Maxime, pompier cadet, a eu le réflexe d’alerter les secours et de fermer toutes les portes de son appartement pour empêcher les flammes de se propager.
Le Grand Pavois (8e), la plus haute tour d’habitation de Marseille, a sa bonne étoile et elle s’appelle Maxime. L’adolescent de 14 ans, malgré un bras gauche en écharpe à la suite d’un accident de rugby, a fait toute la différence, vers 13h samedi dernier, quand il entend les flammes crépiter sur le balcon de l’appartement d’en dessous, au 27e étage, alors qu’il joue à la console avec un ami. "On a entendu un grand boom (le conduit de gaz de l’étage qui a explosé, Ndlr) et j’ai vu les flammes monter vers chez nous. J’ai appelé les pompiers et mes parents pour les prévenir qu’un feu commençait à prendre", raconte le jeune homme.
En formation de pompier au sein de la caserne de Saint-Just (13e), il garde la tête froide. "J’ai suivi les consignes données dans notre formation. En théorie, on appelle les secours, on se met à l’abri, et en dernier on essaye de limiter le feu", liste-t-il. Le jeune homme prend toutefois le risque de rester quelques secondes supplémentaires. Il sait, à ce moment-là, que seule la porte de son appartement s’interposera entre les flammes et le palier collectif à son étage, qui dessert une douzaine d’appartement et autant de familles.
Le Grand Pavois (8e), la plus haute tour d’habitation de Marseille, a sa bonne étoile et elle s’appelle Maxime. L’adolescent de 14 ans, malgré un bras gauche en écharpe à la suite d’un accident de rugby, a fait toute la différence, vers 13h samedi dernier, quand il entend les flammes crépiter sur le balcon de l’appartement d’en dessous, au 27e étage, alors qu’il joue à la console avec un ami. "On a entendu un grand boom (le conduit de gaz de l’étage qui a explosé, Ndlr) et j’ai vu les flammes monter vers chez nous. J’ai appelé les pompiers et mes parents pour les prévenir qu’un feu commençait à prendre", raconte le jeune homme.
En formation de pompier au sein de la caserne de Saint-Just (13e), il garde la tête froide. "J’ai suivi les consignes données dans notre formation. En théorie, on appelle les secours, on se met à l’abri, et en dernier on essaye de limiter le feu", liste-t-il. Le jeune homme prend toutefois le risque de rester quelques secondes supplémentaires. Il sait, à ce moment-là, que seule la porte de son appartement s’interposera entre les flammes et le palier collectif à son étage, qui dessert une douzaine d’appartement et autant de familles.
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NewsTranscription
00:00 J'étais juste là sur le canapé, j'étais en train de jouer à la console et du balcon
00:09 j'ai vu la fumée et les flammes sortir et du coup j'ai appelé mes parents et je suis
00:14 allée dans la chambre de mon frère pour fermer la fenêtre et les volets et quand je suis
00:18 rentrée dans ma chambre, les bouts de verre qui giclaient de partout, la fenêtre qui
00:21 était en train de se briser.
00:22 A 14 ans, Maxime a très certainement permis d'éviter un drame.
00:27 Le 12 mai dernier, un incendie se déclare au 27ème étage de la plus haute tour d'habitation
00:32 de Marseille et se propage à l'étage du dessus, provoquant une explosion dans la chambre
00:38 du jeune qui, par chance, était dans le salon à ce moment-là.
00:41 On a en fait entendu le bruit de quand ça a explosé, les fumées et on a même entendu
00:46 la dame au téléphone de juste en dessous.
00:47 Donc sa fenêtre, elle avait déjà explosé je pense.
00:49 J'ai pensé à la chambre de mon frère qui avait la fenêtre ouverte, donc j'ai couru
00:54 pour aller fermer sa fenêtre, c'est volé, déjà mon ami ferme la chambre de mes parents,
00:58 elle est volée.
00:59 J'ai pensé à la mienne et quand je suis rentrée, j'ai vu la vitre en train de se
01:02 briser, des bouts de verre qui volaient et tout.
01:04 Et j'ai pensé, grâce au cadet, à fermer toutes les portes.
01:07 Une réaction qui a permis au feu de ne pas se propager.
01:10 Et si Maxime a eu les bons réflexes, c'est aussi parce qu'il fait partie des cadets
01:14 marins-pompiers de Marseille.
01:16 C'est comme ça qu'ils m'ont fait "ouais, c'est pas toi le futur marin-pompier".
01:19 J'ai dit "oui, comment vous savez ?" Ils ont vu tout ça qui va cramer.
01:24 Les insignes, tout ça.
01:26 Honnêtement, je me suis rendue compte que, au fond, grâce à mes gestes de cadet marin-pompier,
01:32 j'ai pu sauver le reste de chez moi.
01:33 Et en dessous, j'avais appris qu'il y avait une grand-mère de 84 ans.
01:35 Et sans des marins-pompiers, elle serait peut-être plus là.
01:38 Donc je me dis qu'en fait, c'est encore plus important, grâce à cet incident, je
01:42 me dis que c'est plus important de faire ça comme métier.
01:44 Je veux devenir marin-pompier plus tard.
01:46 Parce que j'avais un entraîneur à la Techisme qui était marin-pompier lui-même et qui
01:50 m'a transmis sa passion chez Tapie.
01:52 On est très fiers de lui.
01:54 Les gens de l'immeuble se mobilisent et lui manifestent d'ailleurs.
01:58 Parce qu'il a eu les bons réflexes.
02:00 Il ne s'est pas affolé.
02:01 Même au téléphone, quand il parlait avec nous, il nous disait "il se passe ça".
02:03 Il est arrivé à se donner les faits, à ne pas s'affoler, à gérer la situation.
02:07 Même quand il a vu que la vitre éclatait, il m'a dit "maman, je ne peux pas, fermez
02:10 mon volet, la vitre est en train d'éclater, j'ai des verres qui sortent".
02:12 Il dit "je ferme la porte, je m'en vais".
02:14 Une réaction également félicitée d'ailleurs par les marins-pompiers.
02:17 Très bientôt, Maxime va retrouver sa caserne de Saint-Just avec les cadets où, paraît-il,
02:24 une surprise l'attend.
02:25 - Merci. - Merci à vous.