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00:00C'était de la musique qui était jugée populaire, c'est le cas encore aujourd'hui, peut-être qu'il y a des chefs-d'oeuvre aussi qui seront des chefs-d'oeuvre demain.
00:15400 millions d'albums vendus à travers le monde, donc c'est un énorme carton et moi je les adore parce qu'ils ont toujours eu des tenues excentriques sur scène.
00:21Pourquoi ils faisaient ça ? Parce qu'en Suède, à l'époque, les vêtements un peu fantaisistes qu'on ne portait pas dans la vie quotidienne, c'était possible d'avoir des déductions fiscales, c'était exonéré d'impôts.
00:32Oui, c'est comme si moi, mes vests que je mettais dans les digues de Hardak chaque semaine, j'avais des réductions d'impôts, exactement pareil.
00:36Oui, c'est un peu le même délire. Et donc, ils ont évité de perdre beaucoup de sous aux impôts avec ces tenues excentriques-là, donc c'était une possibilité que permettait la Suède.
00:47C'est marrant, je ne savais pas, c'est rigolo ce que tu racontes.
00:49Non, mais c'est vrai que c'était la culture paupière, c'était bof d'écouter à basse, c'était naze et ils ont eu une carrière incroyable.
00:56Ça a vite changé.
00:57Ils ont eu un moment donné, il y a eu une histoire assez marrante, quand ils étaient en URSS, ils ne pouvaient pas toucher les droits d'auteur, ils n'avaient pas le droit de toucher des royalties.
01:04C'est Jean-Pierre Madère qui avait raconté ça, je ne sais plus où exactement, mais il n'y a pas si longtemps que ça.
01:08Et en fait, pour pouvoir toucher quelque chose, ils se faisaient payer en blé, mais le blé, pas le blé loseille, le blé, les céréales.
01:15Mais disons, ils en avaient combien de tonnes de blé ?
01:18Ils se faisaient payer en blé et après, ils revendaient les céréales pour pouvoir se payer.
01:22Non, mais c'est un truc.
01:23Donc ils sont malins tout de même.
01:25Oui, et puis il y a eu les comédies musicales qui sont enchaînées aussi, les films.
01:29Mamma Mia.
01:30Mamma Mia, bien sûr.
01:31Merci.
01:32Et c'est vrai qu'à l'époque, en France, c'était perçu comment ?
01:35En 1974, ça a été un raz-de-marée.
01:37Nous, c'est l'année où on n'a pas participé puisque c'était la mort de Georges Pompidou et que du coup, on n'a pas envoyé notre candidate qui était Dani.
01:45D'accord.
01:47Et ça tombait bien parce qu'on n'avait aucune chance de gagner.
01:50Avec Dani.
01:51Mais là, ça a été un raz-de-marée à bas.
01:54Raz-de-marée aussi en France.
01:56Les musiques étaient dénigrées en Suède.