Golshifteh Farahani et Jérémy Ferrari sont à l’affiche de "Roqya", une chasse
aux sorcières qui pose des questions sur notre époque et l’impact des réseaux
sociaux. Un premier film pour l’humoriste, mais aussi pour le réalisateur, Saïd
Belktibia.
C’est un couple de cinéma que l’on n’attendait pas. L’actrice Golshifteh Farahani
et l’humoriste Jérémy Ferrari, qui fait ses débuts au cinéma, se donnent la
réplique devant la caméra de Saïd Belktibia. Roqya, le premier film du cinéaste,
prend la forme d’une traque aux accents mystiques dans laquelle la FrancoIranienne, accusée de sorcellerie, se révèle prête à tout pour son enfant.
aux sorcières qui pose des questions sur notre époque et l’impact des réseaux
sociaux. Un premier film pour l’humoriste, mais aussi pour le réalisateur, Saïd
Belktibia.
C’est un couple de cinéma que l’on n’attendait pas. L’actrice Golshifteh Farahani
et l’humoriste Jérémy Ferrari, qui fait ses débuts au cinéma, se donnent la
réplique devant la caméra de Saïd Belktibia. Roqya, le premier film du cinéaste,
prend la forme d’une traque aux accents mystiques dans laquelle la FrancoIranienne, accusée de sorcellerie, se révèle prête à tout pour son enfant.
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NewsTranscription
00:00Non ! Qu'est-ce que c'est ?
00:02Il faut m'aider. Kevin ça va pas trop en ce moment.
00:04Tu fais des crises graves ?
00:06J'ai une solution peut-être.
00:08T'as un pot de sou ?
00:10Ils ont des vrais problèmes ces gens-là.
00:12Nous on va vraiment les soigner.
00:14La roca tout simplement c'est un exorcisme
00:16donc c'est juste une médecine prophétique
00:18qui permet de pouvoir soigner en récitant
00:20des versets coraniques
00:22qui permettent de purifier
00:24une personne qui a un mal-être.
00:26Moi mon fils ne parle pas de religion, ne parle pas de roca.
00:28Moi ce que je traite c'est ce que font
00:30les croyances sur les gens.
00:32Donc j'ai traité évidemment l'escroquerie,
00:34j'ai traité comment une personne
00:36peut appréhender
00:38d'aller consulter. Mais je ne me permettrai
00:40jamais de juger ou d'expliquer
00:42une chose que je ne maîtrise pas.
00:44Je voulais en tout cas revisiter la chasse aux sorcières
00:46dans un cadre un peu moderne
00:48de faire une espèce de photographie de ce qui se passe
00:50aujourd'hui en France
00:52sur ce que font les croyances
00:54sur les gens. Je me suis un peu inspiré
00:56de ce que je pouvais vivre au quotidien
00:58et ce que j'ai vécu lors de mon enfance
01:00et j'ai essayé de le mettre à la caméra.
01:06C'était un casting sauvage,
01:08c'est mon cousin qui a vu du coup le casting
01:10ça me décrivait en fait.
01:12Il s'appelle Amine, je m'appelle Amine
01:14et il a vécu seul avec sa mère en cité
01:16et que des similitudes. Du coup mon cousin
01:18il m'envoie ça et il me dit, vas-y c'est pour toi.
01:20J'ai proposé
01:22ce scénario à Jérémie Ferrari
01:24et à Goldshift et Ferrani
01:26je l'ai défendu de façon sincère
01:28avec un vrai propos
01:30une intention cinématographique aussi.
01:32Ma démarche, elle a été honnête
01:34et ils ont été
01:36conquis par ce que je leur disais
01:38et comment je l'ai fait.
01:40Le combat de cette femme qui veut récupérer son fils
01:42l'injustice aussi
01:44c'est l'injustice d'être parfois une femme en France
01:46donc c'est des combats que ces personnes mènent au quotidien
01:48donc ça a été logique
01:50pour eux de
01:52monter dans le bateau.