Pour Toi Céline, La Soirée Événement : Un Hommage Inoubliable à une Légende

MosaïqueMédia

il y a 7 mois

Pour Toi Céline, La Soirée Événement, diffusée le 15 septembre 2023 sur M6, était une soirée hommage exceptionnelle consacrée à l'une des plus grandes voix de tous les temps : Céline Dion. Ce programme télévisé de deux heures a retracé la carrière légendaire de la chanteuse canadienne, rendant hommage à son talent immense et à son impact indéniable sur l'industrie musicale.

La soirée a été ponctuée de moments forts et d'émotions intenses. De nombreux artistes renommés ont repris les plus grands succès de Céline Dion, offrant des interprétations touchantes et pleines de respect. Parmi eux, on pouvait notamment compter :

Lara Fabian
Pierre Lapointe
Marie-Élaine Thibert
Roch Voisine
Zaz
Florent Pagny
Patrick Bruel
Grégory Lemarchal
Matt Pokora

En plus des performances musicales, la soirée a également été marquée par des interviews et des témoignages de personnes qui ont côtoyé Céline Dion tout au long de sa carrière. Son mari René Angélil, son parurier David Foster, et l'auteur-compositeur Jean-Jacques Goldman, avec qui elle a collaboré étroitement, ont notamment partagé leurs anecdotes et leurs hommages à la chanteuse.

Des images d'archives rares et des moments inédits de la vie de Céline Dion ont également été diffusés tout au long de la soirée, permettant aux téléspectateurs de retracer son parcours extraordinaire et de redécouvrir sa personnalité attachante.

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Transcription

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00:00:00Il y a trente ans, Céline Dion rencontrait Jean-Jacques Goldman. Cette collaboration

00:00:18sera déterminante pour Céline avec la sortie de l'album 2, l'album francophone le plus

00:00:24vendu de tous les temps.

00:00:252, c'est l'un de mes albums préférés. Pour moi, c'est l'album de mes vies.

00:00:34J'avais envie de travailler pour une très grande chanteuse et elle en particulier. Et

00:00:37ça a été une malchance parce que depuis, j'ai plus tellement envie de travailler avec

00:00:40les autres.

00:00:41J'étais tellement amoureuse quand je l'ai rencontrée. J'ai dit, ça ne se peut pas

00:00:44un gars comme ça.

00:00:45Ça a été comme le destin qui nous appelait.

00:00:49Nous allons revivre en images et en chansons l'histoire de la création de cet album légendaire

00:00:56ainsi que d'autres moments marquants de la carrière de Céline Dion.

00:01:05Ce soir, des artistes de la francophonie se sont rassemblés dans la magnifique ville

00:01:11de Québec afin de lui témoigner leur attachement.

00:01:19Quand je gratte ici, oui, je suis vraiment… la petite fille que j'étais est toujours

00:01:23à l'après de moi.

00:01:25Je t'ai aperçue et j'avais une grande star.

00:01:36Pour la toute première fois, ils seront accompagnés par son équipe, son directeur musical Scott

00:01:41Price, ses musiciens et ses choristes qui la suivent sur toutes les scènes du monde.

00:01:49Cette émission est une célébration de son œuvre marquante et un message pour lui dire

00:01:55« On t'aime, Céline ».

00:02:03Pour toi, Céline, commence maintenant.

00:02:19Les eaux des torrents sont violentes et les neiges sont éternelles

00:02:24Chez moi, les loups sont à nos portes et tous les enfants les comprennent

00:02:30On entend les bruits de New York et les bateaux sur la Seine

00:02:36Pour tes forêts, tes loups, tes grains de sel Pour tes torrents de neige éternelle

00:02:41Tous tes yeux brillent où ton sang coule et tes bras me serrent

00:02:46J'irai où tu veux, mon pays sera toi

00:02:51J'irai où tu veux, n'importe la place, n'importe l'endroit

00:02:57Je veux des cocotiers, des plages et des paniers sous le vent

00:03:03Le bleu du soleil au visage et le bleu des océans

00:03:08Je veux des chameaux, des mirages et des déserts mangotants

00:03:13Des caravanes et des voyages comme sur les Divya

00:03:19Pour tes cocotiers, tes rivages, pour tes dames en bleu dansant

00:03:25J'habite où l'amour est un village, là où l'homme est un

00:03:30J'irai où tu veux, mon pays sera toi

00:03:35J'irai où tu veux, n'importe la place, n'importe l'endroit

00:03:42En théorie que tes plaques et tes rêves et ta vie

00:03:45Tes mots et tes tabernacles et ta langue de lycée

00:03:48Est-ce qu'en fait t'es la poudre et la fille de l'air ?

00:03:51Montre-moi tes étèmes, montre-moi tes enfers

00:03:53T'es dans la piscine et t'exerces les oeufs

00:04:07En théorie que tes plaques et tes rêves et ta vie

00:04:10Tes mots et tes tabernacles et ta langue de lycée

00:04:13Est-ce qu'en fait t'es la poudre et la fille de l'air ?

00:04:15Montre-moi tes étèmes, montre-moi tes enfers

00:04:18Vos yeux balancent et l'étoile rate le ciel

00:04:23Les eaux d'Etat sont violentes et les neiges sont éternelles

00:04:28Oh, chez moi les flots sont à nos portes et tous les enfants les comprennent

00:04:34On entend les cris de New York, les bateaux sur la Seine

00:04:40N'importe où j'irai, où qu'on s'envoie

00:04:42Je ne descendrai jamais aux carrières

00:04:45Tous les paysages te ressemblent quand tu les éclaires

00:04:50Où tu iras, où tu iras, mon pays sera toi

00:04:55Où tu iras, où tu iras, n'importe la place, n'importe l'endroit

00:05:01Où tu iras, où tu iras, mon pays sera toi

00:05:05N'importe la place, n'importe l'endroit

00:05:09Où tu iras, où tu iras, mon pays sera toi

00:05:13N'importe la place, n'importe l'endroit

00:05:35Bonsoir tout le monde et bonsoir à vous à la maison.

00:05:43Ce soir nous sommes tous réunis en une seule et belle grande famille de musiciens et d'artistes

00:05:48pour célébrer et rendre hommage à notre grande Céline.

00:05:57Je tiens à souligner qu'on a le privilège ce soir d'avoir avec nous la famille de Céline.

00:06:02Ils ont tenu à être présents ce soir afin de profiter avec vous du spectacle Coup de coeur pour l'oeuvre de Céline.

00:06:14Et vous savez comme moi que quand les Dion sortent, ils sortent en grand.

00:06:20Les frères, les sœurs de Céline accompagnées bien évidemment de leurs conjoints et conjointes,

00:06:25ses neveux, ses nièces, bref ils sont 50, c'est ça la famille Dion.

00:06:33Céline Dion

00:06:47Bonjour tout le monde, c'est parti !

00:06:51Céline Dion

00:07:05Les auteurs en général, je vais pas mettre tout le monde dans le même bateau, mais en général,

00:07:10ils ont tendance à vouloir me faire chanter toujours au maximum.

00:07:15Et lui quand j'ai rencontré Jean-Jacques, il m'a dit écoute ma belle, je vais t'apprendre à tes chanter.

00:07:20Et puis il m'a montré à déchanter.

00:07:23Je pense qu'elle avait une façon de chanter qui était un petit peu datée,

00:07:26et c'était surtout là où il me semblait que je pouvais lui apporter quelque chose.

00:07:31A mon avis c'était surtout laisser l'émotion brute qu'on a dans la voix,

00:07:37qu'elle a, que certains n'ont pas, qu'elle a, sans rajouter de l'intention.

00:07:41Si je chante comme, je mets tout là, je ferais, je sais pas moi,

00:07:46des tournées de rivières à la Jean-Jacques, à déchanter, ça serait

00:07:53des tournées de rivières, porter des poires, traverser des mers, je saurais faire.

00:08:07Donc à la limite, bon ça lui a pris au moins trois minutes pour comprendre,

00:08:11trois minutes, comme elle va très très vite, elle a compris ce que je lui demandais.

00:08:16J'ai réalisé que quand je déchantais un peu, ça mettait place à encore plus d'émotions.

00:08:21Alors quand c'est tout droit, tout simple, on a l'impression que l'émotion passe davantage.

00:08:25Je répète avec elle une chanson pendant un quart d'heure, vingt minutes,

00:08:29six mois après elle s'en souvient mais avec des détails que toi t'as oubliés.

00:08:32Elle se sert de sa voix comme un instrument, avec une oreille effarante.

00:08:46Tournées des rivières, porter des poires, traverser des mers, je saurais faire.

00:09:02Défier des machines, narguer des lois, les foudres divines, ça ne m'effraie pas.

00:09:18Je sais prendre un coup, le rendre aussi, river des clous, ça j'ai appris.

00:09:34Je ne suis pas victime, je ne suis pas colon pour quand on m'invite, il faut que je tente.

00:09:49Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi, je sais pas.

00:10:20Je savais le silence depuis longtemps, j'en sais la violence, son goût du sang.

00:10:37Rouge colère, sombre douleur, je sais ces guerres, je n'ai pas peur, je sais me défendre.

00:10:57J'ai bien appris, n'ai pas des temps, par ici.

00:11:08Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi, je sais pas.

00:11:39Lutte après lutte, pire après pire, chaque minute, j'ai cru tenir.

00:11:58Je les apprends, jour après jour, mais qui comment, à nous un peu.

00:12:13Je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi, je sais pas.

00:12:31Je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas.

00:13:01Je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je

00:13:31veux trouver d'essayer, je vais mettre les coups de bruit.

00:13:35Pour moi, c'était la chanteuse francophone type un peu nourrie de piaf et de toute cette

00:13:43chanson traditionnelle et en travaillant avec elle, en écoutant mieux tout ce qu'elle

00:13:49avait fait, peu à peu, j'ai changé les compositions de l'album dans ce sens-là,

00:13:54quelque chose d'un peu plus swingnant.

00:13:55Je ne m'étais pas faite aucune idée, je ne m'attendais à rien, elle m'a proposé

00:14:00des chansons.

00:14:01Je suis venue au micro, je les ai essayées, on a changé des petites choses dans lesquelles

00:14:05je ne me sentais pas très à l'aise ou lui a senti tout de suite aussi.

00:14:08Elle a besoin d'être en confiance et il faut passer du temps, c'est normal, pour

00:14:15la rassurer, pour que tout ça, c'est normal, c'est une artiste et elle a besoin, elle

00:14:21a besoin d'être en confiance et on sait qu'il faut passer du temps pour ça.

00:14:25Et tu penses-tu que c'est un manque de confiance toi ?

00:14:28Non, non, non, ce n'est pas un manque de confiance, c'est un besoin, une crainte

00:14:32au départ et un besoin, il faut passer du temps pour que…

00:14:38Si ça me colle à la peau, c'est que je suis venue pour la chanter, il faut que cette

00:14:44chanson ne devienne mienne maintenant.

00:14:58Quand on marchait sans autres rues, oublie de passer de mains courues, dans le néant

00:15:16du froid de la rue, quand les mots n'existent plus, quand l'espérance oubliée disait

00:15:27l'huile, quand les alcools eux-mêmes ne saoulent plus, restent les phrases écorchées,

00:15:37et ces phrases qu'on jette avant de renoncer, les derniers seront les premiers, dans l'autre

00:15:53réalité, nous serons prêts à l'éternité.

00:16:11Un billet sur le trottoir, dans un journal d'autres histoires, un rayon de soleil au

00:16:22hasard, une fleur abandonnée, ce que les autres ont laissé de côté, plus assez neuf,

00:16:36plus assez, de place pour demain, ne restent que ces phrases car ils nous plaisent.

00:16:53Les derniers seront les premiers, dans l'autre réalité, nous serons princes d'éternité.

00:17:08Les derniers seront les premiers, dans l'autre réalité, nous serons princes d'éternité.

00:17:23Les derniers seront les premiers, dans l'autre réalité, nous serons princes d'éternité.

00:17:39Les derniers seront les premiers, dans l'autre réalité, nous serons princes d'éternité.

00:17:52Les derniers seront les premiers, dans l'autre réalité, nous serons princes d'éternité.

00:18:23C'est un hymne, c'est intense, c'est un peu une prière, alors je les porte particulièrement

00:18:30en attachement.

00:18:37Sur le premier album, je ne la connaissais pas, très peu, je m'étais donc inspiré

00:18:41de tous ces interviews.

00:18:42C'est quelqu'un d'assez spontané, qui se livre facilement, donc j'en savais beaucoup.

00:18:45J'avais un peu peur de ne pas trouver d'autres thèmes, mais depuis j'ai vécu un peu avec

00:18:49elle, j'ai fait de la scène avec elle, j'ai passé du temps avec elle, et donc les thèmes

00:18:53sont venus relativement facilement.

00:18:55Le fait qu'on se connaît quand même bien maintenant, c'est que je suis quand même

00:18:59très touchée par ce qui arrive à travers le monde.

00:19:01S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer, je ferais de ce rêve au monde une

00:19:06éternité.

00:19:07Je voudrais que tout le monde soit en harmonie, qu'il n'y ait pas de souffrance dans le fond.

00:19:11Quand on est bien dans sa peau, ça nous embête le malheur des autres, ça nous fait quelque

00:19:16chose.

00:19:17On voudrait tout régler.

00:19:18Je voudrais changer le monde.

00:19:19Je voudrais te dire comme on est heureux de pouvoir t'entendre.

00:19:27Et s'il y avait quelque chose à ajouter, ça serait du genre...

00:19:32S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer,

00:19:39si on changeait une chose un peu, rien qu'en demandant.

00:19:45L'amour, c'est la chose la plus importante.

00:20:15Et puis je l'imagine habitant mon décor.

00:20:19J'aurais tant à lui dire si j'avais su parler.

00:20:23Comment lui faire lire au fond de mes pensées?

00:20:30Mais comment font ces autres à qui tout réussit?

00:20:34Qu'on me dise mes fautes, mes chimères aussi.

00:20:38Moi, j'offrirais mon âme, mon coeur et tout mon temps.

00:20:42Mais j'ai beau tout donner, tout n'est pas suffisant.

00:20:50S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer,

00:20:59si l'on changeait une chose un peu, rien qu'en demandant.

00:21:06S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer,

00:21:14je ferais de ce monde un rêve, une éternité.

00:21:24J'ai du sang dans mes songes, un pétale séché.

00:21:28Quand des larmes me rongent, que d'autres ont versé.

00:21:32La nuit n'est pas étanche, mon île est sous le vent.

00:21:36Les portes laissent entrer les cris, même en fermant.

00:21:44Dans un jardin d'enfants, sur un balcon des fleurs,

00:21:48ma vie paisible, j'entends battre tous les coeurs.

00:21:52Quand les nuages foncent, présages de malheurs,

00:21:56quelles larmes répondent aux pays de nos peurs.

00:22:05S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer,

00:22:14si l'on changeait une chose un peu, rien qu'en demandant.

00:22:21S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer,

00:22:30je ferais de ce monde un rêve, une éternité.

00:22:36S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer,

00:22:45si l'on pouvait changer les choses et tout recommencer.

00:22:51S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer,

00:23:00nous ferions de ce rêve un monde, s'il suffisait d'aimer.

00:23:15S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer.

00:23:45Les gens ne changent pas.

00:23:47On peut s'améliorer un peu, mais les gens ne changent pas.

00:23:50As-tu oublié la petite fille que tu étais ?

00:23:52Jamais. Elle ne s'est jamais éloignée de moi.

00:23:54Je suis celle-là. Je suis cette même petite fille.

00:23:57C'est une petite fille de la campagne.

00:23:59Tu peux la voir dans son grand hôtel, dans ses gros magasins.

00:24:04Dès que tu grattes un peu, ça redevient une petite fille de la campagne

00:24:07qui a envie de chanter et de manger le monde,

00:24:10qui n'a pas confiance en elle.

00:24:14C'est très touchant chez elle.

00:24:16Je suis beaucoup plus sensible aujourd'hui aux choses simples de la vie.

00:24:20Je suis un peu comme une éponge qui prend le meilleur de tout le monde.

00:24:24Quand Prince ou Michael Jackson ou Barbra Streisand venaient me voir,

00:24:29je voulais les impressionner, bien sûr, je voulais être bonne,

00:24:31parce qu'ils ont de l'expérience, ils sont extrêmement talentueux,

00:24:34ils sont très connus, et j'avais envie qu'ils disent « wow ».

00:24:39Je n'arrive pas à croire.

00:24:41Oh mon Dieu, je n'arrive pas à croire.

00:24:43J'ai hâte de la voir.

00:24:45Tu veux venir chanter aussi?

00:24:47On va essayer.

00:24:48Même si je vis des choses bien, bien, bien grandioses,

00:24:50je suis la même petite fille de Charlemagne qui a été élevée avec tant d'amour

00:24:54parmi ses frères et soeurs et ses parents.

00:24:56Plus ça va dans ma vie, plus je vais me rapprocher de tout ça.

00:25:09On ne change pas

00:25:13On met juste les costumes d'autres sur soi

00:25:19On ne change pas

00:25:23Une veste ne cache qu'un peu de ce qu'on voit

00:25:29On ne grandit pas

00:25:34On ne grandit pas

00:25:37On pousse un peu tout juste

00:25:39Le temps d'un rêve, d'un songe

00:25:42Y toucher du doigt

00:25:45Mais on n'oublie pas

00:25:47L'enfant qui reste presque nul

00:25:50Les instants d'innocence

00:25:52Qu'on ne savait pas

00:25:55On ne change pas

00:25:58On attrape des arrêts, des pauses, des combats

00:26:05On ne change pas

00:26:08On s'éteint, ne le change

00:26:10On croit que l'on fait des choix

00:26:15Mais si tu grattes là

00:26:18Tout près de l'apparence

00:26:20Le tremblement peut-être qu'il nous ressemble

00:26:23On sait bien qu'il est là

00:26:26On entend parfois

00:26:28Sa langue et le salon

00:26:30Qui s'entêtent et qui répètent

00:26:33On ne me quitte pas

00:26:36On n'oublie jamais

00:26:39Qu'on a toujours un geste qui trahit qui on est

00:26:46Un prince à un valet

00:26:49Sous la couronne un regard

00:26:51Dans un trait

00:26:53Un prince ou d'un valet

00:26:55Je sais tellement ça

00:26:58J'ai croqué les images et les rêves que j'avais

00:27:03Tous ces milliers de rêves

00:27:05Mais si près de moi

00:27:08Une petite fille humaine

00:27:10Remarche un charlemagne inquiet

00:27:13Et me parle tout bas

00:27:16On ne change pas

00:27:19On met juste les costumes

00:27:21D'autres les voilas

00:27:26On ne change pas

00:27:29On ne cache qu'un instant le soir

00:27:50Oh, une petite fille ingrate et solitaire

00:27:56De marcher rêve dans les neiges

00:28:00Je l'ai vue dans le froid

00:28:02Je l'ai manquée

00:28:05Elle disparaît un peu

00:28:07Le temps de me regarder faire

00:28:10Se moquer de moi

00:28:13Une petite fille humaine

00:28:16Une petite fille humaine

00:28:20Une petite fille humaine

00:28:27On ne change pas

00:28:46Quand j'ai perdu ma nièce Karine,

00:28:49ça a été un beau moment aussi parce que Karine,

00:28:51je pense qu'elle respire pour la première fois de sa vie.

00:28:53Karine est décédée dans mes bras.

00:28:55Je l'ai comme accompagnée, si tu veux.

00:28:57Quand Jean-Jacques m'a offert cette chanson-là,

00:28:59il a attendu à la toute fin avant de me la présenter.

00:29:03De faire face à tes émotions,

00:29:06c'est quelque chose de bien impressionnant.

00:29:08Tu ressens des choses, puis c'est bien secret, tu sais.

00:29:10T'essaies de faire ta torte, t'essaies de faire ta solide,

00:29:13puis c'est à l'intérieur de toi-même.

00:29:15C'est dans tes rêves, c'est dans tes prières, dans tes pensées.

00:29:18Puis ça, c'est à toi, c'est pour toi, tiens.

00:29:20Puis là, il y a quelqu'un qui vient t'écrire une chanson

00:29:22qui s'appelle Vol.

00:29:24Puis là, tu lis ça, puis là, tu fais face à tes émotions,

00:29:27puis tu te dis, mon Dieu, je n'y arriverai jamais.

00:29:29Je ne pourrai jamais chanter ça.

00:29:31Je suis arrivée en studio,

00:29:33puis là, c'était genre...

00:29:35Là, c'était genre, il n'y avait rien.

00:29:37Puis il sortait, où c'était genre,

00:29:39« Vol, le vol ! »

00:29:41Puis là, je ne voulais pas chanter comme ça,

00:29:44mais si je retenais,

00:29:46si j'écoutais trop mes émotions,

00:29:48il n'y a rien qui sortait. Je pleurais tout le temps.

00:29:52Puis alors, j'ai dit, « Si vous le pouvez,

00:29:54ça fait 2-3 heures que je travaille sur cette chanson-là.

00:29:56Je suis désolée, je ne suis pas capable de la chanter.

00:29:58Je vais aller manger, je vais revenir en studio,

00:30:00« It's like they want it. »

00:30:02Céline Dion chante pour nous aujourd'hui.

00:30:04Son fille Corinne est morte

00:30:06quand elle avait 16 ans de fibroses cystiques.

00:30:09Cette chanson est une tribute à Corinne

00:30:11et à sa mère, Liette.

00:30:13Alors, j'ai dégagé les cheveux

00:30:15et j'ai chanté dans son oreille.

00:30:17Alors, j'ai regardé la famille

00:30:19et j'ai fonctionné à chanter.

00:30:21Elle est partie doucement, comme ça.

00:30:23Je suis tellement contente

00:30:25d'y avoir chanté une chanson avant qu'elle parte.

00:30:27Et qu'elle m'ait donné cette chance

00:30:29de l'accompagner,

00:30:31c'est le plus beau cadeau.

00:30:41Céline Dion chante pour nous aujourd'hui.

00:31:11Céline Dion chante pour nous aujourd'hui.

00:31:41À rejoindre l'autre rive

00:31:45Celle des fleurs et des rires

00:31:50Celle que tu voulais tant

00:31:55Ta vie d'enfant

00:31:59Vole, vole, mon amour

00:32:04Puisque le nom outre est trop lourd

00:32:09Puisque rien ne te soulage

00:32:13Voilà ton dernier voyeur

00:32:17Lâche tes heures épuisées

00:32:22Vole, tu lapin volé

00:32:27Que les souffles choquent l'ombre

00:32:31Pour t'envoler

00:32:37T'envoler

00:33:08Vole, vole, petite flamme

00:33:14Vole mon ange, mon âme

00:33:19Qui de ta peau de misère

00:33:24Va retrouver la lumière

00:33:37Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

00:34:07Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org

00:34:37Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org

00:35:07Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org

00:35:38Il n'y a pas de voile au volet de mes frères

00:35:42Il n'y a pas d'auparles autour de mes doigts

00:35:46Les cathédrales ou cachées mes prières

00:35:50Juste un peu d'or autour de ma voie

00:35:54Je vais les routes et je vais les frontières

00:35:58Je sors, j'écoute et j'apprends

00:36:01Je vais les routes et je vais les frontières

00:36:05Je sors, j'écoute et j'apprends

00:36:08Le temps s'écoute au long des plus horaires

00:36:12Je prends, je donne, avais-je le choix

00:36:17Tel est mon destin

00:36:21Je fais mon chemin

00:36:24Ainsi passe mes heures

00:36:27Mon rythme en détend des battements de mon coeur

00:36:34Depuis l'été, je vole au sol, au ciel

00:36:37Depuis l'automne, aux étés indiens

00:36:41Terre gelée aux plus arides déserts

00:36:45Je vais, je viens, ce monde est le mien

00:36:48Je vis de notre vie, je vis de lumière

00:36:52Je vis le vol d'amour, cri mon cœur

00:36:56La vie m'emporte creux de tous ces mystères

00:36:59Je vois dans vos yeux mes longues mains

00:37:05Tel est mon destin

00:37:08Je fais mon chemin

00:37:11Ainsi passe mes heures

00:37:14Mon rythme en détend des battements de mon coeur

00:37:27Je vais les routes et je vais les frontières

00:37:31Je sors, j'écoute et j'apprends

00:37:34Le temps s'écoute au long des plus horaires

00:37:38Je prends, je donne, avais-je le choix

00:37:42Je prends le pouce s'il y a des répondeurs

00:37:46Je prends la peine aux aéroports

00:37:49Je vis l'amour à des kilomètres arrière

00:37:53Et le bonheur à mon téléphone

00:37:59Tel est mon destin

00:38:02Tel est mon chemin

00:38:05Ainsi passe mes heures

00:38:08Mon rythme en détend des battements de mon coeur

00:38:23La vie m'emporte creux de tous ces mystères

00:38:53Tel est mon destin

00:38:56Ainsi passe mes heures

00:38:59Mon rythme en détend des battements de mon coeur

00:39:02Ainsi passe mes heures

00:39:05Mon rythme en détend des battements de mon coeur

00:39:08Ainsi passe mes heures

00:39:11Mon rythme en détend des battements de mon coeur

00:39:14Ainsi passe mes heures

00:39:17Mon rythme en détend des battements de mon coeur

00:39:21Oh!

00:39:32Bâle, bâle, ces déserts d'air

00:39:36Comme une immense phare, un animal astrein

00:39:40On partit, on partit, il finit plus loin

00:39:44Tout ici, quitter tout, rejoindre le destin

00:39:49Bâle, bâle, faut que je m'en râle

00:39:53Un dieu fondre sa naisse à des champs de bataille

00:39:56Des sentiers, ressentir, nager des chiens

00:40:01Il y a trop de trains qui passent, ce train c'est le mien

00:40:05Et tant de pouvoirs, et tant de goûts

00:40:09J'aurais pu rester ou l'en retourner tout aider

00:40:13Moi j'avais pas le choix, c'est comme partout

00:40:17Le monde est à ta porte et ce jour les verrons

00:40:21Rendez-vous dans un autre monde, dans une autre vie

00:40:25Quand les nuits seront plus longues, plus longues que mes nuits

00:40:29Et mourir pour mourir, et vivre d'envie

00:40:33Rendez-vous quand j'aurai livré mes appétits

00:40:40Bâle, bâle, que vas-en

00:40:44Jamais manger sa peau, jamais boire ses mots

00:40:48Mais trop tard pour brouillard, ou bien trop tôt

00:40:52C'était la bonne histoire, mais pas de bon tempo

00:40:56Bâle, bâle, faut que je m'en râle

00:41:00Une croix sur ses lèvres et ma vie qui s'écale

00:41:04Des sentiers, ressentir, tomber dehors

00:41:08Et des cendres, des cendres fondent sur les carreaux

00:41:12Et jamais pour moi, et jamais pour lui

00:41:16J'aurais pu l'attendre ici, au début de l'écrit

00:41:20Moi j'avais pas le choix, c'est comme aussi

00:41:24Si le monde est à ta porte et tu lui dis merci

00:41:28Rendez-vous dans un autre monde, dans une autre vie

00:41:32Quand les nuits seront plus longues, plus longues que mes nuits

00:41:36Et mourir pour mourir, et vivre d'envie

00:41:40Rendez-vous quand j'aurai dévoré mes appétits

00:41:59Rendez-vous quand j'aurai dévoré mes appétits

00:42:10Rendez-vous quand j'aurai dévoré mes appétits

00:42:15Rendez-vous quelque part entre ailleurs et l'infini

00:42:19Rendez-vous

00:42:31Si le monde est à ta porte et tu lui dis merci

00:42:35Rendez-vous dans un autre monde, dans une autre vie

00:42:39Quand les nuits seront plus longues, plus longues que mes nuits

00:42:43Et mourir pour mourir, et vivre d'envie

00:42:51Rendez-vous dans un autre monde, dans une autre vie

00:42:55Quand les nuits seront plus longues, plus longues que mes nuits

00:42:59Et mourir pour mourir, et vivre d'envie

00:43:03Rendez-vous quelque part entre ailleurs et l'infini

00:43:07Rendez-vous dans un autre, dans un autre monde

00:43:10Dans une autre vie

00:43:34Renaissance

00:43:37René Pérez

00:43:48René, pour moi, c'était une personne exceptionnelle.

00:43:52C'était un humain, vraiment, un homme vraiment spécial.

00:43:56J'ai eu beaucoup de chance de l'avoir dans ma vie.

00:44:03Parce que je l'aime et pour moi, l'amour, c'était ça qui est le plus important.

00:44:09Toute ma vie, on a été deux sur scène, Renée et moi.

00:44:12Je n'ai jamais été seule.

00:44:20Au moment où Renée faisait des traitements, j'ai appelé Jean-Jacques Gonan.

00:44:27J'ai dit, Jean-Jacques, je sais qu'il y a des gens qui t'ont demandé d'écrire des chansons pour moi.

00:44:32Il m'a dit, Céline, j'ai tout écrit pour toi.

00:44:36Les tempêtes, toutes les couleurs de l'automne, la pluie, la neige, le froid, la chaleur.

00:44:46On a tout fait ensemble.

00:44:49J'ai dit, écoute Jean-Jacques, on s'apprête à tourner une page de notre livre.

00:44:57Et effectivement, on a tout chanté ensemble et il y en a une que tu n'as pas écrite.

00:45:01C'est elle qui m'a demandé, est-ce que tu peux faire une chanson qui parle du temps qui passe.

00:45:09Pour Renée et moi, qu'elles ont traversé le pont.

00:45:14Et il a plus que bien répondu à ma demande.

00:45:20Et puis en y réfléchissant, voilà, cette chanson m'est venue, donc je lui ai proposé.

00:45:28Ça s'appelle « Encore un soir ».

00:45:32Et ça a été difficile au début pour moi d'aller en studio et d'effleurer des passages un peu sensibles.

00:45:42Ce n'est pas un album triste, mais Renée a choisi la photo.

00:45:46Moi, je trouvais que j'étais un peu trop souriante sur la photo, pas que je voulais pleurer.

00:45:52Mais c'était quand même un peu amer, ces moments.

00:45:55J'ai fait la séance photo, j'ai vu toutes les photos.

00:46:00Pour lui, c'était celle-là. Alors pour moi, c'était choisi.

00:46:05C'est vrai que ce n'est pas triste.

00:46:08Parce que les souvenirs et les gens qui partent, on apprend à vivre avec eux d'une autre façon.

00:46:26Une photo, une date, c'est pas n'y pas croire, c'était pourtant hier.

00:46:44Tirez ma mémoire de ces visages d'enfant.

00:46:49Lumière dans ce miroir.

00:46:52C'est pas pour me plaindre, ça, vous n'avez rien à craindre.

00:46:58La vie m'a tellement gâté, j'ai plutôt du mal à l'éteindre.

00:47:03Mon Dieu, j'ai eu ma part et bien plus à tant d'égards.

00:47:12Quand on vit trop long, trop fort, on oublie le temps qui passe.

00:47:17Quand on perd un peu le nord au milieu de trop vastes espaces.

00:47:22Appel de temps de s'y faire à peine, on doit laisser la place.

00:47:27Ou si je pouvais, encore un soir, encore une heure, encore une larme de bonheur.

00:47:40Une faveur comme une fleur, un souffle, une erreur.

00:47:49Un peu de nous, un rien du tout, pour tous se dire au pire ou bien se taire en regard.

00:47:59Juste un revoir, peine encore, même s'il est tard.

00:48:08J'ai jamais rien demandé, c'est pas la meilleure voie.

00:48:13Allez, fassez-t'allier tyrannité, ça ne veut même pas se voir.

00:48:18Ça restera au courant, juste un léger retard.

00:48:24Y'en a tant qui tuent le temps, tant et tant qu'ils le perdent ou le passent.

00:48:31Tant qui se mentent, inventant les rêvants des instants de grâce.

00:48:36Où je donne ma place au paradis, si l'on oublie sur terre, encore hier.

00:48:46Encore un soir, encore une heure, encore une larme de bonheur.

00:48:56Une faveur comme une fleur, un souffle, une erreur.

00:49:05Un peu de nous, un rien du tout, pour tous se dire au pire ou bien se taire en regard.

00:49:16Juste un revoir, peine encore, même s'il est tard.

00:49:25J'ai pas grand-chose, y'a plus de cause, que le temps les enlonge ou se repose.

00:49:35J'ai pas grand-chose, y'a plus de cause, que le temps les enlonge ou se repose.

00:49:46J'ai pas grand-chose, y'a plus de cause, que le temps les enlonge ou se repose.

00:49:57Un peu de nous, un rien, un rien du tout.

00:50:13Encore un soir, encore une heure, encore une larme de bonheur.

00:50:24Encore un soir.

00:50:43Toute ma vie, on a été deux sur scène, René et moi, je n'ai jamais été seule.

00:50:49All by myself, que David Foster, produceuse, lui a proposé cette note dans l'arrangement,

00:50:55la fameuse note, et Céline trouvait ça un peu difficile.

00:50:59Puis là, il lui a dit, écoute Céline, si t'es pas capable de la faire, on va aller

00:51:03à côté, Whitney Houston est là.

00:51:05C'est ça.

00:51:07Et comme par magie, elle était capable.

00:51:10Avant, les gens ne s'attendaient pas à cette note.

00:51:14Et maintenant, ils s'attendent à cette note.

00:51:17Et il y a un silence qui m'émeut et qui me paralyse.

00:51:22C'est impressionnant.

00:51:24Et là, je me dis, je ne peux pas la laisser tomber.

00:51:29Et là, il y a l'animal en moi qui arrive, cette bête de cinquième chantier qui dit,

00:51:36vas-y ma belle, fais ta note.

00:52:06Quand t'es revenue sur scène un an plus tard, comment t'as fait ça?

00:52:25Je sentais que j'avais vraiment une force intérieure qui n'était pas fragile.

00:52:31Ça a été dur, c'est sûr.

00:52:34Il faut que je casse la glace parce que j'ai encore cette passion-là d'être sur scène.

00:53:04C'est incroyable.

00:53:34Oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh

00:54:04The end obscure remains the cure

00:54:18All by myself

00:54:24I don't wanna be all by myself anymore

00:54:34All by myself

00:54:40I don't wanna live all by myself anymore

00:55:04When I was young

00:55:20I never needed anyone

00:55:25Making love was just for fun

00:55:32Those days are gone

00:55:40All by myself

00:55:47I don't wanna be all by myself anymore

00:56:02Oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh

00:56:15Anymore

00:56:17By myself

00:56:22I don't wanna be alone

00:56:27Anymore

00:56:28No, I don't want to be by myself anymore

00:56:45J'ai tellement reçu de mes parents et de ma famille une solide fondation, que peu importe qui c'est qui m'écoute, j'ai toujours été là pour eux.

00:57:05De la table de la cuisine à Charlemagne avec mes frères et mes soeurs qui m'ont toujours encouragée à chanter, j'ai tellement reçu de mes parents et de ma famille une solide fondation, que peu importe qui s'écroule sur ma tête, mes deux pieds sont au sol et je me sens très forte.

00:57:18Je vous présente mon père, ma star pour toujours, mon père que j'aime beaucoup.

00:57:23J'ai été vraiment très émue et surtout très ravie d'avoir reçu une chanson comme Parler à mon père, parce qu'on perd des gens qu'on aime, ils ne disparaissent pas, mais on apprend à vivre avec les gens d'une autre façon.

00:57:34Il ne faut jamais remettre de main ce qu'on a envie de dire aujourd'hui, il faut profiter de ses parents, il faut leur dire merci.

00:57:41Elle nous appelle le soir, et si je décroche le téléphone, que j'entends crier au bout de l'allée, papa, je m'ennuie.

00:57:51Le plus beau cadeau pour moi, et je pense que l'argent ne peut même pas m'offrir ça, même la gloire, c'est d'être avec ma famille.

00:57:58Je t'aperçuis que j'avais une grande star.

00:58:11Je voudrais oublier le temps, m'insoupir pour un instant, une parenthèse après la course, partir où mon coeur me pousse.

00:58:21Je voudrais retrouver mes traces, où est ma vie, où est ma place, garder l'or de mon passé, le jour dans mon jardin secret.

00:58:31Je voudrais passer l'océan, croiser le vol d'un goéland, penser à tout ce que j'ai vu, ou bien aller vers l'inconnu.

00:58:41Je voudrais décrocher la lune, je voudrais même sauver la terre, mais avant tout, je voudrais parler à mon père.

00:58:54Parler à mon père.

00:59:00Je voudrais choisir un bateau, pas le plus grand ni le plus beau.

00:59:05Je remplirais des images et mes parfums de mes voyages.

00:59:10Je voudrais freiner pour m'asseoir, trouver le creux de ma mémoire, les voix de ceux qui m'ont appris qu'il n'y a pas de rêve interdit.

00:59:21Je voudrais trouver la couleur du tableau que j'ai dans le coeur, de ce décor en lignes pures.

00:59:29Je vous vois, mais me rassure, je voudrais décrocher la lune, je voudrais même sauver la terre, mais avant tout, je voudrais parler à mon père.

00:59:44Parler à mon père.

00:59:50Parler à mon père.

01:00:00On t'aime Céline!

01:00:13La gagnante cette année, Céline Dion!

01:00:16Céline Dion!

01:00:17Céline Dion!

01:00:18Céline Dion!

01:00:19Céline Dion!

01:00:20Céline Dion!

01:00:21Céline Dion!

01:00:22Céline qui rafle tous les trophées et totalise pas moins de 219 récompenses à travers le monde dont des Oscars, des Grammys et des victoires de la musique qui sont aussi des victoires du cœur.

01:00:32Céline championne des rires et des larmes. Seule femme au monde capable de vendre 100 millions d'albums en seulement 10 ans.

01:00:38Peut-être que le vrai, vrai diamant n'est pas dans la voie. Peut-être que le vrai diamant qui nous habite, c'est celui qui est entre le public.

01:00:46Qu'est-ce qu'il se passe ici, dans le cœur ?

01:01:16Je prends la guitare, j'en suis à trois accords. J'ai trouvé des girolles, marchent ce matin. J'aimerais vivre à Rome, oh j'aimerais bien.

01:01:36J'ai planté des tulipes, mais elles tardent à éclore. C'est tout je crois, ah oui, je t'aime encore.

01:01:50Mais où es-tu ? Si loin semble une adresse. Et que deviens-tu ? L'espoir est ma seule caresse.

01:02:20J'ai coupé mes cheveux, enfin me dirais-tu. Mais ça me fait bizarre, j'ai su reculer. On m'invite, on me désire.

01:02:40Tu t'endosses au sol, et quand je danse, je t'aime encore.

01:03:10Tu t'endosses au sol, et quand je danse, je t'aime encore.

01:03:40Quand les chansons balladent, et sa voix déborde, tout le reste m'est égal.

01:03:57Plus en plus fort, chaque souffrance, chaque mal, mais je t'aime encore. Et toi, tu ne m'entends pas.

01:04:27Merci, merci à tous les artistes pour leur générosité et leur talent.

01:04:50Merci aux musiciens de Céline, sous la direction de Scott Price. C'était pour toi Céline. On t'aime. Bonne fin de soirée.

01:05:20Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org