Général Bertrand Cavallier, expert en sécurité : «On a affaire à environ 8.000 à 10.000 individus qui agissent de façon assez coordonnée. [...] Une bonne partie de la population mélanésienne attend que le calme revienne».
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00:00parce qu'on dit que la tension a légèrement diminué, c'est très relatif.
00:04Oui, certains médias relatent ce matin, notamment l'agence France Presse pour ne pas la nommer,
00:09dit que la nuit était plus calme.
00:11Les pillages ont continué, également les incendies,
00:14notamment le collège de Montdor,
00:18il y a eu des interventions également de la gendarmerie mobile pour protéger les dépôts de médicaments,
00:22également protéger le principal producteur d'électricité.
00:26Donc on a affaire à environ 8 à 10 000 individus,
00:30majoritairement très jeunes, mais qui agissent de façon assez coordonnée.
00:34Je donne un seul exemple, l'axe entre la Tontouta, l'aéroport et Nouméa
00:39est toujours partiellement bloqué,
00:42et les renforts qui viennent d'arriver à 11h, heure Paris,
00:45vont devoir dégager cet axe pour pouvoir intervenir dans Nouméa,
00:51sachant que l'épicente, c'est véritablement Nouméa,
00:54et puis la grande banlieue, notamment Montdor.
00:57Pour ce qui est du reste du territoire, il y a des abcès,
01:00il y a des endroits qui sont un peu difficiles,
01:04d'où la nécessité d'avoir évoqué notamment Alifou, les familles,
01:08mais la gendarmerie reste encore présente dans la majorité des territoires.
01:13C'est très important que ces brigades continuent à fonctionner,
01:16sachant qu'il faut bien comprendre que toute la population mélanésienne
01:20n'est pas dans cette révolte, une bonne partie également,
01:23attend que le calme revienne.