Directeur artistique des Francofolies depuis 5 ans, Pierre Pauly nous raconte le souvenir qui l'a le plus marqué. En 2020, au début de la Covid, le milieu culturel est très largement impacté. Mais les Francos ne s'avouent pas vaincues et proposent alors "Les Francos dans l'air".
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00:00 Je dirais unique. Je pense qu'il n'y a pas d'équivalence en festival de musique actuelle par rapport aux francophilies, clairement.
00:06 L'événement marquant qui m'a vraiment, je vais me rappeler longtemps, je pense que c'était l'année Covid en 2020,
00:16 où on n'a pas pu faire de festival, mais on s'est quand même battu pour faire quelque chose.
00:20 Un événement qu'on a appelé les "Franco dans l'air" et qui nous a poussé à sortir de nos zones de confort,
00:27 de nos habitudes de travail, à devoir nous réinventer,
00:30 qui a fait que j'ai aussi compris à travers ça à quel point ce festival était dans le cœur des artistes,
00:36 puisque beaucoup d'artistes se sont proposés spontanément pour venir jouer dans cette toute petite formule,
00:42 qui était une formule à 500 places seulement.
00:44 Et en ça, on s'est retrouvé dans l'équipe à tenir les barres, à monter les barrières nous-mêmes,
00:49 à revenir à quelque chose de très essentiel, de très brut,
00:54 et d'un format réduit, mais qui a, je pense, montré à quel point notre détermination
01:01 et à quel point ce festival était important dans le cœur des artistes et dans le cœur du public,
01:05 qui a évidemment répondu présent.
01:07 [Musique]