• il y a 7 mois

Auditionnée par le Sénat, Valérie Pécresse, la présidente du Conseil régional d'île-de-France, évoque l’épineux dossier des hausses de tarifs dans les transports franciliens pendant les jeux. Les autorités ont pris leur distance avec le dossier de candidature, qui prévoyait que tous les détenteurs de billets pour les jeux puissent voyager gratuitement sur l’ensemble du réseau, le jour de la compétition concernée.

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Transcription
00:00Voilà, alors, tout l'espèce, alors juste un tout petit mot sur les tarifs et, alors, juste, donc, on va mettre toutes les titres de transport sur Internet, sur Android et désormais sur Apple, c'est là aussi un des vrais acquis des jeux parce que Apple nous faisait traîner et voulait, enfin, et avait des conditions qui étaient, qui étaient, qui étaient léonines.
00:29Là, aujourd'hui, grâce aux jeux, on a Apple qui va ouvrir et donc on pourra tout mettre sur Apple comme on a déjà la possibilité de tout dématérialiser sur Android.
00:39Les tarifs des jeux ont été fixés à un tarif élevé et je le sais, ça n'est pas ma faute et ça n'est pas ma responsabilité, plus exactement, c'est ma responsabilité et ma faute, mais c'est pas moi qui ai promis la gratuité.
00:51La gratuité, c'était le COJO qui l'avait compromise et qui nous a dit en 21 qu'il n'avait plus l'argent pour le financer. Je me suis tournée, à l'époque, vers l'État et l'État m'a dit, nous non plus.
01:01Donc, ni le COJO, ni l'État n'ayant l'argent, ils revenaient donc à la région de France de prendre sur ses épaules 250 millions d'euros. Je suis désolée de vous le dire, il n'était pas question pour moi de laisser cette dette de 250 millions d'euros aux Franciliens.
01:12250 millions, c'est 8 euros de Navigo. Donc, moi, je ne sais pas augmenter de 10% le Navigo pour financer les jeux, je ne sais pas le faire. Donc, le premier objectif, ne pas laisser la dette JO aux Franciliens.
01:24Deuxième objectif, qui n'est pas non plus à négliger, c'est les flux. Le vrai problème des transports en Ile-de-France, ce ne sera pas tellement les transports eux-mêmes, ce sera les flux de voyageurs.
01:35Et donc, nous ne voulons pas d'encombrement aux entrées des gares et des stations. Nous ne voulons pas des gens qui, au guichet, vont chercher un ticket de métro. Nous ne voulons pas, dans les bus, des voyageurs qui demandent à payer un ticket de métro au chauffeur.
01:50Alors, on est obligé de laisser quand même les guichets ouverts. On est obligé de laisser cette possibilité d'achat dans le bus aux voyageurs parce qu'on sait bien qu'il y en aura qui seront perdus et qui voudront le faire.
01:59Mais l'objectif, et on va le répéter, le dire, on m'envoie un courrier aux Franciliens pour le faire, c'est prenez vos tickets par Internet, prenez des passes et prenez-les à l'avance. Parce que, évidemment, tout ça, c'est une question de fluidité.
02:16Et donc, vraiment, il faudra marteler. Tout est accessible sur Internet. Et le pass à 16 euros permet l'accès aux aéroports, ce qui est aujourd'hui à peu près à 12 euros. Donc, ce n'est pas un pass cher, notamment pour tous ceux qui arrivent par le biais des aéroports.
02:31Ça leur fait le pass aéroport à 12 euros plus 4 euros pour circuler de manière illimitée dans toute l'île de France. Voilà. Donc, c'est un pass qui est au juste prix. Voilà. C'est au juste prix. J'aurais préféré qu'il soit moins cher, mais personne ne m'a proposé de me le financer. Voilà.

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