« Nicky Hayen a fait ce qu’il devait faire » : Georges Leekens donne son avis sur la remontée spectaculaire du Club de Bruges en Pro League

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00:00 Non, ils ont changé d'entraîneur aussi.
00:06 Je crois qu'il y avait quelque chose qui ne marchait pas.
00:09 Ils ont perdu leur confiance.
00:11 La relation n'était pas bonne.
00:13 Alors, ils ont remplacé par Kenny Kyaïan, un limbo-joueur, ancien défenseur, quelqu'un
00:19 avec deux pieds sur terre, qui ne parle pas grand-parole, qui a pris responsabilité
00:25 et qui a aidé le joueur à sortir des tâches.
00:30 Keep it simple.
00:31 Ça, c'est très simple.
00:32 Bruges est capable parce qu'ils sont dans le flow d'être champions.
00:38 Ça tombe toujours le but contre l'envers.
00:41 Ils marquent facilement et ils n'encaissent pas beaucoup.
00:44 Et là, tu es dans le flow.
00:47 Et une fois, tu sais comment ça va.
00:51 Tu peux aller très loin.
00:53 Si tu restes avec le même esprit, il y a beaucoup de concurrence maintenant.
00:57 Beaucoup des équipes qui ont déjà beaucoup de blessures et tout ça, tu vois.
01:02 Eux, ils reviennent sur le niveau parce qu'ils n'ont pas joué sur le niveau pendant le
01:05 championnat.
01:06 Les dix derniers matchs, ils sont revenus sur le niveau et les autres sont tombés un
01:11 petit peu en bas.
01:12 En principe, c'est pas bon.
01:16 C'est bien fait pour créer un suspense.
01:21 Mais en principe, quand tu as 10 points d'avance ou 15 points d'avance, tu as 7 points d'avance.
01:29 Parce que pour le même argent, c'est Union qui est champion.
01:32 Union, déjà trois ans qu'ils étaient en dernière minute.
01:35 Ils ne vont pas gagner peut-être le championnat.
01:38 Tout le monde a le sympathie pour Union aussi.
01:40 Non, parce qu'à la fin, Bruges a fait ce qu'il devait faire.
01:48 Un pas en plus, il n'a pas changé la mentalité de Mazzou, de Gerrard.
01:55 Et lui, surtout malheureusement avec sa femme, ce qui est passé, il avait une relation émotionnelle
02:04 avec ses joueurs.
02:05 Quand tu reçois une relation émotionnelle avec tes joueurs, ça ne veut pas dire que
02:09 tu es dans le groupe, tu es au-dessus du groupe.
02:13 Mais ils sont avec toi.
02:15 Tu fais ton mal, ton joie, tu vas laisser tes sourires jusqu'en là.
02:21 Ce n'était pas facile pour lui aussi.
02:24 Les joueurs ont compris, ils ont joué un petit peu pour lui.
02:27 Et lui a déjà motivé ce garçon, parce que 0 sur 9.
02:33 Et puis après, 9 joueurs qui étaient partis.
02:37 C'est fantastique.
02:38 C'est ce que Union a fait, c'est fantastique.
02:40 C'est possible de le faire, autrement tu le gardes.
02:48 Pour moi personnellement, tu le gardes certainement.
02:50 Et tu as peut-être une solution.
02:53 Une solution, malgré tout, c'est maintenant un champ.
02:56 Peut-être Gerrard, je sais que le président qui aime bien Gerrard, peut-être il va faire
03:03 un duo.
03:04 Et aussi, ils sont deux Belges, pas oublié.
03:08 Parce que quand tu prends un étranger, il doit s'adapter à notre culture.
03:12 Notre culture.
03:13 Parce que Bruges, déjà, c'est un club professionnel.
03:16 Il est devenu, il revient sur le niveau, comme avant, le plus haut niveau.
03:25 Mais c'est les petits pas que tu fais.
03:28 Et Bruges déjà était champion à cause de Mignolet.
03:31 Deux fois, c'est lui presque qui a pris le championnat.
03:35 Et pas oublié, le dernier qui était véritablement aussi, pour moi, très important, c'est Philippe
03:42 Clement.
03:43 Aussi un Belge.
03:44 Qui est parti vers Bevernham, qui est parti vers Genk, ils l'ont repris à Bruges.
03:48 Et encore Michel Prudhomme qui était à Bruges.
03:53 Je suis bien en train de pousser la Belgique.

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