Le replay du cross-country dames à Nove Mesto - VTT - Coupe du monde - Vidéo Dailymotion

L'Équipe

Retrouvez le replay du cross-country dames à Nove Mesto du 26/05/2024.

Transcript

00:00:00 Allez c'est parti pour le XCO et le retour de PFP, Pauline Ferrand Prévost avec son maillot de championne du monde.

00:00:10 Calegren pour la première fois cette saison sur le circuit Coupe du Monde.

00:00:14 Bonjour à toutes et à tous, soyez les bienvenus sur la chaîne L'Equipe.

00:00:18 Toujours en présence de Lucie Urruti qui nous a rejoint en cabine commentateur dans l'une des mecs du VTT ici à Nove Mesto.

00:00:27 Ça va être un véritable chaudron. Salut Lucie.

00:00:31 Salut, bonjour à tous.

00:00:33 Alors le Nove Mesto c'est toujours une manche particulière. L'année dernière c'était l'ouverture de la saison.

00:00:38 Cette année Nove Mesto c'est la première manche en Europe et les taux se resserrent parce qu'il y a les sélections olympiques qui s'arrêtent officiellement ce soir.

00:00:52 Oui Nove Mesto c'est l'ouverture de la Coupe du Monde en Europe. Donc il y a un peu plus de coureurs. Le peloton s'est élargi et bien fourni.

00:01:00 Et comme tu disais, oui c'est ça, c'est la fin des sélections olympiques pour à peu près toutes les nations.

00:01:06 Du coup ça va y avoir des belles courses aujourd'hui. Ils ont tous le goût d'entre les dents pour essayer de décrocher leur dernière place pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

00:01:16 Ça va être un énorme week-end, surtout pour certaines nations parce que les 8 premières nations ont deux pilotes au départ. La 9ème en a que un.

00:01:27 Donc ça va être chaud jusqu'au bout. Ça va être une course dans la course et on va avoir du spectacle.

00:01:35 Et je pense que Nove Mesto c'est vraiment le meilleur endroit pour ça.

00:01:39 Les pilotes sont au départ en première ligne Pauline Ferrand-Prévot, deuxième de la short race un petit peu plus tôt.

00:01:44 Noam a le compte en deuxième ligne. Le départ dans moins de 10 secondes.

00:01:48 Et c'est parti pour les pilotes ici en République tchèque avec Hailey Batten, avec Pook Peters qui fait son retour à la compétition, qui a pris un excellent départ.

00:02:08 On va voir si Jenny Riesveldt est là. Est-ce qu'elle a pris le départ ? Jenny, c'était pas sûr. Est-ce que vous la voyez ?

00:02:18 Lucie ?

00:02:20 Il me semble avoir vu sa coéquipière de team mais je ne suis pas sûre d'avoir aperçu Jenny.

00:02:26 C'est vrai qu'on l'a vue lors du XCC, elle a fait une très vilaine chute. On l'a vu quand même heurter le sol très fort. J'espère pour elle qu'il n'y a pas de dégâts.

00:02:35 On n'a pas eu de nouvelles donc on va essayer de la repérer dans le peloton.

00:02:39 Petite commotion, elle a eu du mal à se relever et du coup normalement les teams ont un protocole. C'est bien ça ?

00:02:48 Oui, il y a vraiment un protocole médical assez strict quand même. C'est vrai que quand on a un petit peu du mal à se relever du sol,

00:02:56 là c'est vrai qu'on l'a vu quand même pas mal de temps au sol, elle n'arrivait pas trop à se relever, elle avait l'air quand même assez secouée.

00:03:04 Donc oui, il y a les équipes respectent les protocoles médicaux à suivre et c'est vrai que maintenant on retrouve de plus en plus de commotions cérébrales.

00:03:11 C'est vrai que c'était quelque chose, il y a quelques années qui n'était pas trop instauré. Là voilà, c'est bien instauré, il y a des vrais protocoles à suivre.

00:03:21 Je ne pense pas que Jenny soit sur la cour, je ne l'ai toujours pas aperçu.

00:03:27 Je ne pense pas non plus. Alors un petit mot avec vous Lucie Ruti, parce que vous la connaissez bien cette manche de Nove Mesto,

00:03:33 vous allez nous en dire un petit peu plus sur le parcours. Il y a eu quelques modifications cette année mais seulement des petites.

00:03:42 Oui c'est vrai que c'est quand même un circuit qui est assez mythique, il y a des parties qui sont instaurées, des parties techniques dans le circuit qui sont là depuis des années et des années.

00:03:52 On retrouve des pierriers comme le Rock'n Roll, c'est des pierriers qui sont mythiques, on voit vraiment beaucoup de passages des coureurs.

00:03:59 Et ça c'est des circuits, c'est des parties qui ne peuvent pas être changées, c'est vraiment quelque chose qui est instauré.

00:04:04 Il y a eu quelques petites modifications, ça fait toujours plaisir d'avoir une petite nouveauté.

00:04:09 Mais en général c'est la même chose, c'est un circuit qui est quand même assez technique, il y a énormément de racines.

00:04:14 Et c'est vraiment plaisant à rouler, il est quand même très physique, c'est un circuit qui reste très dur.

00:04:19 Et on va voir si nos Français vont réussir à se démarquer. Pour l'instant, Loana Lecompte prend le lead de la course sur le start loop traditionnel.

00:04:30 Petit rappel de ce qu'est un start loop, Lucie ?

00:04:34 Le start loop c'est une boucle de départ pour élancer les coureurs, qui ne vont pas prendre le circuit directement parce qu'on retrouve des portions en single track, c'est à dire des sentiers techniques.

00:04:45 Là on le voit très bien ici à l'image, ils comptent le circuit sur une piste qui est plus ou moins large pour regagner.

00:04:52 Après, en l'occurrence à Nove Mesto, ils vont regagner la dernière partie finale du circuit, la descente.

00:04:58 Donc c'est pour étirer au maximum les coureurs, mais pour la petite anecdote, c'est assez difficile d'étirer les coureurs, on le voit.

00:05:08 Là c'est encore un peloton groupé, après elles vont rejoindre directement la descente finale qui est en monotrace, pour vous expliquer plus simplement.

00:05:17 Donc je pense qu'on va le voir, il y a des bouchons qui se forment assez rapidement.

00:05:20 C'est pour ça que les filles, ça roule très vite généralement sur le start loop pour essayer d'avoir la meilleure position dans le single track.

00:05:28 Nove Mesto, théâtre des championnats du monde, notamment en 2016, où un certain Nino Schurter s'était imposé.

00:05:40 Nino Schurter pourrait construire une maison ici, c'est le recordman de victoire ici à Nove Mesto.

00:05:46 C'est là où il avait fait une remontada incroyable il y a quelques années.

00:05:50 C'est vraiment à chaque fois une course à rebondissement, je ne sais pas si vous vous souvenez, je crois que c'était même sur ce circuit, vous deviez y être Lucie,

00:05:56 où Mathieu Van Der Poel était parti en 50, 60ème position et il était venu terminer dans le top 10. Vous vous souvenez de ça ?

00:06:05 Oui, je m'en rappelle très bien, c'est une course assez mythique, c'est vrai.

00:06:09 Je crois que c'est la première édition que je loop de Nove Mesto, sinon j'y ai toujours été depuis 2013, ça fait un peu plus de 10 ans.

00:06:17 Mais oui, je me rappelle très bien de cette course, tout le monde disait "oui, Mathieu va gagner", mais ils sont fous quand même, c'est une remontée assez spectaculaire qu'il faut faire.

00:06:27 Il l'avait fait, oui c'est vrai, je crois qu'il avait même le dossard peut-être 90 ou 100, c'était un peu fou.

00:06:32 Oui, c'était pire que ça, c'est clair. En tout cas, c'est une course vraiment passionnante, Nove Mesto, et cette année, elle va l'être peut-être encore plus.

00:06:43 Pourquoi ? Parce qu'il y a ces sélections olympiques. Alors, on a nos Français qui sont pour l'instant bien placés, vous voyez Pauline Ferrand-Prévot ici,

00:06:50 en match avec Puck Peters, la lauréate du Général l'année dernière qui fait son retour à la compétition, qui fait son retour en VTT.

00:06:58 Mais on a évidemment la sélection du côté des Suisses Est, avec Yolande Danève qui n'a pas encore décroché son ticket.

00:07:08 Et Yolande, elle termine assez loin de la Short Race, elle n'a pas fait un début de saison tomi-truant.

00:07:15 En revanche, il y a Alessandra Keller qui pousse derrière, Linda Indergand, Sina Frey est out.

00:07:23 Et ça va faire un joli match pour aller décrocher ses deux tickets, Lucie.

00:07:28 Oui, c'est clair, surtout que Yolande, on le rappelle, c'est quand même la championne olympique en titre.

00:07:34 Et oui, par contre, pour moi, elle n'est pas assurée d'être encore au jeu parce qu'il faut aller décrocher sa place.

00:07:41 Il y a des quotas qui sont mis en place par les sélectionneurs, par les nations, et il faut respecter ces quotas,

00:07:48 même si on est championne olympique en titre ou championne du montant de titre.

00:07:52 C'est vrai qu'on a le titre en jeu, mais avec le niveau qu'il y a chez les Suisses Est, forcément, il va falloir aller se battre et décrocher sa place.

00:08:03 Et c'est parti pour Pauline Ferrand-Prévot, première accélération dans cette bosse, premier passage dans cette bosse,

00:08:12 avec Puck Peters qui a perdu quelques mètres. Là, c'est le Dossard 76 qui a dû changer de roue.

00:08:23 La coureuse allemande qui a été victime sans doute d'une crevaison et devant Pauline Ferrand-Prévot qui a mis une première accélération.

00:08:34 Derrière, c'est Ailey Batten, elle est leader du général de Hors Traits.

00:08:42 Elle a le maillot différent.

00:08:44 Elle est aussi leader du classement général.

00:08:54 C'est vrai que des fois, ça peut faire des petits doutes.

00:08:59 Les changements de maillot avec un maillot distinctif, on hésite un peu sur le coin.

00:09:05 On se demande si c'est bien lui ou elle.

00:09:08 C'est ça. Et Puck Peters, elle est là.

00:09:13 Vous la voyez en troisième position, la pilote du Team Alpecin de Queninck, à la poursuite de Pauline Ferrand-Prévot qui a déjà six secondes d'avance sur Ailey Batten.

00:09:24 Et sur Puck Peters, le retour en grâce de la reine de la discipline.

00:09:29 La championne du monde, double championne du monde, short race et cross country.

00:09:34 On sent qu'elle est dans l'année de sa vie.

00:09:38 Lucie ?

00:09:39 Elle a l'air sacrément en forme, Pauline, cette année.

00:09:43 On l'a vu quand même très affûtée dès le début de saison, vraiment en forme.

00:09:47 C'est vrai qu'elle a fait un beau début de course, un départ rapide.

00:09:50 On l'a vu sur le plan, le plan rapproché de son visage.

00:09:55 Aucun rictus de souffrance.

00:09:57 Elle a l'air quand même assez à l'aise.

00:09:59 Pauline, elle est vraiment forte cette année.

00:10:02 C'est vrai que c'est le seul titre qui lui manque, le titre olympique.

00:10:05 Et comme elle disait dans plusieurs interviews, si elle n'a pas son titre olympique, elle disait que pour elle, elle aurait raté sa carrière.

00:10:11 Du coup, on pense qu'il y a une petite pression.

00:10:14 Oui, c'est vrai, c'est terrible.

00:10:16 Mais voilà, c'est Pauline, elle a des exigences.

00:10:18 Et on peut la comprendre.

00:10:21 Quoi qu'on dise sur cette fille qui, parfois, a suscité des remous dans la presse et dans les médias.

00:10:33 C'est une fille qui a une classe incroyable et qui a surtout un charisme incroyable.

00:10:38 Vous savez, des champions comme ça en France, on n'en a pas des tonnes.

00:10:44 Et je pense qu'elle fait vraiment partie de ces filles qui ont une sensibilité à nul autre pareil et un charisme qui...

00:10:55 Ouh là là là là là là là là là !

00:10:57 Oui, c'est les fameux bouchons dont je vous parlais tout à l'heure.

00:11:00 Oui.

00:11:02 Alors, c'est revenu sur Pauline Ferrand-Prevot.

00:11:05 Et voilà, comme je disais, c'est une classe monumentale, Pauline Ferrand-Prevot.

00:11:10 Quoi qu'on en dise.

00:11:12 Oui, oui, ça c'est sûr.

00:11:14 Et puis, comme tu disais, c'est une athlète qu'on n'aura certainement jamais deux fois en France, mais même dans le monde entier.

00:11:21 Pauline, elle est quand même 12, 13, 14 fois, je ne sais plus.

00:11:25 Je n'ai plus exactement le chiffre en tête.

00:11:27 Championne du monde, c'est quand même assez fou.

00:11:29 Moi, je me rappelle de Pauline de mes années.

00:11:31 J'étais toute jeune.

00:11:33 Je n'avais pas encore commencé le vélo.

00:11:35 On la voyait déjà gagner tous les titres.

00:11:37 On parlait d'elle déjà comme la reine du cyclisme.

00:11:40 C'est son surnom par les journalistes, la petite reine.

00:11:45 Et c'est vrai que Pauline, elle gagne depuis toujours.

00:11:47 Elle a toujours gagné.

00:11:48 Donc c'est quand même assez fou.

00:11:50 Et puis, elle remporte des titres de championne, championne du monde coup sur coup.

00:11:55 C'est du jamais vu.

00:11:57 Et je pense que c'est un des plus gros palmarès dans le cyclisme tout cyclisme confondu.

00:12:04 Et je pense que personne ne pourra venir les galer.

00:12:10 Alors, changement de roue peut être pour la pilote.

00:12:14 Et la pilote a bien vu.

00:12:17 Elle arrive tout de suite à reconnaître le vélo.

00:12:23 Le vélo de Sam.

00:12:25 OK, merci beaucoup.

00:12:27 Tandis que à l'avant de la course, Pauline Ferrand Prevot est accompagnée de Puck Peters, d'Ali Batten et de Martina Bertha.

00:12:34 Un incroyable début de saison pour l'italienne.

00:12:37 Derrière, c'est Alessandra Keller qui fait le forcing.

00:12:40 Et c'est de bon augure pour Loana Lecompte.

00:12:42 Elle va profiter de l'aspiration pour essayer peut être de revenir sur ce groupe de quatre.

00:12:47 Groupe de quatre moins une fille.

00:12:49 Groupe de trois désormais puisque Martina Bertha est en train de perdre un peu de terrain.

00:12:53 Et Keller fait le forcing.

00:12:55 Ah, Loana, c'est un peu dur.

00:12:56 Un petit peu dur.

00:12:58 Oui, après, franchement, c'est assez tôt.

00:13:01 Il y a dix minutes de cours.

00:13:03 Je pense que le départ a été vraiment très rapide.

00:13:05 Pauline, elle a donné le compte direct, mais elle a raison.

00:13:08 Il faut faire sa petite course.

00:13:10 Il faut faire attention non plus à ne pas partir trop vite.

00:13:14 Loana, je pense qu'elle a fait un départ un peu plus prudent.

00:13:16 On l'a vu, c'est bien placé pour ne pas subir les aléas de course.

00:13:20 Comme on a vu les petits bouchons, les chutes, les pieds à terre.

00:13:23 On a vu Puck Peters mettre le pied à terre dans le pierrier.

00:13:25 Là, en montée, c'est un passage très technique.

00:13:27 Voilà peut être départ un peu plus prudent de Loana.

00:13:29 Elle a raison.

00:13:30 La course, elle est longue.

00:13:31 C'est une course qui est vraiment très, très, très usante.

00:13:34 On voit les parties techniques en montant.

00:13:36 Là, c'est vraiment très dur physiquement.

00:13:38 Surtout qu'avant, on ne se rend pas trop compte à l'image, ça écrase.

00:13:41 Mais c'est une montée qui est très raide aussi.

00:13:43 Il faut faire son petit bout de chemin, rester concentré sur son effort.

00:13:47 Et puis si on se sent sur le milieu fin de course,

00:13:51 pouvoir en remettre une couche et combler les écarts.

00:13:56 Alors, petit mot sur la météo.

00:13:58 Tandis qu'on arrive sur ce premier pierrier.

00:14:03 Petit mot sur la météo parce que parce qu'il a plu seulement aux alentours des midi hier,

00:14:09 après la short race.

00:14:11 Mais le parcours est bien sec.

00:14:13 Il y a du bon grip du coup.

00:14:15 Et ça a même permis le fait qu'il y ait eu toute petite pluie.

00:14:21 Peut être, je ne sais pas, de rendre moins poussiéreuse cette piste.

00:14:27 C'est ça aussi, Lucie ?

00:14:29 Oui, alors poussiéreuse, je pense que cette année, ce n'était pas le mot.

00:14:33 Parce qu'ils ont eu vraiment des mauvaises conditions, je crois, en début de semaine.

00:14:37 Donc c'était resté quand même assez gras.

00:14:39 Après, le circuit ici, ça sèche quand même très vite.

00:14:43 Et oui, c'est vrai que ça a l'air quand même bien sec, malgré les belles pluies qu'il y a eu.

00:14:48 Je ne sais pas s'ils n'ont pas prévu des averses pour l'après-midi.

00:14:51 Peut être pour la cause des hommes.

00:14:52 Peut être des orages, je ne sais pas trop.

00:14:55 Mais oui, là, il y a la petite difficulté en plus.

00:14:57 Il y a les petites racines qui sont un petit peu mouillées.

00:15:00 Les petites pierres dans le pierrier un peu plus grasses avec les passages.

00:15:03 Il va falloir faire attention parce que c'est vrai qu'on voit aussi beaucoup de crevaisons sur ce circuit.

00:15:08 Au fil des tours, on en parlait, des petites racines qui sortent,

00:15:12 des petits cailloux qui n'étaient pas à cette place-là autour d'avant et qui sont plus sortis.

00:15:16 Il faut faire attention et c'est vrai qu'il y a beaucoup de crevaisons.

00:15:19 Donc on va rester bien attentif par rapport à ça.

00:15:22 Pauline Ferrand prévaut toujours devant.

00:15:25 Coup de Peters après son retour à la compétition sur les championnats d'Europe.

00:15:33 Retour gagnant.

00:15:35 S'accroche face à sa principale rivale.

00:15:40 Derrière, c'est déjà un chantier.

00:15:46 Il y a déjà des écarts assez importants.

00:15:48 Loana, elle n'est pas encore tout à fait bien rentrée dans sa course.

00:15:53 Mais bon, elle est capable de remonter petit à petit.

00:15:56 Et puis pour l'instant, elle reste parmi les 7 meilleures.

00:16:02 Il y a Alessandra Kehler qui vient de passer.

00:16:05 Laura Stiger en 9e position.

00:16:07 Greta Seewold en 10e position.

00:16:09 C'est vrai qu'on a vu Loana un petit peu chercher ses trajectoires dans cette montée-là qu'on voit.

00:16:18 C'est vrai que ce n'est pas évident.

00:16:20 Par rapport à par exemple Pauline Halimage qui n'avait aucun changement de trajectoire,

00:16:25 qui était fluide dans sa ligne.

00:16:27 On la voit très à l'aise sur son vélo.

00:16:29 Peters, pareil, elles sont quand même très à l'aise.

00:16:32 Pauline a l'air très forte aujourd'hui.

00:16:34 Pour l'instant, il n'y a aucune erreur.

00:16:36 Elle est d'une puissance, d'une fluidité.

00:16:39 Elle n'a aucun rictus sur le visage.

00:16:41 Je pense que ça va être une très belle course.

00:16:45 En tout cas, de Pauline Ferrand prévaut.

00:16:48 Si elle reste sur ce niveau, c'est clair, ça va être un festival.

00:16:52 Elle est bien, franchement, physiquement.

00:16:57 Elle est bien.

00:16:59 Je pense qu'il y a peut-être encore de quoi gratter un peu d'aputage.

00:17:08 Je pense qu'elle n'est pas tout à fait à son pic de forme, Pauline.

00:17:12 Pour l'avoir vue, certains vont dire "non mais il est fou le commentateur de dire ça".

00:17:17 Pour l'avoir vue au Championnat du Monde l'année dernière,

00:17:20 c'était vraiment une allumette.

00:17:26 Il n'y avait pas un pète de graisse.

00:17:29 Oui, c'est ça.

00:17:30 C'est vrai que chez les filles, pour les pics de forme, comme on appelle ça,

00:17:36 on a toujours plus ou moins un petit kilo de marge.

00:17:38 C'est vrai que sur une fille, un kilo, ça paraît énorme.

00:17:41 Mais on garde toujours ce petit kilo de marge pour se dire

00:17:44 "il faut vraiment être en forme à tel jour et pouvoir garder son kilo de marge".

00:17:52 Après, on ne peut pas être affûtée vraiment comme une allumette,

00:17:55 comme tu disais, toute l'année.

00:17:57 Parce qu'après, tout le moindre microbe, on l'attrape.

00:18:01 Donc on garde la petite marge de sécurité.

00:18:03 C'est vrai que Pauline, on l'a déjà vue très affûtée.

00:18:06 Personnellement, je la connais, je la quota depuis un moment.

00:18:10 Le plus qu'elle a été affûtée, ça a été aux Jeux Olympiques de Tokyo.

00:18:14 Elle était très, très, très, très maigre.

00:18:16 Je pense surtout qu'en plus, elle a l'air d'être dans un bon équilibre.

00:18:22 On la voit sur le vélo. Je crois que je ne l'ai jamais vue aussi à l'aise sur son vélo.

00:18:26 Là, on le voit, techniquement, elle joue bien avec son vélo.

00:18:31 Elle est à l'aise, la moindre racine, elle ne bute pas dedans,

00:18:33 que ce soit en montée, en descente.

00:18:35 On l'a vu sur les petits sauts du début,

00:18:37 où elle donne vraiment bien l'impulsion avec son vélo.

00:18:39 Elle a le bon geste, alors qu'avant,

00:18:41 elle avait plus tendance à subir tous ces petits trucs-là.

00:18:44 Là, on la voit vraiment très à l'aise.

00:18:46 Je pense qu'elle a vraiment beaucoup progressé sur ça.

00:18:49 On l'a vu qu'elle a beaucoup travaillé avec son équipe cet hiver.

00:18:53 Ils ont fait beaucoup de stages d'entraînement,

00:18:55 beaucoup de stages à VTT, alors qu'avant,

00:18:57 elle privilégiait quand même un peu plus la route.

00:19:00 Et là, honnêtement, moi, je ne l'ai jamais vue autant à l'aise sur son vélo.

00:19:03 Franchement, c'est très beau à voir, en tout cas.

00:19:06 Je vais aller plus loin, Lucie.

00:19:08 Moi, j'ai l'impression qu'elle est aussi

00:19:11 beaucoup plus tranquille psychologiquement.

00:19:15 J'ai comme l'impression,

00:19:17 c'est assez difficile, pour tout vous dire,

00:19:20 pour ne rien vous cacher,

00:19:22 d'avoir des informations.

00:19:25 L'équipe INEOS la met dans une véritable bulle.

00:19:30 Et on la voit beaucoup moins présente aussi sur les réseaux sociaux, Pauline.

00:19:34 Même si l'équipe INEOS, peut-être,

00:19:38 lui a dit "attends, là, cette année, c'est trop important.

00:19:41 3, 4, 5 mois, tu restes dans ta bulle.

00:19:45 Tu n'en dis pas trop. On s'occupe du reste.

00:19:48 N'oublions pas, Lucie, que l'équipe INEOS,

00:19:52 c'est l'équipe qui a permis à des coureurs...

00:19:56 Ouh là, petite erreur là.

00:19:58 Ah, elle a du mal à remonter sur sa machine.

00:20:00 Quand on disait que c'était fluide,

00:20:03 on aurait peut-être dû s'abstenir.

00:20:06 C'est pas rédhibitoire.

00:20:07 C'est la première erreur qu'elle fait, en tout cas.

00:20:09 Exactement.

00:20:10 Je disais que, n'oublions pas que c'est l'équipe qui a permis à Christophe Erfroum,

00:20:13 qui sortait un peu de nulle part, d'aller remporter le Tour de France,

00:20:16 qui a permis à Bradley Wiggins aussi.

00:20:18 Alors, après, je ne sais pas quel a été l'impact,

00:20:22 aussi psychologique, lors de l'après carrière.

00:20:26 Je pense que c'est aussi un peu difficile.

00:20:29 L'équipe INEOS est très à cheval sur la préparation.

00:20:35 Et ça peut aussi laisser des traces.

00:20:38 Oui, c'est vrai que par rapport à la Pauline qu'on connaît,

00:20:41 qui est très extravagante, c'est un grand mot,

00:20:44 mais où c'est qu'elle montrait beaucoup de sa vie,

00:20:47 beaucoup de sa vie privée, de tout ce qu'elle faisait sur son quotidien.

00:20:51 Et c'est vrai que maintenant, on ne le voit plus du tout.

00:20:53 Alors, est-ce que ça vient de son équipe ou ça vient tout simplement d'elle ?

00:20:57 On ne sait pas, mais en tout cas, on le sait qu'elle a trouvé un très bon équilibre

00:21:03 avec son compagnon Dylan Van Baarle, un coureur cycliste sur route,

00:21:07 un très bon cycliste.

00:21:09 Vainqueur de Paris-Roubaix.

00:21:12 Oui, voilà, vainqueur de Paris-Roubaix, juste ça.

00:21:15 Est-ce que c'est tout simplement Pauline qui a trouvé son équilibre,

00:21:18 qui est très bien dans sa vie maintenant, qui sait ce qu'elle fait,

00:21:21 qu'elle a des objectifs ?

00:21:23 On ne sait pas. Pauline, elle a aussi, je crois qu'elle a 32 ans.

00:21:26 On sait que notre carrière, elle n'est pas non plus éternelle.

00:21:30 Peut-être que ce sont ses derniers Jeux olympiques, on ne sait pas.

00:21:33 Et comme elle l'a dit, il lui manque que ça.

00:21:36 Alors peut-être qu'elle a mis tout en œuvre, elle a appris peut-être de ses erreurs,

00:21:40 ce qu'il faut faire, ce qu'il ne faut pas faire.

00:21:42 Montré peut-être un peu moins de sa vie parce que ça laisse la porte ouverte à tout,

00:21:45 aux journalistes, à tous les petits commentaires lors des courses.

00:21:48 On la voit.

00:21:50 Je ne sais pas, mais en tout cas, moi, je préfère la voir comme ça, honnêtement.

00:21:54 Elle a l'air très heureuse, même si elle est un peu plus fermée.

00:21:57 C'est vrai, un peu moins souriante, un peu moins...

00:22:00 Elle s'ouvre un peu moins, mais moi, je préfère la voir 100 fois comme ça.

00:22:04 Comme on l'a connue avant, elle est heureuse.

00:22:08 Regardez, on la voit franchement sur son vélo.

00:22:10 C'est fluide. Elle a travaillé sur tous ses points faibles.

00:22:14 Je pense qu'elle est vraiment au top de ce qu'elle a pu être de toute sa carrière.

00:22:18 On est très heureux pour elle. Moi, franchement, je suis très heureuse pour elle.

00:22:22 Et pour l'instant, pour l'instant,

00:22:25 effectivement, elle est sur un petit nuage sur cette manche de Coupe du Monde, ici à Novemesto.

00:22:31 Pauline Ferrand-Prévot qui va boucler la fin du premier tour.

00:22:35 En tête, devant, sa rivale, Boock Peters,

00:22:39 la championne du monde qui possède une petite poignée de secondes d'avance

00:22:43 sur la championne d'Europe.

00:22:46 Allez, passage dans la zone de ravitaillement.

00:22:50 Elle est aussi dans sa bulle sur les Coupes du Monde, Lucie.

00:22:54 Elle a vraiment son team à elle.

00:22:57 Contrairement à une Loanne à le compte qui s'appuie beaucoup sur le staff de l'équipe de France,

00:23:02 elle se prépare beaucoup plus individuellement.

00:23:07 BFP. Oui, c'est vrai. Après, honnêtement, on ne peut pas comparer.

00:23:11 Il faut le rappeler quand même.

00:23:13 C'est l'équipe qui a un des plus gros budgets.

00:23:17 Je crois qu'on est autour du 50 millions d'euros.

00:23:19 Je ne sais pas si vous vous rendez compte. C'est quand même colossal.

00:23:23 C'est énorme. Et donc, du coup, elle a tout son tout le soutien dont elle a besoin.

00:23:27 Elle a, on lui donne tout ce qu'elle veut.

00:23:29 Je suppose qu'elle a tout ce qu'elle a besoin.

00:23:32 On le voit la structure énorme qu'il y a.

00:23:35 Regardez, c'est terrible. On voit Yolanda à l'image.

00:23:37 Je pense que les filles sont passées il y a peut être cinq minutes déjà ici.

00:23:42 Ça va être très difficile. On le rappelle.

00:23:45 On en parlait tout à l'heure. Yolanda Neff, elle essaie de gagner son ticket olympique.

00:23:53 Et là, on voit que c'est vraiment très difficile.

00:23:56 Elle est 51e. Elle est 51e. Yolanda, c'est terrible.

00:24:02 Pour l'instant, la première suissesse, c'est Alessandra Keller.

00:24:04 Vous l'avez vu tout à l'heure à la bagarre.

00:24:07 Passée en quatrième position. On va la voir derrière Hailey Batten.

00:24:13 Et la deuxième suissesse, c'est Alessandra Keller.

00:24:16 Elle est en troisième position.

00:24:18 Elle a fait un grand défi. Elle a fait un grand défi.

00:24:21 On va la voir derrière Hailey Batten. Et la deuxième suissesse, c'est Linda Indergand,

00:24:28 qui est 11e. La troisième, c'est Stéphie Aberline, 18e.

00:24:33 Nicole Koller a reculé. Elle est 23e.

00:24:36 Là voilà, Alessandra Keller déchaînée, vainqueur de la Short Race.

00:24:41 Je pense que c'est gagné. Pour Keller.

00:24:46 Oui, oui, là, honnêtement, c'est la suissesse en forme de l'année.

00:24:50 Au Brésil, elle était là. Elle a montré...

00:24:53 Elle a fait des super performances. Elle a gagné en régularité.

00:24:58 Je crois qu'on en parlait lors du Short Track.

00:25:01 On disait, c'était... Moi, personnellement, je la vois courir depuis quelques années,

00:25:05 puisque je courais avec elle. Et sur les dernières années, 2-3 ans,

00:25:09 je ne sais pas si elle a quitté une seule fois le top 10-15.

00:25:12 C'est quand même vraiment impressionnant d'avoir telle régularité.

00:25:17 Elle est toujours là, le podium, le top 10.

00:25:21 Et très souvent, sur le podium, de mes souvenirs,

00:25:24 je la vois quasiment depuis 2-3 ans, toujours là.

00:25:29 Incroyable de régularité.

00:25:34 Alessandra Keller et Pauline Ferrand-Prévot,

00:25:40 toujours aussi lucides, toujours aussi propres dans ses trajectoires.

00:25:46 Mais qu'est-ce que j'ai dit ? Qu'est-ce que j'ai dit ?

00:25:48 Elle a du mal sur certains petits passages.

00:25:52 Je vais arrêter de dire que c'est...

00:25:55 - Et là, Peters... - Très beau passage.

00:25:58 Très beau passage. Normalement, c'est le contraire.

00:26:00 Peters a un petit peu plus de mal en termes de technicité.

00:26:05 Et ça va peut-être faire le jeu d'une fille derrière,

00:26:08 Hailey Batten, qui n'a pas dit son dernier mot,

00:26:11 l'autre femme de ce début de saison.

00:26:14 Oui, on en parlait tout à l'heure.

00:26:16 C'est vrai que sur un circuit comme ça, il y a pas mal de petits pièges.

00:26:19 On l'a vu tout à l'heure, Pauline causer pied à terre sur l'autre partie technique.

00:26:23 Là, pareil, on le voit quand même que le pierrier est assez gras.

00:26:27 Et voilà, il faut faire attention parce qu'on a vu tout à l'heure

00:26:30 l'écart qu'il y avait avec Peters, il n'était de même pas 10 secondes.

00:26:34 Un pied à terre, on perd très vite les 10 secondes.

00:26:36 Voilà, on le voit, les filles, en plus, surtout qu'avant, c'est une montée assez raide.

00:26:40 On a le coeur qui est très haut, on a l'acide lactique dans les jambes.

00:26:43 C'est difficile d'être concentré, de ne pas poser le pied à terre.

00:26:46 Voilà, il faut vraiment rester vigilant parce que 10, 15 secondes, ça se perd très rapidement.

00:26:50 Et ici, on a vu vraiment des retournements de situation

00:26:53 où c'est une crevaison, un pied à terre, vraiment un petit défaillance physique.

00:26:58 Ça peut vite arriver.

00:27:00 Alors, il faut rester bien vigilant et tant que la ligne d'arrivée n'est pas passée,

00:27:05 la victoire, elle n'est pas là.

00:27:07 Pauline Ferrand-Prévot dans son deuxième tour qui déroule pour l'instant

00:27:15 et qui a fait quand même deux petites erreurs tout à l'heure,

00:27:20 ce qui permet à Puk Peters de rester pas très très loin,

00:27:23 de rester au contact de la championne du monde.

00:27:25 On va revoir la roue arrière qui a chassé.

00:27:30 Et tandis que Puk Peters, elle, passe un peu plus en force

00:27:35 avec des trajectoires différentes, plus à l'extérieur sur ce passage en pierre.

00:27:41 Mais voilà, dans les montées, on sent qu'il y a un petit peu plus de force

00:27:47 du côté de la championne du monde pour l'instant.

00:27:50 Oui, après, rappelons-le, au championnat d'Europe, il y a 15 jours à peu près,

00:27:55 on a eu plus ou moins le même schéma de course.

00:27:57 Départ très rapide de Pauline qui s'est isolée en tête

00:28:00 avec une trentaine de secondes d'avance sur Puk Peters.

00:28:03 Et voilà, on ne sait pas trop ce qui s'est passé.

00:28:06 Il y a eu un aléa de course du fait que Pauline est venue abandonner.

00:28:10 Mais avant son abandon, on a eu un retour en bombe de Puk Peters

00:28:15 qui a, en moins d'un demi-cours, il me semble, recollé Pauline,

00:28:20 bouché l'écart de 30 secondes, qui est quand même assez énorme.

00:28:23 Et oui, c'était plus ou moins le même schéma.

00:28:26 Départ très rapide de Pauline qui s'est isolée en tête, trentaine de secondes.

00:28:30 Et là, pareil, on a vu ce plus ou moins schéma.

00:28:33 Départ très rapide de Pauline, petit écart avec Puk Peters.

00:28:37 Et là, pareil, on voit que Puk, elle fait le forcing, elle est encore là,

00:28:41 elle comble l'écart, elle revient, même si physiquement, c'est vrai que Pauline

00:28:44 a l'air un petit peu au-dessus.

00:28:46 On n'est pas à l'abri, comme on disait tout à l'heure,

00:28:48 d'une petite défaillance physique, d'une petite erreur technique.

00:28:52 Et là, on voit que Pauline, elle est à l'abri,

00:28:55 elle est à l'abri, elle est à l'abri, elle est à l'abri.

00:28:58 Et là, on voit que Pauline, elle est à l'abri,

00:29:01 elle est à l'abri, elle est à l'abri.

00:29:04 Et là, on voit que Pauline, elle est à l'abri,

00:29:07 elle est à l'abri.

00:29:10 Le retour aussi à un très bon niveau de Mona Victor-Wellner,

00:29:13 qui évolue à la 12e place pour l'instant, vice-championne d'Europe,

00:29:17 il y a quelques jours.

00:29:20 Pour l'instant, elle ne s'affole pas trop, elle est toujours à 1'11'',

00:29:23 avant de franchir le cap de la mi-course.

00:29:26 Ce n'est peut-être pas facile aussi de revenir comme ça en Europe,

00:29:31 après la tournée américaine, enfin la tournée brésilienne

00:29:34 sur le continent américain, qui a laissé tout de même des traces.

00:29:38 Lucie, décalage horaire,

00:29:41 elles sont restées longtemps, longtemps, je ne sais pas, presque un mois là-bas,

00:29:45 parce qu'il y a eu une double manche de Coupe du Monde.

00:29:49 Retour sur le sol européen, où ce n'est pas la même météo,

00:29:52 ce n'est pas le même climat, ce n'est pas la même humidité.

00:29:56 Et en plus de cela, certaines sont passées par les championnats d'Europe,

00:29:59 d'autres sont passées par les championnats de France,

00:30:02 où elles se sont dit "on va aller dans le sud, on va sortir la crème de bronzage,

00:30:08 ça va être cool".

00:30:10 Que Némi, il n'a plus des halbardes.

00:30:13 Oui, mais c'est vrai, ça a été quand même un gros bloc,

00:30:18 cette double manche au Brésil, mais rappelons-le,

00:30:21 il y a beaucoup de coureurs qui ont fait une course sur le circuit

00:30:26 le week-end avant la Coupe du Monde,

00:30:28 il y avait une course d'une classe en dessous pour faire un petit test.

00:30:32 Il y a pas mal de coureurs qui l'ont effectuée,

00:30:34 plus la double manche de Coupe du Monde,

00:30:36 donc ça fait plus ou moins 3 semaines parties.

00:30:38 On le rappelle que c'est quand même un autre continent,

00:30:42 où c'est quand même une autre culture, une façon différente de manger.

00:30:47 C'est quand même un pays, rappelons-le, qui est quand même assez pauvre encore,

00:30:52 surtout dans la région où ils étaient.

00:30:55 Donc voilà, on a eu écho de quelques petits problèmes gastriques

00:30:58 pour pas mal de coureurs.

00:30:59 Après le retour à la maison, le décalage horaire,

00:31:02 comme tu dis Nico, il y avait les températures,

00:31:04 ils sont passés quand même d'un climat tropical,

00:31:08 très humide, avec des chaleurs avoisinant les 30 degrés.

00:31:12 Et là, le retour à l'Europe,

00:31:13 où c'est qu'ici on a quand même un printemps qui n'est pas folie.

00:31:17 Donc voilà, il fallait faire un petit peu attention à tout ça.

00:31:19 On a vu Jordan Sarou, par exemple, notamment,

00:31:21 qui est arrivé sur le championnat de France

00:31:23 avec une petite défaillance,

00:31:24 ce qui ne l'a tout de même pas gêné,

00:31:26 puisqu'il est allé décrocher le titre.

00:31:28 Mais voilà, on a vu quelques petites difficultés chez quelques coureurs,

00:31:32 le temps de se remettre en forme.

00:31:34 Ça prend un petit peu de temps, c'est vrai.

00:31:39 Et là, maintenant,

00:31:41 certaines ne se posent plus de questions

00:31:43 avec cette tournée Coupe du Monde,

00:31:46 où elles posent leurs valises aujourd'hui en République tchèque.

00:31:50 Il y aura ensuite l'Italie.

00:31:53 Il y aura la Suisse avec la manche de Grand Montana.

00:31:57 Il y aura aussi la manche des Gets.

00:31:59 Alors là, ça va être le grand point d'interrogation, là aussi, Lucien.

00:32:03 Est-ce que Pauline et Loana vont participer à la manche des Gets

00:32:06 devant leur public ?

00:32:07 Est-ce que vous croyez,

00:32:09 c'est la question que je me pose depuis quelques jours,

00:32:15 est-ce que vous croyez que les organisateurs

00:32:19 de la Coupe du Monde des Gets

00:32:21 vont adapter un peu plus le terrain de jeu

00:32:26 en fonction de celui des Jeux olympiques ?

00:32:30 C'est-à-dire le rendre pas identique,

00:32:35 parce que ça, ça va être impossible.

00:32:37 Mais en tout cas, essayer de faire en sorte

00:32:39 que ce soit un testament à, encore une fois, Pauline.

00:32:44 Au même endroit.

00:32:46 Ouais, qu'il y a du mal sur cette partie.

00:32:48 Après, ici, c'est un passage assez technique,

00:32:51 qui est assez dur à passer.

00:32:53 Et là, avec, on a vu les petites pluies,

00:32:56 le passage doit être un petit peu "grasouillé", comme on dit.

00:32:59 Et c'est vrai que ça doit un peu plus compliquer le passage.

00:33:01 Donc, oui, voilà, c'est pas non plus...

00:33:04 C'est juste une petite faute technique.

00:33:06 Et pour revenir à ce que tu disais, alors, je ne sais pas.

00:33:12 Parce que, alors déjà, le parcours des Gets est assez atypique.

00:33:15 C'est sur un espace qu'on ne peut pas trop modifier.

00:33:19 Parce que voilà, il y a encore une petite erreur de Pauline,

00:33:22 mais rien de grave.

00:33:25 C'est un passage, honnêtement, qui est quand même...

00:33:27 Là, on ne se rend pas compte à l'image, ça écrase beaucoup.

00:33:29 Mais là, c'est très, très, très raide.

00:33:31 Il y a pas mal de racines.

00:33:33 On le voit, le terrain est quand même assez humide.

00:33:35 C'est dans la forêt, donc le soleil ne perce pas les arbres.

00:33:38 Il n'y a pas de lumière directe.

00:33:41 Et donc, du coup, passage un petit peu compliqué.

00:33:43 Et pour en revenir aux Gets, c'est difficile.

00:33:46 C'est sur un flanc de montagne, un front de neige,

00:33:49 où c'est qu'il y a des consignes assez strictes à respecter.

00:33:52 On ne peut pas faire ce qu'on veut.

00:33:54 Et quelques mois avant l'événement,

00:33:56 il y a un circuit qui est validé par l'UCI.

00:33:59 Notamment, je crois que c'est Yvan Clolus,

00:34:02 le sélectionneur qui est allé contrôler le circuit.

00:34:06 Le circuit est validé quand même pas mal de mois en amont.

00:34:09 Et on ne peut pas faire ce qu'on veut dessus.

00:34:12 Et surtout en plus aux Gets.

00:34:14 Donc, je ne pense pas que le circuit ait été adapté

00:34:20 ou fait en sorte que ce soit assez similaire au circuit de Paris.

00:34:26 Je ne pourrais pas trop vous dire.

00:34:28 Mais honnêtement, non, c'est un circuit qui est acté depuis un petit moment

00:34:33 et sans trop de modifications possibles en plus dessus.

00:34:37 On verra ça quelques jours avant les Jeux olympiques

00:34:45 si les futurs médaillés, les futurs sélectionnés à Paris 2024

00:34:52 seront présents en Haute-Savoie.

00:34:55 En tout cas, cette année, la France va encore rayonner

00:34:58 avec plusieurs manches de coupe du monde.

00:35:00 Les Gets où il y aura la double manche DH-XCO

00:35:04 et l'Ou d'Anviel, une nouvelle fois au programme cette année

00:35:10 pour la manche de DH.

00:35:13 On voulait notre réponse par rapport à Jean-Yves Irisvette.

00:35:18 Elle est bien non partante.

00:35:21 Tandis que Pauline Ferrand-Prévot franchit la ligne.

00:35:25 Il restera trois tours à couvrir.

00:35:28 Et il restera deux tours ou trois tours ?

00:35:32 Elles sont dans le deuxième ?

00:35:36 Bref.

00:35:38 On se terre.

00:35:40 On va voir. Il reste quatre tours.

00:35:43 Il reste quatre tours.

00:35:45 Il reste quatre tours.

00:35:47 Il y avait quatre sur le large de départ enlevé.

00:35:51 Et donc normalement, le carré vert, c'est le nombre de tours restant à faire.

00:35:55 Oui, parce qu'il y a le start loop.

00:36:01 Ils sont dans le deuxième tour.

00:36:03 Ils vont entamer leur troisième tour.

00:36:05 C'est ça, il y a le start loop. C'est pour ça qu'on se perd.

00:36:07 Je me suis fait piéger sur le live timing de l'UCI

00:36:10 avec les trois temps qui étaient affichés.

00:36:13 Parce que le start loop, en fait, il est quand même relativement long.

00:36:17 Et je crois qu'ils ont franchi la ligne à la fin du start loop.

00:36:21 Ils avaient plus ou moins dix minutes de course, il me semble.

00:36:24 8'23.

00:36:28 Oui, voilà.

00:36:30 Pour Pauline.

00:36:32 Mais oui, dix minutes de course pour d'autres.

00:36:35 Alors, pour l'instant, Pauline Ferrand-Prévot,

00:36:40 après 34 minutes de course, c'est devant Pukpiters.

00:36:43 Laura Stiger est troisième.

00:36:45 Elle a repris du temps.

00:36:49 Non, elle en a perdu sur Pukpiters.

00:36:51 Keller est revenue, quatrième.

00:36:53 Hailey Batten, c'est elle qui a perdu du temps.

00:36:55 Elle est à 46 secondes.

00:36:57 Et derrière, c'est Candice Lill, la sud-africaine,

00:36:59 qui fait une superbe course, qui est sixième.

00:37:01 Nina Benz, également, l'allemande.

00:37:04 Martina Bertha est huitième.

00:37:06 Greta Seewald est neuvième.

00:37:07 Linda Endergan est dixième.

00:37:08 Le Comte est onzième.

00:37:10 Oui, malgré ces petites erreurs, tout à l'heure,

00:37:16 qu'on a pu voir dans les parties techniques de Pauline,

00:37:18 c'est vrai qu'elle n'a pas forcément perdu de temps.

00:37:21 On a vu, en l'occurrence, Pukpiters ne pas faire d'erreur.

00:37:25 Donc, oui, c'est que Pauline a dû accélérer un petit peu

00:37:28 dans le début de la montée,

00:37:30 pour pouvoir conserver son petit temps d'avance,

00:37:34 ses 17 secondes d'avance.

00:37:37 Corrach-Tiger dans la roue d'Alessandra Keller.

00:37:39 Elle est bâtaine, elle coince.

00:37:41 Amie course.

00:37:43 L'Autrichienne, toujours calée dans la roue de la Suissesse.

00:37:47 Tandis que l'Américaine, avec le dossard numéro un,

00:37:51 a un peu plus de mal à suivre le rythme imposé

00:37:54 par Alessandra Keller.

00:37:56 Déchaîné, sur cette manche de Nove Mesto.

00:37:59 Oui, elle est vraiment en forme.

00:38:03 Et puis, comme on le disait,

00:38:06 elle a une façon de pédaler.

00:38:09 Elle bouge beaucoup sur le vélo, très agressif,

00:38:12 beaucoup de grimace.

00:38:14 Du coup, on perçoit plus l'effort à travers Alessandra.

00:38:17 Donc, du coup, on se dit, ah oui, c'est vrai que là,

00:38:20 là, c'est dur.

00:38:22 On a plus cette lecture de la course facile sur Alessandra,

00:38:26 où c'est qu'on se rend un peu plus compte des efforts,

00:38:29 de l'implication qu'il faut mettre sur le vélo.

00:38:32 On la voit, elle gesticule beaucoup.

00:38:35 C'est bien pour l'Orage-Tiger qui revient comme ça

00:38:46 à très bon niveau.

00:38:48 Et qui a eu du mal à rentrer dans ses XCO

00:38:53 au début de saison.

00:38:56 Et qui retrouve des couleurs.

00:38:59 C'est vrai qu'on l'a vu un peu moins par rapport

00:39:02 à ce qu'elle nous a habitué, on va dire.

00:39:05 Laura, c'est vraiment une très bonne pilote.

00:39:08 Un top pilote aussi, c'est vrai.

00:39:11 Et oui, ça a été un peu plus compliqué en ce début de saison.

00:39:14 Je crois que le Brésil, ça n'a pas très bien fonctionné.

00:39:18 Petite faute d'Alessandra.

00:39:21 Pas trop de temps de perdu, c'est vrai que...

00:39:23 On le voit quand même, ça glisse, c'est pas évident.

00:39:28 Ça fait plaisir de voir Laura-Tiger

00:39:31 de nouveau en forme et batailler devant.

00:39:34 La seule qui pour l'instant ne fait pas beaucoup de fautes

00:39:38 et ça pourrait la récompenser,

00:39:42 même si elle évolue à une vingtaine de secondes maintenant

00:39:45 de Pauline Ferrand-Prévost, c'est Puck Peters.

00:39:47 Elle est vraiment à l'aise dans les parties techniques.

00:39:50 C'est vrai que tout à l'heure, on en parlait dans le premier tour,

00:39:53 on disait que Pauline s'était un peu plus fluide

00:39:56 et que Puck Peters, elle cherche un peu plus ses trajectoires,

00:39:59 mais au final, on l'a très peu vue faire d'erreurs,

00:40:02 poser pied à terre et sauter du vélo.

00:40:04 Donc oui, ça, c'est quelques petites forces gagnées

00:40:07 parce qu'au final, poser pied à terre, c'est un peu traumatisant.

00:40:10 Les muscles, on déclipse, vous savez,

00:40:13 il y a les pieds qui sont accrochés aux pédales,

00:40:15 pour ceux qui ne connaissent pas trop.

00:40:17 Déclipser, sauter du vélo, se remettre, retrouver ses pédales,

00:40:20 reclipser, retrouver le bon braquet,

00:40:23 ça demande quand même beaucoup d'énergie de se remettre en place.

00:40:26 Il y a la concentration qui échappe un petit peu.

00:40:28 C'est toujours très, très énervant de faire une faute.

00:40:31 Honnêtement, ça frustre, on se dit à chaque fois,

00:40:34 temps perdu, énergie dépensée.

00:40:37 Donc voilà, se remobiliser, remobiliser, repartir, se reconcentrer.

00:40:40 Plein de petits, plein de petits, la déstabilisation comme ça.

00:40:44 On a l'impression que c'est une spirale infernale, non ?

00:40:47 Quand on fait une faute, une deuxième, on dit,

00:40:50 "Ce n'est pas la journée."

00:40:53 Et du coup, il y a des synchronicités qui s'opèrent.

00:40:56 On fait une quatrième, une cinquième, une sixième faute.

00:40:59 C'est là où dans la tête, il faut être costaud.

00:41:01 Par exemple, on l'a vu tout à l'heure dans le tour d'avant avec Pauline,

00:41:04 où c'est qu'elle a fait une erreur, deux erreurs, trois erreurs.

00:41:07 Et comme tu dis, ça se transforme un peu en spirale,

00:41:10 parce qu'on se déconcentre, on n'est plus trop dans la course.

00:41:13 On se dit, "Ah mince, ça énerve."

00:41:15 Et du coup, on a du mal à se remobiliser.

00:41:18 On va à l'erreur une fois, deux fois, trois fois.

00:41:21 Et ça fait cette petite fameuse spirale.

00:41:24 En tout cas, ça ne déstabilise pas notre championne française,

00:41:29 Pauline Ferrand-Prévot, toujours à l'avant de la course,

00:41:32 qui évolue avec 36 secondes d'avance.

00:41:34 Pour l'instant, on se joue les places sur le podium,

00:41:37 entre Puk Peters, L'Orage Tiger, Alessandra Keller.

00:41:40 Attention, parce que Puk Peters est en train de perdre beaucoup de terrain.

00:41:44 Keller est en train d'en grappiller,

00:41:48 avec L'Orage Tiger dans un très bon jour.

00:41:51 Et elles sont en train de revenir sur la championne d'Europe.

00:41:54 Oui, là, c'est vrai qu'on a vu Pauline en un demi-tour

00:41:58 prendre à peu près une quinzaine de secondes.

00:42:01 Donc c'est vrai que ça parait beaucoup, c'est même pas mal.

00:42:05 Donc on va voir, est-ce que c'est une petite défaillance physique de Puk Peters

00:42:09 qui a un petit peu du mal à encaisser ce début de course rapide, comme on disait ?

00:42:15 Ou est-ce que c'est Pauline qui a un petit peu récupéré

00:42:18 et qui est capable de remettre une petite couche, de refaire des efforts ?

00:42:21 C'est vrai qu'on l'a vue debout sur les pédales,

00:42:24 avec un braquet un peu plus imposant tout à l'heure.

00:42:27 Dans les deux montées, on l'a vue debout sur les pédales.

00:42:30 Donc est-ce que c'est une petite défaillance de la part de Puk Peters

00:42:33 ou est-ce que c'est un regain d'énergie de Pauline ?

00:42:36 On va suivre attentivement ça.

00:42:39 Pauline Ferrand-Prévot qui va peut-être retrouver le chemin de la victoire en Coupe du Monde.

00:42:46 Premier exercice cette année, elle qui a fait l'impasse sur les manches brésiliennes.

00:42:50 Elle est pour l'instant seule en tête avec Puk Peters qui évolue à 37 secondes désormais.

00:42:58 Ce gros bloc de travail pour celle originaire de Champagne à la base,

00:43:07 qui habite au pied de l'Estérel désormais, du Mont-Vinègre,

00:43:16 où elle a fait l'impasse sur les manches brésiliennes.

00:43:20 Un joli camp de base maintenant pour Pauline Ferrand-Prévot qui a trouvé,

00:43:27 comme le disait Lucie, très justement un bon équilibre cette année,

00:43:31 qui aime se balader sur les plages magnifiques d'Aguerre.

00:43:38 Elle la croiserait peut-être,

00:43:41 mais elle ne sait pas où se trouver.

00:43:44 Elle sera peut-être à Paris-Plage.

00:43:47 Oui, exactement.

00:43:50 Peut-être pas cet été. En tout cas, en juillet, elle ne sera pas là.

00:43:55 Pauline, elle aura d'autres choses à faire.

00:43:57 Elle ne sera pas à la plage, non.

00:43:59 Elle ne sera pas à la plage. Après, elle aura mérité.

00:44:01 Elle sera peut-être à Paris-Plage.

00:44:03 Oui, exactement. C'est ça, bien vu.

00:44:14 Alessandra Keller et Laura Stiger qui s'emploient pour essayer de revenir sur Pouk Piters.

00:44:23 Derrière, Hailey Batten accompagnée de Candice Lill, la sud-africaine,

00:44:30 qui fait vraiment un super début de course.

00:44:33 Elle évolue sur le circuit depuis pas mal d'années.

00:44:37 Elle évolue sur route aussi.

00:44:39 La sud-africaine originaire de Durban, qui avait été, Lucie Uruti, sans souviens,

00:44:45 vice-championne du monde marathon l'année dernière.

00:44:50 Oui, moi, je la connais très bien.

00:44:52 C'est une très bonne athlète qui a fait de très bons résultats.

00:44:57 Il me semble, oui, après, c'est vrai que dans une carrière, on a des hauts, on a des bas.

00:45:02 Et je l'ai déjà aperçue plusieurs fois, il me semble, dans le top 10, 15 en coupe du monde.

00:45:07 Elle a déjà fait de très bons résultats.

00:45:09 Oui, surtout en 2012.

00:45:15 En tout cas, ces premières années, je crois.

00:45:18 En tout cas, sur le général de la coupe du monde, chez les Espoirs,

00:45:22 elle avait terminé parmi les meilleures, chez les élites.

00:45:28 Je vais aller regarder ça, si elle a fait déjà des top 10 en coupe du monde, Candice Lill.

00:45:33 Oui, il me semble quand même qu'elle était régulièrement, pendant une période, régulièrement dans le top 20.

00:45:40 Quand elle était dans l'équipe de Bart Brent Jens.

00:45:43 Encore une petite erreur de Pauline, on voit, on en parlait tout à l'heure avec les passages.

00:45:53 Ça creuse un petit peu les parties techniques, il y a les racines qui ressortent de plus en plus.

00:45:58 Là, on le voit, elle a fait une erreur et c'est une partie très droite.

00:46:01 C'est difficile de remonter sur le vélo et on l'a vu qu'elle a préféré prendre l'option de sauter du vélo, de passer le passage à pied.

00:46:08 C'est vrai qu'à la télé, on se rend toujours un peu moins compte de la dégradation du circuit, de la texture du terrain.

00:46:21 Là, c'est vrai qu'on le voit un peu plus à l'image que la terre, avec les différents passages, devient de plus en plus foncée.

00:46:27 C'est l'humidité qui ressort, on le voit quand même, les racines sortent de plus en plus par rapport au passage de tout à l'heure.

00:46:33 Et on voit que les filles aussi sont revenues sur Peck Peters, elle avait tout à l'heure une quinzaine de secondes.

00:46:42 Et là, je pense qu'elle n'en a plus beaucoup, elle doit avoir une dizaine de secondes.

00:46:46 Il y a Illy Batten aussi qui s'est refait un peu une petite santé.

00:46:50 Tout à l'heure, elle était décrochée de Kehler et de Laura Steeler.

00:46:54 Et là, maintenant, elle est revenue au contact, elle est même repassée devant elle.

00:46:57 Et Peck Peters, qui ne doit vraiment plus être qu'à une dizaine de secondes.

00:47:04 Oui, c'est ça, elle est à 11 secondes.

00:47:06 Et on en parlait lors des précédentes courses, mais on voit aussi ici qu'il y a quand même beaucoup, beaucoup de public.

00:47:23 Il y a toujours énormément de monde.

00:47:25 Je ne sais pas, la République tchèque, ils aiment bien le sport apparemment.

00:47:30 On a déjà vu sur ce même site, il y a le Biathlon avec toujours énormément de monde.

00:47:34 Et pour le VTT aussi, à chaque fois, c'est impressionnant le monde qu'il y a.

00:47:39 Ils ont en plus des instruments qui font du bruit, des espèces de claques d'oies là.

00:47:43 Je vous en parlais au niveau justement, et je vous disais que c'était des fois super chiant.

00:47:48 Pendant la course, on faisait mal aux oreilles sur certaines parties.

00:47:52 C'était, on devenait désagréable parce qu'on s'entend même plus respirer.

00:47:56 Donc c'est un peu bizarre.

00:47:58 Ça fait toujours plaisir d'avoir du monde au niveau du sac, à voir personne.

00:48:01 Mais particulièrement ici, c'est un truc de malade.

00:48:05 Deux tours de l'arrivée.

00:48:11 Et bien voilà, il y avait bien une erreur sur le synthé là-haut.

00:48:17 C'est vrai qu'il y avait écrit quatre tours.

00:48:20 Et je me disais quand même, je commence à me faire vieux maintenant, mais ça va.

00:48:30 Quand même, il y a une petite marge.

00:48:33 Oui, il y a encore une petite marge.

00:48:35 Comme le dit Daniel Mangias, là je n'ai pas une carte d'identité, mais un état d'esprit.

00:48:44 C'est une belle phrase, c'est une très belle phrase.

00:48:47 Il en a des pelles comme ça.

00:48:49 Allez, BFB, 46 minutes de course.

00:48:53 Trois tours de l'arrivée.

00:48:54 Book-Peters est en deuxième position.

00:48:57 Et Book-Peters vient d'être rejoint à l'instant par Patton Stiger.

00:49:02 Quelle heure ?

00:49:04 Le beau trio de poursuivantes qui n'ont rien lâché.

00:49:09 On en parlait tout à l'heure, c'est vrai que sur un circuit comme ça,

00:49:12 la moindre petite faute, et puis honnêtement c'est tellement dur ici

00:49:18 que l'accumulation des tours avec toutes ces parties techniques,

00:49:21 on y laisse beaucoup de jus comme on dit à chaque fois.

00:49:24 Et la défaillance physique peut vite arriver.

00:49:28 Je ne sais pas, regardez, mais Pauline a l'image facilité.

00:49:34 On n'a aucun signe de fatigue sur son visage.

00:49:40 Ça paraît tellement facile quand on regarde comme ça.

00:49:47 Alors que croyez-moi, ça ne l'est pas du tout.

00:49:50 C'est vrai que ce parcours, il ne paraît pas super impressionnant.

00:49:57 Comme vous le dites, sur l'image, ça écrase beaucoup,

00:50:03 mais effectivement, quand vous posez vos roues sur le circuit de Nove Mesto,

00:50:09 il y a plein de petits pièges.

00:50:12 C'est glissant en plus et c'est vraiment très cassant.

00:50:18 C'est aussi la raison pour laquelle on a des écarts comme ça aussi impressionnants

00:50:22 avec une Pauline Ferrand-Prévot pour l'instant seule au monde,

00:50:25 avec 50 secondes d'avance.

00:50:26 Et quelle heure, vraiment, elle a retrouvé encore de la fraîcheur.

00:50:31 Et c'est elle qui emmène le trio derrière elle.

00:50:36 Candice Lille, alors j'ai été fouiller, ma chère Lucie,

00:50:41 je n'ai pas trouvé de traces de top 10.

00:50:44 Autant pour moi.

00:50:45 14e, 15e, 16e.

00:50:47 Ah, ben voilà, top 20. Je vous ai dit top 10, 15, 20,

00:50:51 je l'ai vu régulièrement dans ces eaux-là, pendant un petit moment.

00:50:56 Et parce que ça fait tellement longtemps qu'elle est sur le circuit.

00:51:00 Oui, c'est clair.

00:51:02 Et pour en revenir au circuit,

00:51:07 pour Nové-Mestos, c'est un circuit qui est tellement épuisant

00:51:11 parce qu'en fait, dans le jargon, on dit en fait,

00:51:14 on n'a aucun moment de répit, on est tout le temps en prise,

00:51:19 comme on dit, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de réelle descente

00:51:23 où c'est qu'on a le corps qui peut totalement récupérer.

00:51:26 C'est dans les montées, il y a de l'implication.

00:51:29 Il y a des parties où c'est un petit peu du faux plat descendant

00:51:33 où est-ce qu'il faut toujours avoir le contrôle de son vélo,

00:51:36 contrôler les racines, donner les impulsions au bon moment

00:51:38 pour garder la vitesse.

00:51:39 Les descentes, c'est pareil.

00:51:41 Il y a tellement de racines, de cailloux, de pierriers,

00:51:44 de passages techniques, qu'en fait, on a zéro répit

00:51:47 pour le cerveau et pour le corps.

00:51:48 Et bien, on a zéro répit, on est tout le temps en prise.

00:51:52 Du moment où on passe la ligne de départ,

00:51:55 juste à terminer le circuit, on est en prise constante,

00:51:58 tout le temps dans l'effort, avec zéro relâchement.

00:52:01 Et ça, c'est très, très dur.

00:52:02 Et bien voilà, Aylee Batten, elle est carrément tombée

00:52:15 de son vélo, l'américaine.

00:52:17 Oui, c'est difficile quand on arrive comme ça,

00:52:22 à plusieurs en plus, notamment, elles étaient toutes les quatre

00:52:25 ensemble.

00:52:26 Quand on arrive à quatre sur le passage technique,

00:52:28 tout le monde a des traces différentes et puis on peut

00:52:30 se gêner un peu.

00:52:31 C'est toujours un petit peu perturbant d'être avec

00:52:33 quelqu'un d'autre.

00:52:34 On sent le contact, on sent que l'autre athlète est à côté.

00:52:37 Et puis si même nous, on est dans notre bonne trajectoire,

00:52:39 qu'elle perd le déséquilibre et qu'on le sent un petit peu,

00:52:42 ça déstabilise, ça nous sort un petit peu de...

00:52:45 On a le cerveau qui part un petit peu ailleurs.

00:52:48 Et ça fait...

00:53:15 Si Pauline vient s'en poser ici, je crois que ce sera

00:53:20 la deuxième fois et ça fait presque une décennie qu'elle

00:53:24 ne s'était pas illustrée à Nové-Mesto.

00:53:29 Oui, je crois que sa dernière victoire,

00:53:31 elle date de 2013 ici, non ?

00:53:34 Alors, est-ce que en 2013, elle avait gagné ?

00:53:37 2014, c'est sûr.

00:53:39 2014.

00:53:40 C'est 2014.

00:53:41 2014.

00:53:42 2014.

00:53:43 2014, c'est ça.

00:53:45 2014, oui, j'avais un doute sur l'année,

00:53:47 mais je me rappelle très bien de sa victoire.

00:53:50 Je crois que c'était sa première ou deuxième année en élite.

00:53:54 Elle était surclassée puisqu'elle était encore Espoir.

00:53:57 Et je me rappelle très bien sa victoire,

00:53:59 c'était une victoire assez écrasante.

00:54:00 Je crois qu'elle avait gagné avec pas mal de temps d'avance.

00:54:04 C'était l'année où elle était en surdomination.

00:54:08 Ah oui.

00:54:09 Elle gagnait tout, elle était très affûtée,

00:54:11 très, très affûtée.

00:54:13 Je crois que c'est l'année où elle est championne du monde.

00:54:15 Non, elle est championne du monde en 2015.

00:54:17 Non, elle est championne, mais oui,

00:54:20 c'est aussi juste ce que vous dites,

00:54:21 parce qu'elle a été championne du monde en 2015,

00:54:24 mais cette année-là,

00:54:25 elle avait aussi été championne du monde sur route en 2014.

00:54:29 Voilà, c'est ça.

00:54:30 C'est l'année de son triplé route VTT cyclocross.

00:54:34 Exactement.

00:54:35 C'était l'année où elle avait été sacrée championne du monde,

00:54:38 notamment à Ponteferrada.

00:54:40 C'est ça, en Espagne.

00:54:42 Et donc, elle a gagné une fois ici à Nove Mesto, Pauline,

00:54:47 et elle s'était imposée devant Catherine Pendrel et Gunrita Dali.

00:54:52 Deux légendes du VTT,

00:54:55 qui ont maintenant pris leur retraite,

00:54:59 mais c'était vraiment deux légendes aussi,

00:55:03 deux légendes du VTT,

00:55:05 deux grandes dames,

00:55:06 qui ont un palmarès aussi très bien fourni.

00:55:09 Greta Seawold, vous l'avez vue,

00:55:15 parce que c'est un team français.

00:55:17 Eh oui.

00:55:18 On peut en parler aussi.

00:55:20 Elle fait une belle course, Greta,

00:55:22 qui est actuellement 9e,

00:55:23 la pilote du team Decathlon Ford Racing Team,

00:55:26 avec son vélo Rockrider.

00:55:31 Oui, c'est vrai que Greta,

00:55:35 on l'a vu aussi beaucoup s'illustrer sur les manches de XCC.

00:55:38 Mais voilà,

00:55:39 qui avait toujours un petit peu plus de mal sur le XCO.

00:55:42 Enfin, un petit peu plus de mal, c'est un grand mot,

00:55:45 mais on l'a quand même vachement plus vu en forme sur des XCC.

00:55:48 Et là, ça fait plaisir de la voir,

00:55:50 surtout qu'on le rappelle aussi,

00:55:51 les Italiennes, elles sont aussi en qualification olympique.

00:55:55 On avait vu Martina Bertha et Chiara Teuchi faire des très belles courses.

00:55:59 Voilà, Chiara, elle avait fait le podium,

00:56:02 Chiara Teuchi, en Coupe du Monde au Brésil.

00:56:04 Donc là, c'est vrai que ça va être difficile pour leurs sélectionneurs,

00:56:09 parce que les trois Italiennes,

00:56:10 elles sont vraiment, vraiment en forme.

00:56:12 Ça fait plaisir.

00:56:14 Ça ne doit vraiment pas être facile pour les sélectionneurs

00:56:17 quand on a deux places et que les trois athlètes sont en forme.

00:56:22 On sait qu'il y aura des déçus.

00:56:23 C'est difficile de trancher,

00:56:25 mais malheureusement, il faut choisir.

00:56:31 Je vais vous parler d'une course dans la course.

00:56:32 Ce sera le cas chez les garçons,

00:56:34 surtout avec, par exemple,

00:56:36 88 points qui séparent la Grande-Bretagne du Danemark.

00:56:44 Donc, ça veut dire que si la Grande-Bretagne termine 9e

00:56:52 au soir de cette manche de Coupe du Monde,

00:56:55 enfin, en tout cas, au classement des nations,

00:56:59 si elle est 9e, elle envoie un seul représentant à Paris.

00:57:04 Donc pas de Charlie Aldridge,

00:57:06 puisque Tom Pitcock sera forcément, je pense,

00:57:09 celui que le sélectionneur préférera.

00:57:13 Et du coup, ça va être un sacré match aussi pour certaines nations

00:57:18 qui veulent absolument décrocher les huit premières places

00:57:22 au niveau du classement ranking mondial.

00:57:25 C'est assez cruel, c'est vrai.

00:57:27 Surtout qu'en plus, le Danemark,

00:57:29 ils ont aussi deux très bons pilotes.

00:57:31 Il y a Simon Andréasson, le champion d'Europe il y a 15 jours,

00:57:36 qui a gagné aussi vainqueur d'une manche

00:57:38 de Coupe du Monde au Brésil.

00:57:40 Mais il y a aussi Sébastien Le Fini,

00:57:42 qui est aussi un très bon athlète,

00:57:44 un très bon pilote, qui a fait plusieurs top 10.

00:57:48 Ça, j'en suis sûre.

00:57:50 Plusieurs top 10, plusieurs top 15, plusieurs top 20.

00:57:54 C'est un athlète qui est assez présent.

00:57:56 C'est un peu plus difficile en ce début de saison, malheureusement.

00:57:59 Mais oui, ça sera cruel aussi pour eux.

00:58:01 C'est difficile.

00:58:03 C'est la cruauté du sport.

00:58:06 Après, on le rappelle aussi, il y a quand même des très belles courses.

00:58:10 Il n'y a pas que les Jeux olympiques.

00:58:12 C'est vrai que c'est quand même l'aboutissement d'une carrière.

00:58:15 C'est un rêve.

00:58:16 Mais voilà, il y a aussi des très, très belles courses.

00:58:19 Il y a les championnats du monde, les championnats d'Europe,

00:58:22 le général de la Coupe du Monde.

00:58:24 C'est quand même des choses aussi.

00:58:26 C'est très beau.

00:58:28 Oui.

00:58:29 On a vu...

00:58:31 Oui, c'est rapide.

00:58:33 On a vu la même chose, je crois.

00:58:35 Oui, oui.

00:58:36 Kehler, elle est vraiment dans un très, très bel état de grâce.

00:58:43 Elle est déchaînée.

00:58:45 Je l'ai déjà dit tout à l'heure, mais je ne trouve pas d'autres mots.

00:58:50 C'est toujours le cas.

00:58:51 Oui, c'est ça.

00:58:52 Alessandra Kehler, partie pour aller décrocher sa sélection olympique,

00:58:55 on le rappelle, et qui a décramponné notamment Puth-Peters,

00:58:59 Puth-Peters qui a fait un gros départ et qui a un peu plus de mal

00:59:04 sur la deuxième partie, tout comme Haley Batten

00:59:08 ou encore Laura Stiger qui est en train de perdre du terrain sur Alessandra Kehler.

00:59:12 Haley Batten qui revient et derrière, derrière,

00:59:16 elle n'est vraiment pas en forme aujourd'hui.

00:59:18 Yolanda Neff, la Suissesse, qui évolue très, très loin.

00:59:25 Oui, c'est difficile de voir ces images.

00:59:28 On le sait qu'Yolanda, quand même, elle est capable du meilleur.

00:59:31 Mais oui, cette année, c'est difficile et franchement,

00:59:33 ça fait toujours de la peine, honnêtement.

00:59:36 Moi, ça me fait beaucoup de peine de voir des athlètes souffrir

00:59:39 quand on sait que c'est des athlètes qui sont capables de gagner des Coupes du Monde.

00:59:42 Oui, ça fait mal au cœur.

00:59:44 C'est difficile.

00:59:45 Et puis, on imagine sa peine quand on sait tout l'investissement qu'on y met.

00:59:48 On sait que Yolanda, juste avant, elle a passé trois semaines en Sierra Nevada

00:59:52 pour faire un stage d'altitude.

00:59:54 Et oui, c'est difficile de voir trois semaines d'efforts comme ça

00:59:58 qui n'ont pas marché, qui n'ont pas abouti.

01:00:00 Ça doit être terrible pour elle.

01:00:02 [Musique]

01:00:26 La guerre psychologique.

01:00:28 Oui, c'est ça.

01:00:29 C'est la guerre psychologique.

01:00:32 C'est la guerre psychologique.

01:00:34 C'est la guerre psychologique.

01:00:36 C'est la guerre psychologique.

01:00:38 C'est la guerre psychologique.

01:00:40 C'est la guerre psychologique.

01:00:42 C'est la guerre psychologique.

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01:00:50 C'est la guerre psychologique.

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