Nouvelle-Calédonie : deux jours après la visite d'Emmanuel Macron, «rien n'a changé» pour les habitants de l'archipel

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00:00 Et l'information de la matinée, c'est donc les premiers touristes français évacués cette nuit de Nouvelle-Calédonie.

00:05 Oui, ils ont pu décoller de l'aérodrome de Magenta à Nouméa Noubéa, où la tension reste très vive.

00:12 48 heures après la venue d'Emmanuel Macron, qui a promis que la réforme sur le dégel du corps électoral ne passerait pas en force.

00:18 Bonjour Antoine Bienveau.

00:20 Bonjour Albane, bonjour à tous.

00:21 Le président a aussi fixé un objectif, que l'ordre soit rétabli dans les jours à venir.

00:25 Mais force est de constater Antoine que cela semble pour le moment mal engagé.

00:29 Oui, malgré la visite du président avant-hier, certains habitants ne voient toujours pas d'amélioration.

00:35 Claire qui habite dans les alentours de Nouméa craint toujours pour la sécurité de sa famille.

00:40 Elle a été déçue par la visite d'Emmanuel Macron.

00:42 Il est venu 24 heures, c'est cool, mais il est reparti, rien n'a changé.

00:46 Ici, tout brûle encore, rien n'a changé.

00:48 Ça brûle toujours, toute la nuit ça a pété sur la zone industrielle de Ducos, les écoles brûlent.

00:54 Nous, on ne peut pas sortir de chez nous, on ne peut pas dépasser notre barrage, on est perdu.

00:58 Pour beaucoup d'habitants, la visite du président n'a donc rien changé.

01:02 Pour Shana, habitante de Nouméa, cette visite express, moins de 24 heures, a même été presque inutile.

01:08 Là, Macron est arrivé, il a discuté avec les partis politiques,

01:11 et puis après, ça va encore être à nous de prendre la meilleure décision pour que le pays puisse sortir de là.

01:17 Tout ce qu'on veut, ce n'est pas que Macron vienne tous les deux jours pour parler aux partis politiques.

01:21 Nous, ce qu'on souhaite, les habitants tous, c'est que ça revienne au calme.

01:24 Elle admet tout de même que la situation sécuritaire dans son quartier s'est améliorée.

01:28 Mais l'incertitude règne encore sur une possibilité de retour au calme.

01:33 Le Premier ministre Gabriel Attal a lui-même admis hier que la situation restait extrêmement fragile sur l'île.

01:39 Merci beaucoup Antoine.

01:40 J'ajoute que les indépendantistes du FLNK sont à nouveau demandés ce matin le retrait de la réforme électorale à l'origine des émeutes.

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