La Méditerranée va mieux. Des capteurs à ADN environnemental ont permis de révéler la présence de 267 espèces de poissons dans ces eaux.
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00:00 Les scientifiques pensaient qu'il avait quasiment disparu de nos côtes.
00:03 L'ange des mers, un requin inoffensif aux ailes gracieuses,
00:07 qui a donné son nom à la célèbre baie des anges à Nice.
00:10 Grâce à l'étude de l'ADN environnemental, une technique révolutionnaire,
00:14 il a été repéré de nouveau.
00:16 Ces espèces-là, quand on les prend, généralement on ne les voit pas,
00:18 quand on pose des caméras.
00:20 Et l'ADN, ça va nous permettre de les avoir.
00:22 Donc un requin qui est passé une demi-heure avant que nous fassions notre filtration,
00:26 par exemple, nous on arrive à le capter grâce à son ADN qui est resté dans l'eau.
00:31 Ce sont des capteurs comme celui-ci qui ont été plongés sur près de 700 points différents
00:36 sur tout le littoral méditerranéen.
00:38 De quoi confirmer la présence de 267 espèces de poissons.
00:42 Un meilleur état de la Grande Bleue constaté aussi par les amateurs de plongée,
00:47 comme ici dans les Roux, où on voit certaines espèces comme le mérou revenir au fil des années.
00:53 Toutes les espèces qui ont été soit protégées intégralement,
00:56 soit préservées par différentes mesures,
00:58 on voit la régénération de ressources très rapidement.
01:02 C'est autour de la Corse et des aires marines protégées,
01:05 où la pêche intensive est moins fréquente,
01:07 que les espèces les plus rares ont été repérées.
01:10 Les prélèvements d'ADN environnemental se poursuivent cette année.
01:13 Les scientifiques de l'étude BiodivMed ont repris la mer il y a quelques jours.