François Asselineau dès qu'on lui parle de Florian Philippot.

  • il y a 4 mois
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00:00 le plus suivi sur internet, et notamment sur des sujets tout à fait de fond...
00:04 – Enfin pardon, vous me donnez un peu la perche, les débats,
00:06 vous n'acceptez pas de participer à tous les débats, donc on peut difficilement...
00:09 – Ah bon ? Mais si, si, si !
00:10 – Bah oui, si, on a fait un débat avec...
00:11 – Ah oui, mais attendez, attendez, attendez...
00:12 – Par rapport au promo, là, je n'avais pas prévu.
00:15 – Non, ce que vous aviez prévu, c'était de me recevoir dans ce format-là,
00:18 vous n'aviez pas prévu un débat au dernier moment.
00:19 – Mais vous auriez pu avoir les deux en plus.
00:21 – Oui, oui, d'accord, mais...
00:21 – Vous auriez pu avoir le débat,
00:22 comme vous vous reprochez d'être invisibilisé, on propose de vous en exposer.
00:29 – Vous avez vu le studio, il ne peut pas...
00:31 Macron avec la piscine, je crois, avec les ZANS...
00:34 – Oui, oui, parce qu'on va encore ressasser ces histoires d'alliances.
00:38 Pourquoi vous n'aviez pas invité Juvin Brunet, Kuzmanovitch ?
00:42 – Si vous n'avez pas invité Kuzmanovitch, vous ne pouvez pas.
00:44 – Bon voilà, et Dupont-Aignan n'est pas venu non plus.
00:46 Voilà, et moi je suis désolé, je n'ai pas non plus à débattre avec quelqu'un
00:49 comme l'arrière, le numéro 7 ou 8, avec le petit jeune de chez Zemmour.
00:52 Moi je veux bien un débat avec Zemmour, oui, ou bien avec Mme Marion Maréchal.
00:55 – Peut-être que lui, il ne veut pas.
00:56 – Oui, c'est possible, c'est possible, c'est encore autre chose.
00:59 – Non mais vous voyez, c'est juste sur la stratégie,
01:03 vous avez un espace de communication, quel que soit...
01:05 J'entends ce que vous dites, ne croyez pas.
01:07 – Non mais ce n'est pas vous qui choisissez mes interlocuteurs.
01:10 – Non mais on vous propose, on vous invite.
01:11 – Oui, mais moi je sais bien, mais je fais comme tout le monde,
01:14 c'est-à-dire que je choisis mes interlocuteurs.
01:16 – Donc vous acceptez de ne pas avoir une fois de plus d'exposition, c'est ce que je veux dire.
01:18 – Oui, je sais pas, vous voyez, j'ai respecté ma parole,
01:20 je vous avais promis, et à votre collaboratoire de vous inviter seul,
01:23 à TVL, d'abord je ne suis pas seul non plus à décider,
01:26 on a respecté la parole, simplement vous auriez pu...
01:27 – D'accord, mais moi j'ai appris de mon passage au Quai d'Orsay,
01:30 parce qu'il y a un peu de féminité, je veux dire,
01:31 si les gens vous considérez qu'ils ne sont pas à votre niveau,
01:33 c'est aux autres dans le jeu.
01:35 – Ce que j'ai appris de mon passage au Quai d'Orsay,
01:37 c'est qu'il est très important de faire attention
01:40 au niveau des interlocuteurs auxquels on vous met, voilà.
01:42 Par exemple, d'ailleurs justement, j'avais commencé à dire,
01:45 il va y avoir un débat à Strasbourg avec les 8 têtes de liste des principales listes,
01:51 et M. Bardella a fait savoir que ce n'était pas de son niveau,
01:53 donc il se fait représenter partie des marginaux.
01:55 – Vous pouvez pas lui reprocher, vous dites la même chose en l'offre, ça.
01:57 – Non, non, pas du tout, ce n'est pas son niveau.
01:58 – On dit des autres, le petit de Reconquête, il n'est pas à mon niveau.
02:00 – Oui, parce qu'il n'est pas tête de liste,
02:02 moi je veux bien parler avec les têtes de liste,
02:03 là c'est le débat avec les têtes de liste,
02:04 Bardella dit non, je n'y vais pas, pourquoi ?
02:06 Parce qu'en fait il est nul, tout le monde le sait,
02:08 il fait du média training toute la journée Bardella, il a des punchlines.
02:13 – Il est à 29% dans les sondages.
02:15 – Oui, les sondages, les sondages, les sondages.
02:17 A propos d'ailleurs, j'ai demandé les rendez-vous avec des instituts de sondage
02:20 pour leur expliquer qui nous étions,
02:22 et bien j'ai eu plusieurs instituts qui m'ont dit que de toute façon,
02:25 ils n'étaient pas libres jusqu'au mois de juin ou juillet,
02:29 donc c'est-à-dire que nous, nous sommes, paraît-il, à 0% dans les sondages,
02:32 0,5% moins de temps en temps, ce qui est absolument faux.
02:36 – Greg avait demandé avant.
02:38 – Il a raison sur ce point-là, alors, il y a un truc un peu spécieux dans l'argument,
02:42 dire je ne vais pas débattre avec des gens s'ils n'ont pas le niveau,
02:45 si vous attendez qu'il y ait quelqu'un qui ait du niveau à La République en marche
02:47 avant de débattre avec, vous ne débattrez jamais avec.
02:49 – Non, non, je n'ai pas dit niveau intellectuel, non, non.
02:51 – Ça ne le fera pas.
02:52 – Je n'ai pas dit niveau intellectuel, je dis.
02:54 – Le niveau dans la tête de liste, dans la hiérarchie.
02:56 – Les têtes de liste débattent avec les têtes de liste,
02:58 il n'y a pas de raison pour qu'une tête de liste soit amenée à discuter avec un…
03:01 – Dans ce cas, il n'y a pas de débat, parce que c'est vrai que ce n'est jamais toujours possible.
03:04 – Non, mais il a le droit de refuser toutes les interviews sur…
03:06 – D'accord, mais je crois qu'à un moment, pour le bien de la France,
03:09 je pense qu'il faut sortir un peu de cet égocentrisme, voilà,
03:14 et que je crois que ça aurait été intéressant d'avoir un débat parmi les souverainistes,
03:20 et pourquoi pas une alliance qui, je sais, vous refusez systématiquement de vous allier,
03:28 parce que vous n'êtes pas le seul, vous n'êtes pas sans savoir,
03:30 que par exemple, M. Florian Philippot aussi est pour le Frexit,
03:33 pourquoi ne pas imaginer une coalition ensemble ?
03:36 – Ça, c'est beaucoup de gens, objectif, nonobstant, les différences…
03:39 – Ça c'est quelque chose qu'on ne comprend pas, tous les gens qui ont à cœur le bien du pays,
03:43 et on le voit sur les réseaux sociaux, vous parlez beaucoup de votre audience
03:46 sur les réseaux sociaux, rêveraient d'une alliance Asselineau, Nicolas Dupont-Aignan
03:53 et M. Florian Philippot qui a…
03:54 – Et vous avez tendu la main, je crois, en plus.
03:56 – Oui, c'est vrai.
03:57 – Attendez, on est typiquement dans le monde…
03:59 – Alors vous êtes parti là, ça y est.
04:01 – On est dans le monde de l'inversion accusatoire.
04:03 J'ai créé un parti il y a 17 ans, il y a 10 ans, M. Philippot a créé un parti,
04:08 alors que j'existais, que j'avais été candidat à l'élection présidentielle,
04:11 M. Philippot a refusé de venir, il a créé son parti dans le but de nous tuer.
04:15 – Non, il a refusé de venir parce que… – Écoutez, non, non, non, c'était son objectif.
04:20 – Monsieur, ne vous énervez pas, il a refusé de venir parce que
04:22 vous n'avez pas été toujours très à droit avec lui, et même…
04:25 – Mais vous plaisantez !
04:27 – Non, vous avez été assez, c'était un peu… vous étiez un peu…
04:30 c'était le petit Philippot, vous le dignifiez.
04:32 – Non, non, non, non, non, non, alors écoutez, on ne va pas entrer là-dedans,
04:36 on va renvoyer, on va aller… – Non, mais on comprend maintenant,
04:39 c'est parce qu'il a créé un parti que vous le renvoyez à mort.
04:41 – Non, mais ce n'est pas le même constat, c'est qu'il a été reçu par Bourdin ensuite,
04:45 en disant qu'il était le seul à faire le… – Non, il disait un petit peu,
04:49 je suis un peu le seul, il ne parlait pas, il parlait dans le contexte,
04:52 il faut remettre dans le contexte, c'était par rapport au RN.
04:54 – Non, c'est un mensonge, vous montez, madame,
04:58 M. Bourdin a dit "est-ce que vous êtes le seul à proposer le Frexit ?"
05:01 – Il a dit "je suis un peu le seul" et il mit pour lui dans sa tête,
05:05 c'était par rapport au RN.
05:08 – Et Bourdin a dit "vous êtes vraiment le seul" et Philippot a dit "oui".
05:11 Et d'ailleurs le plus extraordinaire, c'est que Bourdin ne l'a pas repris.
05:16 Mais je n'ai pas envie de… – Mais l'intérêt de la France,
05:18 il n'est pas là, c'est que c'est guéguerre, honnêtement.
05:21 – Mais l'intérêt de la France, il n'est pas là.
05:22 – Vous voulez des convictions, non mais je vous entends là,
05:24 et je vous entends à quel point… – Vous ne me permettez pas de parler.
05:26 – Non, on voit à quel point ça vous fait…
05:28 là je vous vois sursauter sur votre siège,
05:30 je dis juste que vous avez des convictions
05:32 et tout le monde salue les convictions que vous avez,
05:34 je pense que même ici parmi l'audience de TV Libertés…
05:37 – Mais M. Philippot n'a pas ces convictions.
05:39 M. Philippot a pas son temps à tromper ses adhérents.
05:41 Par exemple, en 2021, vous savez ce qu'il a fait ?
05:45 Il a fait un référendum auprès de ses troupes,
05:47 qu'est-ce que je dois faire comme alliance ?
05:49 60% dans le référendum interne a dit "alliance avec Zemmour".
05:52 Qu'est-ce qu'il a fait ? Il a fait une alliance avec Dupont-Aignan.
05:55 C'est vrai ou c'est pas vrai ? – Oui c'est vrai,
05:57 c'est d'ailleurs dans l'alliance qu'il est dans l'alliance…
06:00 – Deuxièmement, non non non… – Excusez-moi mais il faut préciser…
06:01 – Non mais attendez, vous êtes l'ambassadeur de Philippot ou quoi ?
06:03 – Oui si vous voulez mais… – D'accord, entendu.
06:05 – Parce que c'est pas vrai, dans cette alliance,
06:07 il y avait une condition pour qu'il soit allié à Nicolas Dupont-Aignan,
06:10 c'est qu'il y ait, à contrario de ne pas avoir le fréxis,
06:13 qu'il y ait au moins un référendum qui permette aux Français de décider…
06:17 – Mais il n'y a pas du tout la question, la question c'est est-ce que oui ou non
06:20 il avait fait un référendum auprès de ses troupes,
06:22 et est-ce que c'est vrai oui ou non que 60% avaient voté pour une alliance avec Zemmour,
06:25 c'est vrai ou c'est pas vrai ?
06:26 – Mais peut-être que ça n'a pas pu se faire avec Zemmour,
06:28 d'autres raisons qui ne sont pas… – Je ne sais pas, en 2019 ou en 2022…
06:31 – Mais pour des raisons qui ne sont pas de son fait…
06:32 – Écoutez, on ne va pas rentrer là-dedans, on a des quantités de vidéos qui circulent,
06:36 où M. Philippot, quand par exemple au début de 2018,
06:39 vous savez ce qu'il était, il était l'homme le plus médiatisé de France,
06:42 donc il s'est dit, en étant chassé du Front National,
06:45 il s'est dit qu'il allait prendre ce créneau et que nous, nous allions être détruits
06:50 parce qu'il avait beaucoup plus de notoriété, c'est ça qui s'est passé,
06:53 il y a des vidéos qui circulent, notamment une vidéo où il dit
06:56 "oui mais c'est sa petite entreprise, sa petite boutique",
06:59 il y a des vidéos où il dit "non non mais je n'ai pas du tout envie de faire alliance avec M. Aston,
07:03 si vraiment les gens qui nous regardent sont intéressés par ça, qu'ils aillent voir ça".
07:08 De toute façon, je vais vous dire, nous, nous avons, c'est une vue de l'esprit que de croire
07:14 qu'une alliance avec M. Philippot nous ferait gagner les voix, ça nous en ferait perdre énormément.
07:18 – Pourquoi ?
07:18 – Parce que nous avons chez nous des gens venant de tous les horizons,
07:22 et nous avons, moi, c'est pas moi qui décide, j'ai pas le melon, c'est pas moi qui décide,
07:27 nous avons un bureau politique et nous avons des adhérents,
07:29 et je peux vous assurer qu'il y a énormément de gens qui,
07:31 si M. Philippot venait à l'UPR, ne voudraient pas, et pour moi…
07:35 – C'est vrai qu'il y en a plus qui souhaiteraient l'alliance avec Dupont-Aignan, Philippot…
07:38 – On a vu l'alliance Dupont-Aignan-Philippot…
07:41 – Et ben parce qu'il vous manque.
07:42 – On a vu l'alliance, M. Dupont-Aignan en 2017 avait fait 4,7,
07:47 allié avec Philippot en 2022, il a fait 2, il a perdu 60%…
07:54 – Non mais vous pouvez pas faire ça, c'est comme si vous compariez des choux avec des carottes,
07:58 le contexte n'était pas le même.
07:59 – Alors que Mme Le Pen, lorsque M. Philippot…
08:02 – 5% pour avoir des élus quand même, vous pouvez pas individuellement les avoir…
08:05 – Mais justement, nous allons avoir des élus parce que justement,
08:08 nous allons faire des alliances avec les gens auxquels nous avons confiance.
08:11 Je voudrais dire quelque chose qui est fondamental, il y a 50% d'abstention en France.
08:16 Les 50% d'abstention en France sont des gens qui ne croient plus
08:19 dans la parole d'un parti politique.
08:21 J'ai créé un parti, c'est presque une espèce d'engagement formel,
08:26 sortir de l'UE, sortir de l'euro, sortir de l'OTAN.
08:29 Nous ne ferons jamais alliance avec des partis qui ne veulent pas cela,
08:34 et nous ne ferons jamais alliance non plus avec des partis
08:36 qui sont prêts à faire alliance avec ceux-là.
08:39 Parce que ce qui se passe…
08:40 Pourquoi nous ne faisons pas alliance avec M. Dupont-Aignan ?
08:43 Je le connais, Dupont-Aignan, comme M. Philippot, je les connais,
08:45 on s'est vus plusieurs fois en tête à tête,
08:47 faut arrêter de croire qu'on ne se connaît pas.
08:49 M. Dupont-Aignan, je le connais, je le connais depuis 25 ans.
08:54 Bon, c'est une planche pourrie, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
08:57 Vous vous rendez compte, vous voyez, avec les propos que vous employez là,
09:00 comment voulez-vous…
09:01 Mais c'est la vérité !
09:02 Mais c'est la vérité !
09:04 … des rares qui se battent à l'Assemblée nationale pour défendre certains intérêts,
09:08 je trouve ça assez col, assez dur ce que vous dites.
09:12 Non mais il a accepté de vous avoir sur même table.
09:15 Je crois que la France vaut mieux que ses derniers bossons.
09:20 Donc M. Dupont-Aignan, maintenant il nous sort le Bruxite,
09:23 il sait que c'est faux, que ça ne marchera pas.
09:25 Il a déjà sorti en 2019 et en 2014 le coup de sortir de la Commission européenne
09:31 et si ça ne marche pas, à ce moment-là on fera un truc.
09:33 Mais ces vieux… ils font tous ça.
09:35 Non, non, maintenant les choses sont beaucoup trop graves,
09:37 on continue à tergiverser.
09:39 Donc nous, on veut sortir de l'UE, de l'UE, de l'autre,
09:41 mais on ne veut pas, c'est quand même notre droit.
09:43 On ne veut pas faire alliance avec des gens qui disent le contraire.
09:45 – Mais au final, ce qui est malheureux, c'est que vous n'êtes pas représenté.
09:48 – Mais non, mais non !
09:49 – Vos idées ne sont pas représentées, les souverainistes,
09:51 la majeure partie des gens.
09:53 On a vu l'alliance que ça a donnée Philippot-Dupont-Aignan,
09:56 ils ont fait… Philippot est passé Dupont-Aignan parce que…
09:59 – Parce qu'avec eux, ils ont fait très peu,
10:00 mais on sait que vous, tout seul, vous allez faire…
10:02 – Mais je ne suis pas tout seul !
10:03 – Non mais moi je trouve ça…
10:05 – Vous ne savez même pas quelle est la liste que je vais présenter.
10:07 – Je trouve ça dommage qu'on ne puisse pas envisager…
10:10 – Mais d'ailleurs, pourquoi Philippot ne parle-t-il jamais à Kouzmanovitch ?
10:14 Pourquoi est-ce qu'il ne parle jamais à Juvin Brunet ?
10:16 Pourquoi il ne parle jamais à Tel Ado ou Gérald Thauzin ?
10:19 On peut lui faire des quantités de reproches de la même façon.
10:21 Si vous voulez, il y a un truc qu'il faut bien comprendre,
10:24 c'est que M. Dupont-Aignan et M. Philippot
10:26 sont mandatés pour essayer de nous flinguer, nous l'UPR.
10:29 – Par qui ? Mandatés par qui ?
10:30 – Oui, parce que leur objectif, c'est de faire en fait une union des droites.
10:34 C'est-à-dire qu'on ne peut pas avoir deux objectifs différents.
10:37 Nous, ce que l'on veut, c'est reprendre la Chambre internationale,
10:39 et on a besoin de ce point de vue-là, de la droite et de la gauche.
10:42 Alors que eux, dans le même mouvement, ils disent qu'ils sont…
10:45 ils tiennent des propos eurocritiques,
10:47 mais en même temps, faire l'union des droites avec des gens comme le Bardella
10:51 ou comme Mme Marion Maréchal, voire même comme Ciotti,
10:54 qui ont dit, redit, re-redit, re-redit, re-redit,
10:57 qu'ils ne sortiront pas de l'Union européenne.
10:59 Vous savez à quoi ça me fait penser ?
11:00 Ça me fait penser à Gerd Wilders au Pays-Bas.
11:03 Gerd Wilders, il a fait une alliance comme ça, avec des autres droites,
11:06 qui ne voulaient pas sortir de l'UE.
11:07 Il a fait campagne en disant "on va faire un référendum si on gagne".
11:10 Ils ont gagné, le lendemain, Gerd Wilders a dit
11:13 "on ne fera pas de référendum parce que mes alliés ne veulent pas".
11:17 Voilà, c'est aussi simple que ça.
11:18 – Mais je ne crois pas que Florian Philippot ait envie
11:20 de faire une alliance avec le Front National,
11:21 puisque effectivement, le Frexit…
11:23 – Il est très critique à l'égard de Jordan Bardella.
11:25 – Le Frexit lui tient extrêmement à cœur.
11:27 En tout cas, c'est ce que j'en ai compris.
11:29 – Allez, un peu d'apaisement dans ce débat.
11:32 – Oui, un peu d'apaisement.
11:33 – Je comprends totalement votre position,
11:35 en plus que vous l'avez exprimée chez moi et que…
11:37 – Ça fait des mois que je l'explique, vous savez bien.
11:40 Donc pourquoi on revient toujours là-dessus ?
11:42 Pourquoi est-ce que personne ne demande à Mme Le Pen ?
11:44 Pourquoi vous ne voulez pas faire alliance avec M. Zemmour ?
11:47 Pourquoi les gens ne lui demandent pas ça ?
11:49 Et pourquoi d'ailleurs, avec Philippot,
11:50 quand vous recevez Philippot, vous ne dites pas
11:52 "Pourquoi vous n'avez pas rejoint l'UPR en 2017 ?"
11:55 Jamais on ne lui pose cette question.
11:57 D'ailleurs, ses partisans bottent en touche en disant
11:59 "Oui, oui, c'est de la vieille histoire".
12:00 Non, non, ce n'est pas de la vieille histoire.
12:01 Il a délibérément fait un parti pour essayer de diviser.
12:05 Et d'ailleurs, il y en a d'autres qui…
12:07 – Mais vous disiez "mandaté" par qui il serait mandaté ?
12:09 – Écoutez, comment se fait-il ?
12:11 Il y a moi quelques choses que j'aimerais bien
12:12 que les partisans de M. Philippot nous expliquent.
12:15 Comment se fait-il ?
12:17 Dans Conspiracy Watch…
12:19 – Ah, ça c'est mes grands amis.
12:22 – M. Rudy Reichstadt…
12:23 – Il y a eu un cat en scène, les gens.
12:24 – M. Rudy Reichstadt, dans Conspiracy Watch,
12:27 a dit, à placer dans la complosphère, dans les complosphères,
12:32 "Télé Liberté", "Radio Courtoisie", "Ma Pomme", l'UPR, "Assez Médiné".
12:39 Mais en revanche, M. Rudy Reichstadt
12:41 n'a pas mis dans la complosphère, ni M. Zemmour, ni M. Philippot,
12:46 ni M. Dupont-Aignan. Vous pouvez m'expliquer pourquoi ?
12:49 – Franchement, là je crois que c'est…
12:51 – Non, non, non, vous êtes très gênée, madame.
12:53 Vous êtes très gênée parce qu'il n'y a pas d'explication.
12:55 – Non, je ne suis pas gênée parce que moi-même…
12:57 – Non, non, si, si, vous êtes gênée parce qu'il n'y a pas d'explication.
12:59 – Moi-même, je suis énormément citée par Conspiracy Watch.
13:01 – Il n'y a pas d'explication autre que celle que je donne.
13:04 – Oh, je crois que c'est…
13:05 – De la même façon qu'ils se sont tous retrouvés dans la World Right Freedom Initiative.
13:11 – Allez, tu ne vas pas tourner la tête.
13:13 Je vois que tu ne veux pas participer à ce débat, toi.
13:15 – Non, on va me larguer là.
13:17 – Allez, c'est ce que je voulais dire.
13:19 Je comprends vos arguments.
13:21 Sur Rudy Reichstadt, je crois quand même qu'il n'a pas mis M. Philippot.
13:25 – Non, non, non.
13:27 – Il est régulièrement critiqué par Conspiracy Watch.
13:29 – Non, non, non, il n'est pas dans la complosphère.
13:31 Après, je ne sais pas exactement qui elle est, qui fait le critère.
13:33 – On ne va pas dire les mêmes articles.
13:35 – Ce que je vous dis, ce n'est pas que vous avez tort.
13:39 Je vous propose un exercice qui est de vous mettre à la place d'un électeur.
13:43 – Merci.
13:45 – Laissez-le, laissez-le.
13:47 – L'électeur de base, lui, il n'était pas à vos dîners avec Philippot, NDA et machin.
13:53 Lui, il voit des hommes politiques auxquels il croit.
13:55 Il constate des programmes qui sont apparemment assez proches.
13:59 Et je suis persuadé, et peut-être que je m'en émoue.
14:03 – Vous m'en émouez, vous réconciliez, c'est ça.
14:05 – Le problème, c'est que c'est la seule façon d'avoir la réponse.
14:07 Et là, elle sera, si on est attaché à la démocratie, indiscutable, organisée
14:11 en précisant clairement à vos adhérents que ce n'est aucunement
14:15 une alliance ou synonyme de quelque action politique que ce soit.
14:19 Que ce soit un sondage, même pas un référendum, un sondage
14:23 au sein des différentes formations souverainistes pour dire,
14:27 si une liste commune entre ça était présente, voteriez-y, seriez-vous favorable ?
14:31 Et je crois que la majorité de tous ces électeurs...
14:35 – Vous croyez, vous avez tort.
14:37 – Oui, mais on dirait...
14:39 – Vous êtes taquin, c'est comme Macron quand il nous dit
14:43 "je ne vais pas faire tel référendum parce que je sais que les mecs vont voter contre".
14:47 – Fais-le pour le savoir.
14:49 – Il y a vraiment des électeurs qui ne vont pas comprendre.
14:53 – Mais non, vous faites fausse route, vous ne savez pas ce que c'est que la politique.
14:57 Moi, je fais des réunions publiques en ce moment,
14:59 j'en ai fait à Orange, j'en ai fait à Chambéry, qui étaient noirs de monde.
15:03 Les gens, ils viennent me voir, ils me disent qu'ils ont quitté,
15:05 ils sont partis de chez Zemmour, ils sont partis de chez Lassalle,
15:09 ils sont partis de chez Bardella, ils sont partis de LFI.
15:12 Ils ne veulent pas de M. Philippot, vous avez compris ?
15:15 Ils n'en veulent pas. – Est-ce que c'est eux ?
15:17 – Ils n'en veulent pas, vous pouvez comprendre ça ?
15:20 – Non, vous ne pouvez pas comprendre ça.
15:22 – Parce que ça peut effectivement vous déranger, ils n'en veulent pas.
15:25 – Mais regardez, pourquoi d'ailleurs, si M. Philippot était si important,
15:29 pourquoi est-ce que les gens, ceux dont ils…
15:32 D'ailleurs, pourquoi M. Dupont-Aignan ne fait pas alliance finalement ?
15:35 On n'en sait rien, un jour il fait alliance, un jour il ne fait pas alliance.
15:38 Il se renifle comme ça depuis 25 ans, ça veut dire quoi ?
15:41 Non mais ça veut dire quoi ? Qu'est-ce qui se passe ?
15:44 Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui se passe ?
15:46 Pourquoi d'ailleurs M. Philippot a-t-il aussi accès régulièrement à CNews et pas nous ?
15:51 – J'allais vous dire, ça c'est vrai, il est tout le temps chez Morandini.
15:53 – Oui, il fait aussi des événements, il se présente…
15:56 – Et moi je ne fais pas d'événements, parce que M. Philippot ne sort jamais du périphérique.
16:00 Il fait des manifestations pour récupérer des gens.
16:02 – En tout cas, il était là pendant la crise sanitaire, il était là à plein de reprises.
16:06 – Mais ce que je sais aussi, c'est que quand…
16:09 – Vous n'avez pas présenté non plus de personnes aux législatives,
16:12 lui il en a présenté 469, c'est aussi pour ça que…
16:16 – Quand je fais des vidéos, quand je fais des convois.
16:18 – C'est comme ça qu'on peut aussi apparaître dans les médias, comme CNews.
16:21 Après croire que M. Florian Philippot a des entrées plus que vous,
16:24 je crois que pour le coup c'est de la faiblesse.
16:26 – Mais il s'est participé…
16:27 – Non, non, non, non, je suis désolé, c'est la réalité.
16:29 M. Philippot était constamment sur CNews.
16:32 – Mais il s'est participé à véhiculer des idéologies…
16:36 – Mais je trouve ça dommage, parce qu'en plus, sur énormément de points,
16:40 vous avez des choses communes.
16:41 – Non, parce que M. Philippot il est là pour me coller…
16:44 – Non mais on sent vraiment que ça va très loin.
16:45 – Oui, parce qu'il est là pour me coller l'étiquette extrême droite.
16:48 – Mais c'est vous qui lui avez tivié, j'ai encore vu des interviews,
16:52 vous sortiez de vos montres en disant qu'il ne voulait pas faire alliance avec lui
16:55 parce qu'il était de l'extrême droite.
16:56 – Parce que vous demandez, vous demandez dans la France entière, c'est l'extrême droite.
17:00 C'est peut-être injuste, c'est peut-être tout ce que vous voulez,
17:02 c'est ce que veulent les médias.
17:05 Les médias passent leur temps à essayer de nous coller avec M. Philippot.
17:09 M. Philippot, M. Dupont-Aignan, qui réclame l'union des droites.
17:12 Nous, nous ne sommes pas pour l'union des droites.
17:14 Il vient tout à l'heure de dire combien on le veut.
17:16 – Non, non, non, non, non, nous ne sommes pas…
17:19 Mais non, il dit qu'il veut par ailleurs l'union des droites.
17:22 Je n'ai quand même pas rêvé que M. Dupont-Aignan ou M. Philippot
17:25 se retrouvaient, comment dirais-je, à tirer les fèves avec Boulevard Voltaire.
17:29 Il y avait eu un article où il expliquait qu'il était proche de Zemmour, etc.
17:33 Nous, nous ne voulons pas l'union des droites,
17:35 nous voulons l'union de tous les patriotes de droite et de gauche
17:39 qui veulent se rassembler comme dans le CNR, provisoirement,
17:43 pour faire sortir la France de l'Union Européenne, de l'Euro et d'autant.
17:45 Sinon, nous ne l'aurons pas.
17:47 – Arrêtez avec vos histoires de…
17:49 Ah, zut, je vous apprécie beaucoup.
17:51 Arrêtez, vous citez la Seconde Guerre mondiale,
17:53 il y avait des croix de feu et des marxistes qui bossaient ensemble.
17:55 On va arrêter deux secondes de déconner.
17:57 Donc là, il y a deux différences.
17:58 Ce que je dis, c'est que votre électorat, et l'électorat de Joplin,
18:00 se comprendra.
18:01 Vous avez raison, ok ?
18:02 Vous dites, moi, mon ressenti, c'est de dire, les gens n'en veulent pas.
18:05 – Ce n'est pas mon ressenti, vous n'avez pas nos adhérents,
18:09 vous n'avez pas notre bureau politique.
18:11 – Non mais, vous avez dit, quand je vois, les gens me le disent,
18:14 je le vois, je le sens.
18:15 Éric Zemmour, il disait, moi, les rues sont pleines jusqu'au fin fond de la tour Eiffel,
18:19 et on va faire 25, et il a fait 7.
18:21 Donc le seul moyen de le savoir vraiment, je crois, c'est le sondage interne.
18:25 J'en sais rien, mais je pense qu'en fait…
18:27 – Un sondage comme M. Philippot, qui avait donné 60% de pro-Zemmour,
18:29 et après il a fait alliance avec…
18:31 – Ah ben ça, si c'est ce qu'il a fait, il aurait dû respecter le…
18:33 Mais encore une fois, ça dépend.
18:35 – Il y avait pas de possibilité de faire ailleurs.
18:37 – Je parle même pas d'un référendum, je parle d'un simple sondage interne aux partis,
18:41 qui pourrait clore le bec à tout le monde, et là vous montrez à tout le monde,
18:44 regardez, c'est pour les paraplus, mais nous, ils en veulent pas.
18:47 – Allez, Didier Maestau, parce que…
18:48 – Non mais c'est vrai que c'est triste, d'un point de vue…
18:51 quand on voit que ces idées sont…
18:52 – Toi aussi, en plus, t'es souverainiste, toi t'as même été chez Mélenchon, alors…
18:55 – Non mais quand on voit… – Non mais, il a eu la chance d'être ouvert la porte un peu large.
18:58 – Non mais quand on voit… Non mais tu l'as dit, toi-même.
19:00 En fait, le seul qui a réussi à réunir des communistes jusqu'à l'extrême droite, c'était De Gaulle.
19:07 Et il a mis tout le monde d'accord.
19:08 – C'est après la guerre.
19:09 – Bon, après, maintenant, je veux dire, c'est quand même dommage, effectivement,
19:13 mais je pense qu'il y a un malentendu au départ.
19:16 J'aimerais bien savoir où sont passés les souverainistes de gauche.
19:19 Parce qu'on parle beaucoup des souverainistes et souverainistes à gauche,
19:21 moi je sais plus où ils sont, moi j'ai essayé de faire…
19:23 – Puis Lico, il vient chez Chevalement, alors.
19:24 – Non mais moi j'ai essayé… Non mais Chevalement, c'est fini.
19:26 – Il reste que Chevalement.
19:27 – Non mais moi j'ai essayé de faire, voilà, avec des gens, l'Union Populaire, etc.
19:32 Quand on va sur ces questions, j'ai bien vu que ça avait déjà bloqué
19:35 à la précédente élection présidentielle, sur les questions de souveraineté nationale, à gauche.
19:41 Je ne sais pas, je n'ai pas la réponse, je ne sais pas, pour contre…
19:47 En 2005, il y a quand même 60% des gens de gauche qui avaient voté contre le référendum.
19:53 Je ne sais plus où ils sont.
19:54 – Ils sont toujours là.
19:55 – Ils sont forcément quelque part en tout cas.
19:57 – Mais ils sont là, c'est juste que si c'est leur côté gauche le plus important,
20:00 ils laissent terminer.
20:01 – Je vais au bout du raisonnement.
20:02 Après, effectivement, il me semble incompatible de vouloir rassembler la France du bon sens,
20:08 la France qui veut rebâtir un pays, qui veut sortir des querelles politiciennes,
20:12 qui veut transcender tout ça, etc. en disant "je fais l'Union des Droites".
20:16 – Voilà.
20:17 – Parce que ça, là-dessus, moi je veux dire, l'Union des Droites,
20:20 c'est le dernier de mes soucis et je m'en contrefiche,
20:23 comme les gens qui disent "je veux faire gagner la gauche",
20:26 moi je veux faire gagner la France.
20:28 Et donc aujourd'hui, tant qu'on est…
20:29 – C'est pas l'Union des Droites, c'est l'Union des Souverainistes.
20:31 – Oui, alors ça…
20:32 – C'est quand même très différent, je veux dire, l'ennemi,
20:34 l'ennemi ce n'est pas entre nous, entre souverainistes,
20:38 les gens, les vrais patriotes qui aimont la France
20:40 et qui voulont avoir une voix qui compte, et notamment dans cette Europe catastrophique.
20:45 L'ennemi, il ne faut pas l'oublier, c'est Macron, c'est cette Europe.
20:48 Donc je crois qu'à un moment donné…
20:50 – Vous êtes d'accord, vous avez dit…
20:51 – Juste, vous avez juste terminé là-dessus, je pense que…
20:54 – Si demain, il y a un second tour, Philippe ou Macron, vous votez qui ?
20:57 – Greg, Greg…
20:58 – Ah ben, c'est une question.
20:59 – Non mais Greg, je pense que la question…
21:00 – Si demain, il y a un second tour, Macron ou Asselineau, ils votent qui ?
21:02 – Asselineau.
21:03 – Ah ben oui, on l'a connu.
21:04 – Ça me demande à voir.
21:06 – Moi je considère que…
21:08 – De toute façon, écoutez, franchement, j'en ai assez.
21:11 On a des sujets beaucoup, beaucoup plus importants.
21:15 Ce n'est pas vous qui êtes le président de l'UPR.
21:18 – Non.
21:19 – Bon, je suis à la tête d'un mouvement politique.
21:20 – C'est vous.
21:21 – Oui, je suis à la tête, ce n'est pas moi qui ai un melon parce que je sais qu'en permanence…
21:24 – Non mais c'est vous qui décidez.
21:25 – Non, non, non, non, nous avons un bureau politique, tout le monde est bien d'accord là-dessus.
21:28 Nous avons des gens, beaucoup de gens de gauche,
21:30 qui ne veulent pas être assimilés avec des gens qui veulent faire l'union des droites.
21:34 Ils ont le droit quand même.
21:36 Pour eux, c'est un chiffon rouge, l'union des droites,
21:38 que M. Dupont-Aignan a encore redit et redit et re-redit.
21:43 D'ailleurs, lorsque M. Dupont-Aignan, en juillet 2023,
21:46 a dit qu'il allait faire une liste qui s'adressait justement à l'union des droites,
21:50 dans l'heure qui a suivi, M. Philippot a dit "je me rallie",
21:53 il n'a pas dit "je veux faire une alliance".
21:55 Il n'a pas dit "j'exige que M. Dupont-Aignan vienne faire une alliance".
21:59 Non, il s'est rallié.
22:01 Moi, je fais l'objet d'un soin très particulier.
22:04 Je suis le seul qui devrait d'un seul coup faire une alliance en bonne et due forme
22:08 avec quelqu'un qui a tout fait pour essayer de nous tuer en 2017 et qui depuis lors…
22:12 – Et vous laissez la tête de liste, je crois.
22:14 – Mais c'est pas la question d'être tête de liste ou pas tête de liste.
22:17 La question, c'est, vous savez, les gens, ils aiment bien ce qui est clair et net.
22:20 Voilà. Nous, nous voulons depuis 17 ans sortir de l'Union européenne, de l'euro et de l'OTAN.
22:25 C'est un fait. Je n'ai à aucun moment dit que j'allais faire une alliance avec un tel ou un tel,
22:31 sauf au deuxième tour de la présidentielle la dernière fois,
22:34 puisque pour la première fois, j'ai dit que j'ai pris parti pour voter pour Mme Le Pen,
22:39 parce que je pensais que la pire des choses, c'était que le Bacron soit réélu.
22:43 Donc j'ai pris mes responsabilités. Mais quand j'ai dit ça, je ne suis pas allé négocier
22:47 dans une arrière-cour d'avoir quelque chose si elle gagnait rien du tout.
22:50 – Mais là, ils appellent Le Pen et Fillippot à négocier des choses, je ne crois pas.
22:54 – Mais je n'en sais rien. Mais vous savez, s'ils font alliance, d'ailleurs, vous, en ce moment,
22:57 ils en sont… – Je le regrette, parce qu'en effet…
22:59 – Parce que j'en ai assez d'être toujours… – C'est vrai.
23:02 – Mais je ne sais pas… – Genre la salle, pareil.
23:04 – Mais je n'en sais rien. Donc si vous voulez…
23:06 – Si c'était possible, vous seriez d'accord ou pas ?
23:09 – Est-ce qu'il y a une discussion ? Parce que vous croyez qu'il y a une volonté de faire…
23:13 – Je fais des réunions publiques. J'étais à Orange, théâtre plein.
23:21 J'étais à Chambéry, il a fallu chercher des chaises, le truc était archi plein.
23:25 – On fait 350 000 vues sur les deux côtés.
23:27 – Nous savons que dans un cas comme dans l'autre, il y avait des responsables politiques locaux
23:31 qui avaient envoyé des estafettes pour voir de quoi ils retournaient.
23:35 L'attaché parlementaire d'un député, le maire adjoint de tel endroit,
23:41 ils sont tous sortis de là effarés de voir le nombre que nous sommes.
23:44 Et les gens, en ce moment, il y a une très forte dynamique en notre faveur.
23:47 Pourquoi voulez-vous que je commence à faire des discussions avec des, comment dirais-je,
23:53 des institutions de combinazione à l'italienne ?
23:56 Ça ne m'intéresse pas du tout les Français. Ça ne les intéresse absolument pas.
23:59 – On le verra au vote si ça les intéresse ou pas.
24:02 – Mais on verra au vote.
24:03 – Mais oui, mais s'il n'y a pas de proposition d'alliance,
24:05 on ne veut pas dire que ça n'intéresse pas les Français.
24:07 – Non, mais écoutez, arrêtez avec vos propositions.
24:09 Personne, quand je fais dans ces réunions publiques, absolument personne,
24:12 – Personne ne vous parle d'alliance.
24:13 – Je vous assure. Les gens sont très contents de voir ce que je dis.
24:16 Et ils adhèrent à notre projet, ils adhèrent à notre mouvement politique.
24:19 D'ailleurs, je vais présenter une liste pour les Européens
24:22 qui sera une liste d'ouverture où il y aura des gens qui ne sont pas à l'UPR.
24:27 Parce que contrairement à ce que croit Mme Palomba,
24:29 la scène politique française ne se résume pas au 0,6% de M. Philippot.
24:34 La scène politique française, c'est l'ensemble des Français,
24:37 et notamment les 50% de Français qui ne votent plus et qui en ont assez.
24:41 – Vous n'êtes pas tellement loin de lui en pronostic quand même,
24:44 parce que vous faites quoi, 1% ?
24:46 – Oui, on avait fait 2,5%.
24:48 – Vous voyez, mais prise en sorte, pardon, mais quand on fait 1,2%,
24:50 on ne se moque pas beaucoup de celui qui fait 0,6%.
24:52 – Non, mais je ne me moque pas de lui.
24:54 – Non, mais je ne me moque pas de lui, mais je ne prétends pas en permanence
24:57 jouer comme s'il était le centre.
24:58 – Mais c'est ça qui est dommage, Bessy.
24:59 – Mais arrêtez, vous ne comprenez pas ce que je dis.
25:01 – Non, mais moi, je me place du côté de l'électeur.
25:03 – Non, non, mais les électeurs, vous n'avez pas besoin de vous placer à leur place.
25:07 Ils viennent en masse dans mes réunions publiques, je vous assure.
25:10 Et il n'y en a aucun qui me dit, au contraire, les gens me disent
25:13 "Tenez bon, tenez bon", etc.
25:14 Ce qu'ils apprécient dans l'UPR et dans son président,
25:17 c'est justement cette droiture depuis 17 ans, je ne transigerai pas.
25:21 – Mais elle n'a pas été payante jusqu'à maintenant.
25:23 – Mais elle n'a pas été payante, qu'est-ce qu'ils ont sauvé ?
25:25 – On le voit bien en résultat, vous n'avez pas de représentants dans aucune assemblée.
25:28 – Et pour quelle raison ? Quand vous avez 0% dans les médias.
25:32 – Je le regrette comme vous.
25:33 François Asselineau, je le regrette comme vous.
25:34 Je dis juste, et je pense que Greg, s'il te plaît, viens à Mariscou,
25:37 c'est pour dire quand même qu'au final, on déplore cette situation.
25:40 Est-ce que vous comprenez ça ?
25:41 Ce n'est pas pour vous agresser, c'est pour vous inviter dans toutes nos émissions.
25:44 – Ce que vous devriez déplorer…
25:47 – Non mais vous croyez que ça va faire le buzz qu'on fait ça ?
25:50 – Non, non, non, si vous aviez autre chose que des larmes de crocodile,
25:53 si vous vouliez vraiment déplorer la situation,
25:56 vous devriez, toutes les personnes qui me regardent,
25:59 devraient écrire à Pascal Praud, devraient écrire à l'Arkom,
26:03 devraient écrire à Public Sénat, devraient écrire à TF1, à France 2,
26:07 en disant "comment se fait-il que vous n'avisez pas M. Asselineau ?"
26:09 – Non, on fait des médias pour vous recevoir.
26:11 – Comment se fait-il que vous n'avisez pas M. Asselineau ?
26:13 – Mais ils nous ont fait encore mieux, on fait des médias pour vous recevoir.
26:16 – Je ne vous critique pas TVL, je vous l'ai dit tout à l'heure,
26:18 je suis ravi de venir à TVL, mais sans vous être offensant à votre égard,
26:22 TVL n'a pas la performance de TF1.
26:25 – Bien sûr.
26:26 – Donc le problème que nous avons…
26:27 – C'est pour ça qu'à notre petit niveau, quand on essaye de faire des débats,
26:30 on veut recevoir le plus de noms possible.
26:33 – Le problème auquel…
26:34 – Mais non, mais pardon, c'est ça, moi, ça me rend fou.
26:37 – On se plaint de ne pas être sur les médias mainstream,
26:39 et du coup on en fait grief aux médias alternatifs,
26:42 quand ils essayent de réunir tout le monde autour d'une table.
26:44 – Mais ça n'est pas en étant réunis avec des gens dans qui nous n'avons pas confiance.
26:48 Est-ce que vous pouvez comprendre que nous n'avons pas confiance ?
26:50 – Est-ce que François Asselineau, le propre des grands hommes politiques,
26:52 est-ce que ce n'est pas un moment de dépasser leurs exigences ?
26:54 – C'est ce que je fais.
26:55 – À vous, je tiendrai le même discours à Florian Philippot qui a du poing aignant.
26:58 – Mais arrêtez de me parler de Florian Philippot, vous faites une fixette, c'est pas vrai.
27:03 – Je parle des souverainistes.
27:04 – D'abord, nous ne sommes pas souverainistes, je l'ai déjà dit 50 fois.
27:07 Nous, nous sommes un mouvement de libération nationale.
27:09 – Miguel, tu vas arrêter de tourner la tête.
27:11 – Nous sommes un mouvement de libération nationale.
27:13 C'est-à-dire que nous, nous avons des gens de droite, des gens de gauche, des gens de centre, etc.
27:17 qui viennent à l'UPR. Je vous l'ai dit tout à l'heure, on a des anciens de Chez la Salle,
27:21 on a des anciens de Dupont-Aignan, on a des anciens de LR, on a des anciens de LFI qui viennent à l'UPR.
27:27 Donc c'est ça que nous sommes. Et croyez bien que je l'ai créé depuis le début,
27:31 parce que l'UPR, c'est depuis le début une alliance. Voilà.
27:34 Donc tout le monde peut venir à l'UPR. Il n'y a aucune exclusive.
27:37 Maintenant, il y a des gens qui, en effet, ont pour arrière-pensée de nous coller l'image d'extrême droite.
27:43 Ça fait 17 ans que des gens veulent constamment dans les médias nous dire "l'UPR, c'est l'extrême droite".
27:49 – Non, moi je trouve ça… – D'ailleurs, même heure, pour vous dire la preuve,
27:51 France TV Info a fait un article. – Oui, j'ai vu ça.
27:53 – Vous l'avez vu ? – J'ai vu ça.
27:55 – Donc ils ont mis… – Ça veut dire qu'ils disent beaucoup de conneries.
27:57 – Ils en disent quoi ? Ils nous ont mis avec M. Philippot, l'UPR, partie d'extrême droite.
28:02 – Eh bien non, vous pouvez comprendre que peut-être Philippot, peut-être qu'il me dirait,
28:04 il n'est pas d'extrême droite, il se considère sans doute pas d'extrême droite.
28:07 – D'accord, mais il a été 8 ans le vice-président du Front national avec Jean-Marie Le Pen à la tête.
28:15 Donc je ne fais pas un grief sur M. Philippot. Je ne sais pas quelles sont ses pensées profondes,
28:21 mais il a une image. Et vous savez bien qu'en politique, les images, c'est important. Voilà.
28:25 Et donc nous, nous avons une presse qui, depuis 17 ans, veut absolument faire l'équation UPR = extrême droite.
28:33 Et donc nous nous battons. Ce n'est pas moi qui ai un melon.
28:36 – C'est une réponse que j'entends en fait.
28:38 – Ce sont les gens qui viennent à l'UPR et qui sont heureux d'avoir un parti politique qui a toujours…
28:42 – Avant vous étiez à l'UMP, vous étiez à l'UPR à un moment donné aussi.
28:44 – Qui a toujours, pendant 3 mois, qui a toujours été…
28:46 – Pas pendant… c'est entre 2001 et 2008, vous étiez pas à l'UPR.
28:48 – Non, non, non, non, pendant 3 mois. Qui a toujours été classé par le ministère de l'Intérieur…
28:52 – C'est sur la… le secte IDIRI.
28:54 – Qui a toujours été classé par le ministère de l'Intérieur en divers. Et ça, c'est important.
28:58 – Nous n'avons pas été classés en EXD par le ministère de l'Intérieur.
29:01 – Le législatif, Philippot, il était classé par exemple par le ministère aussi comme souverainiste.
29:08 Il n'était pas extrême droite non plus.
29:10 – Ça n'existe pas la catégorie souverainiste.
29:12 – C'est classique.
29:13 – Bon, Greg ?
29:14 – Non mais je vais… alors je vais défendre et défendre.
29:16 – Frédéric, viens silencieuse.
29:17 – Oui, il a raison sur un point évident.
29:19 C'est pas parce qu'il est… enfin, c'est pas parce qu'il refuse des invitations dans les médias alternatifs
29:26 que les médias mainstream n'ont pas une responsabilité,
29:29 surtout pour ceux qui sont subventionnés avec nos impôts, de l'inviter.
29:32 Enfin, c'est l'un qui ne se qualifie pas de l'autre.
29:34 Il a le droit de dire « j'ai pas envie d'aller dans cette émission sur Youtube ».
29:36 Mais la télé, c'est quand même autre chose.
29:38 – Non mais là, il est d'accord.
29:40 – Non, non, je ne refuse jamais une invitation sur un média alternatif.
29:44 La seule que j'ai refusée, c'était celle avec vous, parce que je savais comment ça allait tourner.
29:50 Et vous m'avez fait de nouveau le même coup.
29:52 Les Français, s'ils voulaient se contrefoutre de l'alliance Philippot-Astineau.
29:55 Mais vraiment, donc accès…
29:57 – Les Français peut-être, mais les Français souverainistes peut-être un peu moins.
30:00 – Non, non, non, mais il y a énormément de gens.
30:02 – Moi je ne crois pas, sincèrement pas.
30:04 – Non, mais c'est une toute petite sphère.
30:06 – Il a dit qu'il n'était pas souverainiste, il était…
30:08 – Oui, nous ne sommes pas souverainistes, nous sommes un mouvement de libération nationale.
30:10 On est un mouvement qui rassemble, oui, parce que tout simplement, nous avons un discours clair.
30:14 Je ne veux pas d'union des droites, voilà.
30:16 Je ne veux pas non plus de faire partie d'une union des gauches.
30:19 – Non mais là, on a bien entendu sur l'union des droites.
30:21 – C'est le français.
30:23 – Mais c'est un mouvement français.
30:25 – Mais rassemblés sur un projet très clair.
30:27 – Didé Maisto.
30:28 – Il y en a un qui était quand même un génie, un génie du mal,
30:31 mais quand même un génie, c'est François Mitterrand,
30:34 qui a créé et promu le Front National et donc l'extrême droite,
30:39 qui a fait l'approportionnel et qui a empoisonné la vie politique pendant des décennies,
30:45 de telle sorte qu'aujourd'hui, de quoi on parle ?
30:48 On parle de toutes ces idées souverainistes, nationales, hors Union européenne,
30:54 hors Commission européenne, on devrait dire,
30:56 qui sont tellement empoisonnées et polluées,
30:58 avec le saut de l'infamie qui est celui de l'extrême droite,
31:01 à partir de là, on ne peut plus discuter.
31:03 – Enfin, tu sais bien arrêter.
31:05 – Non, non, attends, attends, attends.
31:07 – Non, non, je vais m'arrêter.
31:08 – La question…
31:09 – Le qualificatif d'extrême droite, moi je m'en rigole,
31:11 j'en rigole en sui-même, affublé, c'est ridicule aujourd'hui.
31:14 Comment aujourd'hui, en 2024, excusez-moi, plutôt que de le dénoncer,
31:19 je trouve qu'il faut faire des actes.
31:21 – Non mais tu t'en moques, et je pense que, quand tu regardes les sondages,
31:24 excuse-moi, les Français s'en moquent aussi, tu vois,
31:26 c'est presque pour certains, c'est comme complotiste, une médaille.
31:30 – C'est une médaille, et voilà, merci.
31:32 – Sauf que…
31:33 – Et là, ce con se fout d'être taxé d'extrême droite.
31:35 – Oui, mais sauf que…
31:36 – C'est fini, d'accord, c'est fini, donc aujourd'hui,
31:38 si demain il y avait une alliance entre Dupont-Aignan, Filippo et Asseineau,
31:40 pardon, avec vous, tu n'aurais pas le procès.
31:42 – Mais pourquoi, mais pourquoi ?
31:44 [Rires]
31:46 – Non mais écoutez, c'est bon, on a compris, on a compris.
31:48 – C'est ce que je voudrais expliquer.
31:50 – Et d'ailleurs, encore une fois, pour vous, vous considérez que M. Kouzmanovitch,
31:53 vous le comprenez pourquoi ?
31:54 – Non, Kouzmanovitch, j'ai aussi regretté qu'il ne soit pas là.
31:56 – Mais pourquoi Juven Bruyne, Kouzmanovitch, Général Tauzin,
31:59 et Aliès Casirélié, etc.
32:02 Nous, on a recensé…
32:04 – Et vous êtes tellement, mais individuellement, minoritaire.
32:07 – On a recensé 28 dirigeants qui maintenant ont copié ce que je fais depuis 17 ans.
32:14 Il y en a 28, moi je veux qu'il y ait les 28 qui soient là, je peux vous donner l'analyse.
32:18 – Vous savez bien, et là c'est plutôt flatteur, ils ne sont pas au même niveau que vous.
32:21 – Mais écoutez, la question…
32:23 – La question est…
32:25 – Les trois qu'on voit sortir un peu émergés de la crise, c'est sûr.
32:27 – Non, non, non, non, non, non, non.
32:29 – Kouzmanovitch n'a pas terminé, il n'a pas terminé.
32:31 – Vas-y mon Didier.
32:32 – Alors par rapport à ce que je disais tout à l'heure sur les oligarchies libérales,
32:36 qui sont peu de choses, mais qui ont tous les leviers,
32:39 que dans la population ça ne fonctionne pas,
32:42 et que les gens s'en moquent, qu'il ne soit pas leur problème.
32:45 Tout le monde va être d'accord autour de cette table.
32:47 Sauf que si tu as le seau de l'infamie, quel qu'il soit, etc.
32:52 – Ça marche plus que les fans du…
32:54 – Je parle des médias, je parle du monde politico-médiatique,
32:57 je parle des invitations dans les médias, et je parle des alliances possibles.
33:01 – La stratégie c'est pour passer dans les médias.
33:03 – Non, mais lorsque j'évoque le poison…
33:05 – Il faut faire gaffe pour bien être vu des médias.
33:07 – Le poison que Mitterrand a instillé dans les veines de ce système-là,
33:11 c'est celui-là, et rien d'autre.
33:13 – Toi, la présidence de Sud Radio, tu n'étais pas comme ça,
33:15 tu t'es contrefouté des étiquettes.
33:17 – Moi, ça a fait notre marque de fabrique et notre succès.
33:20 – C'était tellement le cas, mais…
33:22 – Tu sais, moi je ne suis pas comme Mitterrand, je ne suis pas éternel.
33:24 – Allez, Frigide.
33:25 – Je dirais juste une chose, si effectivement vous êtes moins d'invités que d'autres…
33:30 – Je ne dis pas que je suis moins, je ne suis pas.
33:32 – … pas invité, je connais très bien ce type.
33:34 – Et je suis beau alors.
33:36 – Ne commence pas, s'il te plaît.
33:38 Non, mais sans doute, ce que vous prenez ne doit pas passer auprès du grand public,
33:45 parce que tout d'un coup peut-être vous prendriez plein de points.
33:48 – Voilà.
33:49 – Je connais bien ce genre d'antistratégie, on va dire.
33:54 – Voilà, on est bien d'accord.
33:56 – Mais ça va nous faire quand même deux listes de Frexit.
33:59 – Vous ne l'avez pas répondu sur Philippot quand même.
34:01 [Rires]
34:03 – Et notre Frexit qui monte quand même dans le…
34:06 – Mais vous en avez vu des coups de…
34:08 – Mais oui.
34:09 – On se souvient des guéguers entre Baladur et Chirac.
34:11 – Bah oui.
34:12 – Il a dit qu'il acceptait le débat s'il y avait les 28.
34:15 – Voilà.
34:16 – Oui, mais ça va être compliqué avec les 28.
34:18 Sur TVL, ça va être compliqué.
34:19 – C'est comme l'Union européenne d'ailleurs.
34:21 – Non, mais moi je me demandais quand même s'il n'y avait pas autre chose derrière,
34:23 cachée sous la table, parce que je me dis quand même,
34:25 de vous mettre dans cet état d'énervement quand on parle de quelqu'un…
34:28 – Mais parce que ça fait des mois, j'ai déjà tout…
34:30 Vous savez ce que j'aurais dû dire ?
34:31 J'aurais dû dire que j'ai déjà tout répondu à Greg Tabibian.
34:33 – Oui, mais tout le monde ne regarde pas, je ne suis pas content de TV.
34:36 – 905 000 ou 950 000 vues, c'est bon.
34:38 Non, mais il y a quand même d'autres sujets si vous voulez.
34:41 Il y a d'autres sujets.
34:43 – Je vous assure que sur les réseaux sociaux, c'est très…
34:45 Non, non, non, sur les réseaux sociaux.
34:47 [Rires]
34:49 – D'ailleurs, ce qu'on aimerait savoir aussi au passage,
34:51 où est-ce qu'ils en sont de tout leur truc ?
34:53 – Mais on leur posera la question.
34:54 – Du point égnant, et puis…
34:55 – C'est vrai que l'alliance avec Dupont-Aignan, côté…
34:58 – Vous pouvez le savoir, vous organisez une bonne bouffe.
35:00 – Mais non, mais Dupont…
35:01 – Mais on l'a déjà fait.
35:02 – Je sais bien, je rigole.
35:04 – Dupont-Aignan, je le connais par cœur.
35:06 – En tout cas, par exemple, une émission de télé avec vous trois, c'est pas possible.
35:09 – Mais non, parce que je ne vois pas pourquoi on mettrait de côté d'autres qui représentent aussi…
35:12 – Non, mais on ne peut pas les avoir.
35:13 – Et pourquoi ?
35:14 – Vous m'accordez une importance que je n'ai pas.
35:15 Je ne pourrais pas avoir Jordan Bardella et…
35:17 – Non, non, non, mais même si vous voulez vous limiter à ceux qui maintenant ont repris
35:23 et qui ont plagié 90% de mon programme, on peut à ce moment-là faire venir d'autres personnes.
35:27 – On ne va plus de 2005, il en parlait, Philippot, il ne faut pas lui faire griller.
35:30 – Non, mais arrêtez, alors non, ça va bien.
35:32 M. Philippot, non, mais M. Philippot, il était l'adjoint de Mme Le Pen.
35:35 – Oui.
35:36 – C'est vrai ou c'est pas vrai ?
35:37 – Il est parti du Rassemblement National, justement, pour ses…
35:39 – Non, non, il n'en est pas parti.
35:40 – Il n'a pas le droit de se faire de fric.
35:42 – Non, non, non, mais ça, c'est…
35:44 – C'est une incitation.
35:45 – Non, non, c'est pas du tout comme ça que les choses se sont passées.
35:47 Il était candidat aux législatives, il a été battu, c'est ça la vérité.
35:50 Et donc à ce moment-là, il y a des gens qui lui ont montré la porte.
35:53 Vous avez vu les confidences de Louis Alliot qui a décrit M. Philippot ?
35:56 Regardez, ça circule sur Internet, allez voir ce que Louis Alliot dit.
35:59 – Oui, c'est vrai que pour moi, au lieu de critiquer M. Philippot,
36:01 il faudrait mieux critiquer M. Macron, M. Mélenchon…
36:03 – Mais c'est vous qui passez votre temps à me critiquer, moi.
36:05 – Mais non, mais je veux dire, moi, j'apprécie…
36:07 – Mais je vous demande une chose, laissez-nous tranquille.
36:09 – J'apprécie ce que vous dites.
36:10 – Laissez-nous tranquille.
36:11 – Justement, si je vous pose cette question de l'alliance des souverainistes,
36:16 c'est juste parce que je trouve qu'il y a beaucoup de points communs,
36:19 et c'est pas parce que je critique, je ne vous critique pas du tout.
36:22 – Est-ce que vous pourriez, quand vous recevez M. Philippot,
36:24 lui demander pendant 45 minutes, toutes les minutes,
36:27 pourquoi vous n'avez pas rejoint M. Asselineau en 2017 ?
36:30 Pourquoi vous n'avez pas rejoint Asselineau ?
36:32 Et puis on verra, on verra.
36:34 – Parce que je crois…
36:35 – On verra, attendez, on verra.
36:36 – Parce que j'ai cru comprendre que c'était vous qui aviez refusé…
36:38 – Mais pourquoi ?
36:39 – Qu'il vous a étendu la main deux fois en proposant d'être troisième de sa liste.
36:43 – Non mais c'est un mensonge, c'est un mensonge.
36:45 – C'est ce qu'il m'avait dit.
36:46 – Non mais il ment sans arrêt, c'est comme les 300 parrainages qu'il devait avoir,
36:49 les 300 promesses.
36:50 Vous voulez que je vous donne la liste des mensonges qu'il a fait,
36:53 y compris aux gens qui croyaient en lui ?
36:54 Les 300 promesses de parrainages ?
36:56 – Vous êtes en train de rentrer là-dedans dans ces discours.
36:58 – Non mais puisque vous me forcez, vous êtes là…
37:00 – Mais nous ne vous forcons pas, on est en train justement de vous dire qu'on vous a…
37:02 – Vous êtes encore en train de ressortir cette affaire.
37:04 – Non mais vous avez dit qu'on vous a ressorti.
37:06 – Nous n'avons pas, pas seulement moi, nous n'avons pas conscience dans ce monsieur.
37:09 Ce monsieur qui par ailleurs passe régulièrement sur CNews dont je suis barré,
37:13 ce monsieur qui par ailleurs n'est pas classé parmi les complotistes par Rudi Reichstadt,
37:17 alors que moi, comme vous, nous y sommes.
37:19 Ce monsieur qui va assister à un truc sous la houlette des Américains et des Zemmours
37:24 pour le Union des droits.
37:25 – C'est moi qui l'ai dit, ça, oui.
37:26 – Ce monsieur qui a dit devant Bourdin qu'il était le seul à faire pour le Frexit.
37:31 Ce monsieur qui a… on a plein de bandes de vidéos.
37:34 – À part lui, je crois.
37:35 – Non mais c'est clair.
37:36 – Mais c'est pas moi.
37:37 – Là, il se fait dans la victimisation, mais au contraire,
37:40 on n'est là pas pour vous dire qu'on vous déteste, bien au contraire.
37:43 – De toute façon, il vaut mieux être avec les Français qui nous rejoignent,
37:49 je vous assure, que l'on voit dans les réunions publiques.
37:52 Si je parlais devant trois personnes, on se poserait des questions.
37:56 Nous avons en fait des salles archi-pleines et archi-bondées,
37:58 donc je suis très confiant, et avec des gens qui viennent de tous les horizons,
38:01 y compris beaucoup de gens de gauche qui viennent.
38:03 – Vous avez combien d'adhérents à l'UPR ? C'est une question.
38:08 Je ne sais pas, vous avez combien d'adhérents ?
38:11 – Elle m'en a juste le nombre d'adhérents.
38:13 – D'adhérents à l'UPR ?
38:14 – D'abord, ça ne veut rien dire.
38:15 – D'accord.
38:16 – Parce que vous avez les adhérents qui sont à jour de cotisation,
38:18 ceux qui ne sont pas à jour de cotisation, et puis si vous voulez,
38:21 je n'ai pas à répondre à la question de vous représenter, M.Philippot, ici.
38:25 – Non mais ça n'a pas de question.
38:26 – Non mais très bien.
38:28 À ce moment-là, on va demander aussi, comment est-ce que M.Philippot obtient son argent,
38:33 qu'est-ce qu'il en fait, etc.
38:35 – Pourquoi vous êtes en boucle sur M.Philippot ?
38:37 Je vous ai posé cette question.
38:39 On vous demande simplement pourquoi il n'y a pas d'alliance de souverainistes,
38:43 et vous partez en…
38:44 – Non mais c'est nouveau comme question.
38:45 – Il y avait un gros souci quand même.
38:46 – Oui, je pense parce que…
38:47 – Alors sinon, c'est dommage, j'aurais aimé parler aussi de Florian Philippot.
38:50 [Rires]
38:51 – Tiens, on aurait pu parler également de Cheminade, on n'en a pas parlé.
38:54 – C'est vrai, les extraterrestres, c'est pas du tout normal.
38:57 – Cheminade, comme Philippot, il a téléphoné au maire en 2022
39:01 pour m'empêcher d'avoir les parrainages.
39:03 – Ah, vous m'avez toujours empêché vos parrainages, les deux.
39:05 – Oui, oui, puisque vous voulez qu'on débrouche tout.
39:07 – Eh ben oui, comme ça, moi je comprends, je suis moins…
39:10 – Faites un truc ensemble, ce ne sera pas un programme,
39:12 mais ce sera la meilleure TV novellasse qu'on ait pas vue depuis 25 ans,
39:16 avec des confessions dans le confessionnal, des arrouilles dans le style.
39:21 – Oui, mais il y a des quantités de choses…
39:25 – L'autre, il a écouté derrière le pied.
39:27 – Il y a des quantités de choses, et c'est vrai, il y a des quantités de choses…
39:32 – On ne peut pas se faire débattre avec Florian Philippot.
39:35 – Mais arrêtez, encore une fois, il y a des quantités de choses
39:37 que vous ne savez pas.
39:39 – D'accord, ça c'est dommage alors que vous ne les disiez pas.
39:41 – Ce que doivent se dire, ce que les téléspectateurs qui nous regardent…
39:45 – Il y a des choses qu'on ne sait pas.
39:47 – Les téléspectateurs qui nous regardent doivent se poser comme question,
39:51 en leur amie conscience, c'est en qui j'ai eu le plus confiance, c'est tout, c'est la seule chose.
39:58 – Moi je crois que la question qui se pose là, les spectateurs,
40:00 c'est je croise les doigts très fort pour qu'il y en ait un dans l'équipe qui arrive à y aller,
40:03 et qui arrive à faire 0-1.
40:07 – Et puis c'est équipe, et qui défend la France.
40:11 – J'espère, j'espère.
40:13 – Donc là, c'est bien, on termine là-dessus.
40:16 – Alors, attendez, on va redire encore un coup.
40:20 Premièrement, M. Dupont-Aignan, sans Philippot, faisait 4,7 à la présidentielle.
40:25 – Non mais, il faut comprendre, il décarote dans des contextes
40:28 qui étaient totalement différents en 2017 et 2022.
40:31 C'était pas le même contexte, Monsieur.
40:33 – Il y a eu l'union des souverainistes, en 2022, il est passé de 4,7 à 2.
40:37 Voilà ce qu'a donné l'union des souverainistes.
40:39 Ce qu'il faut donc bien comprendre, c'est que M. Philippot fait fuir une partie des lectorats.
40:44 Alors je sais que c'est difficile à comprendre,
40:46 mais je suis obligé de le dire parce que c'est la vérité.
40:49 Et par ailleurs, nous sommes en train de collecter de l'argent.
40:53 – En tout cas, c'est sûr que vous y allez, vous avez suffisamment de moyens
40:56 pour imprimer vos affiches, vos prates.
40:59 – On a budgété 1,4 million d'euros, nous avons commencé une collecte le 1er décembre,
41:03 et nous en sommes à peu près à 560 000 euros, c'est-à-dire à 40%.
41:08 Ça veut dire qu'à la fin juin, on aura notre budget comme on l'a prévu.
41:12 – Une bonne nouvelle en tout cas.
41:14 – Mais c'est une très bonne nouvelle.
41:16 – Il y a de gens qui défendent des idées souverainistes, moi j'allais dire.
41:18 – Non, non, il n'est pas souverainiste, il est pour la libération, il n'est pas souverainiste.
41:22 – Ce sur quoi on devrait aussi débattre, parce que ça, c'est vraiment beaucoup plus important,
41:26 c'est le rôle aussi des instituts de sondage, ça c'est vraiment important.
41:30 Parce que là, ça aurait dû faire l'objet d'une véritable investigation.
41:35 Je connais des gens dans les instituts de sondage,
41:38 il y a certains sondages qui sont… il n'y a même pas de question qui est posée au public.
41:42 C'est entièrement fallacieux.
41:44 Et donc nous, on nous met actuellement, compte tenu de l'évolution,
41:49 les instituts de sondage en ce moment sont complètement bidouillés
41:52 en faveur de certains candidats et au détriment d'autres.
41:55 Ça c'est l'inverse d'un sujet.
41:56 – Sur un plan programmatique, juste pour terminer sur une autre vraiment politique,
41:59 le principal reproche que vous feriez à l'Union européenne, c'est quoi aujourd'hui ?
42:02 – Bah c'est d'être une dictature en fait.
42:04 – D'être, voilà. [Applaudissements]
42:11 Et d'être, pour reprendre l'expression que disait Didier,
42:14 avec laquelle je suis sans frais d'accord, on sait déjà,
42:17 c'est que c'est l'instrument de colonisation des États-Unis d'Amérique.
42:20 C'est le bras armé de la colonisation des États-Unis d'Amérique sur la France.
42:24 – Eh bien ce sera le mot de la fin. [Applaudissements]
42:28 On termine, je savais que ce débat allait être assez animé le second,
42:32 mais je n'ai pas été déçu.
42:33 Alors, on termine avec les caricatures d'Ignace.
42:36 "Problème chez les anti-européistes, trop de fractions chez les frexit-eurs".
42:41 On applaudit bien fort Ignace.
42:43 "Brexit, Frexit, Bruxit", voilà et on voit un alignement des trois Unions européennes.
42:48 Et enfin la dernière, "Dacino pour un grand rassemblement sympathisant UPR de tous les pays".
42:55 "Unissons-nous", voilà pour vous.
42:57 Et alors, si vous aussi d'ailleurs, au passage, je voulais une caricature de vous,
43:03 eh bien c'est facile, vous pouvez avoir votre portrait.
43:05 Pour cela, vous allez sur le site d'Ignace, il va s'afficher à l'écran,
43:09 il s'appelle "Dessignace.com".
43:11 Et puis alors, il y a une tradition, c'est que pendant justement toutes les missions,
43:15 eh bien Ignace fait deux dessins, enfin deux caricatures.
43:19 Il en fait d'abord, il fait un beau portrait de vous, voilà, on peut l'applaudir bien fort.
43:22 [Applaudissements]
43:24 Donc ça, c'est le cadeau, c'est la tradition, donc voilà, l'oeuvre et la version caricature.
43:30 Là, voilà, on peut l'applaudir bien fort, voilà, donc c'est Ignace qu'on applaudit bien fort.
43:35 – Vous la donnerez à M. Philippot ?
43:37 – Je la donnerai à M. Philippot, en tout cas.
43:39 Merci à tous, au public très nombreux aujourd'hui d'avoir été présents, vous applaudis.
43:45 Merci à la réalisation, à Raphaël, on l'applaudit bien fort.
43:50 Au son, à Pierre, au cadre, derrière les caméras, ils sont trois, Maxime, Mathilde et Charles.
43:58 À la production, bien sûr, Martial, Arnaud et Marine.
44:02 Et enfin, celui sans qui, bien sûr, ces ouvertures de bouteilles ne seraient plus les mêmes,
44:06 c'est Charles Mathieu, bravo.
44:08 On se retrouve dans deux semaines, d'ici là, portez-vous bien et à très vite, bye bye.
44:13 Merci.
44:14 [Musique]
44:27 [Générique]

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