Retrouvez Tant qu'il y aura des Gones, votre émission 100% #OL en direct à 19h, avec Razik Brikh, Nicolas Puydebois et notre invitée exceptionnelle, Sonia Bompastor. Ils reviennent sur la finale de la Ligue des champions perdue par l'OL féminin face au FC #Barcelone (0-2). Razik et Nicolas évoqueront ensuite la finale de la Coupe de France perdue par l'OL face au #PSG de Bradley Barcola (1-2).
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00:00:21 Salut à tous, bienvenue sur le plateau de Tankara Dagon.
00:00:24 Que dis-je, Tankara des fenotes,
00:00:25 et présent sur ce plateau, c'est notre consultant des chocs, Nicolas Putebois.
00:00:29 Salut Nico.
00:00:29 Salut Razik, salut à tous.
00:00:30 Tankara des fenotes avec une invitée exceptionnelle.
00:00:32 Exigeuse, oui.
00:00:33 La star Sonia Bonpastor, qui est l'entraîneur de l'OM féminin.
00:00:36 Bonsoir, François Razik.
00:00:37 Merci beaucoup d'avoir accepté l'invitation dans Tankara des fenotes.
00:00:40 Les femmes à l'honneur, Nico, elles méritent.
00:00:42 Bien sûr qu'elles méritent.
00:00:43 Elles méritent ces fenotes justement, même si forcément il y a la déception
00:00:47 après cette défaite en finale de la Ligue des Champions, Sonia contre le Barça.
00:00:51 Oui, oui, forcément une grosse déception.
00:00:54 On était sur cette finale de Ligue des Champions,
00:00:56 pour un club c'est le plus beau titre qu'une athlète et qu'un coach puissent remporter.
00:01:01 Et voilà, défaite 2-0, c'est dur, il y a de la déception,
00:01:05 mais voilà, il va falloir avancer malgré tout.
00:01:08 Nico, tu n'es pas un spécialiste du foot féminin, c'est sûr, on ne va pas se mentir.
00:01:13 Par contre, tu ne cesses de le répéter, c'est des compétitrices,
00:01:17 des joueuses qui veulent gagner.
00:01:19 J'en veux pour preuve d'ailleurs, on l'évoquera tout à l'heure,
00:01:20 mais elles ont été honorées les fenotes à juste titre
00:01:23 parce qu'elles ont reporté le titre de championne de France, effectivement.
00:01:27 Mais il y avait de la déception, les joueuses étaient présentes,
00:01:29 mais elles le disaient, voilà, que même ce n'était pas facile de garder le sourire
00:01:33 après une telle défaite en finale de Ligue des Champions.
00:01:35 Comme le disait Sonia, c'est le trophée le plus prestigieux pour un footballeur,
00:01:40 une footballeuse et c'est la Ligue des Champions.
00:01:42 Donc, quand tu sors, malgré le titre de championne,
00:01:48 le plus beau trophée de la saison qu'elles souhaitent aller chercher,
00:01:50 je suppose que c'est la Ligue des Champions.
00:01:52 Elles ont l'habitude.
00:01:53 Moi, ce que j'honore chez les filles, c'est leur mise en question permanente,
00:01:58 leur soif de vaincre sans cesse.
00:02:02 Quand on a tout gagné, on a Windy Renard à l'écran.
00:02:05 Quand on a tout gagné, quand on a son palmarès, quand on a son trophée,
00:02:08 repartir, refaire des efforts, se refixer des objectifs.
00:02:11 C'est ce qu'il y a de plus dur pour un sportif de haut niveau.
00:02:13 Et les filles, elles le font à merveille.
00:02:14 Chaque année, elles finissent en finale ou en demi-finale de la Ligue des Champions.
00:02:19 Elles glanent titre sur titre en championnat.
00:02:21 Enfin, non, mais c'est fabuleux.
00:02:22 C'est exceptionnel.
00:02:25 #TKGrecDesGens, on est en direct sur toutes les plateformes,
00:02:27 comme chaque lundi et dans le monde entier,
00:02:29 puisqu'on a aussi un message de quelqu'un qui nous suit depuis les Etats-Unis.
00:02:32 Merci encore une fois pour votre fidélité à notre émission,
00:02:35 à ce rendez-vous du lundi.
00:02:38 Tu parlais de Wendy Renard, justement.
00:02:39 On va découvrir une citation après cette défaite en finale de Ligue des Champions.
00:02:43 En première période, on a eu des situations pour faire mal.
00:02:47 À ce niveau-là, quand tu as les opportunités, il faut les mettre au fond.
00:02:51 Barcelone use, redouble les passes, ça fait mal à l'adversaire.
00:02:55 Félicitations à elle, on reviendra plus forte.
00:02:57 Il fallait du cran, de la personnalité.
00:02:59 Il nous a manqué un peu ça, mais je suis fier de mes coéquipières,
00:03:03 du groupe, des émotions données à nos supporters.
00:03:06 Sonia, est-ce que tu as un peu le même sentiment que Wendy ?
00:03:09 Oui, oui, tout à fait.
00:03:10 Après, vous connaissez Wendy, tout son leadership,
00:03:13 elle a les mots justes tout le temps, dans toutes les situations.
00:03:17 Effectivement, on savait que Barcelone était une belle équipe.
00:03:21 Elles l'ont confirmé sur le match, sur cette finale.
00:03:24 Il aurait fallu, nous, certainement, faire preuve d'un peu plus d'agressivité
00:03:28 pour les mettre sous pression et aller récupérer des ballons un peu plus haut.
00:03:32 Elle a parlé d'efficacité.
00:03:33 On sait que dans ces matchs-là, les petits détails sont importants
00:03:36 et cette efficacité offensive, notamment, elle est primordiale quand on veut gagner.
00:03:41 Donc, oui, elle a raison.
00:03:43 Et Nicolas parlait tout à l'heure de la remise en question.
00:03:46 Là, on est encore sur la déception.
00:03:48 Il va falloir prendre un peu de temps pour analyser et tirer les enseignements
00:03:51 de cette finale et surtout trouver les solutions pour retourner la saison prochaine
00:03:57 sur cette Ligue des Champions, atteindre la finale
00:03:59 et cette fois-ci, avoir l'ambition de la gagner.
00:04:01 Merci pour cette saison, Sonia.
00:04:02 C'est vrai qu'il y a pas mal de messages d'encouragement,
00:04:05 de remerciements de la part des supporters.
00:04:07 Il y a la tristesse, forcément, mais beaucoup aussi de remerciements.
00:04:10 Oui, ça fait plaisir de sentir leur soutien.
00:04:12 C'est vrai que sur cette finale, ils étaient malheureusement peu nombreux,
00:04:16 mais en tout cas, ceux qui ont fait le déplacement,
00:04:19 ils ont donné de leur personne et de leur voix pour nous encourager.
00:04:22 On a pu le sentir malgré 50 000 Barcelonais.
00:04:26 Et je pense que de ce côté-là aussi, jouer en Espagne,
00:04:30 dans un stade avec 50 000 fans barcelonais, c'était un grand défi.
00:04:34 Les filles ont su vraiment tirer le meilleur d'elles-mêmes.
00:04:38 Elles ont tout donné.
00:04:39 On n'a pas forcément de regrets de ce côté-là,
00:04:42 mais c'est sûr que c'était une marche haute et malheureusement,
00:04:46 on n'a pas su l'aggravir.
00:04:48 On va regarder un commentaire qui a été posté sur le site olympique-lyonnais.com
00:04:52 parce que sur ce site, justement, on parle des masculins, de l'équipe masculine,
00:04:56 mais on parle aussi justement de l'équipe féminine.
00:04:58 C'est Vasco qui nous dit "Benfica et Chelsea, par deux fois,
00:05:01 ont posé énormément de problèmes au Barça en pratiquant un jeu simple et rapide.
00:05:06 Pourquoi ne pas s'être inspiré de ces matchs en laissant se développer un jeu lent,
00:05:10 fait de contrôle et de dribble inutile ?".
00:05:13 Quelle est la question ?
00:05:14 Oui, écoutez, le rôle du staff, mon rôle à moi d'entraîneur,
00:05:18 c'est forcément d'analyser tous les matchs de nos adversaires,
00:05:21 chose qu'on a faite et je suis d'accord que face à Benfica et Chelsea,
00:05:25 Barcelone a été en difficulté.
00:05:27 On avait un plan de jeu qui était très clair.
00:05:29 Je pense qu'une des solutions quand on veut mettre à mal cette équipe de Barcelone,
00:05:34 c'est sur le plan athlétique de mettre beaucoup d'agressivité,
00:05:37 de les mettre sous pression en permanence sur l'ensemble du match.
00:05:41 Je pense qu'on a réussi à le faire à certains moments,
00:05:43 mais pas assez souvent sur le match.
00:05:45 Et du coup, quand vous laissez le ballon effectivement à cette équipe,
00:05:49 en termes de technicité, elles sont très fortes.
00:05:51 Donc voilà, il aurait fallu que sur le plan de l'agressivité,
00:05:55 sur le plan athlétique, on ait un peu plus de jus peut-être en cette fin de saison
00:05:59 pour leur poser un peu plus de problèmes.
00:06:01 Et Wendy parlait d'efficacité, mais voilà, on a eu aussi un petit peu de difficulté
00:06:06 à proposer des courses dans le dos avec de la percussion, de la vitesse
00:06:10 pour aller leur faire mal sur cette ligne arrière.
00:06:12 Donc, c'est des enseignements aussi qu'on peut tirer et se dire que
00:06:16 les saisons sont exigeantes sur le plan athlétique.
00:06:19 On avait aussi laissé pas mal d'énergie, notamment sur cette finale de play-off face à Paris.
00:06:24 Et peut-être que ça nous a un peu manqué sur cette finale face à Barcelone.
00:06:27 Nico, selon toi, c'est quoi ces tactiques ?
00:06:29 Non, hier, ça s'est joué sur des détails.
00:06:33 Le réalisme d'un côté, un ballon contré qui se sort sur le premier but.
00:06:39 Et puis après, le but en fin de rencontre, c'est presque anecdotique.
00:06:42 Mais les filles, elles ont eu des occasions dans le match.
00:06:46 Elles n'ont pas réussi à les concrétiser.
00:06:47 Donc, c'est une question de réalisme.
00:06:49 Après, si ça tourne en faveur de Barcelone, c'est peut-être
00:06:51 parce qu'il y a un petit peu plus de supplément d'âme.
00:06:53 Les 50 000 supporters, peut-être un peu plus de grade d'agressivité,
00:06:56 un peu plus d'impact dans les duels.
00:06:57 Mais les Barcelonaises, à l'instar des garçons, elles aiment manier le ballon.
00:07:01 Elles savent le faire.
00:07:02 Donc, oui, c'est l'usure de tout un match.
00:07:05 Quand on court après le ballon pendant tout un match, sur la fin,
00:07:08 on manque un peu de lucidité, un peu de pragmatisme.
00:07:13 Enfin, voilà, il nous manque des choses pour pouvoir faire les bons choix
00:07:16 et les bonnes passes, ou en tout cas, la bonne intervention.
00:07:21 Le match a eu lieu samedi, ce n'était pas hier.
00:07:23 Comme je dis, hier.
00:07:23 Oui, mais comme Nico a un peu bu, vous le savez,
00:07:25 vous l'avez croisé justement à Lille.
00:07:27 Nico a...
00:07:28 Voilà.
00:07:28 Tout se sait.
00:07:29 Rio est un village.
00:07:30 Rio est un village, effectivement.
00:07:33 Est-ce qu'on peut parler de passation de pouvoir ou c'est excessif
00:07:35 entre le Barça et l'Olympique Lyonnais ?
00:07:38 Non, je pense que c'est excessif.
00:07:40 Alors forcément, sur cette finale...
00:07:42 Il est toujours, elle dit que toujours.
00:07:43 Ouais, non, mais après, je peux comprendre que les gens puissent avoir un peu ce sentiment.
00:07:48 Maintenant, mon analyse, c'est que ça reste un match, une finale.
00:07:53 Voilà, un moment bien précis.
00:07:55 C'est vrai que c'est la première fois aussi que Barcelone bat l'Olympique Lyonnais.
00:07:59 Donc, quand on regarde sur le plan de l'histoire et du palmarès,
00:08:03 Lyon compte encore au niveau européen.
00:08:06 Par contre, la réalité, c'est qu'effectivement,
00:08:08 Barcelone aujourd'hui est sur une très belle dynamique.
00:08:10 Elle réalise le doublé en Ligue des champions.
00:08:13 Pour la première fois, elle bat l'Olympique Lyonnais.
00:08:16 Elles ont des fans extraordinaires qui se déplacent en nombre dans le stade.
00:08:22 Et voilà, elles ont aussi des résultats.
00:08:24 Je pense qu'elles sont sur une saison où elles réalisent un quadruplé.
00:08:27 Elles ont gagné tous les titres en jeu.
00:08:29 Donc, ça va être dur, dur de stopper cette dynamique.
00:08:31 Mais du coup, il ne faut pas baisser les bras.
00:08:33 Il y a des solutions.
00:08:34 Il faut les trouver.
00:08:35 Il faut relever la tête et y aller.
00:08:36 Ça devient le vrai rival de l'OL féminin parce qu'elles sont sur quatre finales de Ligue d'enjeu des champions d'affilée.
00:08:42 Alors, l'OL, elle les avait battus précédemment, mais là, elles sont quand même sur une dynamique,
00:08:46 sur une spirale de confiance qui est quand même fabuleuse.
00:08:51 Oui, alors parler de rivalité, je pense que c'est un mot aussi un peu fort.
00:08:54 Oui, peut-être pas la rivalité, mais en tout cas, le concurrent direct, le principal.
00:08:57 En tout cas, en Europe, ça reste une des équipes maintenant à battre.
00:09:01 C'est très clair.
00:09:02 Vous parliez de dynamique et c'est ce que j'ai dit aussi.
00:09:04 Elles ont lancé une très belle dynamique et il va falloir trouver des solutions pour l'enrayer.
00:09:08 Ça, c'est évident.
00:09:09 Ce ne sera pas facile, mais du coup, il y a encore quelques idées pour pouvoir le faire.
00:09:14 Allez, une question. #TKGreggDG sur YouTube aussi.
00:09:17 N'hésitez pas d'ailleurs à mettre le pouce j'aime sur la chaîne YouTube d'Olympique Lyonnais.
00:09:21 Sonia, est-ce que les autres pays ont rattrapé le niveau de l'OL selon vous ?
00:09:26 Les autres pays travaillent bien, notamment en Europe.
00:09:29 Ça fait déjà quelques temps que je le dis.
00:09:31 En Espagne, avec Barcelone, en Angleterre aussi, avec la qualité de leur championnat.
00:09:36 Donc, il faut maintenant, dans la remise en question, trouver les bonnes solutions,
00:09:40 encore une fois, pour avoir un temps d'avance, pour être au niveau de ces meilleurs clubs.
00:09:47 Mais l'OL reste ambitieux.
00:09:50 Michelle Kang est une femme ambitieuse.
00:09:51 Elle a un projet très clair.
00:09:54 Sa vision est claire aussi.
00:09:55 Et du coup, elle était présente à la finale.
00:09:57 Donc là, il y aura des discussions avec Michelle Kang, avec la direction du club,
00:10:01 avec le staff, pour justement tirer tous les enseignements et avancer dans la bonne direction,
00:10:06 pour continuer à faire en sorte que l'OL reste tout là-haut.
00:10:09 Bonsoir, Sonia. C'était quoi votre discours à la mi-temps ?
00:10:13 Oui, alors à la mi-temps, le résultat, il est de 0-0.
00:10:16 C'est dans le match.
00:10:17 Ouais, du coup, t'es bien, on va dire.
00:10:22 Mon discours sur l'aspect défensif, c'est justement de mettre beaucoup plus d'agressivité
00:10:26 pour pouvoir mettre en difficulté cette équipe de Barcelone et récupérer des ballons,
00:10:30 ne pas leur laisser tous ces temps de possession.
00:10:33 Et sur le plan, dans l'utilisation du ballon, en tout cas,
00:10:37 c'était avoir un peu plus de lucidité sur l'aspect mental,
00:10:40 parce que je trouvais que dès qu'on récupérait le ballon, on le perdait trop vite et trop souvent.
00:10:45 Donc, du coup, sur le plan technique, mettre plus de concentration et sur l'aspect mental,
00:10:49 cette volonté, cette lucidité pour le garder sur des temps plus importants.
00:10:53 Parce que là, en première mi-temps, oui, il y a des moments où on a trop couru après le ballon.
00:10:56 Donc, il fallait reprendre un peu plus de possession pour, à notre tour, les faire souffrir un peu.
00:11:01 Le football féminin s'améliore.
00:11:03 Juste à regarder les équipes anglaises, italiennes et espagnoles qui commencent à rivaliser
00:11:07 contre les équipes françaises et allemandes.
00:11:09 Voilà le message qui est posté.
00:11:13 C'est Andy qui nous dit ça.
00:11:15 Quoi qu'on en dise, bravo aux filles par rapport à leur parcours.
00:11:21 Il pose la question, forcément, il enchaîne tout de suite sur l'avenir.
00:11:25 Je pense qu'on l'évoquera tout à l'heure, parce qu'il y a un deuxième thème.
00:11:27 Oui, si vous voulez.
00:11:28 Et on va rester sur le côté football, justement.
00:11:34 Sur le jeu pratiqué aussi, sur la philosophie de jeu.
00:11:37 Est-ce que tu es satisfaite, toi, par rapport à ce qu'a proposé l'équipe au-delà du résultat,
00:11:40 de manière générale, sur ce parcours de Ligue des Champions ?
00:11:44 Sur l'ensemble du parcours, je pense qu'on a fait de bonnes choses.
00:11:47 Après, c'est évident qu'on peut toujours faire mieux.
00:11:49 Et c'est mon rôle aussi de vouloir tirer le meilleur de mon effectif.
00:11:53 Après, dans la philosophie, j'ai la volonté que mon équipe,
00:11:58 collectivement, récupère le ballon le plus vite possible,
00:12:01 en mettant de l'agressivité, en ayant un bloc très haut,
00:12:05 en laissant aussi beaucoup d'espace dans notre dos.
00:12:09 La réaction à la perte aussi, les phases de transition dans le football de haut niveau
00:12:12 sont très importantes.
00:12:14 Et surtout, dans l'utilisation du ballon, on a énormément travaillé sur les automatismes
00:12:19 entre les joueuses, sur le fait d'être capable d'animer les couloirs à droite à gauche,
00:12:25 l'axe du terrain par du jeu combiné.
00:12:28 Ce sont des choses qui demandent beaucoup de temps.
00:12:31 On a travaillé sur toute la saison.
00:12:35 Et il y a des moments de la saison où il faut être capable de le mettre en application.
00:12:38 Donc, on veut toujours faire mieux. C'est évident.
00:12:41 Maintenant, je pense que les joueuses ont tout donné.
00:12:43 Et par rapport à ça, sur l'ensemble de la saison, on a atteint certains objectifs.
00:12:47 Sur la finale de la Ligue des Champions, malheureusement, on ne l'a pas fait.
00:12:50 Mais je pense qu'on n'a pas de regret, en tout cas, sur le fait d'avoir tout tenté et tout donné.
00:12:55 Et il y a Paul, on va le saluer, parce qu'il nous a croisés hier à l'Hôtel de Ville.
00:12:59 Bonsoir Sonia et Razik, je vous ai salués tous les deux à la mairie.
00:13:02 Nous étions famille à Turin en 2022.
00:13:04 Nous vivons en Haute-Savoie.
00:13:06 Félicitations à l'OL féminin, la meilleure équipe du monde.
00:13:08 On le salue Paul quand même.
00:13:09 Oui, merci Paul. C'est ce que je disais.
00:13:11 Ça fait plaisir de sentir ce soutien.
00:13:14 Nico, de manière plus générale, toi, tu es très exigeant par rapport à ça.
00:13:17 Tu dis, pour attirer justement les gens, le grand public, ça passe aussi par le jeu, le jeu produit.
00:13:24 Qu'est-ce que tu attends toi, en tant qu'observateur, en tant qu'ancien joueur, par rapport à ce football féminin ?
00:13:29 Ça va être le même jeu, le même sport, mais joué de manière différente.
00:13:33 Parce qu'on n'a pas les mêmes qualités athlétiques, les filles que les garçons.
00:13:36 Et chaque équipe, que ce soit les filles ou les garçons, ont leur public.
00:13:44 Et donc, il faut pouvoir attirer.
00:13:46 Mais ça passe par le développement du foot féminin, c'est sûr, par la qualité de jeu, évidemment,
00:13:51 par les titres, parce que c'est ce qui attire.
00:13:53 On sait qu'à Lyon, on aime ceux qui gagnent.
00:13:55 Mais le discours prôné par Sonia, quand elle explique, ça parle ballon, ça parle football.
00:14:00 Il y a beaucoup d'entraîneurs qui n'évoquent jamais ça en conférence de presse et qui n'en parlent pas aussi bien.
00:14:05 Donc voilà, après, le plus dur, c'est toujours la mise en place et la mise en application par les joueuses.
00:14:10 Et ça, après, ça leur appartient.
00:14:11 Oui, mais tu attends plus.
00:14:13 Ce que je veux dire par là, c'est que des fois, on peut s'ennuyer devant certains matchs.
00:14:16 Non, c'est différent.
00:14:18 Par rapport à ceux qui critiquent le football féminin.
00:14:20 Ceux qui critiquent le football féminin, en fait, ils ne prennent pas en considération l'aspect athlétique.
00:14:23 Eux, ils ont l'habitude de voir du contact avec les garçons, de voir de la vitesse dans le jeu.
00:14:28 Mais parce qu'en fait, c'est les qualités athlétiques qui font les différences.
00:14:31 Si tu veux regarder un match de foot juste pour l'aspect technique, les filles, c'est très propre, c'est léché, c'est fluide.
00:14:37 Il y a des mouvements combinés.
00:14:39 On le voit.
00:14:40 Mais forcément, ça va un peu moins vite.
00:14:41 Il y a un peu moins d'intensité, il y a un peu moins d'impact.
00:14:43 Mais ça, ça vient des caractéristiques hommes-femmes.
00:14:47 On va regarder une infographie de la saison justement réalisée par les FeuNotes avec deux titres.
00:14:53 Le championnat.
00:14:54 Déjà, c'est pas rien.
00:14:55 Le trophée des championnes.
00:14:57 Regarde les statistiques, Nico, mine de rien, 22 victoires, 1 nul, une défaite.
00:15:01 Coupe de France, 3 victoires, 1 nul avec l'élimination.
00:15:04 Et la Ligue des champions, c'est quand même 8 victoires, 2 nuls, une défaite.
00:15:07 C'est vrai que ce n'est pas mal.
00:15:08 Ça ne perd pas beaucoup.
00:15:09 Donc, je peux comprendre que ça fasse mal.
00:15:11 Oui, je crois qu'avant cette finale de Ligue des champions sur le parcours européen, on était un vaincu.
00:15:17 Donc voilà, tu perds le mauvais match forcément et c'est frustrant.
00:15:22 Les questions tactiques, comme quoi on peut aimer le foot féminin et parler de tactique justement.
00:15:27 Bonsoir, bravo pour la saison malgré la défaite de samedi.
00:15:31 Une question tactique, pourquoi Diani plutôt que Béchaud ou Malard,
00:15:35 quand on le reviendra de près pour l'interrogation, qu'apporte-t-elle de plus que ces deux joueuses ?
00:15:40 Oui, qu'a dit Diatou Diani, c'est une joueuse de classe mondiale quand même, internationale française.
00:15:46 Cette saison, en termes de statistiques, c'est quand même la meilleure buteuse de la Ligue des champions.
00:15:52 Elle a fini meilleure buteuse de la compétition.
00:15:55 Donc, c'est une joueuse qui a énormément de qualité sur le plan athlétique, de la vitesse, de la percussion par le dribble aussi.
00:16:01 Elle est capable de finir et on l'a vu, malheureusement, sur cette finale, on n'a pas été capable de marquer.
00:16:07 Mais du coup, en termes de maturité, c'était sa première finale quand même.
00:16:11 Il faut le rappeler.
00:16:12 Gagné en expérience.
00:16:13 Oui, voilà, je pense que c'est important.
00:16:15 Les gens, peut-être, ne se rendent pas compte sur l'aspect mental, mais en termes d'émotion, de jouer une première finale de Ligue des champions.
00:16:20 Sur l'événement des émotions.
00:16:21 Exactement, sur la gestion des émotions.
00:16:23 Donc, voilà, je l'avais dit aussi en causerie d'avant match, c'est une finale de Ligue des champions.
00:16:28 Pour certaines dans le groupe, vous en avez l'habitude.
00:16:31 Pour d'autres, c'est la première et il faut vraiment vivre ses moments à fond.
00:16:35 Donc, voilà, il faut aussi tenir compte de ça.
00:16:37 Mais Khadi fait partie des meilleures joueuses mondiales.
00:16:40 Et même si Vicky Bechaud et Melvin Malhar sont un petit peu plus jeunes,
00:16:44 elles ont aussi beaucoup de talents individuels.
00:16:46 Mais en tout cas, aujourd'hui, je suis très heureuse d'avoir Khadi dans mon effectif
00:16:50 et de tout ce qu'elle a apporté tout au long de la saison.
00:16:52 Et puis, les choix, c'est qu'après, tu sais, s'ils sont bons ou pas.
00:16:54 Un coach, quand il fait sa composition d'équipe, il essaye de mettre l'équipe
00:16:57 qui l'espère la plus compétitive possible et la plus performante.
00:17:01 Et puis après, il y a un adversaire, il y a un arbitre,
00:17:04 il y a les forces en présence du moment, les émotions, l'aspect athlétique.
00:17:10 Et ça donne la beauté du football, en fait.
00:17:12 Mais si on savait les résultats avant, c'était trop simple, tout le monde gagnerait.
00:17:15 On se torturait encore plus l'esprit et le cerveau.
00:17:18 Olivier, est-ce que tu as des échanges avec Pierre Sage ?
00:17:21 Est-ce qu'il existe une sénergie entre les deux groupes pros ?
00:17:24 Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ?
00:17:26 Oui, Pierre, c'est quelqu'un que je connais très bien, beaucoup aussi.
00:17:29 On a collaboré ensemble à l'Académie,
00:17:32 que j'apprécie par rapport à sa vision du football, sa philosophie.
00:17:37 Je suis très contente d'ailleurs et je le félicite encore.
00:17:39 J'ai eu l'occasion de le faire personnellement, mais je le félicite pour son incroyable saison,
00:17:44 ce qu'il a vécu avec le groupe et ce qu'il nous a fait vivre en termes d'émotion.
00:17:47 C'était juste génial.
00:17:49 Donc voilà, mais effectivement, on échange beaucoup à la fois sur nos séances d'entraînement,
00:17:54 sur notre manière de voir le football et à la fois sur le plan professionnel et humain.
00:17:59 C'est quelqu'un que j'apprécie.
00:18:01 Gillo, comment expliquer les manques techniques de notre équipe ?
00:18:05 On voit beaucoup de passes ratées, de mauvais contrôles
00:18:08 pour une équipe composée de meilleures joueuses du monde.
00:18:10 Est-ce que tu es d'accord ou pas d'accord avec ça ?
00:18:12 Si, oui, oui, oui.
00:18:13 En termes d'exigence, en tout cas, j'aimerais qu'on soit capable
00:18:15 d'avoir des phases de possession plus longues,
00:18:17 notamment face à un adversaire comme celui de Barcelone.
00:18:22 On a énormément travaillé sur cet aspect tout au long de la saison,
00:18:25 sur nos séances d'entraînement, sur l'aspect mental aussi, sur la confiance des joueuses,
00:18:29 parce que ça, c'est des choses qu'on ne perçoit pas.
00:18:32 Mais la qualité technique, alors forcément, il y a la technicité,
00:18:36 mais il y a aussi la confiance en soi.
00:18:38 Et du coup, on a des adversaires qui parfois nous mettent aussi beaucoup de pression.
00:18:42 Donc, qualité technique, réaliser un geste quand on n'a pas de pression de l'adversaire,
00:18:46 c'est une chose.
00:18:47 Après, d'être capable de le réaliser quand la pression adverse est présente,
00:18:52 c'est encore différent.
00:18:53 Donc voilà, il faut travailler sur ça.
00:18:55 C'est un des axes sur lequel on a souhaité travailler tout au long de la saison
00:18:59 et sur lequel, personnellement, j'aimerais qu'on puisse augmenter encore notre niveau.
00:19:03 On l'a dit, on a parlé de l'hôtel de ville, Nico.
00:19:06 Sonia a été présente.
00:19:07 Elle a été saluée d'ailleurs par le maire qui t'a remis un petit trophée,
00:19:12 je crois un lion, si je ne dis pas de bêtise.
00:19:14 On n'a aucune petite image, c'est bon.
00:19:17 On va regarder parce que tu étais très, très, très émue.
00:19:19 Voilà, donc on te voit très émue justement parce qu'il a tenu Grégory Doucet à te saluer.
00:19:27 Et voilà, acclamation, c'est des moments d'acclamation des supporters.
00:19:33 Oui, c'est des moments pleins d'émotions et c'est aussi pour ça qu'on aime notre métier.
00:19:38 Il faut savoir qu'on est en fin de saison et en fait, le métier de coach, c'est un métier exigeant.
00:19:43 Vous êtes sans cesse et en permanence dans la machine à laver et votre cerveau ne s'arrête jamais.
00:19:49 Donc, quand on arrive en fin de saison, il y a beaucoup de fatigue.
00:19:53 Les émotions sont décuplées et c'est vrai que c'est difficile parfois de les retenir.
00:19:57 Donc voilà, même si je suis quelqu'un d'assez pudique,
00:20:00 quand parfois, on vous met à l'honneur, surtout sur ces moments de la saison,
00:20:04 c'est difficile de retenir les larmes et les émotions.
00:20:08 On va enchaîner avec le deuxième thème, parce que c'est vrai que c'est le premier thème.
00:20:10 Généralement, je laisse un petit jingle pour dire que c'est le premier thème.
00:20:12 Je ne l'ai pas fait. On a enchaîné, mais là, il est bien temps, il est l'heure,
00:20:17 il est temps de retrouver le deuxième thème de TKGreggDG.
00:20:27 Sonia Bompastor sur le grill, on est gentil sur ce plateau.
00:20:31 La dernière fois, ça s'était bien passé. C'est pour ça que je reviens d'ailleurs.
00:20:34 Sur le grill, avec quelques questions, justement, #TKGreggDG,
00:20:39 n'hésitez pas à poser toutes vos questions à Sonia Bompastor.
00:20:44 Déjà, on a préparé une petite infographie Sonia Bompastor joueuse.
00:20:48 Parce que quand même, certains jeunes, peut-être, ne savent pas.
00:20:50 Oui, ça me rappelle que je suis vieille, mais effectivement, vous avez raison, c'est un bon rappel.
00:20:55 Incroyable aussi chez Chiffre, Nico.
00:20:57 Oui, incroyable.
00:20:58 171 matchs, 35 buts, 117 fois capitaine, donc un leadership de Ligue des champions,
00:21:05 six championnats de France, trois Coupes de France.
00:21:09 Ça remonte, c'est vrai, mais j'imagine que ça fait partie de toi,
00:21:13 c'est ancré en toi, tout ça, ce côté joueuse.
00:21:17 Oui, je pense que c'est difficile de parler de soi et je n'aime pas trop ça,
00:21:21 mais c'est vrai que quand on voit le palmarès, ce qui ressort,
00:21:27 c'est l'ADN de la gagne, forcément.
00:21:30 Et je suis compétitrice, en fait, j'ai la haine de la défaite.
00:21:33 Donc voilà, à chaque fois que je m'engage dans un projet,
00:21:37 je le fais à fond, à 100%.
00:21:39 Et du coup, je déteste perdre.
00:21:42 Donc je fais en sorte, en tout cas, de mettre les ingrédients pour à chaque fois aller au bout.
00:21:47 On enchaîne avec Sonia, entraîneur, justement, une autre infographie.
00:21:51 En plus, nous, à l'époque, on t'avait reçu, c'était par visio, si je ne dis pas de bêtises,
00:21:54 où tu étais directrice de l'Académie et tu avais dit justement que tu souhaitais entraîner.
00:21:59 Et finalement, après, tu as toujours eu ça en toi,
00:22:02 tu avais toujours voulu entraîner, finalement, même quand tu étais joueuse.
00:22:05 Oui, ce qui est sûr, c'est que le football, c'est ma passion.
00:22:08 Et du coup, tout ce qui tourne autour du football, ça m'attire.
00:22:11 Après, le métier d'entraîneur, il faut savoir aussi qu'à côté, quand même,
00:22:14 je suis maman de quatre enfants et du coup,
00:22:17 ce n'est pas toujours simple de pouvoir concilier les deux.
00:22:20 Mais c'est vrai qu'à un moment donné, pendant huit ans,
00:22:24 j'ai été directrice de l'Académie et c'était un rôle que j'ai beaucoup apprécié.
00:22:28 Et puis le haut niveau, la compétition, ça m'a manqué.
00:22:31 Donc voilà, c'est tout naturellement, en fait,
00:22:34 que nos chemins se sont rapprochés avec ce rôle de coach de l'équipe professionnelle.
00:22:40 Et je dois dire que oui, je prends beaucoup de plaisir,
00:22:42 même si encore une fois, c'est un métier très exigeant.
00:22:44 Mais oui, j'adore ce que je fais.
00:22:46 Tu ne regrettes pas du tout d'être passée de l'Académie au pro ?
00:22:50 Non, j'ai très peu souvent...
00:22:51 C'est deux métiers différents.
00:22:52 Oui, c'est deux métiers différents.
00:22:54 C'est vrai, j'ai très peu souvent de regrets dans ma vie.
00:22:57 Je m'éclate au quotidien dans ce que je fais.
00:23:00 J'ai eu la chance aussi d'avoir le soutien de tout un club.
00:23:03 Je me sens comme à la maison.
00:23:04 C'est mon club de cœur et c'est vrai que voilà,
00:23:06 aujourd'hui, j'ai le bonheur et la chance d'être à la tête de cette équipe
00:23:10 qui est certainement, comme vous le disiez tout à l'heure,
00:23:12 une des meilleures au monde.
00:23:14 Donc oui, qu'est-ce que je pourrais vouloir de plus en fait ?
00:23:18 Qu'est-ce que tu retiens, je demande,
00:23:19 et ces trois ans comme coach de l'OL féminin ?
00:23:21 Qu'est-ce que tu as envie de retenir ?
00:23:22 Tous les moments de partage, d'échange avec les différents staffs
00:23:25 qu'on a pu avoir, avec l'ensemble des joueuses.
00:23:28 Les moments de bonheur, à gagner des titres,
00:23:31 à pouvoir le fêter aussi, le savourer.
00:23:33 Je pense que c'est important.
00:23:34 On en parlait tout à l'heure un peu en off.
00:23:37 Gagner, ça peut paraître quelque chose de banal ou du coup de normal
00:23:43 quand on est l'OL féminin.
00:23:45 Mais je peux vous dire que derrière, il y a énormément de travail,
00:23:47 énormément de sacrifices.
00:23:49 Et du coup, ces moments-là, il faut les savourer.
00:23:51 La vie, parfois, elle peut être un peu plus pénible.
00:23:53 Et du coup, de pouvoir apprécier tous ces moments,
00:23:56 c'est quelque chose qui est très important.
00:23:57 Sonia est une des légendes de l'OL,
00:23:59 non seulement par son passé de joueuse,
00:24:01 mais également par son parcours en tant qu'entraîneur.
00:24:03 Voilà ce que nous dit un téléspectateur.
00:24:06 Quelqu'un qui aurait envie de parler aussi de l'Académie,
00:24:08 parce que Nico a évoqué l'Académie,
00:24:09 je te redonnerai la parole, Nico.
00:24:11 Est-ce qu'il y a aussi ce côté cœur AD à Noël chez les filles aussi ?
00:24:14 On connaît l'AD à Noël chez les garçons, l'Académie de l'OL.
00:24:17 Est-ce qu'il y a la même chose chez les filles ?
00:24:18 Oui, oui, bien sûr.
00:24:20 Déjà, vous pouvez le voir sur l'effectif du groupe professionnel.
00:24:23 Il y a facilement 7-8 joueuses qui sont issues de l'Académie,
00:24:27 qui sont des enfants du club.
00:24:30 À l'époque, quand Jean-Michel Aulas m'a nommée à la tête de l'Académie
00:24:33 en tant que directrice, son message a été très clair.
00:24:37 C'était copier le modèle des garçons et notamment faire en sorte
00:24:40 qu'il y ait un maximum de jeunes joueuses
00:24:42 qui puissent intégrer le groupe professionnel,
00:24:44 jouer la Ligue des champions et faire gagner le club au plus haut niveau.
00:24:47 Donc, voilà, ça a toujours été très clair.
00:24:48 Et pendant de nombreuses années, je me suis aussi attachée dans ce rôle.
00:24:52 Nico, je te redonne le ballon.
00:24:53 Moi, la question que je voulais poser, c'est que quand t'es arrivé à la tête de l'équipe,
00:24:56 on sentait que c'était peut-être une phase de transition à l'OL,
00:25:00 avec des leaders vieillissantes ou en tout cas qui étaient en fin de carrière.
00:25:05 Et qu'est-ce que tu as mis en place pour renouveler ça
00:25:09 et faire en sorte que l'OL continue de gagner malgré toute cette phase de transition
00:25:12 et l'apport de nouvelles joueuses avec moins de maturité, moins d'expérience ?
00:25:16 Oui, déjà, vous venez de le dire, c'est le recrutement.
00:25:18 Identifier de jeunes profils qui peuvent amener de la fraîcheur,
00:25:22 mais surtout de la performance à cette équipe.
00:25:25 Et puis après, je pense que c'est le niveau d'exigence que vous imposez au groupe.
00:25:29 Tout à l'heure, on en parlait,
00:25:30 c'est des joueuses qui, malgré leur palmarès, ne sont jamais rassasiées.
00:25:35 Elles veulent en permanence gagner.
00:25:36 Et du coup, en tant qu'entraîneur, vous devez être dans cette continuité
00:25:40 et vous-même apporter votre niveau d'exigence
00:25:42 pour que chaque jour à l'entraînement, on donne le meilleur de soi-même
00:25:45 et qu'on trouve les solutions en match pour gagner à chaque fois.
00:25:49 Dans quel domaine, tu as le sentiment d'avoir progressé ?
00:25:52 Dans le management, certainement.
00:25:53 C'est là où j'ai le plus progressé.
00:25:55 C'est vrai que je suis arrivé à la tête de cette équipe avec très peu d'expérience,
00:25:59 dans l'effectif des joueuses avec qui j'avais joué.
00:26:02 Donc, il a fallu au départ trouver la bonne distance,
00:26:05 même si j'avais pris pas mal de recul avec mes huit années à l'Académie.
00:26:09 Mais trouver la bonne distance et surtout montrer que j'étais,
00:26:13 entre guillemets, la pilote et que c'est moi qui devais,
00:26:17 en termes d'exemplarité, montrer le chemin à l'ensemble du groupe.
00:26:21 Donc, au départ, il y avait un peu plus de rigidité de ma part.
00:26:24 Il a fallu imposer des choix, des idées.
00:26:27 Et puis, au fur et à mesure, j'ai relâché un petit peu dans ma relation aussi avec les joueuses,
00:26:31 parce que du coup, on a construit cette relation ensemble
00:26:34 et on a été un peu plus dans l'échange, dans le partage,
00:26:37 pour que je les connaisse au maximum et que je fasse en sorte d'en tirer le meilleur.
00:26:41 Et la gestion des égos, parce qu'elles ont l'air toutes sympathiques comme ça,
00:26:44 comme dans chaque vestiaire où ça gagne, il y a quand même des égos.
00:26:46 Exactement.
00:26:47 Facile à gérer, pas facile à gérer, comment ça se passe ?
00:26:50 Du coup, ils sont nécessaires ces égos.
00:26:52 Pour gagner, ça se fait pas mal.
00:26:53 Si tu veux gagner des joueuses comme Wendy Renard, Addaï Gerberg,
00:26:57 Lindsey O'Haran, si tu les as pas, tu gagnes pas, c'est pas pareil.
00:27:00 Donc, ils sont nécessaires.
00:27:03 Et du coup, c'est comment après tu construis une relation qui est gagnant-gagnant.
00:27:07 Et ce qui est hyper important avec les filles,
00:27:10 c'est qu'on a les mêmes intérêts, continuer à faire gagner ce club un maximum de fois.
00:27:15 Et du coup, les intérêts communs font que, même si parfois on n'a pas toujours été d'accord,
00:27:20 on s'est toujours ralliés à la cause du club.
00:27:22 Donc, c'est ça le plus important.
00:27:24 Et du coup, on a toujours été assez honnêtes dans les échanges,
00:27:27 transparentes et fidèles à nos valeurs.
00:27:31 On parlait de recrutement tout à l'heure, justement.
00:27:33 Une question concernant le recrutement, qui s'en occupe à l'Ouel Féminin ?
00:27:36 Est-ce qu'il y a une cellule ? Est-ce qu'il y a des gens qui s'occupent de ça ?
00:27:38 Alors, c'est un des axes de progression parce qu'effectivement,
00:27:42 jusqu'à aujourd'hui, on n'avait pas de référent.
00:27:45 Et vous connaissez l'importance d'avoir une cellule recrutement
00:27:48 avec un directeur qui puisse identifier, prospecter
00:27:51 et du coup rencontrer aussi les joueuses et les familles.
00:27:54 Et à partir du mois de juin, il y a une personne qui sera dédiée à ça.
00:27:58 Ah très bien.
00:27:59 Oui, donc c'est un des axes de progression qui ont été actés
00:28:03 et donc qui sera représentant de la cellule recrutement
00:28:06 et qui pourra identifier dès le plus jeune âge des profils
00:28:08 qui viendront justement régénérer un peu.
00:28:10 Tu vois, même quand on gagne tout, on se remet en question,
00:28:12 on travaille, on progresse et on améliore.
00:28:15 C'est quand tu gagnes qu'il faut se remettre en question.
00:28:16 C'est quand tu es à fond qu'il faut appuyer sur la piédère.
00:28:18 Oui, oui, exactement. Vous avez raison.
00:28:20 #TKGreggDG, il y a une autre question, je crois, si je ne m'abuse.
00:28:23 C'était possible peut-être un jour que tu entraînes l'équipe masculine, par exemple,
00:28:28 parce que quand on a entraîné justement l'équipe féminine,
00:28:30 on peut se dire, pourquoi pas, j'ai peut-être les capacités aussi
00:28:34 à proposer quelque chose pour l'équipe masculine.
00:28:36 Il y a encore quelques temps, je t'aurais dit non à 100%.
00:28:40 C'est évident parce que tout simplement, je ne me sentais pas légitime.
00:28:44 Pour moi, il y a des codes qui peuvent être différents dans le vestiaire,
00:28:48 mais aussi dans le management.
00:28:50 Entraîner des femmes et entraîner des hommes, je pense qu'il y a des spécificités.
00:28:54 Maintenant, je ne ferme pas la porte, mais ce n'est pas une priorité
00:28:57 et ce n'est pas quelque chose que je recherche.
00:29:01 La réponse est claire.
00:29:04 On va découvrir ensemble une citation de Wendy Renard.
00:29:06 Justement, on parlait de l'hôtel de ville.
00:29:08 Elle était présente forcément avec les autres joueuses.
00:29:10 On l'a interrogée et elle a parlé de toi en toute sincérité.
00:29:13 Je l'ai trouvé assez touchante d'ailleurs.
00:29:14 Sonia n'est pas quelqu'un qui aime tricher.
00:29:16 Elle est entière. J'ai joué avec elle.
00:29:18 Je connais son tempérament.
00:29:20 Je l'ai aujourd'hui en tant que coach.
00:29:21 Je suis content de la personne qu'elle est devenue parce que ce n'est jamais évident
00:29:25 quand on finit de basculer de l'autre côté.
00:29:27 Elle a eu le courage et la détermination de le faire.
00:29:30 On a gagné des titres ensemble.
00:29:32 On aurait aimé en gagner plus, mais l'avenir nous dira si ce sera possible ou non.
00:29:37 Oui, c'est forcément touchant.
00:29:39 On le sent d'ailleurs.
00:29:42 Wendy, je le dis des fois en déconnant, mais je le pense vraiment.
00:29:46 Pour moi, c'est la boss de l'OL.
00:29:47 C'est la patronne.
00:29:49 Elle n'aime pas quand je dis ça.
00:29:50 Mais voilà, quand vous avez une joueuse avec ce palmarès et son histoire dans le football féminin
00:29:57 et qu'il y a de telles déclarations, c'est forcément très touchant pour moi personnellement.
00:30:01 Ça a été une ancienne coéquipière.
00:30:04 Ça a été ma joueuse.
00:30:06 C'est génial.
00:30:09 Mais du coup, quelle championne !
00:30:11 Et forcément, la fin, c'est ce qu'elle dit.
00:30:13 On ne sait pas concernant l'avenir.
00:30:15 On entend beaucoup de choses.
00:30:17 Sonia, je ne sais pas.
00:30:20 Est-ce que tu as quelque chose à dire ?
00:30:24 Est-ce que tu as pris ta décision déjà ?
00:30:26 Est-ce que tu as fait ton choix ?
00:30:27 Oui, le choix est fait.
00:30:29 Maintenant, je suis encore quand même dans la déception et un peu de frustration de cette défaite
00:30:36 en finale de Ligue des Champions.
00:30:37 Et du coup, je veux encore me donner un peu de temps pour digérer.
00:30:41 Et quand le bon timing sera venu, je ferai part de ma communication et de mon choix surtout.
00:30:47 J'insiste sur ces déclarations de Wendy, parce que j'ai trouvé touchante et très sincère
00:30:52 quand je lui ai posé la question.
00:30:54 Le côté humain, justement.
00:30:55 Est-ce que ce n'est pas ça, finalement, ce qui est le plus beau ?
00:30:59 Cette fierté, entre guillemets, parce que tu es exigeante.
00:31:02 Tu as été exigeante, même avec elle, avec toutes tes joueuses.
00:31:05 Et finalement, tes joueuses qui te disent, dont Wendy, par rapport à sa carrière, son palmarès,
00:31:09 qui dit finalement, voilà, c'est le côté humain.
00:31:11 Moi, je suis fier de ce qu'elle est devenue finalement en tant que femme.
00:31:13 Oui, oui.
00:31:14 Après, c'est ce qu'elles attendent de chaque coach à l'OL.
00:31:18 Donc, pareil pour moi, elles attendent qu'on puisse apporter cette exigence,
00:31:22 malgré le fait qu'elles ont déjà énormément gagné.
00:31:25 Et effectivement, ce que ça montre, c'est que malgré le fait que vous mettiez cette exigence,
00:31:30 vous pouvez toujours être appréciée.
00:31:32 Donc, voilà.
00:31:34 Après, c'est souvent Camille Abili, mon adjointe,
00:31:37 elle me l'a tout le temps dit, avec Wendy, vous êtes les mêmes.
00:31:40 En fait, c'est incroyable, parce que vous avez parfois un peu de fierté, un peu d'ego,
00:31:47 et en même temps, humainement, vous êtes de bonnes personnes.
00:31:49 Et du coup, c'est vrai qu'on n'en a jamais discuté ensemble avec Wendy,
00:31:53 mais je pense qu'on se ressemble énormément dans notre manière d'être,
00:31:56 dans notre manière de travailler.
00:31:59 Nico, on connaît tous les deux les arcanes du club, du foot, du foot, du football.
00:32:03 Concernant Sonia Bompastor, justement, on a toujours eu des bons échos.
00:32:06 Alors certes, encore une fois, le côté exigeante, elle n'a pas hésité à trancher.
00:32:09 C'est le haut niveau, ça.
00:32:10 Forcément, ça peut créer de la déception chez certaines joueuses, c'est tout à fait logique.
00:32:14 Celles qui ne jouent pas.
00:32:14 Mais le côté humain, ça colle avec ce qu'on attend, nous en tout cas,
00:32:17 et l'environnement lyonnais de la part d'un entraîneur.
00:32:21 Oui, oui, mais Sonia, à l'instar de Pierre Sage, en fait,
00:32:24 c'est des personnes simples, des personnes humbles, qui travaillent,
00:32:27 qui travaillent pour le collectif, pour le bien du club.
00:32:30 Et ça se sent, en fait.
00:32:31 Elle est passionnée, elle est simple, elle partage sa passion
00:32:35 et elle le fait de manière très précise et très simple.
00:32:39 C'est un bonheur de l'entendre parler de football.
00:32:41 Donc, oui, ce n'est pas étonnant que les compétences mises au service de la rigueur,
00:32:48 de la discipline et du travail, alliées à de la simplicité et à de l'humilité,
00:32:54 ça apporte des résultats.
00:32:55 C'est évident, c'est évident.
00:32:58 Au service du club.
00:32:59 C'est Nico.
00:33:00 Voilà, c'est pareil, on m'a dit la même chose.
00:33:02 J'ai parlé avec des employés et ils m'ont dit ce qu'on aime bien chez Sonia,
00:33:04 c'est qu'elle est au service du club, elle l'écoute.
00:33:06 Et si elle parle avec des gens, je ne sais pas moi,
00:33:08 elle est au service marketing, par exemple.
00:33:10 Si tu te rends compte qu'elle a un besoin, tu vas les écouter
00:33:13 et tu vas faire en sorte justement, parce que c'est au service du club,
00:33:15 c'est dans l'intérêt de l'institution.
00:33:17 Exactement.
00:33:17 L'institution, le club sont plus importants que mon cas personnel
00:33:21 et je ferai toujours passer les intérêts du club avant mes propres intérêts.
00:33:25 Là-dessus, ça a toujours été très clair dans ma tête.
00:33:28 #TKGreggDG, on va essayer de prendre une question d'un téléspectateur.
00:33:33 Le joueur préféré et la joueuse préférée de Madame Sonia.
00:33:36 C'est carrément Madame Sonia.
00:33:37 C'est clair.
00:33:38 Encore une fois, ça me vieillit un peu, mais je prends.
00:33:42 J'allais dire un peu plus de ma génération,
00:33:47 mais j'ai été très marquée par la génération 98.
00:33:50 Lisa Razou, Zidane, quand même les deux.
00:33:53 Un petit penchant pour Lisa Razou,
00:33:55 parce que j'ai évolué au poste d'arrière gauche,
00:33:57 mais voilà, Zidane, quelle classe.
00:33:59 Joueuse, Martha.
00:34:02 Je ne vais pas donner une joueuse actuelle,
00:34:04 parce que du coup, je pourrais me taper sur les doigts.
00:34:06 Mais bonne joueuse, tu as bon goût.
00:34:08 Martha, je suis plutôt attirée par les joueuses qui aiment la technique
00:34:12 et qui prennent des responsabilités dans le jeu.
00:34:15 On a un commentaire qui a été posté aussi sur le site olympique-.com.
00:34:18 On va le prendre, ce commentaire, si c'est possible en régie.
00:34:22 C'est Sophie qui nous dit comment concrètement se répartissent les tâches
00:34:26 entre vous et vos différents adjoints ?
00:34:28 Aussi avec un staff si étoffé, le rôle de manager
00:34:32 ne prend-il pas trop le pas sur celui de coach ?
00:34:36 C'est très pertinent.
00:34:38 En fait, quand on est un staff, ce qui est très important,
00:34:41 c'est que chacun connaisse son rôle et ses missions.
00:34:43 Et par rapport à ça, je pense que je suis quelqu'un qui délègue énormément,
00:34:46 qui fait confiance sur l'ensemble de mon staff
00:34:49 et à mes adjoints techniques plus particulièrement.
00:34:52 J'ai la chance de pouvoir m'appuyer sur des adjoints de qualité,
00:34:55 compétents et qui sont alignés sur les valeurs.
00:34:58 Jeunes et dynamiques.
00:34:59 On les a croisés en tribune de presse, ils sont assez jeunes, assez dynamiques.
00:35:02 Staff jeunes, dynamiques, compétents, donc c'est cool.
00:35:06 Par rapport à ça, travailleurs, investis dans le projet.
00:35:09 Et du coup, c'est vrai que quand vous avez 26 membres de staff
00:35:12 et 29 joueuses à gérer, en tant que coach principal,
00:35:16 vous faites beaucoup de management.
00:35:17 Et c'est comme si vous étiez un peu à la tête d'une entreprise
00:35:21 avec une cinquantaine de salariés.
00:35:24 Et du coup, votre rôle, c'est de faire en sorte que
00:35:26 tout ce petit monde fonctionne bien ensemble.
00:35:29 Et du coup, à chaque fois, aille dans la bonne direction.
00:35:31 Donc, quand vous avez la chance de pouvoir vous appuyer sur de bons adjoints,
00:35:35 effectivement, ça me permet, moi, souvent de prendre du recul
00:35:38 et dans la prise de décision, d'être la plus pertinente possible.
00:35:42 Dylan, quelle est la joueuse qui a le plus progressé cette année selon Sonia ?
00:35:48 Je me laisse un petit temps de réflexion,
00:35:51 mais moi, personnellement, j'ai bien aimé l'évolution de Damaris au milieu de terrain.
00:35:58 C'est quelqu'un de très discret, mais terriblement efficace.
00:36:02 Et ce qui la caractérise, c'est qu'on fait la finale de play-off face à Paris.
00:36:07 Du coup, elle fait la première mi-temps.
00:36:09 Elle prend un coup à la fin de la première mi-temps
00:36:11 et malheureusement, on est obligé de la sortir
00:36:13 et on a terriblement souffert en deuxième.
00:36:15 Et du coup, en fait, on se rend compte de ce manque quand les gens ne sont pas là.
00:36:19 Et du coup, c'est une bosseuse de l'ombre,
00:36:22 mais tellement efficace pour l'équipe.
00:36:24 Et du coup, c'est un profil que j'apprécie.
00:36:26 Il y en a beaucoup d'autres aussi dans l'équipe,
00:36:28 mais je trouve qu'elle a su prendre une dimension différente cette saison.
00:36:33 Déjà par la qualité de la joueuse qu'elle est,
00:36:35 mais aussi en termes de leadership dans l'équipe.
00:36:37 Elle ne s'était pas gagnée, c'est une Basque.
00:36:39 Elle a parfois la tête dure, exactement.
00:36:42 Et du coup, elle a des convictions, elle a sa propre vision du football,
00:36:45 mais elle a su être à l'écoute et évoluer dans le bon sens par rapport à nos attentes.
00:36:49 Une question posée par Frédéric, qui est un fidèle et qui nous regarde depuis l'Ukraine.
00:36:53 Donc un fidèle supporter de l'Olympique UNED, de cette émission.
00:36:56 Dans la tempête de l'OEL du début de saison, comment a-t-elle pu garder le cap ?
00:37:02 L'essentiel, c'est d'avoir une vision très claire du projet,
00:37:06 de comment vous voulez le mener et avec qui vous voulez le mener.
00:37:10 Et parfois, on n'est pas toujours sur la même longueur d'onde,
00:37:13 que ce soit avec les membres du staff, avec les joueuses.
00:37:16 L'idée, c'est que quand il y a des divergences de points de vue,
00:37:18 on puisse s'asseoir, qu'on puisse échanger et qu'on puisse trouver une solution commune.
00:37:23 Mais toujours dans l'intérêt du club, dans l'intérêt de la performance de l'équipe.
00:37:26 Nicolas en parlait tout à l'heure, c'est sûr que quand vous êtes coach, vous faites des choix.
00:37:30 Et parfois, il y a des joueuses qui jouent moins, qui ne jouent pas.
00:37:33 Et j'ai été joueuse, je sais que c'est dur pour elle.
00:37:35 Mais du coup, l'intérêt de l'équipe doit toujours passer en priorité.
00:37:39 Et je pense que c'est important aussi à un certain moment,
00:37:42 de pouvoir se poser avec ces joueuses-là et de leur expliquer les choix.
00:37:46 Je ne dis pas de se justifier, parce que ce n'est pas toujours évident,
00:37:49 mais au moins d'expliquer votre vision
00:37:51 et pourquoi à tel moment vous avez fait tel choix.
00:37:53 Je pense que ça leur permet de comprendre et de pouvoir avancer.
00:37:57 Sonia, c'est comme pour Pierre Sage, on pourrait les écouter parler de foot pendant des heures.
00:38:02 Belle émission. Merci beaucoup Jonathan pour ce commentaire.
00:38:05 Merci.
00:38:05 On va en prendre un dernier parce qu'après, on va laisser Sonia partir.
00:38:08 Il faut qu'on s'occupe des enfants.
00:38:09 Exactement.
00:38:11 Il y a des priorités dans la vie.
00:38:12 Oui, c'est vrai. Parfois, c'est une question de timing dans la journée.
00:38:16 Les derniers messages qui ont été postés par Jeannot,
00:38:21 sur le site olympique-lyonnais.com.
00:38:23 Bonjour Sonia, ne croyez-vous pas que la proximité de ces inutiles play-offs du championnat
00:38:29 avec la finale de la Ligue des champions a pu nuire à votre équipe ?
00:38:34 En fait, il y a deux choses.
00:38:36 La première, je pense que ce sont des matchs compétitifs
00:38:40 et ça vous permet de garder quand même le rythme à l'approche de ces matchs décisifs.
00:38:45 Mais en même temps, ce sont des matchs qui demandent énormément d'énergie,
00:38:48 à la fois sur l'aspect athlétique et sur l'aspect mental.
00:38:51 Et quand vous arrivez sur un dernier match de la saison, le 25 mai,
00:38:54 alors que pour certaines, elles ont déjà 60 matchs dans les jambes,
00:38:57 avec beaucoup de voyage, du décalage horaire,
00:39:00 ce manque de fraîcheur, effectivement, il peut peser dans la balance.
00:39:04 Et je pense que même si l'analyse, elle ne s'arrête pas qu'à ça,
00:39:07 mais effectivement, sur la finale, il nous a manqué peut-être un petit peu de fraîcheur.
00:39:11 Merci beaucoup. Merci à vous.
00:39:12 C'était un plaisir.
00:39:13 Merci.
00:39:14 On ne sait pas si tu vas rester, mais en tout cas, on voulait te...
00:39:16 La tête de l'Olympe pour l'instant.
00:39:18 Exactement. Et surtout, on voulait te...
00:39:19 Pardon, Ndeko, parce qu'on a essayé de parler ensemble, mais on voulait te...
00:39:23 Voilà, trop merci pour ta sympathie, ta proximité, d'avoir joué le jeu avec nous.
00:39:26 Merci à vous, ça me touche.
00:39:28 Et puis bonne chance pour ta décision, quelle qu'elle soit.
00:39:31 Exactement. Le plus important, c'est d'être heureux.
00:39:33 Oui, exactement.
00:39:34 Voilà. Merci beaucoup.
00:39:34 Merci à vous, au plaisir.
00:39:36 Merci. Il est temps, il est l'heure de passer au troisième thème de TKGregg.TG.
00:39:47 Nico, forcément, on a parlé de foot féminin et c'est tout à fait normal.
00:39:50 Et on remercie encore une fois Sonia Bombastor d'être venu sur ce plateau.
00:39:54 On va parler de la finale de la Coupe de France avec cette défaite de l'Olympique lyonnais.
00:39:59 On était présent à Lille.
00:40:02 Quel est ton regard, justement, par rapport à ce match, par rapport à la prestation lyonnaise ?
00:40:07 Il y a un décalage.
00:40:09 Aujourd'hui, il y a une différence de niveau entre les deux équipes.
00:40:12 Elle a été palpable sur cette finale.
00:40:14 Elle a été palpable durant la saison où on a pris deux fois quatre buts.
00:40:18 Là, l'OL a joué en bloc très bas, bien compact.
00:40:24 Dans l'utilisation du ballon, je pense qu'on n'a pas été assez bon, assez lucide.
00:40:30 On n'a peut-être pas eu le temps de faire les bons choix avec le pressing parisien.
00:40:34 Mais en tout cas, on a bien senti que cette équipe parisienne avait une,
00:40:37 voire deux classes de plus que l'OL sur cette finale, en tout cas.
00:40:39 Il y a pas mal de supporters qui nous ont dit qu'on a croisé à la fin du match,
00:40:45 qui ont pu nous dire que c'était Paris en face, en même temps, c'est dur et tout.
00:40:49 Mais il y a aussi des regrets par rapport à la première période,
00:40:52 par rapport au niveau de certains joueurs.
00:40:54 Je pense à Sy Benrama, mais il n'est pas tout seul.
00:40:59 Benrama, Cherki...
00:41:01 Cherki aussi. Est-ce que ce, selon toi, c'est un problème de joueurs,
00:41:04 c'est un problème de tactique, de mauvais positionnement ?
00:41:06 Comment tu peux juger ?
00:41:08 Il y a un peu de tout, parce que de toute façon, la tactique, c'est les joueurs qui l'animent.
00:41:12 Donc oui, Pierre Sage avait choisi cette tactique-là.
00:41:16 J'estime encore que Cherki, c'est plus un finisseur de match qu'un titulaire.
00:41:23 Bon, là, il l'a remis titulaire et on s'aperçoit que ça ne l'a pas fait.
00:41:27 J'aurais préféré, en jouant en bloc bas, comme ça a été le cas de l'OL sur cette première mi-temps,
00:41:32 en tout cas, qu'on ait des joueurs de rupture, des joueurs de profondeur,
00:41:37 comme Nouama, par exemple, parce qu'à la ressortie du ballon,
00:41:41 Alexandre Lacazette, très isolé, a essayé de garder quelques fois les ballons
00:41:45 et on n'a pas su exploiter la profondeur.
00:41:49 Les Parisiens étaient très hauts et on aurait pu jouer dans leur dos
00:41:52 si on avait su utiliser le ballon un peu mieux.
00:41:54 Mais si nos deux ailiers, Benrama a loupé tout ce qu'il a tenté,
00:41:59 il n'a pas été très bon, il avait fait tous les mauvais choix.
00:42:02 Mais de l'autre côté, on n'avait pas assez de prise de profondeur
00:42:04 pour aller attaquer le couloir parisien.
00:42:08 Et puis après, dans l'utilisation du ballon, on s'est mis en difficulté.
00:42:10 On a joué très bas et à chaque fois, on avait 70 mètres à remonter
00:42:15 pour pouvoir mettre, enfin, essayer de mettre en danger ces Parisiens,
00:42:19 ce qu'on n'a pas réussi à faire du tout.
00:42:20 On ne les a pas inquiétés.
00:42:21 On a remis sur coup de pied et arrêtés.
00:42:22 Autrement, l'OL n'a pas vraiment existé dans cette rencontre, malheureusement.
00:42:25 Romu, qui me dit qu'on n'a joué qu'une mi-temps, c'est ce qui repose justement.
00:42:28 La deuxième.
00:42:30 D'accord, et c'est parti, 693, qui nous dit, d'accord avec Nico,
00:42:34 Cherki est efficace en super sub, mais pas en titulaire.
00:42:37 C'est ce que c'est ce que lui, en tout cas, pense.
00:42:40 C'est mon avis aussi. C'est ton avis aussi.
00:42:41 Pour l'instant, en tout cas, il faut qu'il y ait la maturité.
00:42:44 Il faut qu'il y ait une expérience.
00:42:44 Mais en tout cas, à l'instant T, je le préfère en super sub également.
00:42:47 Lucas Péry, qui est finalement titulaire pour cette finale de la Coupe de France.
00:42:53 But, il est fautif sur le premier but.
00:42:56 Et sur le deuxième.
00:42:57 Moi, j'ai trouvé qu'il avait fait une prestation.
00:42:59 En fait, il a fait une pour moi, il a fait une bonne prestation.
00:43:03 Mais cette bonne prestation, elle est entachée par le premier but où il loupe sa lecture de trajectoire.
00:43:09 Et donc, du coup, il fait un pas en avant pour sortir.
00:43:13 Et il prend le but derrière parce qu'il est plus.
00:43:15 Enfin, voilà, il a mal jugé la trajectoire.
00:43:16 Donc, sur celui, sur le premier but, en tout cas, il est fautif.
00:43:20 D'autant que la tactique de Pierre Sage, c'était de mettre beaucoup de densité dans l'axe,
00:43:23 de laisser les côtés pour que les Parisiens puissent s'entrer.
00:43:26 Mais comme on était tellement nombreux dans l'axe,
00:43:29 que ce soit difficile pour les Parisiens d'exploiter ces emplacements là.
00:43:34 Et je suis un peu déçu parce qu'au delà de ça, il a fait vraiment des arrêts exceptionnels.
00:43:39 Il a vraiment, enfin, moi, il m'a montré de belles promesses, Lucas Péry.
00:43:42 C'est ce que tu as envie de retenir, toi, plutôt.
00:43:44 En fait, il m'a montré de belles promesses.
00:43:45 Après, les choses à corriger, sortie aérienne et jeu au pied.
00:43:49 Le centre du premier but a été dévié, nous dit un des spectateurs.
00:43:54 Le côté gardien de Hand, pour toi, profil Hand, un peu.
00:43:57 Ouais, ouais, c'est Hand, OK, je ne sais pas comment on peut dire.
00:44:00 Mais ce n'est pas mes caractéristiques, ce n'est pas ce que moi, je préfère.
00:44:05 En fait, ce n'était pas mes qualités à moi.
00:44:08 Mais lui, il le fait très bien.
00:44:09 En fait, il est tellement imposant qu'il prend de la place.
00:44:11 Et ça lui va très bien.
00:44:12 D'ailleurs, les deux premiers arrêts, il les fait de cette manière là.
00:44:14 Donc, tant que c'est efficace, peu importe ses caractéristiques et son profil,
00:44:19 un gardien doit être efficace, doit faire des arrêts importants et décisifs pour l'équipe.
00:44:23 Ça a été son cas.
00:44:24 Il nous a maintenus dans la envie tout au long du match.
00:44:28 Donc, plutôt positif pour toi.
00:44:29 Il a l'arrêt en début de second demi-temps, là, où il va très vite au sol,
00:44:32 avec une main très, très ferme.
00:44:35 Non, dans les caractéristiques de gardien, il a été très, très bon.
00:44:38 Amélioré, lecture trajectoire, mais quand tu joues quatre matchs dans la saison,
00:44:41 ce n'est pas suffisant pour pouvoir avoir des habitudes, des estomacismes.
00:44:44 Donc, ça, ça va se corriger au fur et à mesure des matchs qu'il va enchaîner.
00:44:48 Et après, son jeu au pied, où pour moi, on m'avait vendu qu'il avait un très bon jeu au pied
00:44:52 sur cette finale, il a été un peu décevant sur cet aspect-là.
00:44:55 Défensivement, toujours pareil pour toi.
00:44:58 C'est trop léger.
00:44:59 Alors, certes, il y avait Paris en face.
00:45:01 Après, sur le premier but, il loupe sa sortie.
00:45:03 En tout cas, il fait un pas qui ne lui permet pas d'intervenir.
00:45:09 Mais Assaid Benrahma qui ne fait pas le retour défensif.
00:45:12 Donc, voilà, c'est aussi à conjuguer.
00:45:15 C'est une erreur plus une erreur plus une erreur qui fait qu'on prend un but.
00:45:18 Mais défensivement, on a été arc-bouté.
00:45:22 La tactique de Pierre Sage, c'était de défendre bas, bloc bas, bloc très compact.
00:45:28 Le problème, c'est qu'on n'a pas su ressortir le ballon.
00:45:32 Pas suffisamment bien exploité.
00:45:34 Parce qu'on a eu des opportunités à la récupération,
00:45:36 vu qu'il y avait beaucoup de densité, on récupérait les ballons.
00:45:38 Après, dans l'utilisation, c'est là où on a été décevant.
00:45:41 Et les entrants, finalement, n'ont pas apporté grand-chose.
00:45:46 Contrairement à d'habitude.
00:45:47 Donc, comme quoi, on l'avait dit aussi, on avait agacé un peu l'alerte.
00:45:51 En disant, c'est une fois, deux fois, trois fois, mais jusqu'à quand, attention.
00:45:53 Et puis après, dans les 15, 20 dernières minutes,
00:45:56 Paris a confisqué le ballon.
00:45:57 Ils n'ont pas forcé.
00:45:58 Ils n'ont pas cherché à mettre le troisième ou le quatrième.
00:46:02 Ils ont vraiment joué.
00:46:03 Ils ont monopolisé.
00:46:04 Ils ont fait beaucoup de phases de possession.
00:46:06 Et nous, on n'a pas essayé d'inverser.
00:46:09 On n'a pas essayé d'aller chasser.
00:46:10 On n'a pas fait de pressing.
00:46:12 On a continué de les attendre.
00:46:14 Franchement, sur cette finale, je ne suis pas déçu par cette défaite,
00:46:19 parce que le Paris Saint-Germain, malheureusement pour nous,
00:46:22 était bien supérieur sur ce match-là, largement.
00:46:24 Juste déçu par la première période, toi ?
00:46:26 Comme beaucoup ?
00:46:27 Oui, après, très franchement, je n'étais pas très confiant de cette finale.
00:46:32 Tu me l'as dit avant le match, c'est vrai.
00:46:33 Oui, tu m'as interviewé, mais je ne pouvais pas faire le piss froid
00:46:37 dans l'ambiance générale.
00:46:39 Mais je n'étais pas confiant du tout.
00:46:42 Le dernier match d'Mbappé, même s'il n'a pas fait un grand match,
00:46:45 mais en tout cas, il y avait des indicateurs.
00:46:47 Ils avaient perdu en demi-finale de Ligue des Champions.
00:46:51 Ils avaient des choses à se faire pardonner, les Parisiens.
00:46:53 Donc, on était vraiment la victime idéale pour eux.
00:46:59 Donc, c'était pour qu'ils aillent chercher un titre et qu'ils se relancent.
00:47:04 Il y a Harrison qui nous dit qu'on a mis le bus,
00:47:05 on les a laissés centrés.
00:47:06 Comment c'est possible ?
00:47:09 Après, c'est une question d'agressivité.
00:47:11 Ce n'est pas tout de jouer derrière, de s'arc-bouter.
00:47:14 Il faut aussi mettre de l'agressivité, de l'impact, gagner ses duels.
00:47:18 Et c'est là, en fait, et défendre en avançant.
00:47:20 Tu ne peux pas tout le temps reculer.
00:47:22 Et pour le coup, sur cette première mi-temps, on n'a fait que ça.
00:47:24 C'est vrai que les latéraux ont souffert.
00:47:26 Mata, également, n'a pas fait un grand match non plus.
00:47:28 Il y a un message d'ailleurs.
00:47:29 Barcola lui a bien...
00:47:31 Qui ça ?
00:47:32 Barcola.
00:47:33 Oui, d'ailleurs, il va falloir passer à autre chose.
00:47:35 C'est ce que tu dis.
00:47:35 Aussi bien de son côté que d'une autre.
00:47:37 Ça, tu me l'as dit.
00:47:37 Il va peut-être falloir évoluer.
00:47:38 Pour toi, c'est sûr.
00:47:39 C'est une histoire ancienne.
00:47:40 En plus, lui, il a gagné deux titres cette année.
00:47:43 Donc, ceux qui gagnent ont toujours raison.
00:47:46 C'est ce que tu m'as dit à 2h du matin.
00:47:47 Enfin, à la fin du match, tu m'as dit "C'est bon, Barcola, ça suffit".
00:47:49 Oui, on passe à autre chose.
00:47:50 Mais dans les deux côtés, tu dis.
00:47:51 Les deux côtés, bien lui aussi.
00:47:52 Il arrête de provoquer.
00:47:53 Évidemment.
00:47:54 Évidemment.
00:47:55 Il est dans la hauteur.
00:47:56 On écoute Alex Lacazette, qui était interrogé justement en zone mixte par Anthony Ravas.
00:48:00 Je vais y arriver après cette défaite contre le Paris Saint-Germain en finale de la Coupe de France.
00:48:05 Moi, je suis fatigué.
00:48:06 C'est dur.
00:48:07 C'est dur.
00:48:08 Peut-être plus de calme en première mi-temps, surtout avec le ballon.
00:48:10 On leur a rendu à chaque fois le ballon dès qu'ils nous contrepressaient.
00:48:15 Et du réalisme dans les surfaces.
00:48:18 Après, Paris a su maîtriser leur finale.
00:48:21 Donc, bravo.
00:48:22 On est beaucoup de fatigue.
00:48:23 Tout l'énergie est lâchée dès le début du match.
00:48:25 Puis après, on faisait face aussi à des grands joueurs.
00:48:28 Donc, ils savent garder le ballon.
00:48:29 Ils étaient en total contrôle.
00:48:32 Pour nous, c'était un peu plus compliqué.
00:48:33 Même analyse, même combat.
00:48:35 Pu-de-bois Lacazette.
00:48:36 À peu près la même analyse, le même regard.
00:48:39 On perdait le ballon trop facilement.
00:48:41 On n'a pas réussi à ressortir.
00:48:42 On n'a pas réussi à faire des phases de possession, de conservation pour aller s'installer
00:48:46 dans leur camp.
00:48:47 Et puis, après, franchement, c'est un match qui a été totalement maîtrisé par les
00:48:51 Parisiens.
00:48:52 On enchaîne avec Maxence Cacré, qui évoque aussi les supporters.
00:48:55 Parce que lui, formé à l'Olympique Lyonnais, il avait à cœur forcément de triompher,
00:49:01 de soulever cette Coupe de France devant la famille, devant les amis et devant les supporters
00:49:05 lyonnais qui étaient très, très nombreux.
00:49:06 On aura l'occasion tout à l'heure de l'évoquer.
00:49:08 On écoute Maxence Cacré.
00:49:10 Honnêtement, c'était juste incroyable.
00:49:13 L'entrée à l'échauffement m'a ému, m'a surpris.
00:49:18 Parce que je ne pensais pas avoir autant de supporters, tous en blanc.
00:49:22 C'était vraiment magnifique.
00:49:23 Donc, on ne peut que les remercier de ce déplacement.
00:49:26 Remercier ceux qui nous ont regardés de Lyon.
00:49:31 Et voilà, on les remercie.
00:49:34 C'est aussi grâce à eux qu'on a pu réaliser cette saison.
00:49:37 La relation avec les supporters, cette année, a toujours été forte dans l'ensemble.
00:49:42 Parce qu'ils nous ont toujours soutenus dans des moments compliqués.
00:49:47 Ils étaient toujours là à nous encourager.
00:49:50 Donc, la cohésion entre les supporters et les joueurs était déjà forte.
00:49:56 Je pense que ça ne peut que consolider cette affinité.
00:50:00 Les propos de Maxence Cacré, c'est vrai qu'on a débarqué, nous, en terre liloise.
00:50:05 Il y avait vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup de supporters de l'Olympique lyonnais.
00:50:09 Les lyonnais ont envahi Lyon, oui, c'est sûr.
00:50:12 Dans la grande place.
00:50:13 Ils ont fait du bruit.
00:50:15 Ils ont été heureux, joyeux.
00:50:18 Ils ont poussé l'équipe.
00:50:20 Ce mur blanc.
00:50:21 Il y a le mur jaune à Dortmund.
00:50:23 On peut peut-être maintenant imaginer un mur blanc à l'Olympique.
00:50:26 Pourquoi pas ? C'est fabuleux.
00:50:27 Visuellement, c'est très bien.
00:50:28 Évidemment, c'est pour ça que je te parle de ça.
00:50:29 C'était génial.
00:50:30 C'était génial.
00:50:31 Tout le monde avait respecté le dress code.
00:50:32 Et c'était chouette.
00:50:33 Et puis, ils ont donné de la voix.
00:50:35 On était vraiment chez nous.
00:50:37 Malheureusement, le résultat ne nous a pas permis de fêter ça plus qu'on l'espérait.
00:50:42 Mais voilà, c'est une première.
00:50:44 On a aussi croisé beaucoup de jeunes supporters.
00:50:47 C'est vrai.
00:50:48 On a eu un joueur qui venait soutenir l'OL pour une finale ou pour un match aussi important.
00:50:53 C'est peut-être le début d'un renouveau.
00:50:56 Et pourvu que ça se reproduise le plus souvent possible.
00:50:58 Bilal, qu'on salue, qui nous dit "clap de fin d'une magnifique saison qui s'est
00:51:03 conclue par une vraie fête entre les supporters malgré le résultat.
00:51:05 Plus de belles photos sur la grande place à Lille avec Nico Hirazic".
00:51:09 Que demande le peuple, Nico Pudebois ?
00:51:11 Merci d'ailleurs à tous les supporters.
00:51:13 Vous êtes très sympathique avec nous.
00:51:14 Exactement, Nico.
00:51:15 Il y avait Anthony Ravas avec nous.
00:51:17 Il y avait David Hernandez aussi.
00:51:18 On était la fine équipe.
00:51:19 On était nombreux à avoir fait le déplacement du côté de Lille.
00:51:22 On va regarder comme ça quelques images justement tournées par Anthony Ravas durant
00:51:26 cette journée, cette marée humaine.
00:51:29 C'est tous ces Lyonnais qui sont venus soutenir leur équipe.
00:51:33 On regarde.
00:51:35 "Nous sommes les Girondins, nous sommes les Girondins, seulement pour toi, en la vie,
00:51:53 en la vie, en la vie, seulement pour toi.
00:51:58 Nous sommes les Girondins, nous sommes les Girondins, nous sommes les Girondins, seulement
00:52:10 pour toi, en la vie, en la vie, en la vie, seulement pour toi.
00:52:18 Fier de la France, fiers des compatriotes du Bloc québécois, la France est un pays à l'avant, et on est la première à l'envoi de la France en Europe.
00:52:25 La France est un pays à l'avant, et on est la première à l'envoi de la France en Europe.
00:52:28 La France est un pays à l'avant, et on est la première à l'envoi de la France en Europe.
00:52:33 La France est un pays à l'avant, et on est la première à l'envoi de la France en Europe.
00:52:38 La France est un pays à l'avant, et on est la première à l'envoi de la France en Europe.
00:52:41 La France est un pays à l'avant, et on est la première à l'envoi de la France en Europe.
00:52:46 Assis !
00:52:48 Supporteurs aux lyonnais !
00:53:04 Lyonnais ! Lyonnais ! Lyonnais !
00:53:16 Lyonnais ! Lyonnais ! Lyonnais !
00:53:39 Lyonnais ! Lyonnais ! Lyonnais !
00:53:46 Lyonnais ! Lyonnais ! Lyonnais !
00:54:09 Qui ne s'occupe pas des palionners !
00:54:19 Bougez-le ! Sans nos couleurs ! Lyonnais est notre cœur !
00:54:33 Lyonnais ! Lyonnais ! Lyonnais ! Lyonnais !
00:54:57 De belles images, Nico !
00:55:01 C'est celle qu'on préfère voir, oui !
00:55:03 Exactement !
00:55:05 Vous voulez l'évoquer à la fin de l'émission, mais il y a ce qui s'est passé avec les bus incendiés, le racisme, etc.
00:55:11 Et quand tu vois ça, c'est terrible, parce que beaucoup de supporters de l'Olympique Lyonnais depuis quelques heures sont très frustrés.
00:55:17 C'est double peine pour eux, parce qu'on dit que c'est des fachos, qu'ils supportent un club de fachos,
00:55:21 alors qu'on sait que c'est une minorité qui gâche la vie des supporters, de nos tribunes, l'image de Lyon, de l'Olympique Lyonnais.
00:55:29 C'est pas le cas.
00:55:31 Et quand tu vois ça, et comme nous on a été accueillis en plus, c'est triste.
00:55:35 Oui, oui, oui, oui, oui. On vient au foot pour voir une belle fête. Cette finale, c'était une belle fête.
00:55:40 Ça faisait 12 ans que l'OL n'avait pas atteint ce niveau-là, enfin, qu'ils n'avaient pas remporté la Coupe.
00:55:46 10 ans de disette, oui.
00:55:48 10 ans de disette, on est montés à Lille, tous ensemble, pour essayer de supporter, d'encourager notre équipe.
00:55:56 Et on vient au foot pour passer des moments d'échange, des moments de joie, comme on a pu le voir là.
00:56:02 Et pas pour voir un bus cramé, des familles se faire lyncher, et de la violence.
00:56:07 Et puis après, les actes racistes ou autres, c'est...
00:56:11 Après, ça fait malheureusement partie de notre société, la violence.
00:56:14 La société devient de plus en plus violente, la société devient de plus en plus...
00:56:18 Se referme sur elle-même, et après, c'est les extrêmes qui en profitent.
00:56:22 Donc, comme tout le temps, les minorités extrêmes prennent le pas et prennent le devant de la scène.
00:56:29 Alors que l'ambiance à Lille était magnifique.
00:56:31 Alors que l'ambiance était magnifique, alors que c'était une belle fête, et qu'on aurait dû tous parler que d'une belle fête.
00:56:37 D'une belle fête, parce qu'on a vu un dérapage au groupe AMA.
00:56:40 Courage d'ailleurs aux deux jeunes filles qui ont été victimes de deux salopards.
00:56:44 Violence aussi, et courage aux enfants et femmes qui étaient dans les bus.
00:56:48 Parce qu'eux aussi, ils ont eu peur par rapport à une bande de salopards.
00:56:51 Et puis, le racisme aussi.
00:56:53 Courage à ceux qui ont été victimes de racisme par des lâches et des salopards.
00:56:56 Parce qu'en fait, le plus important, on l'a toujours dit sur ce plateau, c'est "loel et basta", pas de politique.
00:57:01 Pas de politique, ça reste du soir.
00:57:02 Ça doit rassembler tout le monde.
00:57:03 Et on l'a vécu à Lille, parce que justement, et on va voir ces images aussi, on peut en les voir, on va discuter, Nico.
00:57:09 Mais franchement, même l'accueil des gens.
00:57:10 On a été touché parce qu'on regarde l'accueil de Nico, tous les gens qui t'ont salué.
00:57:13 Ils étaient très contents de faire des photos avec toi, qui nous ont félicité pour cette émission.
00:57:18 Et c'est des jeunes, ou des gens plus âgés, de toute origine, de tout milieu.
00:57:23 C'est vrai, on a croisé plein de gens différents.
00:57:26 Le dénominateur commun, c'est loel. C'est "à l'amour pour loel".
00:57:30 Mais ce qui gâche aujourd'hui, c'est qu'on voit le JT de TF1 qui parle de l'Olympique Lyonnais et de Lyon,
00:57:34 pour justement, pour de la violence ou du racisme.
00:57:36 Oui, alors que ça ne nous ressemble pas.
00:57:37 Ce n'est pas le cas. C'est qu'une minorité.
00:57:40 Mais ça prend le dessus, malheureusement.
00:57:41 Donc on les remercie.
00:57:43 Oui, on a reçu un accueil très touchant.
00:57:45 Mais Nico, il y avait même un chant.
00:57:46 On fait un plateau et on voit des gens.
00:57:49 Je ne sais pas si on a ces images.
00:57:51 Ils en ont profité là.
00:58:05 À l'époque, je ne jouais pas.
00:58:06 Donc ils n'avaient pas la chance de chanter mon nom.
00:58:09 Je suis agacé parce qu'en fait,
00:58:11 quand tu es journaliste et que tu fais des plateaux comme ça, c'est très compliqué.
00:58:14 Souvent, il y a des agents de sécurité quand tu fais des duplex.
00:58:16 Nous, il n'y a pas d'agent de sécurité.
00:58:18 Les gens nous disent merci.
00:58:19 On a tourné les images à chaque fois qu'on disait que c'était Olympique et Lyonnais.
00:58:22 Tant qu'à Radégon, ils ont été respectueux de notre caméraman, notre JRI.
00:58:26 Ils ont été respectueux de nous-mêmes.
00:58:28 Ils nous ont félicité, ils nous ont remercié.
00:58:30 C'est de la sympathie.
00:58:31 Et voilà.
00:58:32 Mais sauf qu'est-ce qui ressort, Nico, je te le redis, c'est triste, triste, triste.
00:58:35 Mais ce qui ressort, c'est encore une fois, vous supportez un club de fachos,
00:58:37 vous êtes des fachos, etc.
00:58:38 Et des violents, etc.
00:58:40 Et ça, c'est terrible.
00:58:41 Terrible, terrible.
00:58:42 Il y a un message qui est posté sur Twitch.
00:58:45 Et des petites infos sur la prolongation de Pierre Sage.
00:58:49 Pierre Sage va bien prolonger.
00:58:51 Ça va être officialisé dans la semaine.
00:58:53 Par rapport au staff.
00:58:54 Il reste des détails à régler, c'est ça ?
00:58:55 Il reste des détails à régler.
00:58:56 Effectivement, des détails à régler.
00:58:57 C'est normal dans ce genre de cas, de situation, Nico.
00:59:00 Parce qu'il faut avoir des garanties au niveau du staff, sur le recrutement.
00:59:05 C'est important pour la suite.
00:59:07 Parce que Pierre Sage, qui était sur ce plateau, l'avait dit, il a fait l'intérim.
00:59:10 Là, maintenant, il va falloir assumer le rôle d'entraîneur numéro un sur la durée.
00:59:15 Mettre en place et assumer son projet.
00:59:17 Mettre en place ses idées.
00:59:19 Avec la latitude qu'on va lui laisser.
00:59:21 Parce qu'il ne sera pas le seul à décider.
00:59:23 Avec quel staff, avec quel joueur, qui on garde, de qui on se sépare.
00:59:28 Quelle est la stratégie, quelle est sa philosophie de jeu, l'ADN qu'il veut mettre en place à l'OL.
00:59:33 Est-ce qu'on va lui laisser les mains libres ou est-ce qu'il va être encadré ?
00:59:39 Je pense qu'il y a tout un tas de discussions qui se jouent en ce moment.
00:59:41 En tout cas, il a gagné la légitimité de pouvoir construire son propre avenir.
00:59:46 Et l'avenir de l'OL.
00:59:47 Vivement que ce soit officialisé, qu'on soit tranquille et rassuré.
00:59:50 Mais bon, c'est qu'une question de détail.
00:59:52 Il a fait une deuxième partie de saison fabuleuse.
00:59:56 Il a redonné une âme à ce club, à cette équipe.
00:59:59 Je le remercie pour ça.
01:00:01 Parce que ça devenait lassant et usant de venir les lundis et de répéter tout le temps la même chose.
01:00:07 Sur des sujets d'attitude, de comportement, de manque d'état d'esprit.
01:00:11 Et il a redonné de la simplicité et de l'humilité à cette équipe.
01:00:14 Et l'amour des supporters pour cette équipe vient essentiellement de ce renouveau.
01:00:22 Philippe, tu nous parles des bus qui nous disent qu'il y avait 8 quarts lyonnais encerclés par 18 quarts parisiens.
01:00:29 Et ce sont les supporters lyonnais les vilains.
01:00:31 C'est une blague.
01:00:32 Mais évidemment qu'après, c'est le temps de l'enquête.
01:00:35 Et qu'il y a la responsabilité de la police, de l'état.
01:00:37 Ils ne l'assumeront pas, comme pour les billets des Anglais pour la finale de la Ligue des Champions avec Liverpool.
01:00:42 Mais en tout cas, aujourd'hui, c'est impossible que des bus sous escorte policière se retrouvent au même endroit que les supporters parisiens.
01:00:49 Et que ça dégénère de la sorte.
01:00:51 Et que ces convois-là aient été escortés par la police.
01:00:55 Donc à un moment donné, il y a bien...
01:00:57 Alors oui, effectivement, il y a des débordements.
01:00:59 Oui, les supporters ont peut-être mal réagi ou se sont peut-être défendus.
01:01:03 Mais en tout cas, il est anormal que dans un pays comme la France, on soit incapable d'organiser ce genre de déplacement, ce genre de flux de supporters.
01:01:12 Et d'ailleurs, on l'a même vu nous au stade.
01:01:14 Les supporters parisiens qui passaient en plein milieu des supporters lyonnais.
01:01:18 Il n'y avait pas de cordon, il n'y avait pas d'entrée particulière.
01:01:21 C'était pas organisé comme il fallait.
01:01:24 Il n'y a pas eu plus de débordements que ça, heureusement.
01:01:26 Parce que c'était une belle fête.
01:01:28 Mais en termes d'organisation, c'était le néant.
01:01:31 Et on accueille les JO dans un mois.
01:01:35 Oui, effectivement.
01:01:37 Mais on a envie de retenir quand même.
01:01:39 C'est vrai que j'ai peut-être un peu enflammé, je ne sais pas.
01:01:41 Parce que c'est agaçant, c'est énervant.
01:01:43 Quand on voit les images des filles, comment tu vas au Gros Paris Stadium et tu peux frapper des filles comme ça.
01:01:48 Mais ce n'est pas possible.
01:01:50 Mais on a envie de retenir, Nico, c'est vrai, les belles images.
01:01:52 Une saison incroyable.
01:01:54 L'Olympique Lyonnais qui revient de loin.
01:01:56 On a envie de retenir.
01:01:58 Oui, parce qu'en fait, on parle toujours du point noir sur la feuille blanche.
01:02:02 Mais la feuille blanche, en fait, c'est 1%.
01:02:05 C'est débordement.
01:02:06 Et ça ne devrait pas exister.
01:02:08 Et ça cache, ça cache et ça gâche tout le reste, tout le beau travail qui a été effectué.
01:02:13 J'ai senti 2-3 joueurs très émus à la fin de cette finale.
01:02:16 Maxence Cacré, Alexandre Lacazette.
01:02:19 Voilà, très touchés.
01:02:21 Une finale, ça se gagne.
01:02:23 Ça ne se joue pas, ça se gagne.
01:02:24 Et malheureusement, ils ont rapporté peu de trophées à l'Olympique Lyonnais.
01:02:29 Mais ils ont fait quand même une saison historique.
01:02:32 Elle restera dans la légende du club et on en parlera.
01:02:34 On racontera cette histoire-là à nos enfants, nos petits-enfants.
01:02:37 En disant que l'OL était reléguée statistiquement, par les probabilités, à la 15ème journée.
01:02:44 L'OL était condamnée à l'enfer de la D2.
01:02:47 Et c'est le seul club qui a réussi à remonter, à se maintenir.
01:02:53 Et en plus de ça, à se qualifier pour la Coupe d'Europe.
01:02:55 Donc voilà, c'est historique.
01:02:57 Ça restera exceptionnel.
01:02:58 Si on avait pu ramener la Coupe de France, ça aurait été légendaire.
01:03:03 On ne va pas aller si loin que ça.
01:03:05 C'est une grosse équipe en face.
01:03:07 Mais en tout cas, ce renouveau fait du bien et fait vraiment plaisir.
01:03:10 On est de nouveau fiers de l'OL.
01:03:12 C'est ce qu'on va retenir.
01:03:14 C'est ce qu'on va retenir, Nico. Merci.
01:03:16 On se retrouve quand même lundi prochain.
01:03:18 Ah, il y a une question.
01:03:19 On me dit qu'il y a une question.
01:03:20 Donc, priorité au direct, #TKYDG.
01:03:22 On va prendre cette question pour conclure.
01:03:24 L'organisation des émissions.
01:03:26 Oui, parce qu'en fait, on est très fatigué.
01:03:28 On ne va pas vous le cacher.
01:03:30 D'ailleurs, c'était très dur pour Nico au réveil.
01:03:32 Je t'ai attendu pour le petit déjeuner, Nico.
01:03:34 L'organisation des émissions #TKYDG pour cette après-saison, point interrogation.
01:03:39 Quid de l'avenir de Nico, qu'on apprécie tous beaucoup en tant que consultant ici ?
01:03:44 Alors, pour la première question, parce que la deuxième, c'est Nico qui va répondre.
01:03:47 On va faire deux émissions, je pense, en juin.
01:03:50 Deux émissions un peu bilan.
01:03:52 Même si tu ne m'as pas laissé grand-chose pour le petit déjeuner,
01:03:54 je vais quand même te faire le plaisir de venir pour ces deux émissions.
01:03:57 Une émission un peu bilan.
01:03:59 Perspective un peu, se projeter sur ce qui peut se passer en coulisses.
01:04:03 Surtout qu'il y aura la prolongation de Pierre Sage.
01:04:06 Pour une fois, tu vas engueuler les thèmes.
01:04:08 Qui va intervenir dans la semaine.
01:04:10 Et concernant la deuxième question, seul Nico Puitbois peut répondre.
01:04:13 Je ne sais pas si Nico souhaite encore continuer ou pas.
01:04:15 Je ne sais pas, Nico.
01:04:17 Le peuple lyonnais, en tout cas, a envie que tu continues.
01:04:19 C'est très sympa. Merci Razik.
01:04:21 Merci à tous.
01:04:22 Je vais essayer de continuer, d'apporter avec toute mon objectivité,
01:04:28 analyser les futures prestations de l'OL.
01:04:31 Il n'y a pas de raison que ça s'arrête.
01:04:34 On en reparle.
01:04:36 Et puis, comme l'Olympique Lyonnais n'a pas gagné la Coupe de France,
01:04:39 il y a un supporter, celui qui t'avait lancé un pari.
01:04:42 On s'en sort bien, les gars.
01:04:44 On n'a pas appelé la police.
01:04:47 La brigade des mœurs.
01:04:48 Nico Lapuitebois, torse nu.
01:04:50 C'est vrai que c'est pour les enfants, les femmes, tout le monde.
01:04:52 Ce n'est pas GG.
01:04:54 Ce n'est plus ce que c'était.
01:04:56 Non, non.
01:04:58 Merci Nico.
01:04:59 Merci à tous de nous avoir suivis.
01:05:01 On se retrouve lundi prochain.
01:05:04 Alex nous dit "TK, Greg Dégé ne meurt jamais, elle dort juste l'été".
01:05:09 C'est exactement ça, sur la plage.
01:05:11 On va profiter un petit peu.
01:05:13 D'ailleurs, il faut faire un peu de régime, Nico, avant l'été.
01:05:16 Pour profiter un peu des plages.
01:05:18 J'ai récommencé ce matin, ils emmenaient des bonbons.
01:05:21 Merci encore une fois à tous pour votre fidélité.
01:05:24 Rendez-vous lundi prochain.
01:05:25 On se retrouve à 19h pour un nouveau numéro de TKR.
01:05:29 TKR !
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