Zelensky: "Nous sommes contre toute trêve qui fait le jeu de l'ennemi"

  • il y a 4 mois
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a évoqué auprès de l'AFP vendredi les défis auxquels fait face l'Ukraine: nouvel assaut russe, aide occidentale, manque d'hommes, trêve olympique, invitation à la Chine au sommet de la paix... Voici les principaux points de cet entretien exclusif.

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00:00 Nous ne sommes pas contre la truce,
00:03 nous ne sommes pas contre la fin de la guerre,
00:05 mais nous sommes pour une fin de la guerre juste.
00:08 Et nous sommes contre toute truce qui joue sur l'ennemi.
00:16 C'est ce que nous sommes contre.
00:18 Vous comprenez pourquoi ?
00:19 Je ne veux pas leur permettre de gérer plus notre territoire.
00:24 Je suis très reconnaissant.
00:26 Bonjour.
00:27 Oui, ils veulent.
00:37 Ils veulent agir.
00:39 Ils comprennent que Kharkov est un grand lieu,
00:42 c'est très compliqué.
00:43 Et ils comprennent qu'il y a des forces qui vont guerrer pendant longtemps.
00:51 Donc, il faut leur donner de grandes forces.
00:56 C'est pourquoi, pour eux, c'est le plus important de détendre nos armes au maximum.
01:03 Aujourd'hui, il y a 7 systèmes minimums.
01:06 Plus.
01:07 Je ne vais pas dire ce qu'il y a dans nos armes.
01:10 Mais, en général, nous avons un certain nombre de...
01:16 Je dirais que,
01:18 je pense que, aujourd'hui,
01:21 nous avons environ 25% de ce qu'il faut pour protéger l'Ukraine.
01:30 C'est le PPO.
01:34 Je parle du PPO.
01:36 Et en ce qui concerne les possibilités,
01:40 ils peuvent tirer avec n'importe quelle arme de leur territoire sur nous.
01:46 C'est la plus grande victoire qu'il y a en Russie.
01:50 Nous ne pouvons rien faire à leurs systèmes qui sont sur le territoire de la Russie de l'arme occidentale.
01:59 Nous n'avons pas le droit.
02:01 Nous devons remplacer les réserves.
02:04 C'est une sérieuse quantité de brigades existant.
02:09 Une grande quantité d'entre elles est vide.
02:14 Nous devons faire cela pour que les gars puissent se déplacer de manière normale.
02:20 C'est ce qui va améliorer leur état de santé,
02:23 leurs forces physiques et leur justice.
02:28 C'est pourquoi il faut que les réserves soient préparées.
02:42 Emmanuel, je vous ai dit que nous ne pouvons pas croire.
02:47 Imaginons qu'il y ait un truce.
02:54 Nous ne trouvons pas le Poutine.
02:57 C'est une histoire comme ça.
03:00 La deuxième histoire, il ne va pas déployer les troupes.
03:05 La troisième histoire, nous pouvons imaginer que deux semaines après l'Olympique,
03:14 tous les gens restent.
03:17 Emmanuel, qui peut-il fixer que la Russie ne va pas utiliser ce temps
03:27 pour attirer ses forces sur notre territoire ?
03:33 Nous ne sommes pas à la frontière.
03:37 Les gens ne peuvent pas nous voir, car il n'y en a pas.
03:40 Nous avons perdu.
03:42 C'est clair.
03:43 Le premier an de la guerre, ou peut-être la deuxième partie.
03:48 Au moins, j'aimerais voir.
03:50 C'est pourquoi j'aimerais inviter la Chine au summit de la paix.
03:55 C'est pourquoi il est si important que les joueurs mondiaux,
04:00 même s'ils voient le monde d'un autre côté,
04:03 ils doivent travailler pour attirer les joueurs.
04:06 Parce qu'ils ont un impact.
04:09 Encore une fois, n'importe qui.
04:11 Parfois, les défenseurs, parfois les économistes.
04:16 Ils ont un impact sur la Russie.
04:18 Et plus il y a de pays comme ça, de notre côté,
04:21 et de notre côté, c'est la fin de la guerre.
04:24 Il faut plus se déplacer et se compter.
04:29 Nous sommes dans un non-sens
04:34 où l'Ouest a peur que la Russie perdra la guerre
04:40 et ne veut pas que l'Ukraine la perd.
04:45 Parce que la victoire finale d'Ukraine
04:51 proviendra de la perdue de la Russie.
04:55 Et la victoire finale de la Russie proviendra de la perdue d'Ukraine.
05:00 Et nous sommes avec vous,
05:02 en ce moment,
05:05 et c'est un appel pour tous.
05:07 Merci.
05:09 Merci.
05:11 Merci.
05:15 Au revoir.
05:17 Au revoir.
05:19 Sous-titrage Société Radio-Canada
05:25 [Musique]

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