• il y a 7 mois
Vous connaissez Hugo, le robot chirurgical développé par Medtronic ? Il se compose de plusieurs modules indépendants, un console 3D très ouverte, 4 bras pour venir opérer là où on a besoin de lui... Il est efficace en urologie, en gynécologie et en chirurgie digestive. Et on vous a déjà parlé de la solution d’enregistrement, de partage, d’analyse et d’IA Touch Surgery qui l’accompagne ? Brice Herain Business Developer Medtronic a fait les présentations au Pr Matthieu Durand, chirurgien urologue.

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Transcription
00:00 [Musique]
00:15 Alors bonjour ! Bonjour mon professeur Durand.
00:17 Je vais vous demander un petit peu de vous présenter et de m'expliquer un petit peu quel robot on a là, chirurgical.
00:22 Je m'appelle Brice Hérin, je suis responsable commercial, business developer pour le robot Hugo, qui est la solution robotique 2mTRONIC.
00:29 Dans le robot, il y a trois parties. Vous avez la console, qui est le cockpit de pilotage finalement de votre robot.
00:36 Le deuxième élément, la colonne, finalement le cerveau central de votre robot, mais qui est aussi, je le mentionne, une colonne de la paroscopie.
00:42 La dernière partie, qui sont les bras, utilisés donc en robotique de 3 à 4 bras.
00:46 Tous les bras sont identiques. Vous disposez sur chaque bras en fait les instruments et l'endoscope.
00:51 Ils ont une capacité, un grand rayon d'action. Ils ont une très grande flexibilité. Le bras peut travailler vers l'avant, vers l'arrière.
00:57 Je retire simplement ici l'instrument. Pour la manipulation, vous avez un bouton qui permet d'amener le bras vers le patient.
01:06 Et puis par la suite, la partie distale, qui est la partie chirurgicale, qui une fois doqué sur le trocar, donc le trocar est inséré sur le patient.
01:14 C'est cette partie distale qui va bouger, qui va pivoter autour du point pivot, qui est positionné au niveau de la paroi abdominale.
01:20 Et donc, au travers de ce trocar, vous allez insérer vos instruments, qui sont des instruments 7° de liberté, donc articulés.
01:29 Vous insérez votre instrument. On le descend ici. L'instrument est reconnu et on vient le guider sous contrôle visuel dans le champ opératoire.
01:38 Les instruments sont disposés de part et d'autre, donc avec les bras répartis de part et d'autre autour du patient.
01:45 Ça veut dire qu'on a une liberté de disposition, mais est-ce que cette liberté, ce n'est pas en même temps une contrainte ?
01:53 Est-ce qu'on va bien savoir où est-ce qu'on doit les placer les uns par rapport aux autres ?
01:56 Ça offre effectivement une liberté. Toutefois, on a déjà des préétablis pour les chirurgies qui sont effectivement faites avec le robot Hugo.
02:04 Ça veut dire par exemple, si on fait une colectomie, on sait où on doit mettre les bras. Si on fait une postatectomie, on sait où on doit mettre les bras.
02:09 Tout à fait. Il y a des standards qui ont été travaillés avec des équipes chirurgicales. Il y a des propositions de positionnement.
02:15 Les bras ont des repères pour permettre aux équipes de le repositionner facilement et de façon reproductible pour des soucis d'efficacité également.
02:22 Grâce à cette flexibilité et cette capacité du bras, on peut aussi adapter un petit peu en fonction des préférences des équipes chirurgicales.
02:33 La partie principale, la console chirurgien, c'est là où vous pilotez vos instruments.
02:38 On a effectivement cette ouverture qui permet de visualiser en trois dimensions. Tout le monde peut visualiser en trois dimensions.
02:43 On peut facilement échanger avec le chirurgien qui est en train de faire la chirurgie.
02:47 Aussi bien parler en face à face, on peut tout à fait indiquer plus facilement comment procéder à la chirurgie.
02:54 On peut aussi montrer un petit peu plus l'articulation au niveau de la main. Et puis, on peut aussi indiquer au niveau des pédales très facilement.
03:01 Ce sont des poignées pistolets.
03:03 C'est un système pistolet très confortable. On a la main reposée avec un levier qui a une très grande légèreté.
03:09 C'est très appréciable aussi pour la finesse de positionnement et d'ouverture des morts de votre instrument chirurgical.
03:14 Comment est-ce qu'on fait pour apprendre le robot sur Hugo ?
03:17 Il y a un accompagnant clinique, un ingénieur d'application qu'on appelle un start-up specialist qui va travailler avec vous les plans de formation.
03:24 Il va aussi donner déjà des éléments de formation sur site et qui va ensuite organiser pour vous ce qu'on appelle la formation hors site dans un centre de formation où vous vous déplacez avec votre équipe.
03:35 Vous êtes formé trois jours dans un centre tel que hors-site et vous avez donc une formation technique procédurale pendant trois jours.
03:44 On parle d'équipe parce que ce n'est pas que le chirurgien à la console. C'est un travail d'équipe.
03:48 Vous avez quelqu'un qui vous assiste côté patient et vous avez souvent un infirmier de bloc opératoire, un circulant, qui va aussi faire partie intégrante de l'équipe.
03:55 On sait aussi qu'il y a aussi l'anesthésie donc on essaie aussi d'intégrer l'ensemble des corps de métier pour former des équipes.
04:01 Ça concerne qui la chirurgie robotique par Hugo aujourd'hui ?
04:04 Hugo aujourd'hui est utilisé à le marquage CE pour l'urologie.
04:08 Donc toute la chirurgie urologique peut être réalisée. Le robot Hugo peut faire toute la chirurgie gynécologique et également le marquage en chirurgie digestive, hors, foie et pancréas.
04:18 Il y a un simulateur ?
04:19 Il y a un simulateur qui est avec la console, qui est à l'arrière comme un sac à dos et qui donne un environnement de simulation dès lors qu'il n'est pas connecté au reste du système.
04:27 Quand on est interne, on peut se poser la question de savoir comment est-ce qu'on peut demain être à ma place ici si dans le service il n'y a pas de robot Hugo ?
04:39 Est-ce qu'on fait la démarche ? On demande à son chef de service ? On demande à son directeur d'hôpital ? On demande à un client ?
04:44 C'est déjà de travailler avec son chef de service, sa spécialité et son établissement pour voir les conditions d'accès au robot
04:52 et avoir une autorisation délivrée par le service et l'établissement pour accéder à ce genre de technologie.
05:00 C'est le projet d'un établissement, c'est le projet d'un service. Ce n'est pas Metroni qui décide qui a accès ou pas.
05:09 Nous, on est vraiment là pour s'adapter aux besoins et travailler avec vous, main dans la main, pour vous accompagner à l'utilisation.
05:15 Aujourd'hui, il y a combien de centres qui bénéficient de cette technologie ?
05:19 En France, on est à 8 établissements et en Europe, on est à plus de 60. Dans le monde, on a déjà plus de 100 robots Hugo installés.
05:25 Qu'est-ce qui ferait qu'on pourrait changer d'avis pour pouvoir utiliser Hugo versus une autre marque ?
05:31 Vous avez une vision excellente en trois dimensions, vous avez des instruments articulés, 7 degrés de liberté
05:37 et vous avez des mouvements avec la translation réelle dans le patient, donc les fondamentaux sont respectés.
05:42 L'autre point, c'est des différences avec un cockpit ouvert, une vision extraordinaire, un décloisonnement,
05:49 une capacité de communiquer avec le reste de l'équipe, des bras qui ont une grande capacité de rayon d'action et de flexibilité
05:56 et une colonne tout en un. Et une dernière chose très importante, c'est qu'il y a une solution digitale avancée
06:02 pour tout ce qui est vidéo management, enregistrement. Ça, ça devient un réel outil très pertinent pour l'amélioration des pratiques chirurgicales.
06:10 Très bien. Écoutez, je vous remercie.
06:12 Merci professeur.
06:13 [Musique]

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