• il y a 5 mois
Battu ce mardi dès son entrée en lice dans la compétition par le Tadjik Somon Makhmadbekov, Danyil Zoubko est revenu sur ce combat et sur ses grands débuts en Championnats du monde avec l'équipe de France.

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Transcription
00:00 Pour moi, je suis venu comme partenaire et au dernier moment, il y a mon coach national
00:07 qui m'appelle.
00:08 Il m'a dit peut-être, Teddy ne va pas faire.
00:11 Prépare-toi, j'espère que tu n'es pas lourd ou quoi.
00:13 Et du coup, pour moi, j'étais trop content.
00:18 Et du coup, ça m'a permis de prendre une expérience parce que je suis quand même,
00:23 on peut dire que je suis jeune.
00:24 Et pour les championnats qui vont arriver l'année prochaine, l'année d'après,
00:29 je pense que c'est une bonne expérience quand même.
00:31 Franchement, le stress, ça allait parce que je ne peux pas dire que ça change des
00:36 grands slams.
00:37 J'ai déjà fait 4 ou 5 grands slams.
00:40 Du coup, je ne stressais pas.
00:42 Je ne peux pas dire que j'avais le stress.
00:46 On verra déjà l'année prochaine quand je vais prendre bien le poids et tout parce
00:51 que je suis quand même léger encore.
00:52 Je fais 80.
00:53 Par exemple, à la pesée, j'étais 80.2.
00:56 Les mecs, ils font des 4 ou 5 kilos de régime.
00:59 Du coup, ça se voit la différence.
01:01 Mais je pense que d'ici un an, deux ans, je serai un bon 80.
01:05 Je ne peux pas trop dire ça parce que le combat, j'ai perdu.
01:09 C'est ça la différence.
01:11 Pour moi, si j'aurais gagné, ok.
01:13 Mais là, j'ai perdu.
01:14 J'ai tout donné.
01:15 Mais le mec, on peut dire qu'il était plus fort.
01:18 Ma famille, c'est des Russes, mon père et ma mère.
01:21 Mais moi, j'étais né en Ukraine.
01:23 Je suis arrivé en France à 14 ans.
01:27 Du coup, ils m'ont donné la nationalité vite fait parce que mon père était légionnaire.
01:32 Grâce à ça, ça m'a permis de faire les Coupes d'Europe, les championnats du monde
01:37 en junior, en KD et tout.
01:40 Moi, j'adore la France.
01:42 C'est mon pays.
01:44 J'ai grandi là.
01:46 Je pense plus comme un Français.
01:50 Je ne peux pas dire que je suis un Ukrainien parce qu'au final, j'étais né là-bas.
01:56 Mais sinon, la France m'a tout donné.
01:59 J'ai remis beaucoup à la France.

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