Le 14 mai, la mission d'information du Sénat sur la périnatalité auditionnait des journalistes sur l'information autour de la grossesse et de la parentalité. La sage-femme et chroniqueuse de La Maison des Maternelles sur France 2, Anna Roy, exprime son désaccord face à la solution préconisée par un rapport de l'Académie de médecine, d'héberger les femmes parturientes dans des hôtels hospitaliers, lorsqu'elles habitent trop loin d'une maternité.
Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1
Notre site internet : http://www.publicsenat.fr
▶️ Découvrez l'ensemble de nos replays : https://www.publicsenat.fr/replay
Abonnez-vous à notre newsletter : https://bit.ly/NewslettersPublicSenat
Suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat
X : https://twitter.com/publicsenat
Instagram : https://instagram.com/publicsenat
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/
Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1
Notre site internet : http://www.publicsenat.fr
▶️ Découvrez l'ensemble de nos replays : https://www.publicsenat.fr/replay
Abonnez-vous à notre newsletter : https://bit.ly/NewslettersPublicSenat
Suivez-nous sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat
X : https://twitter.com/publicsenat
Instagram : https://instagram.com/publicsenat
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Moi, je suis d'accord avec les constats du professeur Ville. Et je vais choquer beaucoup de gens en disant ça. Moi, je suis d'accord avec ses constats.
00:06Mais je pense que... Et c'est là où on n'est pas d'accord. Je pense que faire des hôtels où on va mettre les femmes le dernier mois en attendant qu'elles accouchent
00:14ou en attendant qu'elles soient déclenchées, pour le coup, pour moi, ça, c'est vraiment désastreux. Et le coût psychique de ce type de prise en charge
00:22va être monstrueux et énorme. Déraciner les femmes dans ce moment-là de leur famille, de leurs environnements, ce n'est pas possible.
00:29Donc je pense qu'il y a un choix politique qui est de dire « Ok, maintenir ces maternités dans un niveau de sécurité va être un enjeu financier très important.
00:37Mais en fait, je pense... Enfin que ça va coûter très très cher. Mais je pense que c'est très très bien que ça coûte très cher et qu'en fait,
00:42on fera des économies parce qu'il y aura moins de dépressions du postpartum, parce qu'il y aura moins d'états de stress post-traumatique, etc.
00:47Et je pense que si on met l'argent, alors on peut faire venir des gens dans n'importe quel territoire, y compris des gens de façon stable.
00:54Moi, je pense que cette histoire des petites maternités est un enjeu vraiment important.
00:58Mais en tout cas, se dire qu'on va faire des grands hôtels, on va mettre les femmes enceintes, aïe aïe aïe aïe aïe aïe, là on va droit à la catastrophe.
01:04Et les gens ont raison quand ils disent qu'ils sont en colère. Il y a des gens vraiment très en colère. Mais la colère, je la comprends et je l'entends.
01:11Non, non, il faut trouver une solution. On ne peut pas faire ça. Là, c'est des questions d'humanité. On ne peut pas faire ça.
01:16On ne peut pas mettre les gens dans des hôtels en attendant qu'elles mettent bas. Ce n'est pas possible. Voilà, ce n'est pas possible.
01:21La naissance, c'est un événement familial, intime, privé. Ce n'est pas possible.