• l’année dernière
"​Toi, plus moi, plus tout ceux qui le veulent..." comme le disait Grégoire.
La fusion de l'audiovisuel public est-elle ce rouleau à tarte qui va aplatir la singularité de nos antennes ? La radio sera-t-elle dissoute dans la télévision ? C'est ce que nous allons essayer de comprendre ce soir. C'est le Téléphone sonne, soyez les bienvenus.

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Amusant
Transcription
00:00 D'habitude à cette heure, c'était la convention. Mais ça c'était avant.
00:04 Désormais on est plus dans le pillage de Fabienne Saintes.
00:08 On est dans le pillage du téléphone qui sonne.
00:10 France Inter.
00:12 [Musique]
00:16 Le téléphone du dimanche sonne.
00:18 Charline Vanhoenacker.
00:20 Toi, plus moi, plus tous ceux qui le veulent, comme disait le chanteur Grégoire,
00:25 la fusion de l'audiovisuel public est-elle ce rouleau à tarte
00:27 qui va aplatir la singularité de nos antennes ?
00:30 La radio sera-t-elle dissoute dans la télévision ?
00:32 C'est ce que nous allons essayer de comprendre ce soir. C'est le Téléphone Son. Soyez les bienvenus.
00:35 Le téléphone du dimanche sonne. 0145 24 49 3.
00:40 On va prendre une première question sur l'appli France Inter.
00:43 Maho, Maho Drama.
00:44 Oui, Constance dans les Hauts-de-France nous demande,
00:47 entre la présidente de la radio qui gère en ce moment des gros dossiers au niveau de la DRH
00:51 et la présidente de la télé qui ne sait pas comment pousser Nelson Monfort à la retraite...
00:56 Est-ce vraiment le moment de fusionner ?
00:59 Oui, on comprend qu'il y a en creux cette question, cette fusion.
01:03 Est-ce bien une idée à la con ? On a bien compris. Je résume, je résume.
01:06 Christine Gonzalès va nous répondre, n'est-ce pas Christine ?
01:09 Vous êtes journaliste à la RTS, la Radio-Télévision Suisse.
01:13 Et vous avez presque 15 ans d'avance sur la fusion radio-télé.
01:17 Ça s'est fait en 2010.
01:18 Oui, oui. Par contre, je tiens à préciser que je compte pas me fâcher avec mon employeur.
01:21 Je comprends.
01:22 Et ça, vraiment mieux, vous évitez ce genre de situation, vraiment ?
01:25 Donc on salue la direction de la RTS.
01:27 Oui, parce que contrairement à France Inter, la RTS me paie correctement.
01:30 Allez, allez, on salue la direction de Radio-France aussi.
01:34 Bon, alors, qu'est-ce que ça a changé la fusion, alors ?
01:37 Alors, déjà, on a appelé ça la convergence. C'est plus poétique.
01:40 Il y avait des gens pas contents à la radio, puis des gens pas contents à la télé.
01:44 Et comme ils ont convergé, eh bien, tout le monde était doublement pas content.
01:47 Je vois, je vois.
01:48 Alors j'imagine que la convergence de la télé et de la radio a permis de faire des économies.
01:52 Oui, pas mal d'économies, des économies d'emploi, notamment.
01:55 Et après, c'était réglé, je veux dire, la RTS s'est renforcée.
01:59 Non, après, il y a eu d'autres mesures d'économies, des millions de francs suisses d'économies.
02:04 Et puis, bon, après, c'était bon, quoi.
02:06 Non, encore d'autres plans d'économies, et puis en plus de ça, de multiples menaces politiques sur le financement du service public.
02:12 Attendez, mais rassurez-nous, le service public en Suisse n'est plus menacé, là.
02:15 Je vous ai dit que je voudrais pas trop fâcher mon employeur.
02:18 Non, mais attendez, bon, faut nous aider à nous projeter, là, Christine.
02:20 Non, mais il y a quand même du positif, vous voyez, avec la fusion.
02:23 Ah, voilà, par exemple.
02:24 Alors, par exemple, on a pu faire des émissions de radio à la télévision,
02:27 ce qui a permis au public de constater que le physique des gens de radio, c'était vraiment un physique de gens de radio.
02:34 Et puis, à la télévision, c'est très joli, les casques sur les oreilles, les visages qui lisent des feuilles, ça amène une autre esthétique.
02:43 C'est pas hyper convaincant, quand même.
02:45 J'ai peut-être quelque chose qui va vous convaincre.
02:47 Avec la fusion, c'est génial, on peut diviser le nombre de chefs par deux.
02:50 Ah, c'est vrai, ça ?
02:51 Non.
02:52 Allez, on va prendre un appel de Londres.
02:55 Général de Gaulle !
02:56 Non, non, non, c'est un confrère de la BBC, puisque le gouvernement envisage, vous savez, une BBC à la française.
03:03 Alors, écoutons tout de suite le témoignage de Tom.
03:06 Oui, bonjour à tous. Je veux vous dire que la fusion n'est pas une bonne idée, parce que nous avons une fusion à la BBC,
03:26 et je peux vous dire que le bonbos est fini.
03:36 Rachida, excusez-moi, mais ce n'est pas une bonne idée.
03:44 Thomas, on avait dit "correspondant de la BBC", pas de TVE Espagne.
03:49 Oui, mais c'est parce que je fais espagnol deuxième langue, donc je trouvais dommage de ne pas l'utiliser, de montrer que je parle un peu espagnol.
03:56 Merci, Thomas VDB.
03:58 Et bien, de nada, Charlene, bien sûr.
04:00 De nada aussi.
04:01 Alors, Juliette Arnault est en studio avec nous.
04:03 Juliette, vous êtes l'autrice d'une thèse sur la fusion. C'est d'ailleurs une étude qui fait autorité.
04:08 Oui, j'ai étudié pendant dix ans la fusion.
04:11 Qu'on peut définir comme ?
04:13 Comme le passage d'un corps solide à l'état liquide sous l'action de la chaleur.
04:20 A quel rapport avec l'audiovisuel ?
04:22 Je ne sais pas. J'ai été invitée jeudi dernier au téléphone son à la base, mais il y avait grève et on ne m'a pas rappelé.
04:27 C'est ça, c'était à grève, c'est le malentendu.
04:29 Maintenant que je suis là, je peux peut-être vous éclairer sur la fusion de l'audiovisuel public.
04:33 Allez-y.
04:34 Pour l'instant, il est solide, mais sous l'effet du projet de loi, il va finir à l'état liquide.
04:41 Si, si, si, si, là !
04:43 Oui, oui, une question en studio peut-être.
04:46 Oui, oui, je veux savoir quel est le but de cette réforme de fusion ?
04:51 Allô ?
04:56 Allô, vous avez entendu ma question ?
04:58 Oui, vous êtes à côté de moi en studio, donc j'ai bien entendu.
05:01 Et donc ?
05:02 Merci, merci pour cette réponse éclairante.
05:08 Je ne fais rien, je vous en prie, je vous en prie.
05:11 Audrey, Audrey, vous prenez les appels du standard, vous.
05:14 Oui, en effet, Charline, et on me signale en régie qu'on a Gims en ligne, le chanteur Gims,
05:18 qui a un petit mot de soutien pour la radio publique, c'est ça ?
05:21 Oui.
05:22 Vive Radio France !
05:23 Ah, merci, c'est on ne peut plus clair.
05:25 Alors, nous avons beaucoup entendu d'opposants à cette fusion,
05:28 écoutant maintenant les salariés de Radio France qui soutiennent cette fusion.
05:31 Il y en a.
05:32 On a un appel au standard, on vous écoute.
05:35 [Bruits de bruits de bruit]
05:40 C'est là qu'on voit la qualité de l'argument, ça fait plaisir.
05:43 Merci, c'est important d'entendre tous les points de vue.
05:45 Alors, non, non, mais moi je pense qu'il faut aller plus loin dans la fusion.
05:49 Attends, Jouéka, vous êtes programmateur musical sur une antenne radio de services publics,
05:53 et vous souhaitez intervenir.
05:54 Bah oui, parce qu'il faudrait fusionner, si vous voulez, tous les services publics.
05:58 La radio, la télé, l'INA, mais aussi les EHPAD, les écoles, la police.
06:03 Attendez, comment et pourquoi ?
06:05 C'est évident.
06:06 Comme ça, François-Régis Gaudry de France Inter, il fera la cuisine dans les cantines des EHPAD.
06:11 Il pourra enseigner l'histoire.
06:14 Super, super.
06:15 Vous êtes un peu surmené à ce moment-là ?
06:16 Non, non, non.
06:17 Vous programmez trop de discussions, c'est ça ?
06:19 Non.
06:20 Il faut vous reposer un petit peu.
06:21 Allez, je rappelle que vous pouvez toujours nous contacter sur l'application France Inter, n'est-ce pas Fred ?
06:25 Oui, Charline, on reçoit beaucoup de questions, et notamment celle de Guillaume de Rennes.
06:30 Allez-y.
06:31 Je vous la lis.
06:33 Est-ce que la fusion entre Radio France et France Télé concerne également la présidence ?
06:37 Ouh là là, non, c'est pas la question, on est hors sujet, là.
06:39 De toute façon, il est temps de conclure avec un tout dernier appel.
06:42 Fabienne de Paris nous attend au standard.
06:44 Bonsoir, Fabienne.
06:45 Bonsoir.
06:46 D'abord, merci pour la qualité de vos émissions.
06:48 Et je vous donne rendez-vous demain soir à partir de 19h20 pour un nouveau téléphone son
06:53 consacré à l'assurance chômage, réduction de la durée d'indemnisation,
06:58 sursissement des conditions d'accès, création d'un nouveau système de...
07:01 On ne vous entend plus très bien, Fabienne, on passe sous un tunnel, là, voilà.
07:04 C'est la fin de ce téléphone son spécial fusion de nos visuels et de public.
07:09 D'ailleurs, je ne sais déjà plus des radiovisuels tellement c'est infusionné toutes les consonnes.
07:13 Mais le grand dimanche soir se poursuit jusqu'à 20h et on se retrouve juste après le journal de 19h.
07:19 (Applaudissements)

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