Devenue championne olympique de gymnastique (barres asymétriques) en 2004 à Athènes Émilie Le Pennec revient sur ses premiers souvenirs de gym.
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00:19 Moi c'est Émilie Le Pennec, j'ai 36 ans, je suis maintenant kinéostéopathe mais j'ai été gymnaste de haut niveau.
00:26 J'ai commencé la gym à Nanterre et ensuite je suis partie en sport-études, en équipe de France.
00:31 J'ai fait plusieurs championnats d'Europe, championnats du monde et les Jeux Olympiques de 2004 à Athènes où j'ai rapporté la médaille d'or au bar asymétrique.
00:40 Nous notre optique, mais je pense que c'était son optique aussi à elle, c'était de faire ce qu'elle aimait faire, de le faire du mieux possible et d'aller au plus loin qu'elle pouvait aller.
00:52 Après que le plus loin c'était les Jeux Olympiques, ça on n'avait pas envisagé.
00:56 J'ai commencé la gymnastique à 6 ans, mes deux parents ont fait de la gymnastique en loisir, sans hésitation ils m'ont inscrit à la gym et puis ça a tout de suite été un coup de cœur.
01:06 Je n'ai jamais lâché, mes grands-parents disaient on voit plus ses pieds que sa tête parce que à la fois je faisais au gymnase mais à la maison aussi.
01:13 Tous les midis j'appelais ma mère au téléphone, mes parents juste avant les championnats ont fait le déplacement jusqu'à Saint-Etienne et me soignaient mais aussi me redonnaient un petit coup d'énergie.
01:24 Ma carrière jusqu'au JO ça a été fait de moments difficiles où ils ont permis de moi avoir l'envie et la motivation de repartir.
01:38 Je pense que le fait d'avoir commencé les compétitions et la gymnastique pas forcément dans le cadre fédéral, gymnique, sans avoir justement ce truc de dire on va jusqu'au championnat élite, championnat d'Europe, JO etc.
01:54 Peut-être que ça m'a permis justement d'être un peu préservée de tout ça et d'avoir l'innocence de la pratique en fait.
02:01 C'était de la gîne plaisir, c'était s'amuser, c'était vraiment un amusement du coup la gymnastique.
02:09 Et progressivement c'est devenu de moins en moins un amusement mais plus sérieux quoi.
02:13 Et Emilie apprenait ça très au sérieux.
02:15 De 6 ans à 11 ans quand je suis partie en sparrer de suite, j'ai toujours eu une même coach qui en tout cas a su conserver ma passion de la gymnastique.
02:23 Faire en sorte qu'il y ait des moments d'éclat total où on apprenait à faire des saltos sur les murs mais en même temps apprendre aussi à faire de la gymnastique réellement sur les agrès en sécurité.
02:34 Ce qui m'a emmenée à plein de compétitions FSGT, les gagner, faire des super résultats, prendre le goût aussi de la gagne.
02:43 Ce qui m'a appris surtout c'est de s'éclater dans le sport.
02:48 A la base c'est quand même que du sport on est là par passion et je pense qu'il a la passion de la gym.
02:56 Il entraîne toujours aujourd'hui alors qu'il est à la retraite mais il continue de venir entraîner parce qu'en fait quand on a ça dans le sang, on a la gymnastique en intraveineuse et on n'arrive pas à s'arrêter.
03:08 Ces années là avec ce coach ça m'a plutôt appris à quand même quoi qu'il arrive chercher la passion dans ce qu'on fait et en tout cas dans le sport.
03:15 Je crois qu'il est content que j'ai continué dans la gymnastique et que je ne me sois pas mise au champ parce que je pense qu'il fait encore des cauchemars, des déplacements en minibus où je chantais à tue-tête "Un coup de soleil" de Richard Cochette.
03:30 Je pense qu'il s'en rappelle encore et à part ça je pense qu'il est ravi que j'ai continué dans la gymnastique.
03:36 De mes années à la FSGT, je vais conserver je pense les souvenirs de compétition, de départ en compétition. On partait en minibus et puis moi j'étais souvent avec les grandes en fait, avec les filles un peu plus âgées que moi pour matcher en compétition.
03:53 J'ai des souvenirs un peu larges de ces premières années où au-delà de faire de la gym et apprendre des éléments, il y avait aussi s'éclater quoi.
04:02 Alors à mes parents, mes entraîneurs, la FSGT, merci d'avoir cru en moi.
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