Le maire de Paris Centre, invité d'actu 8h15.
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00:00 Bonjour Ariel Veil, vous êtes le maire de Paris-Centre qui regroupe les arrondissements 1er, 2ème, 3ème, 4ème.
00:07 Avec les fermetures d'aujourd'hui, c'est pas chez vous mais c'est juste à côté, donc on va les redonner.
00:14 C'est Place de la Concorde, il n'y a plus de circulation du nord au sud, il n'y a plus de correspondance aussi sur la ligne 12,
00:20 Place de la Concorde, fermé aussi le point Alexandre III, l'avenue Gallieny devant les Invalides.
00:25 Est-ce que c'est vous, dans le secteur Paris-Centre, qui allez payer les pots cassés ?
00:29 Non, je pense qu'il ne faut pas qu'on réfléchisse comme ça de cette manière-là, sinon je dirais qu'on est relativement épargné dans le centre de Paris.
00:37 Bien sûr, aux accès, comme vous l'avez dit, aux portes, il n'y aura pas d'épreuve majeure dans le centre de Paris.
00:42 On a tout de même la plus longue frontière sur la Seine et donc la cérémonie d'ouverture.
00:46 Pour l'instant, dans mes discussions avec les habitants et les commerçants, je sais que vous les avez aussi,
00:50 c'est surtout cette cérémonie d'ouverture qui est un peu plus loin à Thènes, qui est fin juillet,
00:56 à partir d'une semaine avant, ça va être un peu chaud, mais c'est vrai que nous n'avons pas de site.
01:00 On a des courses dans le centre de Paris, le marathon qui commencera, mais pas de site olympique, ils sont au bord.
01:06 Et c'est surtout là, dans le 7e, dans le 16e, place de la Concorde dans le 8e, que se concentrent les difficultés, les installations, comme vous l'avez dit.
01:14 Mais est-ce qu'il y a des reports de trafic, du coup, que vous redoutez en passant par Paris-Centre, par exemple, la rue de Rivoli ?
01:21 Écoutez, non, parce qu'on ne le redoute pas trop, c'est sûr qu'il va falloir pouvoir sortir. Aujourd'hui, il y a des sorties qui permettent...
01:26 Ça s'est bien passé ce matin, le trafic ?
01:28 Oui, alors une fois n'est pas coutume, d'habitude, je circule quasi exclusivement à vélo, c'est le plus rapide.
01:34 Et ce matin, j'ai pris un taxi, d'abord pour vous écouter pendant que je roulais, mais surtout pour aller voir ce qui se passait.
01:39 Écoutez, on a mis un temps tout à fait raisonnable, même si les chauffeurs de taxi, c'est vrai,
01:43 vous aviez à l'antenne un chauffeur tout à l'heure que j'écoutais, qui disait qu'ils n'étaient pas au courant.
01:47 C'est ça, la clé, c'est l'information. Le chauffeur que j'avais a su trouver un petit peu piloté par moi,
01:52 on est allé regarder, on est passé au pont Alexandre III, bon, ça circulait relativement bien, franchement.
01:57 D'autant qu'en plus...
01:58 Vous n'êtes pas sûr ? Le pont Alexandre III ?
02:00 Alors, on n'est pas passé dessus, on est passé à côté.
02:02 Parce qu'il est fermé.
02:03 Je disais justement que j'ai fait une petite incursion rive gauche, on est passé par la rive gauche, il y a quand même pas mal de...
02:07 Ah, vous avez fait un détour, quoi ?
02:08 On a soulongé la Seine par la rive gauche, en partie.
02:12 C'est votre conseil, ça ? Passer par la rive gauche, venez pas chez moi rive droite ?
02:15 Non, c'est pas un conseil. Vous savez quand même qu'on est déjà dans l'ordre, on a déjà beaucoup diminué le trafic dans le centre de Paris.
02:22 On sait dire qu'il y avait trop de trafic, on l'a déjà fait par le changement de sens de circulation.
02:27 Et normalement, juste après les JO et les Paris Olympiques, il y aura la mise en place d'une zone à trafic limité.
02:32 A la fin de l'année, en principe, on avait justement, à la demande du préfet de police,
02:37 décidé de le reculer après les JO. Elle aurait dû entrer en vigueur avant.
02:40 Peut-être que ça aurait fait une transition plus douce.
02:42 En tout cas, je peux vous dire que la zone à trafic limité, ce sera plus réduit comme restriction que ce qu'on aura au pic de l'été pour les JO et les Paris Olympiques.
02:49 La zone à trafic limité, qu'on soit bien clair, c'est l'interdiction de passer pour les voitures qui font juste du transit.
02:56 Donc, interdiction de passer par le centre de Paris sur un périmètre qui est défini ?
03:01 Alors, sur un périmètre qui est toujours un tout petit peu en discussion, en négociation avec le préfet de police,
03:06 c'est en gros tout le centre de Paris. Donc, vous l'avez dit, les quatre premières arrondissements de Paris.
03:10 Est-ce que ça englobe les quais et les îles ?
03:12 Mais voilà, toute la discussion avec le préfet de police, ça demande de l'exclure, les îles et les quais hauts, côté rive droite.
03:19 Et nous, bien entendu, on veut les inclure parce que, pour les riverains par exemple,
03:24 moi je crains que pour les riverains, il y ait un effet d'accumulation sur les quais hauts, rive droite, si on excluait les quais hauts, rive droite de la zone à trafic limité.
03:32 Et donc, on a une date précise pour cette mise en place ?
03:34 On n'a pas de date précise. On a demandé en principe, le préfet de police nous avait demandé de le reculer après les JO et Paris Olympiques.
03:39 On souhaite avec la maire de Paris que ce soit juste après.
03:41 Juste après, c'est-à-dire fin septembre ?
03:43 On aimerait bien que ce soit oui. Vous avez vu que les restrictions seront levées progressivement en septembre.
03:48 Les JO se terminent le 7 et le 8, la cérémonie de fermeture.
03:51 Et donc, on aura jusqu'au 20, je crois, des restrictions qui seront encore présentes.
03:56 Et même jusqu'au 25 et 30.
03:57 Ou même jusqu'au 25 sur certains lieux, mais on parlait de Pont-Alexandre III et certaines stations de métro.
04:02 Donc, après les restrictions, fin septembre, début octobre ?
04:04 L'obligé que ce soit cela, et je vous dis, ce sera presque peut-être perçu comme un soulagement.
04:09 Après les restrictions des JO et Paris Olympiques, ce sera aussi la rentrée.
04:12 Il faut prendre en compte le fait qu'on sera cet été, il y aura beaucoup moins de circulation au moment du pic des JO qu'à la rentrée.
04:18 Donc, on se donne rendez-vous fin septembre, début octobre pour la mise en place de cette zone à trafic.
04:23 Avec plaisir, je reviens si vous m'invitez.
04:25 On part tout de suite au standard parce que les auditeurs aussi veulent réagir sur ces fermetures qui débutent en vue des JO.
04:31 À cette époque-là, en septembre, vous pouvez prendre votre vélo et vous serez rive droite.
04:34 Du coup, pour nous rejoindre, 0 à 42, 30, 10, 10, Benjamin est avec nous. Bonjour Benjamin.
04:38 Oui, bonjour.
04:40 Avec toutes ces restrictions qui commencent à 70 jours des JO, vous en pensez quoi, vous ?
04:44 Nous, la clé, comme l'a dit M. Maire, il y avait, avec qui on entretient de bonnes relations et avec qui on travaille aussi, c'est le zone de trafic.
04:51 Pourquoi ? Parce que vous êtes le président du comité du Faubourg Saint-Honoré, c'est ça ?
04:55 Du Faubourg Saint-Honoré, exactement.
04:56 Et en fait, on est sur la partie 1ère arrondissement et 8ème arrondissement.
04:59 Donc, on est directement impacté par la fermeture de la place de la Concorde.
05:03 Et comme le disait M. le maire, la clé, c'est l'information.
05:07 Sur la zone de trafic limitée, on a travaillé ce projet avec M. le maire et on a vraiment des informations.
05:12 On compte les commerces et les problématiques de commerce.
05:16 Là-dedans, quand on parle de la place de la Concorde, c'est vrai que ce qui manque et la difficulté qu'on a en ce moment,
05:21 c'est la communication qui est tenue par la préfecture.
05:23 Ils n'utilisent qu'un seul canal, c'est des informations comme tout le monde.
05:26 Et pourtant, on est le quartier le plus impacté de Paris en termes de commerce,
05:30 puisque la zone de commerce de la Rue Royale et la Rue du Faubourg Saint-Honoré
05:33 représentent presque 127 commerces de luxe.
05:35 Et on a les mêmes informations que tout le monde, sans savoir comment on va s'organiser sur les prochaines semaines et les prochains mois.
05:41 Vous aviez été prévenu en amont, Benjamin Simmerman ? Vous les aviez, ces dates de fermeture ?
05:45 Ou elles vous ont surprise ?
05:47 Parce qu'elles ont été communiquées comme tout le monde au niveau des informations.
05:51 On a été à des réunions publiques qui ont été organisées parfois.
05:56 Je crois qu'on a eu deux réunions publiques dans la mairie d'Arendizon.
06:00 Mais c'est vrai que c'est très difficile, puisqu'on a quand même une spécificité dans notre zone.
06:04 Je crois qu'on est la seule zone commerciale avec un impact aussi grand sur les Jeux olympiques.
06:11 Je pense qu'il y en aura d'autres aussi, mais effectivement, en plein cœur de la capitale, on peut considérer ça.
06:15 Benjamin, votre crainte, votre appréhension, c'est quoi ? Ce sont les livraisons, par exemple, les livreurs qui ne peuvent pas venir ?
06:20 En fait, c'est notre crainte, on en a, et on n'en a pas.
06:23 Nous, on est très positif sur les Jeux olympiques.
06:25 On est très content que la ville de Paris ait accueilli ces Jeux olympiques, parce que c'est un événement mondial.
06:29 On est très conscient sur la répercussion d'après sur les Jeux olympiques.
06:33 On pense que ça va faire une publicité et il y en aura pour Paris assez importante.
06:36 Maintenant, notre crainte, c'est comment on s'organise.
06:39 Vous avez raison, c'est comment on va organiser les livraisons, comment on va organiser l'arrivée de nos clients.
06:44 Pour l'instant, on nous a parlé d'une zone grise qui est sur la rue Royal.
06:47 Vous savez, avec les zones grises, rouges, bleues, mais la zone grise avec 27 commerces,
06:51 qui représente presque 25 millions d'euros de chiffre d'affaires sur cette période-là, avec 500 emplois.
06:57 Qu'est-ce qu'on fait ? Comment on s'organise ? Qu'est-ce qui se passe ?
06:59 On a des questions qui sont levées, qu'on pose et on attend des réponses.
07:03 Et là, ces derniers temps, vous l'avez constaté, il y a moins de monde dans vos boutiques ?
07:06 Alors non, on n'est pas encore dans… on est encore dans une zone importante.
07:09 C'est-à-dire que le tourisme international est quand même très fort.
07:12 Et nous, on vit beaucoup avec le tourisme international dans le luxe.
07:14 Donc, on reste dans des zones assez fortes.
07:16 On pense que pendant les Jeux Olympiques, que la clientèle, notre type de clientèle, ne sera pas forcément là.
07:22 Mais on va peut-être gagner une nouvelle clientèle. Donc, on reste très positif.
07:25 Mais je vous dis, ce qu'on attend de nous le plus, c'est les retombées des Jeux qui risquent d'être très importantes.
07:29 Merci, Benjamin, d'avoir appelé ce matin sur France Bleu Paris.
07:34 Cette inquiétude, ce manque d'informations, ce flou, vous le constatez aussi, j'imagine, auprès de vos habitants,
07:40 Ariel Veil et auprès des commerçants qui vont être en première ligne, vous l'avez dit,
07:44 avec la cérémonie d'ouverture des JO qui va passer le long de la Seine sur une partie de vos arrondissements.
07:51 Est-ce que ça se met en place ? Est-ce qu'il y a beaucoup de questions sur ces QR codes ?
07:55 Puisque ça y est, la plateforme est en ligne et on le rappelle, il faut s'inscrire quand on est dans ces zones rouges ou grises pour pouvoir circuler.
08:04 Comment ça se met en place ?
08:05 Oui, bien sûr. Bien sûr qu'il y a d'abord beaucoup de questions et c'est normal.
08:08 Je ne dirais pas que c'est un manque d'informations, encore qu'il y a deux choses à considérer.
08:13 D'ailleurs, le président du comité Saint-Honoré vient de le dire, il y a des décisions qui n'ont pas encore été prises.
08:19 Il y a encore quelques points d'ajustement, même si on a beaucoup plus de clarté.
08:23 Moi-même, depuis des mois, on suit avec la préfecture de police, avec le comité des organisations des JO,
08:28 il y a encore des points. Il évoquait, par exemple, le statut de la rue Royal, est-ce qu'elle est dans la zone grise, etc. et pourquoi.
08:34 Pour ceux qui ne connaissent pas la rue Royal, c'est entre Madeleine et la place de la Concorde.
08:37 C'est de la place de la Concorde, cette rue qui monte royalement vers la Madeleine, tout juste restaurée.
08:43 Donc, il y a encore des points qui sont un petit peu clairs, il y en a de moins en moins.
08:47 Sur cette zone-là, on ne sait pas si c'est gris ou pas gris.
08:50 Il y a encore quelques questions qui restent. Le préfet de police a encore quelques annonces à faire.
08:53 Il en a fait par des réunions, des conférences de presse successives, c'était la dernière.
08:58 J'étais également, évidemment, l'organisateur, le premier à avoir organisé une réunion publique dans la mairie de Paris-Centre.
09:04 On a eu des centaines et des centaines de participants, beaucoup de commerçants.
09:07 Et on en aura une autre qui sera plus spécifiquement dédiée à la zone grise et bleue, celle de la cérémonie d'ouverture avec des commerçants.
09:14 - Mais est-ce que les premiers QR codes ont été délivrés chez vous ?
09:17 - Oui, absolument. Et non seulement ils ont été délivrés, enfin ils ont été demandé, il faut à peu près une semaine de traitement.
09:22 Mais j'ai passé hier un petit peu de temps avec les usagers de la mairie de Paris-Centre qui sont venus pendant la matinée.
09:27 Je fais ça de temps en temps, je m'installe à l'accueil et je regarde un peu qui vient, je discute.
09:31 Et il y a beaucoup de gens qui sont venus, qui sont des gens qui n'ont pas d'ordinateur.
09:35 Pour certains, pas de téléphone.
09:37 Ça peut paraître surprenant, par choix, par militance ou par habitude.
09:42 - Donc quand on n'a pas de téléphone...
09:44 - Et bien on vient à la mairie, et à la mairie on a des agents qui sont formés pour ça, qui sur les ordinateurs vous font les papiers.
09:50 Donc j'ai vu des gens revenir ravis, ça prend un petit moment.
09:53 Mais ils ont été accompagnés, ils ont pu demander leur QR code, et sous une semaine normalement, ils devraient recevoir leur QR code.
09:58 - Ce sont des gens qui habitent effectivement dans la zone qui sera concernée par l'ouverture.
10:02 - Par la cérémonie d'ouverture, et on rappelle qu'il faut un QR code sur toute la semaine précédant la cérémonie d'ouverture du 18 au 26 juillet,
10:09 dans cette zone grise, le long de la Seine.
10:12 On continue de réagir au 01 42 30 10 10.
10:14 - Oui parce qu'en attendant la cérémonie d'ouverture, il faut se faire sortir tout ça de terre, il faut préparer.
10:18 Gérard, bonjour !
10:20 - Oui bonjour, bonjour à tous.
10:23 - Vous êtes de Levallois-Péret Gérard, vous voyez ça de quel oeil vous à 70 jours des G.I.O ?
10:27 - Ah moi d'un très mauvais, je ne vais pas être pessimiste, mais bon voilà, moi je fais du courtage souvent du côté du quartier de Saint-Michel,
10:40 tout ce quartier là, c'est-à-dire je fais du courtage de livres, que ce soit pour les bouquinistes, que ce soit pour Jiber et tout ça.
10:47 Et voilà, bon je constate déjà à l'heure actuelle que les transports sont complètement saturés,
10:53 c'est-à-dire que rien que vous prenez la station où je suis, Louise-Michel, il y a trois étages.
11:00 Trois étages quand vous êtes chargé, c'est très compliqué, vous êtes obligé de demander à des personnes de vous aider.
11:07 Là je ne sais pas du tout comment ils vont faire pour les gens qui sont handicapés.
11:11 Et puis bon, et le trafic, vous avez quand même les heures de pointe qui ne sont pas à négliger.
11:17 Voilà, je pense que c'est un peu Charles-Luc qui disait qu'on risquait de passer pour des imbéciles aux yeux du monde.
11:26 J'espère que ça ne sera pas le cas.
11:28 - L'idée c'est que tout soit prêt effectivement. Merci Gérard d'avoir réagi ce matin avec franchise, sans langue de bois, c'est ce qu'on fait chaque matin ici sur France Bleu Paris.
11:35 - Ariel Veil, j'aimerais vous entendre aussi, avoir votre réaction sur un autre dossier ce matin, sur le dossier SUV.
11:42 On apprend que la mairie de Paris veut finalement faire payer tous les parisiens, y compris les résidents qui ont une grosse électrique ou une grosse hybride.
11:49 Jusqu'à présent c'était gratuit, ce n'était pas prévu dans le contrat, pas prévu dans la votation citoyenne en février dernier.
11:54 Est-ce que c'est malhonnête de la part d'Anne Hidalgo ?
11:57 - Alors c'est évidemment un sujet qu'on connaît bien puisqu'on en a discuté en conseil local, on en parle.
12:03 Et nous on avait effectivement le souci que ce soit mal compris.
12:07 Puisque là vous avez raison, il y a eu une votation sur ce sujet précisément du tarif de stationnement.
12:12 Et la délibération qui sera présentée au conseil de Paris la semaine prochaine vient introduire un point qui n'a pas été discuté.
12:18 Or il semble que ce soit des sujets qui sont techniques.
12:22 Et ces sujets techniques en fait c'est qu'en effet, pour la mise en place de ce qui a été voté, il faudra un tarif.
12:28 Un tarif pour les résidents.
12:30 Mais je le dis ici, ça n'a rien à voir avec ce qui a été voté parce que dans les deux sens, ça n'a pas été voté.
12:35 Mais en effet, il n'y a rien à voir entre les tarifs qui sont mis en place par la votation, qui sont des tarifs très élevés à dessein.
12:41 - Les tarifs visiteurs, entre 12 et 18 euros de l'heure.
12:45 - Et qui sont très modérés.
12:47 - Oui mais c'était quand même pas prévu. C'était pas dit, c'était pas annoncé, alors il y a un manque de communication peut-être.
12:51 - Oui, je trouve que c'est d'un point de vue de communication effectivement.
12:54 Ça aurait pu être fait en décalé.
12:56 Il n'y a rien à voir entre la mise en place du tarif qui résulte de la votation et celle du tarif pour les résidents.
13:03 Puisque on parle de montants qui sont extrêmement différents.
13:06 - Donc c'est tout à fait normal et tout à fait justifié ?
13:08 - Non, je dis que c'est un montant.
13:10 J'essaie, comme vous, sans langue de bois, de clarifier.
13:12 Je pense qu'en effet, si je dois clarifier, c'est que ce n'était pas clair.
13:15 Si ce n'était pas clair, c'est que sans doute il aurait mieux valu, ce que j'aurais préféré, qu'on distingue les deux étapes.
13:20 Qu'on le fasse en deux moments.
13:22 Peut-être pour revenir sur ce qui a été discuté à l'instant.
13:26 D'abord, le monsieur a souligné le fait qu'il a provisionné les bouquinistes.
13:30 Ils seront là, tant mieux. Vous avez vu que la décision a été de les conserver.
13:33 Moi, je m'en félicite.
13:35 Je voulais parler de l'accessibilité, simplement.
13:37 Effectivement, il reste des bus. Les bus sont les seuls moyens de transport qui sont accessibles.
13:40 Alors, on ne contrôle pas, vous savez, la ville de Paris, leur nombre, leur fréquence.
13:44 En revanche, leur accessibilité, c'est-à-dire la mise en place d'une voirie qui permet de le faire, c'est un travail qui a bas bruit.
13:49 Ça n'intéresse personne. Mais chaque semaine, pratiquement, j'ai plusieurs stations de bus qui ont été mises à niveau pour qu'on puisse entrer dans les bus.
13:56 Et on a fini. Vous avez vu, ça a été enfin annoncé. 100% des stations de bus à Paris sont accessibles.
14:02 C'est quand même quelque chose qu'il fallait souligner.
14:04 - Et ça, c'est un point positif. Et on va terminer sur ça.
14:07 Merci beaucoup, Ariel Veil, d'être venu dans nos studios ce matin.
14:10 Ariel Veil, maire de Paris-Centre et Légio, c'est dans 70 jours, tout pile.
14:15 - Faites ça ce soir, Ariel Veil. On vous voit au Balle de l'Amour.
14:18 - Absolument. - Sur le parvis de l'Hôtel de Ville.
14:20 - Toute la journée, on a une journée extrêmement importante.
14:22 - Vous allez danser avec Annie Delgo et faire le grand karaoké géant.
14:25 - Je vais danser avec les Parisiens et les Parisiens qui vont arriver nombreux, j'en suis sûr.
14:28 Coup d'envoi à 19h, je crois.
14:30 - Balle gratuite et en plein air à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre l'homophobie.
14:34 Merci d'avoir été avec nous ce matin sur France Bleu Paris.