Un policier a abattu un individu porteur d’un couteau et d’une barre de fer près de la synagogue de Rouen. Les policiers intervenaient alors que de la fumée émanait de la synagogue, vers 6h45 ce vendredi 17 mai. Le ministre de l'Intérieur se rend sur place.
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00:00 Parce que je suis chef de la police et de la gendarmerie et que mon travail c'est de soutenir des forces de l'ordre courageuses
00:05 qui font face à une violence exacerbée dans notre pays et que personnellement j'en ai marre, comme beaucoup de français, des critiques contre la police.
00:13 Je suis le ministre de l'intérieur de la fermeté et bien sûr ils doivent répondre de leurs actes comme tous les fonctionnaires devant la justice qui est indépendante,
00:20 qui fait ses enquêtes, mais j'ai le droit d'avoir mon opinion pour dire que quand on est un jeune policier qui s'engage à 24 ans pour la République,
00:27 qui était policier adjoint, donc voilà, un jeune adulte qui se lève très tôt le matin, met l'uniforme de la République,
00:34 envie de protéger ses concitoyens, était dans sa rue, comme chacun des policiers était dans sa rue.
00:40 Je rappelle que d'ailleurs il y avait dans cet équipage un chef qui a fait son travail de chef avec ses hommes
00:45 et qui a, lorsque cette personne est arrivée avec un couteau à quelques centimètres de lui, utilisé son arme administrative,
00:52 je pense qu'il a fait son travail et que plutôt que, comme je l'ai pu voir depuis ce matin dans les déclarations,
00:57 se poser des questions pour savoir pourquoi cette personne a été neutralisée par la police, on devrait féliciter cette personne.
01:02 C'est pour ça que, ayant marre de ce procès systématique contre les forces de l'ordre, j'ai décidé désormais de décorer ce policier
01:09 parce que je considère qu'il a fait son travail. Alors ensuite, il faut savoir que partout en France, les policiers et les gendarmes,
01:15 dans d'autres circonstances souvent moins médiatiques, des violences intra-familiales où les policiers et les gendarmes
01:21 sauvent des femmes victimes de violences et parfois utilisent leurs armes contre les agresseurs,
01:25 des personnes qui encore récemment en Normandie s'en sont prises de manière extrêmement sauvage à l'administration pénitentiaire.
01:30 On doit dire stop à cette violence. Et donc les soutiens très forts que j'apporte aux policiers et aux gendarmes n'est pas qu'un soutien matériel,
01:35 c'est aussi un soutien, je le dis, politique. Ils font leur travail. Ce sont des fonctionnaires qui, pour pas grand-chose à la fin du mois,
01:42 risquent leur vie tous les jours. Et moi, qui ai souvent l'occasion de présider aux obsèques des fonctionnaires qui sont sur mon autorité,
01:50 je ne suis pas lâche et je veux le soutenir parce que je ne suis pas un chef qui se met derrière en attendant des comptes rendus.
01:55 Je suis un chef qui se met devant pour protéger les Français.