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00:00 Bonjour Dora Mouto. Bonjour. Merci d'être avec nous. Alors c'est le livre de la semaine.
00:04 Il se hisse en tête de vente dans les librairies, sur les plateformes de e-commerce.
00:10 Et pourtant, et pourtant, c'est par lui que le scandale arrive.
00:14 Transmania enquête sur les dérives de l'idéologie transgenre aux éditions Magnus,
00:18 co-écrit donc par vous-même avec Marguerite Stern, près de 350 pages,
00:23 dans lesquelles vous montrez témoignages à l'appui,
00:26 comment l'idéologie transgenre a pénétré en profondeur dans nos écoles,
00:29 dans nos hôpitaux, dans notre société.
00:31 Vous dénoncez un scandale à la fois sanitaire et social.
00:35 On va revenir évidemment sur le contenu de cette enquête.
00:38 D'abord, quelques mots quand même sur cette polémique que suscite la publication de votre livre.
00:43 Je l'ai évoqué, l'afficheur J.C.Decoix a annoncé cette semaine retirer les publicités en sa faveur,
00:48 après la demande de l'Amérique Paris.
00:49 Vous êtes également visé par une plainte de l'association SOS Homophobie
00:53 qui vous accuse de colporter la haine contre les personnes trans.
00:58 Comment vivez-vous cette polémique ?
01:00 Est-ce que vous avez été surprise par l'écho médiatique qu'a suscité la publication de votre livre ?
01:05 Alors non, Marguerite et moi, on n'est pas surprise du tout
01:08 parce que ça fait à peu près quatre ans qu'on a commencé à s'exprimer publiquement sur ce sujet.
01:12 Et ça fait quatre ans qu'on subit de la censure et du harcèlement constant, du harcèlement judiciaire.
01:17 À titre personnel, j'ai trois plaintes sur le dos pour appel à la haine transphobe,
01:23 tout simplement parce que je critique les dérives de l'idéologie transgenre.
01:28 La polémique, elle va quand même assez loin.
01:30 Je vous prends par exemple cet exemple sur France 5 et Nora Malagré
01:34 qui en appelle à l'art comme l'autorité de régulation des médias
01:37 suite à la publication de votre livre et à l'écho médiatique qui s'en est suivi.
01:42 Qu'est-ce que cela vous inspire, ce type de propos, ce type d'attaque,
01:46 en tout cas de vos opposants sur le terrain des idées ?
01:49 Elle appelle à la censure, mais en même temps,
01:51 ce n'est pas très stratégique ce qu'elle est en train de faire
01:53 vu qu'elle a quand même parlé du livre et que grâce à elle,
01:56 le livre est remonté dans le top 1 des ventes sur la FNAC et Amazon
01:59 lorsqu'il était passé en top 2 aujourd'hui, donc on remerciait Nora.
02:02 Est-ce que vous êtes victime, vous avez dit être victime d'un certain nombre d'harcèlements, d'attaques ?
02:07 Vous avez été victime d'attaques depuis la publication du livre ?
02:10 Oui, énormément, des menaces de mort tout le temps,
02:14 énormément de diffamation, on traite de transphobes.
02:18 Il y a cette plainte qui fait partie de ce harcèlement judiciaire
02:22 et puis il y a une censure, une vraie censure des librairies en réalité,
02:25 c'est-à-dire que dans beaucoup de librairies, le livre est caché
02:30 et même quand les lecteurs veulent le commander,
02:34 très souvent, les libraires refusent de le commander.
02:36 Et malgré que le livre soit premier sur la FNAC en ligne,
02:40 le livre à la FNAC n'est pas dans les nouveautés, il n'est souvent pas trouvable du tout.
02:45 Vous estimez que sur cette thématique de la transidentité,
02:50 cette thématique de l'idéologie transgenre,
02:53 vous estimez qu'il y a de la désinformation sur la manière
02:56 dont le sujet est abordé dans les médias, dans les livres, dans les écoles même ?
03:01 Oui, tout à fait, le plus gros scandale qu'on dénonce,
03:05 c'est quand même le fait qu'il y a des bloqueurs de puberté
03:09 qui sont donnés dans les hôpitaux en France à des enfants,
03:13 ce qui est extrêmement grave, c'est-à-dire que des enfants qui ont 12 ans
03:18 prennent des médicaments qui vont bloquer leurs hormones sexuelles,
03:22 ce qui a un impact extrêmement grave sur leur santé,
03:26 ils vont devenir infertiles, ils vont aussi avoir des problèmes
03:30 avec leur cerveau, de développement cognitif,
03:32 une incapacité à faire des abstractions,
03:35 il y en a qui vont avoir de l'ostéoporose,
03:37 et souvent aussi les enfants à l'âge adulte ont eu une anorgasmie.
03:42 Enfin, c'est pas rien de donner des bloqueurs de puberté à des enfants comme ça,
03:46 il y a à peu près 18 unités en France qui donnent des bloqueurs de puberté aux enfants,
03:52 puis ensuite des hormones croisées,
03:54 et puis parfois vont jusqu'à faire des mammectomies,
03:58 c'est-à-dire retirer les seins de jeunes femmes
04:01 parce qu'elles se considèrent être des hommes.
04:03 Nous on considère qu'on peut pas aujourd'hui faire ça à des enfants,
04:09 et comme on sait, il y a un scandale sanitaire à ce sujet en Angleterre
04:14 avec la clinique Tavistock, il y a plus de 1000 familles qui attaquent en justice
04:18 parce que ces cliniques ont fait transitionner leurs enfants,
04:22 et on voit les dégâts, donc on aimerait bien qu'en France,
04:25 on puisse réfléchir à ce sujet.
04:27 - Et ce sont en tout cas des éléments que vous documentez largement dans ce livre,
04:30 avec des témoignages à l'appui, est-ce que malgré tout,
04:33 vous comprenez, Doramouto, que certains jugent vos prises de position,
04:37 votre livre transforme, certains disent après tout,
04:40 les personnes qui souhaitent transitionner font bien ce qu'elles veulent ?
04:43 - Non, nous on n'admet absolument pas qu'on nous traite de transphobes,
04:47 ce livre n'est pas transphobe, c'est un livre bien au contraire
04:50 qui s'est intéressé au parcours des personnes trans,
04:52 nous avons interviewé un certain nombre de personnes trans pour ce livre,
04:55 sauf qu'il y a une différence entre des personnes trans et critiquer une idéologie,
05:00 en l'occurrence, il y a un certain nombre de personnes trans
05:03 qui s'opposent à l'idéologie transgenre, on ne leur donne jamais la parole dans les médias,
05:07 et c'est ces personnes-là qui ont pu s'exprimer dans ce livre.
05:10 - Que vous disent ces personnes-là, justement, précisément,
05:13 à propos de ces dérives sur cette idéologie ?
05:17 - Eh bien, ce sont des personnes qui, en fait, se considèrent être des personnes transsexuelles
05:21 et non pas transgenres, ce sont des gens qui admettent avoir eu,
05:25 à un moment dans leur vie, un problème d'ordre psy,
05:28 ou parfois, ça peut être aussi d'autres types de problèmes,
05:30 comme la véritable intersexuation, qui a fait que, dans leur parcours de vie,
05:35 il a été plus simple pour eux de transitionner d'un sexe à un autre,
05:38 enfin, plutôt d'un genre à un autre, comme on dit actuellement,
05:41 parce que, pour eux, être un homme, par exemple, quand on est avec une certaine intersexuation
05:47 qui peut faire qu'on a un micro pénis ou des organes génitaux non fonctionnels,
05:52 ça peut être, effectivement, compréhensible de transitionner vers l'autre sexe,
05:55 et ces personnes-là nous disent que l'idéologie transgenre leur nuit
05:59 et les fait passer pour des dingues.
06:01 - Ce qu'elles vous disent, c'est qu'elles auraient préféré, à ce moment-là,
06:03 être accompagnées différemment ?
06:06 - Oui, exactement, être accompagnées différemment,
06:08 et puis, surtout, ce sont des personnes qui admettent qu'elles ont une problématique,
06:12 soit d'ordre hormonal, soit d'ordre psy,
06:16 et, pour elles, justement, en ce moment, il y a une sorte d'idéologie
06:21 qui, en fait, les instrumentalise,
06:23 instrumentalise une véritable pathologie.
06:26 - Ce que disent vos opposants, Dora Mouto,
06:28 et c'est d'ailleurs ainsi que SES homophobie justifie sa plainte à votre égard,
06:33 elles disent que la transphobie, ce n'est pas une opinion, c'est un délit.
06:35 Que leur répondez-vous ?
06:37 - Déjà, nous ne sommes absolument pas transphobes.
06:40 Il y a une différence entre détester des gens,
06:43 appeler à la haine vis-à-vis de gens,
06:44 et critiquer, en fait, une idéologie et un lobby,
06:48 c'est-à-dire faire une analyse de ce qui se passe.
06:51 Nous, on est juste en train de mettre en lumière et d'analyser un phénomène
06:55 et un projet politique que nous jugeons alarmant.
06:59 - Que dit, selon vous, cette polémique de l'état du débat en France ?
07:02 Il y a certains sujets sur lesquels on ne peut plus dire ce que l'on veut,
07:06 on ne peut plus s'exprimer librement ?
07:08 - Effectivement, c'est hyper inquiétant ce qui se passe.
07:12 C'est-à-dire qu'il y a une omerta complète sur ce sujet-là.
07:15 Et quand on voit qu'effectivement, il y a des informations directement
07:20 qui sont qualifiées d'extrême droite, complotistes, fachos, etc.
07:26 Ce sont des étiquettes qu'on pose sur les gens pour qu'ils n'aient pas droit au chapitre.
07:30 Et ça, c'est absolument inacceptable.
07:31 Il faut débattre.
07:32 - Dans ce livre, vous pointez donc du doigt les dérives de cette idéologie.
07:36 Qu'est-ce que vous appelez précisément la transmania ?
07:38 - La transmania, en fait, c'est cette frénésie qu'il y a en ce moment autour du sujet trans.
07:44 Et en fait, c'est cette idée qu'on peut naître dans le mauvais corps.
07:49 C'est cette idée qu'on serait assigné, qu'on aurait un sexe assigné à la naissance.
07:54 C'est aussi l'idée qu'on pourrait changer de sexe et que le sexe serait déclaratif.
07:59 Et le problème de ça, c'est que cette idéologie-là, elle rentre dans les lois.
08:04 Depuis 2016, en France, on peut être une femme et avoir un pénis.
08:08 On peut être une femme à l'état civil et avoir gardé ses organes génitaux.
08:12 Donc en fait, effectivement, cette transmania se retrouve dans les lois,
08:17 mais aussi dans les écoles.
08:18 Elle se retrouve dans les universités.
08:21 Elle se retrouve en politique.
08:23 Elle se retrouve un peu dans toutes les sphères de la société.
08:25 - Et vous parlez donc d'un scandale à la fois sanitaire et social.
08:29 Pourquoi social ?
08:30 - Social, parce qu'effectivement, quand on voit ce qui se passe au niveau de la jeunesse
08:36 et dans les écoles, il faut bien se rendre compte, pour plein de gens,
08:38 ce qu'on raconte paraît complètement dingue et absurde.
08:41 Mais pour les moins de 35 ans qui passent leur vie sur TikTok et Instagram,
08:46 toute cette culture trans est complètement rentrée dans les mœurs.
08:50 Les jeunes aujourd'hui, ils nous disent qu'un sexe leur a été assigné à la naissance.
08:56 Il y a des jeunes qui ne disent plus le mot "femme".
08:57 Ils disent "personne à trou du devant", "personne monstruée".
09:03 Ça, c'est un langage assez commun, en fait, chez les moins de 35 ans.
09:07 Donc ce n'est pas rien.
09:09 Il y a une nouvelle langue qui pénètre les esprits.
09:11 - Et alors, quelle est face à cela la marge de manœuvre
09:13 et parfois peut-être la part de responsabilité des parents ?
09:17 - Eh bien, effectivement, il y a un certain nombre de parents qui tombent un peu dans le panneau.
09:22 Après, on peut les comprendre parce que ce n'est pas toujours simple de s'opposer
09:26 à des adolescents qui peuvent être en rébellion contre les parents.
09:30 Mais il faut que les parents s'informent, il faut que les parents lisent ce livre
09:34 pour comprendre ce qui est en train de se jouer.
09:36 - Ce que vous pointez du doigt également dans ce livre, Dora Mouto,
09:39 c'est le rôle de certains médecins qui, dites-vous,
09:43 profitent du malaise de certaines personnes pour en faire un business.
09:46 - Oui, tout à fait.
09:47 Il faut comprendre que sur le marché américain, aux États-Unis,
09:50 aujourd'hui, il y a plus de 60 cliniques du genre qui accueillent les personnes
09:56 qui veulent transitionner.
09:58 C'est un véritable business.
10:00 Il y a certains cabinets d'études qui ont sorti des rapports qui expliquent
10:04 que le marché de la transition hormonale représente 1,6 milliard de dollars
10:10 et que d'ici 2030, ça va encore augmenter de 4%.
10:14 Donc, effectivement, l'industrie pharmaceutique est assez ravie de cette mouvance.
10:19 Cette mouvance, il faut bien comprendre qu'elle est financée.
10:21 C'est pour ça qu'on parle d'un lobby.
10:23 Il y a 36 millions qui ont été injectés pour faire avancer les revendications
10:27 transgenres en 2021.
10:29 Et ça, c'est des chiffres qu'on trouve dans les rapports de LGBT Funders,
10:33 qui est un groupe de philanthropes pro-mouvance trans-LGBT.
10:37 - Quel est aujourd'hui concrètement le parcours d'une personne
10:40 qui peut-être se pose la question d'une transition de genre ?
10:44 Je pense en particulier aux mineurs.
10:46 Est-ce que les médecins proposent des alternatives, d'autres accompagnements ?
10:51 - Alors, il y a certains médecins, oui, qui essayent de faire des thérapies exploratoires, etc.
10:56 Mais malheureusement, il y a une loi qui est passée en 2022,
11:00 qui est dangereuse pour un certain nombre de psychiatres et de médecins,
11:03 parce que c'est une loi qui dit que, voilà, à la base, c'était une loi
11:07 contre les thérapies de conversion homosexuelle.
11:09 Il y a le terme identité de genre qui est rentré en douce dans cette loi.
11:12 Et donc, par conséquent, quand on reçoit une jeune personne
11:16 et qu'on veut lui faire une thérapie exploratoire,
11:18 on risque de tomber dans cette idée que ce serait une thérapie de conversion d'identité de genre.
11:24 Donc aujourd'hui, les médecins ont très, très peur.
11:26 - Et cela aboutit parfois à des opérations, je vous cite, qui sont proches de la boucherie.
11:31 - Oui, tout à fait. - À quoi faites-vous référence ?
11:32 - Eh bien, à certaines opérations, notamment la phalloplastie.
11:36 Quand une femme veut essayer d'avoir un pénis,
11:39 on lui découpe un bout de l'avant-bras ou bien un bout du dos.
11:44 Et on essaye de... Voilà, il y a un bout de peau qui est arraché carrément.
11:49 On essaye de refaire une sorte de boudin comme ça, avec cette peau-là.
11:54 Et on va essayer en plus, parce que ce faux pénis ne peut pas avoir d'érection naturelle.
11:59 Donc, il va y avoir une pompe qu'elle va devoir activer.
12:03 Et quand on voit les images, j'invite les gens à être curieux,
12:06 à aller voir les images en ligne ou à regarder, par exemple, les documentaires de Sophie Robert,
12:12 où on voit ces images-là et essayer de se rendre compte de ce que c'est, véritablement.
12:16 Et ça fait peur.
12:16 - Et vous avez d'ailleurs rencontré dans le cadre de cette enquête un certain nombre de personnes
12:21 qui regrettent d'avoir effectué cette transition.
12:24 Aujourd'hui, il n'y a pas de retour en arrière possible ?
12:27 - Alors, si, il y a certaines personnes qui détransitionnent,
12:30 surtout des femmes autour de l'âge de 25 ans.
12:32 - Est-ce que c'est vraiment réalisable, biologiquement, j'allais dire ?
12:35 - Non, on ne peut jamais complètement détransitionner, malheureusement.
12:38 Ces femmes-là se retrouvent avec, souvent, une hypertrophie du clitoris et de certains...
12:46 de l'arutérus, etc.
12:49 Et puis, elles ont des poils à vie sur les pieds, sur le menton, etc.
12:53 qu'elles vont devoir...
12:54 Elles sont obligées de faire des épilations définitives.
12:57 Ça a des conséquences dramatiques pour leur santé.
12:59 - Alors, un autre élément que vous pointez également dans votre livre,
13:02 ce sont les agressions dont sont victimes certaines femmes.
13:05 Je lis un passage sur son site internet.
13:07 L'association anglaise Get the Hell Out s'alarme du fait que dans les milieux queers,
13:11 on recommande maintenant aux lesbiennes de prendre avec elles des préservatifs
13:14 lorsqu'elles vont en soirée lesbienne, au cas où Robert ait son pénis de femme.
13:19 - Oui, en fait, effectivement, il y a une scission aujourd'hui dans les milieux LGBT.
13:24 Il y a un certain nombre de personnes gays homosexuelles qui veulent s'en distancier.
13:31 Et elles disent qu'elles sont LGBT et elles veulent se séparer du T.
13:35 Pourquoi ? Parce qu'effectivement, dans les milieux lesbiens tout particulièrement,
13:38 eh bien, aujourd'hui, on a des femmes trans, c'est-à-dire des hommes transféminins,
13:42 des hommes qui se disent femmes et qui parfois gardent leur pénis,
13:45 qui exigent que des lesbiennes couchent avec eux.
13:49 - Ça veut dire qu'il y a un enjeu même de sécurité autour de ces thématiques ?
13:53 - Oui, tout à fait. Dans les sports, dans les prisons, dans les vestiaires, etc.
13:59 En tant que femmes, on a le droit quand même à un certain niveau de sécurité.
14:04 Et quand un homme transitionne, vu qu'aujourd'hui, il n'est pas obligé de faire une transition complète,
14:10 vu qu'il peut garder ses organes génitaux mâles, effectivement, il y a un certain risque.
14:15 Et il y a un certain risque que des prédateurs non trans utilisent ces lois-là
14:19 pour rentrer dans les vestiaires des femmes et dans les lieux de femmes.
14:23 - Sur les méthodes de ce que vous appelez le lobby trans,
14:27 vous parlez dans votre livre de pression, de tentative de marginalisation,
14:31 vous parlez même de menaces par moment. Et quelle forme tout cela prend-il ?
14:36 - C'est-à-dire que dès qu'on prend la parole sur ce sujet, tout s'écroule autour de vous.
14:43 Vous avez des menaces de mort, vous subissez une cancel culture hallucinante.
14:47 Moi, j'ai tout perdu en disant tout simplement qu'une femme est une femelle adulte humaine
14:51 et que ce n'est pas un ressenti.
14:53 Je gagnais ma vie à travers Instagram avec un compte assez influent sur la question sexo.
14:59 Ce compte s'appelait Tajoui. J'avais beaucoup de partenariats avec un certain nombre de marques
15:03 de l'univers sexo intime pour les femmes.
15:06 Et toutes les marques m'ont lâchée et n'ont pas renouvelé les contrats,
15:12 ou ont carrément annulé les contrats, tout simplement parce que j'avais dit ça.
15:16 Donc effectivement, il y a une pression gigantesque que les transgenres mettent sur pas mal de parties de la société.
15:27 - Sur ce compte Instagram qui, effectivement, fonctionnait très bien,
15:30 à quel moment avez-vous senti que vous étiez lâchée par les sponsors ou bien par les partenaires ?
15:35 - Ce qui s'est passé, c'est que sur ce compte Instagram, un certain nombre de militants transgenres
15:39 sont venus m'expliquer que je n'étais pas assez inclusive et qu'il fallait que je parle.
15:44 Si je parlais du terrus, de clitoris, de fausses couches, etc., il fallait aussi parler de pénis de femme.
15:49 Et ils m'ont dit ça très sérieusement, ce à quoi j'ai un peu rigolé au début.
15:52 Et puis quand j'ai commencé à prendre position sur ce sujet-là,
15:55 les marques n'ont pas pu faire face et m'ont toutes lâchée, oui.
15:59 - Et qu'est-ce qui pousse, malgré tout, peut-être certaines féministes ?
16:02 Vous avez côtoyé ces milieux pendant de nombreuses années.
16:06 Qu'est-ce qui pousse certaines à prendre position en votre sens ?
16:10 - En mon sens ? Il n'y en a pas beaucoup qui prennent...
16:12 - C'est très rare ? - C'est très rare aujourd'hui.
16:14 Les femmes qui prennent publiquement position en mon...
16:17 Enfin voilà, il y a des femmes qui ont la même opinion,
16:20 mais en fait, aujourd'hui, les femmes sont terrorisées.
16:23 C'est ce que j'appelle la transterreur.
16:24 Elles ont peur de dire ce qu'on dit parce qu'elles ont vu ce qui est arrivé à Marguerite et moi,
16:28 elles ont vu ce qui est arrivé à JK Rowling,
16:29 elles ont vu ce qui est arrivé à Posy Parker dans d'autres pays.
16:32 Ce sont d'autres femmes qui ont exactement les mêmes positions que nous.
16:35 Ce sont des femmes qui se font harceler, harceler physiquement.
16:39 Posy Parker a dû être exfiltrée d'une manifestation
16:42 parce qu'il y avait des centaines de transgenresistes qui l'ont attaquée physiquement.
16:45 Marguerite Stern en France s'est prise des œufs sur la tête pendant les manifestations féministes.
16:50 On a coupé les freins de mon vélo devant chez moi.
16:53 Enfin, ce n'est pas une blague.
16:54 Donc en fait, les femmes qui sont d'accord avec nous préfèrent rester discrètes.
16:57 - Ça veut dire en tout cas, ce que vous dites,
16:59 c'est que dans les milieux féministes, ce discours que vous portez,
17:02 il n'est peut-être pas si minoritaire que cela ?
17:05 - Non, en réalité...
17:06 Enfin, disons que...
17:07 Je ne sais pas si c'est dans les milieux féministes,
17:08 mais énormément de femmes pensent exactement comme nous,
17:11 mais ne peuvent pas le dire, n'osent pas le dire,
17:13 parce que quand elles commencent à le dire, par exemple, au sein de leur entreprise,
17:16 ça peut poser des problèmes, elles peuvent perdre leur emploi.
17:19 Donc effectivement, c'est très compliqué pour un certain nombre de femmes de dire ce qu'on dit.
17:24 - Merci beaucoup, Dora Muto.
17:26 Transmania enquête sur les dérives de l'idéologie transgenre.
17:30 Un livre, on l'a bien compris, qui ne plaît pas à tout le monde,
17:32 mais qui a le mérite de poser un certain nombre de questions,
17:34 de recueillir aussi beaucoup de témoignages.
17:36 En tout cas, c'est très instructif que l'on soit d'accord ou non
17:41 avec les conclusions que vous tirez de cette enquête.
17:43 Merci à vous, Dora Muto.