Valentin Paret-Peintre vainqueur de la 10e étape du Giro : A 3 km, je me suis dit 'Il faut y aller, il faut le lâcher

  • il y a 4 mois
Valentin Paret-Peintre tient non seulement son premier succès pro', mais par la même occasion sa première victoire en Grand Tour. Le Français de la formation Decathlon AG2R La Mondiale a triomphé en solitaire, mardi à Bocca della Selva, lors de la 10e étape du Giro. Il raconte comment il y est parvenu, collaborant notamment avec Romain Bardet avant de l'attaquer. Interview en vidéo pour Eurosport. Les chaines Eurosport sont disponibles au sein des offres Canal+, Prime Video, Bouygues Telecom et Free avec TV by Canal

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Transcript
00:00 Enfin, elle est là et celle-ci, aller chercher la première sur ce gyro comme ça.
00:04 On ne pouvait pas rêver mieux ?
00:06 Non, on ne pouvait pas rêver mieux, ça c'est sûr.
00:09 Depuis l'étape de samedi, je sentais vraiment que dans une échappée, j'avais les capacités
00:14 de gagner une étape et j'aurais été vraiment frustré de repartir sans en gagner une et
00:21 ça arrive vite donc c'est bien.
00:23 Racontez-nous cette journée parce qu'il fallait être intelligent et Romain Bardel
00:27 a d'ailleurs très bien dit que vous aviez très bien couru.
00:30 Il ne fallait pas se découvrir trop tôt, ça sort, vous êtes avec Aurélien, c'est
00:33 un groupe important et vous avez parfaitement manœuvré ensuite.
00:36 Oui, j'étais un peu stressé parce qu'il y avait une longue partie de plat avant les
00:40 premières bosses donc j'en ai quand même mis sur le plat et j'ai vu que ça n'allait
00:44 pas sortir avant les bosses donc je me suis un peu ménagé ensuite dans la première vraie
00:48 ascension de la journée.
00:49 C'est sorti un groupe de costauds, il y avait Romain avec deux équipiers, Podvivo aussi
00:54 donc on a un peu laissé faire et je ne m'attendais pas que ça ressorte un petit groupe comme
00:59 on avait ressorti avec Romain.
01:00 Quand je les ai vu sortir, je me suis dit là il faut que j'y aille, on avait du mal
01:04 à s'organiser déjà donc ça allait être encore pire et je me suis dit il faut que
01:09 je rentre tout de suite.
01:10 J'ai fait le saut, c'était dur mais je suis rentré et après je pensais à m'économiser
01:14 au maximum.
01:15 Je savais que Romain était le plus fort du groupe donc j'ai vraiment calqué ma course
01:21 sur lui et à 3km je me suis dit il faut y aller et si tu veux gagner il faut le lâcher.
01:26 - Déjà à 13 bornes c'est vous qui en mettez une pour éliminer Andrea Baggioli ?
01:30 - Ouais Romain il m'a dit on y va, il faut y aller, je lui ai dit je ne sais pas c'est
01:35 toi le plus expérimenté, si tu me dis qu'il faut y aller on y va.
01:38 Donc on y est allé et après on a mis Baggioli, il n'était jamais bien loin mais comme on
01:41 était deux à s'organiser devant, il avait du mal à rentrer et du coup on l'a vite éliminé
01:46 et après on a Lucas qui a se concentrer sur Tratnick devant et faire la balle entre nous.
01:52 - Votre célébration racontez nous, il y a tout, on sent qu'il y a tout qui sort au
01:56 moment où vous franchissez la ligne.
01:58 - Ouais il y a tout, il y a beaucoup de joie et c'est juste la délivrance, les 1,5 derniers
02:06 kilomètres c'était tellement long.
02:07 Quand j'ai vu la ligne et que Romain n'était pas là j'ai dit c'est bon, enfin c'est bon.
02:14 - Vous réalisez ? - Pas trop encore je pense.
02:19 [Générique]

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