• l’année dernière
Le projet de loi sur la fin de vie est examiné à partir de ce lundi 27 mai en séance publique à l’Assemblée nationale. Les députés vont débattre pendant 15 jours afin de trouver et de créer une aide à mourir sous conditions pour certains patients.

Category

🗞
News
Transcription
00:00En réponse à la demande du patient, c'est en effet une réponse médicale et humaine que ce projet de loi garantira.
00:06Dans ces moments de fin de vie, les patients ont besoin de présence et d'humanité.
00:12Ce texte leur garantit une solidarité, un accompagnement jusqu'au bout, jusqu'à la mort.
00:19Face à une demande d'aide à mourir, le médecin devra en effet s'assurer qu'il est bien face à l'expression d'une volonté libre et éclairée,
00:26apporter des informations et proposer des soins palliatifs, vérifier le respect des conditions,
00:31solliciter l'avis d'au moins deux professionnels de santé, médecins et personnels paramédicals,
00:37répondre aux patients au plus tard qu'un jour après le recueil de son expression,
00:41être présent à chaque étape de la procédure, jusqu'à l'administration de la substance létale.
00:46Cette loi est une loi protectrice des patients, car avant même l'ouverture de l'aide à mourir, nous renforcerons considérablement les soins palliatifs.
00:54J'ai rencontré différentes équipes soignantes dans plusieurs services de soins palliatifs dans différents établissements de notre territoire.
01:01Je sais leur implication au quotidien. Je connais la force de l'équipe aide-soignants, infirmiers, infirmières, médecins.
01:09J'ai vu leur engagement. Je connais leur réserve sur ce texte et je le respecte pleinement.
01:15J'ai aussi entendu ces patients témoignant de leur reconnaissance face à un accompagnement à la fois personnalisé,
01:22professionnel et particulièrement humain. J'ai entendu le message des équipes. La volonté du patient évolue pendant la maladie.

Recommandations