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00:00On va partir pour Fort-de-France, pour la Martinique, Valérie Haillet, puisque Cyril Boutier, qui est directeur éditorial de notre partenaire France Antilles, a une question à vous poser. On l'écoute.
00:10Bonjour Valérie Haillet. Vous avez rappelé récemment, lors d'un déplacement à la Réunion, ce que vous appelez le réflexe outre-mer, c'est-à-dire la possibilité,
00:18et surtout avoir à l'esprit, de pouvoir adapter, dans chacune des prises de décision du Parlement européen, une déclinaison adaptée aux territoires ultramarins.
00:28Lors de la précédente mandature, au sein du groupe que vous représentez, quelles ont été les adaptations qui ont pu être effectuées en faveur des territoires d'outre-mer ?
00:40Merci, bonjour. Alors oui, durant le mandat, on a développé le réflexe outre-mer. C'est un principe simple, c'est le fait de se dire, à chaque fois qu'on adopte une législation,
00:51quelle est son implication sur l'outre-mer ? Est-ce qu'elle est adaptable ? Est-ce qu'elle n'est pas contre-productive, compte tenu des contraintes et des spécificités de nos territoires ultramarins ?
01:01Et comment on peut mieux saisir les opportunités dans ces territoires ultramarins ? Quelques exemples sur le réflexe outre-mer qu'on a inculqué.
01:09Par exemple, on a révisé le marché carbone. Donc au-delà de la dimension très technique, il y avait un risque qu'il y ait une hausse des coûts des billets d'avion ou du coût du fret maritime.
01:21Donc l'Europe est une solution, c'est ce que vous voulez dire.
01:23Exactement, pour les territoires ultramarins. Et donc ce qu'on a fait, c'est qu'on a dit, attention, on réforme ce système, mais attention, on permet de garantir les prix et qu'il n'y ait pas de hausse pour les ultramarins
01:34quand ils reviennent dans l'hexagone. Donc ça, c'est une illustration de ce qu'on a fait en termes de réflexe outre-mer.
01:39Et c'est fondamental parce qu'on l'a inculqué, ce réflexe, parce qu'évidemment, quand on est tchèque, on n'a pas de réflexe outre-mer.
01:48On ne se dit pas, il y a une priorité exactement dans le Pacifique sur ces questions-là. Donc on a réussi à convaincre nos collègues qu'il y avait des spécificités des territoires ultramarins
01:57qui étaient aussi des atouts en termes géostratégiques, en termes d'indépendance, en termes de préservation de la biodiversité et que donc, il fallait qu'on avait une approche différente.