Ces dernières semaines, de nombreuses agressions ont eu lieu en France, notamment chez les mineurs. Face à cela, Jordan Bardella, tête de liste RN aux élections européennes, souhaite «mettre fin à l’excuse de minorité et abaisser la majorité pénale à 16 ans».
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00:00 Plus largement, notre pays fait face à un ensauvagement aujourd'hui tout azimut.
00:04 Il y a dans notre pays, la France, madame, une agression toutes les 44 secondes,
00:10 un refus d'obtempérer toutes les 20 minutes, 1000 agressions par jour.
00:15 Emmanuel Macron a laissé la situation se dégrader.
00:19 L'année 2023 a été une année de tous les records.
00:22 Et moi, je prône face à cette mécanique permanente du déni qui vise à expliquer
00:27 qu'il y a toujours une excuse sociale, que c'est parce que les gens sont pauvres
00:30 qu'ils sont délinquants, que parce qu'ils ne viennent pas du bon quartier,
00:33 de la bonne cité, ils finissent dans la criminalité.
00:35 Je combats ce discours.
00:37 Moi, je me prône face à cela, face à l'insécurité qui se développe
00:41 partout en France, une seule attitude, la fermeté, encore la fermeté,
00:45 toujours la fermeté.
00:47 J'ai eu l'occasion, il y a quelques jours, de rencontrer le Premier ministre
00:50 dans le cadre de ses consultations pour la violence des mineurs.
00:53 Une grande partie de cette violence qui traverse le pays est liée à notre
00:58 incapacité à répondre à la délinquance des mineurs.
01:02 Moi, je souhaite qu'on mette fin notamment à l'excuse de minorité,
01:06 qui atténue aujourd'hui en très grande partie la peine, parce que,
01:10 encore une fois, quand à 14 ans, on plante une vieille dame de 80 ans
01:15 au couteau pour lui voler les 20 euros qu'elle retire aux distributeurs,
01:17 on ne peut pas être jugé comme un enfant.
01:19 Par conséquent, il faut mettre fin à l'excuse de minorité.
01:22 Il faut abaisser la majorité pénale à 16 ans.
01:24 Je souhaite qu'on développe des centres éducatifs fermés pour les mineurs
01:28 sur le modèle des pays nordiques.
01:30 En Hollande, ils ont des taux de récidive qui sont bien moins que
01:33 les taux français parce qu'ils sanctionnent immédiatement,
01:35 avec des mesures privatives de liberté et des peines très courtes,
01:38 les mineurs qui sont placés précisément dans des centres éducatifs fermés
01:42 dès leur plus jeune âge.
01:43 Troisièmement, il faut responsabiliser les parents de mineurs récidivistes
01:48 lorsqu'il y a des carences éducatives par la suspension des allocations
01:51 familiales relatives à l'enfant concerné par la multiplication
01:56 des crimes et des délits.
01:58 Il faut rétablir des peines planchées, instaurer des peines minimales,
02:02 expulser les délinquants et criminels étrangers.
02:05 Vous voyez que ce que nous défendons, madame,
02:07 c'est un véritable changement de philosophie dans la politique pénale.
02:11 Moi, je ne m'habitue pas à ce que tous les jours,
02:12 les Français aient peur lorsqu'ils sortent dans la rue,
02:15 à ce que les parents qui nous regardent ce soir craignent systématiquement
02:19 pour la sécurité de leur enfant.
02:20 Lorsqu'ils rentrent seuls de l'école le soir, lorsqu'ils sortent en soirée
02:25 le week-end avec des amis, lorsque leur fille prend les transports en commun,
02:28 je ne m'habitue pas à cela et je ne ferai pas les yeux face à cette montée
02:32 de la délinquance.
02:33 Donc, il faut évidemment un tournant sécuritaire, un tournant pénal
02:37 et évidemment un tournant migratoire parce qu'on sait que l'immigration
02:39 aujourd'hui est responsable de la quasi-totalité de la violence de rue
02:42 dans notre société.
02:43 - Une messe que vous.
02:44 [Musique]
02:47 [SILENCE]