 on va vous offrir des trucs où
01:09:22 quand il fera vraiment très très beau, ce sera très agréable.
01:09:24 Comme ça, peut-être que le soleil va se dire
01:09:26 "Ok, je reviens, c'est bon,
01:09:28 vous m'avez eu, c'est bon, je débarque en Bourgogne".
01:09:30 Donc votre passe-famille pour
01:09:32 le train de la Vallée de Louches, c'est à gagner dans la suite
01:09:34 de votre 6.9 France Bleu Bourgogne.
01:09:36 C'est juste après, à bas, on se réveille ensemble par
01:09:38 bosser avec vous, c'est jeudi, et vous êtes les bienvenus.
01:09:40 *Musique*
01:09:42 "My dear Max, tell us what your First name is?"
01:09:47 *On chante la chanson à l'envers avec une voix danseuse en français.
01:09:54 *Musique*
01:10:23 *Musique*
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