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François-Xavier Bellamy, candidat aux Européennes

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00:00 [Musique]
00:15 Notre projet c'est de faire en sorte que l'Europe change de cap,
00:18 parce que nous avons vécu un mandat pendant lequel nous avons vu se multiplier les contraintes,
00:23 les règles, les normes imposées à tous ceux qui travaillent dans nos pays
00:26 et qui viennent toutes ces normes compliquer la vie des Européens, des citoyens de nos pays,
00:32 alors qu'au contraire nous avons besoin de libérer, de libérer les forces vives.
00:36 Je pense d'abord au monde économique, à tous ceux qui produisent, je pense à nos agriculteurs, à nos pêcheurs.
00:41 Ici à La Réunion comme en métropole, on voit à quel point aujourd'hui nous avons besoin de recommencer
00:46 à produire ce qui nous est le plus nécessaire, parce que c'est la condition pour faire baisser les prix,
00:51 pour dominer cette inflation qui asphyxie tant de familles.
00:56 Et donc ça c'est le sujet majeur pour nous, c'est de libérer ceux qui travaillent,
01:00 de libérer ceux qui aujourd'hui sont les piliers de nos pays.
01:05 Et je pense aussi bien sûr à la nécessaire reprise en main de la capacité d'action
01:10 de ceux qui au service de l'État sont chargés des missions les plus fondamentales.
01:15 On le voit bien aujourd'hui, nous avons globalement une forme d'impuissance,
01:18 d'impuissance de ceux qui produisent, qui travaillent, impuissance publique aussi de nos États
01:22 à gérer les missions essentielles comme le contrôle de nos frontières.
01:26 Notre programme, le cœur de notre projet, c'est de reprendre la maîtrise de notre destin
01:31 et nous croyons profondément que l'Europe peut nous y aider,
01:34 à condition qu'elle change profondément de manière d'agir.
01:45 Notre famille politique, elle traverse une crise, comme la vie politique en France en général.
01:50 On voit bien que la droite et la gauche se sont fragilisées
01:55 et aujourd'hui nous héritons de cette situation-là.
01:58 Mais moi, ma conviction profonde, c'est qu'aujourd'hui,
02:01 les Français ouvrent les yeux sur le bilan du macronisme,
02:04 la promesse selon laquelle on allait mettre fin à tous les clivages.
02:07 Et bien cette promesse-là, elle a déçu et elle a conduit notre pays,
02:11 elle a conduit nos territoires dans une forme d'impasse.
02:14 Et sur cette expérience-là, il est absolument fondamental
02:18 de reconstruire l'alternative dont le pays a besoin.
02:21 Et je suis certain que dans ce pays, il y a une majorité d'électeurs de droite qui veulent,
02:25 vous savez, des choses toutes simples.
02:27 Qu'est-ce que c'est que la droite ? C'est le respect du travail,
02:30 c'est le sens de la valeur du travail et la nécessité de mieux rémunérer ceux qui travaillent.
02:34 C'est la droite, la nécessité de reconstruire l'autorité de l'État
02:38 pour garantir la sécurité des citoyens, c'est la protection des frontières
02:42 et puis c'est le fait de remettre de l'équilibre dans les comptes
02:45 et de retrouver un État qui retrouve des budgets équilibrés.
02:49 C'est des choses assez simples.
02:51 Au fond, la droite, c'est la volonté de reconstruire une école qui transmette,
02:55 de transmettre aussi notre nature, notre environnement avec une écologie
02:58 qui ne soit pas une écologie de la punition, de la sanction, de la contrainte,
03:03 mais une écologie, au contraire, de la prospérité retrouvée.
03:06 Il y a une immense majorité d'électeurs français qui partagent ces idées
03:09 et je suis sûr qu'ils vont se retrouver pour reconstruire cette majorité politique
03:13 dont la France a besoin pour se relever demain.
03:15 C'est une question très importante parce que moi je voudrais dire à tous les réunionnais
03:26 comme à tous les français, au moment où vous allez voter,
03:28 votez pour qui vous voudrez, mais regardez d'abord non pas seulement les paroles,
03:32 regardez les actes, regardez qui a fait quoi.
03:34 Vous savez, en politique, il y a des gens qui parlent beaucoup,
03:36 mais tout le monde n'agit pas vraiment.
03:39 Et au Parlement européen, au cours de ce dernier mandat,
03:41 nous nous serons battus avec détermination pour relever tous les défis
03:46 dont les réunionnais attendent qu'ils soient résolus sur la question,
03:49 encore une fois, du soutien à l'agriculture, à la pêche.
03:52 J'ai eu l'occasion de travailler très longuement avec les agriculteurs de La Réunion
03:56 dans toutes les filières, de venir ici à La Réunion,
03:58 passer du temps pour partager pendant le mandat, en dehors des périodes électorales,
04:03 le quotidien des habitants de l'île.
04:06 J'ai travaillé aussi avec les pêcheurs, parce que j'étais en commission de la pêche.
04:09 Je connais bien les pêcheurs réunionnais, et on aura gagné des batailles importantes avec eux,
04:14 notamment celles qui concernent le renouvellement de la flotte.
04:17 Ça fait des années qu'on l'attendait, et enfin, ces dernières semaines,
04:20 on a réussi à obtenir que la commission investisse
04:22 dans le renouvellement de la flotte de pêche à La Réunion.
04:25 On a travaillé avec le monde de l'industrie sur les questions notamment d'énergie,
04:29 parce qu'il y a un sujet majeur qui est de faire baisser aussi les factures d'électricité
04:33 qui contribuent à l'explosion du coût de la vie.
04:36 C'est vrai en métropole, c'est vrai aussi partout sur le territoire français.
04:41 Et nous, notre combat était de faire en sorte que nous puissions retrouver la capacité
04:46 de produire ce dont nous avons besoin, y compris notre énergie.
04:49 On a travaillé sur la question des frontières.
04:52 Les réunionnais, ils vivent indirectement les résultats, les conséquences
04:56 de la crise migratoire qui touche Mayotte.
04:59 Et Mayotte, évidemment, c'est un symbole de l'impuissance de la France
05:03 et de l'impuissance européenne dans la maîtrise des frontières.
05:06 Donc tous ces combats, on les a menés pour les réunionnais, avec les réunionnais,
05:11 pour faire en sorte de garantir que nous pourrions apporter les réponses
05:15 aux questions qu'ils rencontraient.
05:17 Et demain, ma conviction, c'est que nous pouvons avoir une majorité
05:20 pour agir enfin et remettre les choses dans la bonne direction,
05:23 là où au cours des dernières années, nous nous serons opposés très fréquemment
05:26 à la Commission européenne sur ce projet de décroissance agricole,
05:30 sur sa lutte contre les énergies propres que la France a su construire,
05:34 sur la question de la fragilisation de nos frontières et du contrôle de l'immigration.
05:40 Sur tous ces sujets-là, nous avons essayé de limiter les problèmes
05:44 que nous rencontrions, mais aujourd'hui, il faut enfin réussir à remettre
05:48 les choses à l'endroit. Il faut sortir de la concurrence déloyale
05:51 qui pénalise nos agriculteurs, nos pêcheurs, sortir de la naïveté
05:54 en matière commerciale, mais aussi en matière migratoire ou sécuritaire.
05:57 Et tous ces sujets-là, ils sont maintenant devant nous,
06:00 mais pour pouvoir les traiter, il faudra des élus qui travaillent,
06:03 des élus qui s'engagent et qui se battent au Parlement tous les jours,
06:06 des élus qui viennent sur le terrain. Certains, vous parliez des sondages
06:09 en peut-être levant en poubelle, y compris peut-être dans l'opinion
06:12 des réunionnais, mais qui ne sont jamais venus ici, qui n'ont jamais
06:15 écouté les réunionnais, qui n'ont jamais parlé avec eux, et surtout,
06:18 qui n'ont jamais travaillé pour eux, parce que nous arrivons à cette élection
06:21 avec chacun le bilan des cinq dernières années. Et donc là, je voudrais dire
06:24 aux réunionnais, je partage les colères que vous voulez exprimer,
06:27 je les ressens moi aussi, puisque je les ai portées moi-même au Parlement
06:30 européen, mais le 9 juin, il ne faut pas voter seulement avec sa colère,
06:33 il faut voter pour que les choses changent et qu'elles avancent dans la bonne direction.
06:36 Et si vous croyez comme moi au travail, et si vous croyez à la valeur du travail,
06:39 alors il ne faut pas que ceux qui, dans ce pays, travaillent et font vivre
06:42 la réunion, votent demain pour des élus qui ne travailleront pas
06:45 pour les élus qui travaillent.
06:48 [Musique]
06:51 [Musique]
06:54 Alors le pacte vert, c'est beaucoup de textes différents,
06:57 donc c'est difficile de synthétiser les choses, mais je dirais que nous,
07:00 on a soutenu les textes du pacte vert qui renforçaient la production
07:03 en Europe. Le premier d'entre eux, c'est le mécanisme d'ajustement
07:06 carbone aux frontières. Pour la première fois, on fait payer une taxe
07:09 à ceux qui produisent des importations chez nous,
07:12 pour pouvoir rendre de l'oxygène à ceux qui produisent dans nos pays
07:15 et ici à la réunion. Ça c'était vraiment un
07:18 premier combat important. Mais pour le reste, on s'est opposé à la plupart
07:21 des textes du pacte vert qui nous paraissaient aller dans la mauvaise direction
07:24 en compliquant la vie quotidienne des Français, des Européens.
07:27 Je pense à l'idée qu'on va imposer demain 100% de véhicules
07:30 électriques en 2035 à tous les achats de véhicules neufs
07:33 en France. Je pense au projet de décroissance agricole
07:36 qui se jouait derrière la stratégie agricole de l'Union Européenne
07:39 qui devait faire baisser de 15% la production agricole en Europe
07:42 ou geler de 10% toutes les terres agricoles utiles.
07:45 Je rencontrais ce matin même des agriculteurs réunionnais
07:48 dans une exploitation au tampon. Je suis allé tout à l'heure à la foire
07:51 agricole de Brapannon pour rencontrer les agriculteurs et tous
07:54 disent aujourd'hui qu'il y a un immense problème qui est l'accès au foncier.
07:57 Si on veut installer des nouvelles générations,
08:00 si on veut que des jeunes agriculteurs puissent se lancer, il faut
08:03 du foncier. Et donc cette politique européenne qui voulait
08:06 baisser les surfaces agricoles disponibles, elle va à contresens
08:09 de ce dont nous avons besoin. On s'est opposé
08:12 à un texte qui s'appelle "Restauration de la nature" ou bien à un autre texte
08:15 sur les normes qui pèsent sur le logement parce que ces
08:18 projets allaient réduire les surfaces disponibles pour
08:21 pouvoir apporter les solutions dont les réunionnais, les
08:24 Français ont besoin pour pouvoir simplement se loger.
08:27 Et tout cela sans apporter aucun bénéfice à l'écologie.
08:30 Parce qu'en réalité, si on se complique la vie dans nos pays, on importe
08:33 toujours plus de ce qui est fait dans une production étrangère qui ne respecte
08:36 aucune de nos règles. Donc c'est aussi un contresens environnemental.
08:39 Et c'est la raison pour laquelle il faut sortir de la logique du Green Deal aujourd'hui,
08:42 sortir de la logique du pacte vert pour pouvoir retrouver
08:45 une politique européenne environnementale qui parte du bon sens
08:48 des réalités du terrain et qui construise une écologie
08:51 de prospérité et pas de décroissance.
09:01 Non, ça n'est pas le cas.
09:04 Moi, ce que j'observe, c'est qu'au Parlement européen,
09:07 ceux qui ont fait la décision sur les textes que j'évoquais,
09:10 sur les textes les plus politiques, les plus clivants,
09:13 comme sur les sujets migratoires d'ailleurs, c'est un
09:16 groupe de parlementaires qui allaient
09:19 de la gauche au vert
09:22 en passant par les élus macronistes et l'extrême gauchée.
09:25 Et c'est ce groupe-là qui a fait une majorité
09:28 qui a imposé par exemple l'interdiction
09:31 du moteur thermique. Prenons cet exemple concret.
09:34 Les réunionnais, en 2035, si on ne change pas les textes,
09:37 ce que j'espère on fera, mais si on ne change rien,
09:40 en 2035, ne pourront plus acheter une voiture avec un moteur thermique.
09:43 Il faudra que ce soit obligatoirement un moteur électrique, ça coûte beaucoup plus cher.
09:46 Il y a aussi un impact environnemental du tout électrique.
09:49 Nous, on dit que c'est une aberration, une folie, que c'est l'écologie
09:52 qui va paupériser, qui va appauvrir les Français.
09:55 Eh bien cette norme-là, cette mesure, elle a été imposée
09:58 par le vote de l'extrême gauche, des socialistes,
10:01 des verts et des députés macronistes. Et c'est eux
10:04 qui ont fait une majorité et c'est pour ça que je crois qu'on peut changer
10:07 de cap en Europe dans les années qui viendront, à condition que la droite
10:10 se relève aussi en France, parce que la droite
10:13 ce sera demain le premier groupe politique au Parlement européen
10:16 et c'est à partir de ce groupe-là que nous pourrons
10:19 réussir à faire en sorte que le cap change dans le travail européen.
10:22 [Musique]
10:30 Il a raison de dire ça, Raphaël Glucksmann, parce que les deux grands groupes
10:33 au Parlement européen, vous savez le débat européen
10:36 il n'est pas comme en France entre Mme Le Pen et M. Macron,
10:39 c'est pas ça le débat de cette élection européenne, c'est pas le deuxième tour de la présidentielle.
10:42 Les deux grands groupes au Parlement européen, c'est le groupe socialiste
10:45 et le groupe de la droite. Et la question est qui va arriver
10:48 premier de ces deux groupes-là à la fin de cette élection ?
10:51 Et si c'est M. Glucksmann qui gagne, au moins il a déjà dit son projet
10:54 donc c'est parfaitement transparent.
10:57 Ça veut dire concrètement qu'en réalité on va faire une
11:00 Europe qui ira toujours plus loin dans les contraintes, dans les
11:03 règles, dans les normes. Une Europe qui va créer des nouveaux impôts
11:06 parce que c'est ce que défend M. Glucksmann.
11:09 Une Europe qui va faire une fiscalité supplémentaire
11:12 qui pèsera demain sur les Français, qui va créer aussi de nouveaux
11:15 emprunts en aggravant encore notre trajectoire budgétaire.
11:18 Une Europe qui refusera de maîtriser ses frontières puisque M. Glucksmann
11:21 défend l'idée de couloir migratoire
11:24 légaux, c'est-à-dire qu'il faut faire venir des immigrés
11:27 de manière légale en Europe. Il faut augmenter encore
11:30 cette immigration dont il croit qu'elle est nécessaire aussi
11:33 pour notre économie. Moi je pense exactement le contraire.
11:36 Et puis M. Glucksmann à la fin, c'est quand même une vision
11:39 qui veut que l'Europe finisse par se substituer
11:42 à nos États. Il est fédéraliste, il le dit, ça veut dire
11:45 et derrière ce mot technique, il y a le sentiment que
11:48 les États c'est terminé, c'est dépassé et qu'il faut
11:51 que demain ce soit l'Europe qui décide de tout.
11:54 Moi je crois le contraire. Je pense que ce que veulent les Français
11:57 c'est que la décision politique soit prise au plus près de leurs besoins.
12:00 Que la décision politique soit assumée par notre
12:03 démocratie nationale. Et quand j'entends les réunionnais,
12:06 ils ne me disent pas "Oh là là, mais si c'était possible que l'Europe
12:09 soit encore plus intégrée, si c'était possible que demain
12:12 les décisions de ma vie quotidienne soient prises tous les jours
12:15 par des élus polonais, portugais ou lituaniens".
12:18 Non. Les réunionnais que je rencontre, ils me disent "L'Europe est déjà
12:21 beaucoup trop loin de moi". Et j'ai besoin au contraire
12:24 qu'on prenne mieux en compte les spécificités de ce que je vis
12:27 au quotidien. Et c'est la raison d'ailleurs pour laquelle sur notre liste,
12:30 moi je suis heureux de mener cette équipe avec un candidat
12:33 réunionnais, un candidat qui,
12:36 Gilles Fontaine, est agriculteur au tampon et qui portera
12:39 la voix des réunionnais. Moi je crois qu'on a besoin au contraire de rapprocher
12:42 l'Europe des citoyens et pour ça de respecter nos
12:45 démocraties nationales. Donc ça fait beaucoup de différence que j'ai avec M. Glucksmann.
12:48 Non, en fait c'est le résultat de la situation
12:59 dans laquelle on mène cette campagne. Je vous le disais, aujourd'hui
13:02 les sondages ne sont pas
13:05 les plus favorables aujourd'hui. Il y a eu une période, et il y aura
13:08 une période, j'en suis sûr, où la droite française avait 34
13:11 députés au Parlement européen. À ce compte-là, effectivement,
13:14 c'est possible d'avoir beaucoup plus de places éligibles. Pour nous, aujourd'hui,
13:17 c'est évidemment plus difficile. Et aujourd'hui, on doit
13:20 faire un choix pour reprendre aussi tous les secteurs. Or, on se lance dans
13:23 cette campagne avec une agricultrice qui est numéro 2
13:26 sur ma liste. Moi j'en suis très fier. Elle s'appelle
13:29 Céline Imard, une jeune agricultrice dans le Tarn. En ce moment,
13:32 elle partage sa vie entre la campagne et les semis
13:35 sur son exploitation. Et donc, comme on avait
13:38 déjà une présence forte du monde agricole avec elle, avec ma collègue
13:41 Anne Sander, qui est députée sortante, qui est une spécialiste
13:44 des questions d'agriculture, on est obligé de faire des choix
13:47 qui sont forcément douloureux. Mais ça n'enlève rien au fait que
13:50 les réunionnais et l'agriculture réunionnaise seront représentés sur cette liste.
13:53 Et c'était pour moi, je crois vraiment, un élément très très important
13:56 de la campagne que nous voulons mener.
13:59 [Musique]
14:02 [Musique]
14:05 Il faut mettre toutes les législations que nous devons
14:08 voter à l'épreuve de la singularité de ce qu'on appelle
14:11 en Europe les régions ultrapériphériques dont la réunion
14:14 fait partie. Je rencontrais aujourd'hui, je vous le disais, les agriculteurs
14:17 mais qui me disent en réalité à quel point
14:20 bien souvent ils sont devant des textes qui ne s'appliquent pas aux singularités
14:23 de l'île, de son climat, de son terroir,
14:26 de sa terre. Et donc tout ça, il faut le prendre
14:29 en considération d'une manière beaucoup plus précise. Et nous l'avons porté
14:32 au cours de ce mandat. Je suis intervenu à de très
14:35 nombreuses reprises pour dire la nécessité
14:38 de maintenir les mesures spécifiques pour les régions ultrapériphériques.
14:41 Par exemple, quand on parle des trajets aériens,
14:44 vous avez aujourd'hui à gauche
14:47 chez les Verts des gens qui disent "il faut arrêter l'avion". Moi je crois
14:50 qu'on doit pouvoir limiter notre impact environnemental
14:53 mais un trajet en avion d'un réunionnais
14:56 vers la métropole, vers le continent européen, c'est pas du tout la même
14:59 chose que le trajet d'un métropolitain qui veut partir en vacances
15:02 quelque part ailleurs dans le monde. C'est le trajet
15:05 qui le relie à son pays, à ce continent
15:08 auquel il appartient. Et donc il faut, en particulier pour les jeunes
15:11 réunionnais, qu'on puisse garantir que les prix restent
15:14 faibles, restent accessibles. Aujourd'hui ils sont déjà beaucoup trop élevés
15:17 et ça fait partie du problème de la vie chère. Et donc
15:20 notre défi à nous, c'est de garder toujours en tête
15:23 cette spécificité, cette particularité des besoins
15:26 de nos régions ultra-périphériques.
15:29 J'avais dit pendant ce mandat que je visiterais tous nos départements et territoires
15:32 d'outre-mer. J'ai commencé par l'océan indien
15:35 et il y a plusieurs années déjà
15:38 je suis venu passer du temps ici parce que je crois que
15:41 la Réunion doit être au cœur de nos préoccupations
15:44 pour le mandat qui viendra.
15:45 [Musique]
15:53 Je crois que dans cette élection européenne, quelque chose d'essentiel se joue
15:56 pas pour notre parti, pas pour une famille politique,
15:59 pour une étiquette, pour un camp plus qu'un autre, non, pour la France
16:02 et pour l'Europe. Et dans un moment comme celui-ci, bien sûr
16:05 il est absolument fondamental qu'on sache se rassembler.
16:08 C'est le nom du parti gaulliste auquel
16:11 la Réunion est si attachée à la figure du
16:14 général de Gaulle. Le nom du parti gaulliste, c'est le rassemblement pour la République
16:17 et moi je crois qu'on a besoin de ce rassemblement aujourd'hui.
16:20 [Musique]

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