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00:00 Le manque de ponctualité est multifactoriel.
00:02 Il y a de nombreuses causes qui peuvent conduire au fait que les trains sont en retard.
00:07 Des problèmes dans les trains eux-mêmes, de personnel ou de voyageurs.
00:12 Un entretien des rails ou de la caténaire qui a été trop retardée.
00:18 Des trains qui sont trop vieux.
00:19 Tout ça on est en train de le changer mais il y a aussi un phénomène,
00:22 c'est l'intrusion sur les voies et on doit trouver des solutions techniques pour l'éviter
00:26 parce que d'une part c'est dangereux, il y a trop de victimes d'accidents sur les voies
00:30 et d'autre part ça peut conduire à de très lourds retards pour nos trains.
00:35 C'est ce qu'Infrabel fait à la demande du gouvernement
00:38 et grâce aux moyens que le gouvernement lui a octroyés.
00:41 Mais est-ce que c'est un problème qui devient de plus en plus grand ?
00:44 Oui, les derniers chiffres ne sont pas bons en matière de ponctualité.
00:49 On voit qu'il y a de plus en plus d'intrusions sur les voies,
00:52 une vingtaine de morts chaque année, également des tentatives de suicide
00:57 ou des automobilistes qui restent bloqués à un passage à niveau
01:01 parce qu'ils sont dans une file alors que le train arrive.
01:04 Tout ça on doit pouvoir le détecter pour arrêter le trafic ferroviaire si nécessaire,
01:09 éviter des accidents, sauver des vies et améliorer la ponctualité.
01:12 C'est sans doute un problème comportemental chez nos citoyens.
01:25 Infrabel a réalisé une étude qui montre que beaucoup de personnes
01:29 pour gagner un peu de temps passent sur un passage à niveau
01:34 alors que c'est interdit ou dans un tunnel ferroviaire.
01:38 C'est d'abord une responsabilité individuelle
01:40 mais on doit trouver des solutions techniques de détection avec des barrières,
01:45 avec le remplacement de passages à niveau ou avec des caméras artificielles
01:48 pour améliorer la situation.
01:50 C'est ce qu'on fait avec des moyens que j'ai dégagés
01:53 pour aider Infrabel à réaliser ces travaux
01:57 et aussi en mobilisant chacun des travailleurs d'Infrabel comme ici derrière moi
02:01 parce que c'est la responsabilité de chacun des maillons de la chaîne
02:04 d'améliorer la robustesse du service.
02:07 C'est vraiment important pour attirer plus de voyageurs vers le train.
02:18 Au total, pour la première fois, il y a un contrat de 10 ans avec Infrabel.
02:22 Il y aura 11 milliards de moyens,
02:24 évidemment avec des investissements lourds dans la voie,
02:27 mais une partie de ces moyens, ça se chiffre en millions,
02:31 va permettre d'installer des moyens de détection
02:36 ou comme on va le voir ici, des caméras d'intelligence artificielle
02:39 qui identifient s'il y a un problème sur la voie,
02:42 attirent l'attention des contrôleurs qui sont dans des salles
02:45 comme celle qu'on voit derrière moi,
02:47 de façon à ce qu'ils puissent décider d'arrêter la circulation
02:51 jusqu'au moment où la voie sera sécurisée.
02:54 Ce sont 5-6 millions d'euros par an qu'on peut utiliser,
02:59 mais pour améliorer fortement la qualité du service.
03:03 [Bruit de train]
03:06 [Bruit de train]
03:09 [Bruit de train]
03:12 De nombreux voyageurs se plaignent,
03:16 et plus la qualité du service sera assurée,
03:19 plus on pourra attirer des voyageurs.
03:22 Il y a parfois des causes externes qui ne sont aucunement de la responsabilité
03:26 de la SNCB ou d'Infrabel,
03:29 mais il faut tout mettre en œuvre pour sécuriser les zones les plus à risque.
03:34 C'est ce qu'on fait avec ces caméras.
03:37 Depuis un an, elles fonctionnent à titre d'essai.
03:40 Elles montrent leur efficacité.
03:42 On va pouvoir déployer leur installation ailleurs sur le réseau.
03:45 Petit à petit, les derniers chiffres sont plutôt rassurants,
03:48 améliorer la ponctualité.
03:50 C'est un engagement fort que j'ai pris en tant que ministre de la Mobilité