• il y a 7 mois
Pour la première fois en France, les étudiantes sont en droit de s'absenter pour un motif jusqu'ici tabou : les douleurs des menstruations. Dans une société où une femme sur dix est atteinte d'endométriose, ce congé n'existe quasiment pas.

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Transcription
00:00 Mis en place pour la première fois dans une université, le congé monstruel va-t-il se généraliser en France ?
00:05 Pour la première fois en France, les étudiantes peuvent s'absenter pour des douleurs monstruelles
00:09 grâce à une initiative lancée en octobre 2023 à l'université d'Angers
00:13 par Adrien Maslet, vice-président des étudiants.
00:16 Ce congé monstruel approuvé en juillet 2023 permet jusqu'à 10 jours d'absence par an pour des monstruations douloureuses.
00:21 Une première en France où aucune université ou entreprise ne reconnaissait ce motif.
00:25 Adrien Maslet a concrétisé ce projet avec l'aide de la directrice du service de santé universitaire
00:30 et de la vice-présidente de la vie universitaire.
00:33 Inspirée par une étudiante chinoise et par l'Espagne où le congé monstruel est en vigueur depuis février 2023,
00:38 ce dispositif vise à alléger la souffrance des étudiantes et à offrir des soins médicaux.
00:43 Adrien souligne la difficulté d'accès aux soins pour les 26 000 étudiants de l'université
00:47 et espère que cette initiative incitera d'autres institutions et entreprises à adopter des mesures similaires.
00:53 Cette mesure vise également à combattre le tabou des monstruations en France
00:56 et à promouvoir une meilleure reconnaissance des besoins des femmes.

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