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00:00 Dans l'actualité, la Russie derrière un acte antisémite qui a choqué la France.
00:05 C'est la piste que privilégient les enquêteurs dans l'affaire des mains rouges
00:08 taguées sur le mémorial de la Shoah.
00:10 Ils pensent avoir démasqué trois bulgares
00:13 qui ont immédiatement rejoint la Belgique en bus après les faits.
00:16 Ce mode opératoire, William Mollinier se répète ces derniers mois.
00:19 La menace fait désormais partie du quotidien des policiers.
00:22 Selon les informations d'Europe 1, les patrouilles parisiennes ont comme consigne
00:25 de faire remonter n'importe quel tag religieux ou communautaire aperçu sur la voie publique.
00:30 La DGSI est systématiquement avisée.
00:32 On voit bien qu'on a basculé dans la mise en œuvre d'opérations physiques et clandestines,
00:36 décryptent une source du renseignement.
00:38 En effet, depuis l'expulsion de plusieurs espions russes du sol français
00:41 après l'invasion en Ukraine, Moscou privilégie le recours à des intermédiaires.
00:45 Des équipes itinérantes à travers l'Europe,
00:47 payées à l'acte un peu sur le modèle des commandos de tueurs
00:50 souvent recrutés dans le milieu de la criminalité organisée.
00:53 L'objectif est de provoquer du désordre sur les sujets électriques qui animent le débat public.
00:58 A l'approche des Jeux Olympiques, le renseignement entrevoit une montée en gamme
01:01 de ce mode opératoire aujourd'hui.
01:03 Ce sont des tags, mais demain, un incendie déclenché au pied d'une centrale nucléaire
01:07 aura un impact beaucoup plus important.
01:09 En attendant, les autorités tentent de trouver la parade pour éviter de tomber dans la paranoïa
01:14 et de voir systématiquement la patte du Kremlin derrière n'importe quel graffiti ou incident numérique.
01:19 Les explications de William Molini pour Europe 1.